Atlantic Avis technique Baticable 28 01 2008 Manuel du propriétaire
Ajouter à Mes manuels10 Des pages
▼
Scroll to page 2
of
10
Avis Technique 14/07-1186 Plancher Rayonnant Electrique Equipement de chauffage électrique Electric heating equipement Elektrische Heizanlage Baticâble Titulaires : Société EGS NELSON Easy Heat Ltd. 99 Union Street Elmira - Ontario CA - N3B 3L7 Tel. : (+) 519 669-2444 Fax : (+) 519 669-6419 Société ATLANTIC SFDT 44, Boulevard des Etats-Unis F-85002 La Roche sur Yon Cedex Tel. : 02 51 44 39 13 Fax : 02 51 44 34 75 Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n°14 Installations de Génie Climatique et Installation Sanitaires Vu pour enregistrement le 28 janvier 2008 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2008 Le Groupe Spécialisé n° 14 " Installations de Génie Climatique et Installations Sanitaires " de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné le 11 octobre 2007 l'équipement de chauffage électrique « Baticâble », présenté par les sociétés EGS NELSON Easy Heat, 99 Union Street, Elmira, Ontario, Canada N3B 3L7 et ATLANTIC SFDT, 44, boulevard des Etats-Unis, 85002 La Roche sur Yon Cedex. Il a été formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après. 1. Définition succincte 1.1 Description succincte Procédé de chauffage rayonnant basse température par le sol (PRE). Il met en œuvre un élément chauffant "Baticâble" fabriqué par la société EGS NELSON Easy Heat. L’élément chauffant « Baticâble » est constitué de deux résistances chauffantes de faible émission linéique, isolées PR montées en parallèle, d’une armature métallique, d’une gaine extérieure en PVC et d’une sortie froide constituée d’un câble bi conducteur avec armature métallique similaire au câble chauffant. Il peut être livré prétramé ou en couronne. - Tension d'alimentation : 230 Volts. - Emission linéique : 17 W/m. Cet élément chauffant repose sur un isolant thermique destiné à limiter l'émission du plancher vers le bas, il est recouvert : - par une dalle ou une chape rapportée flottante armée en béton ou en mortier, - ou par une chape fluide à base ciment faisant l’objet d’un Avis Technique favorable pour un tel emploi, - ou par le mortier de scellement direct d’un carrelage, pour des applications en maison individuelle exclusivement. 1.2 Identification Le câble chauffant comporte un marquage sur la gaine extérieure fournissant les indications suivantes : - Référence du fabricant, - Résistance linéique en Ω/m. L’élément chauffant comporte une étiquette attachée à la liaison froide qui porte les indications suivantes : - L’identification du fabricant, - La tension nominale d’alimentation en volts, - La puissance totale de l’élément chauffant en watts, - La longueur du câble chauffant en mètres, - Eventuellement, la longueur de la trame en mètres, - La date de fabrication. L’emballage porte les indications suivantes : - L’identification du fabricant, - La longueur du câble chauffant, - Pour les trames, la longueur et la largeur, - La puissance linéique en watts/mètre, - La puissance absorbée à 20°C à l’état froid en watts. Chaque colis d'éléments chauffants "Baticâble" est accompagné d'une notice de pose. 2. AVIS 2.1 Domaine d'emploi accepté Ce procédé de chauffage est destiné à assurer le chauffage des locaux classés U4 P3 E2 C2 au plus au sens du classement UPEC (1), des locaux. Le plancher rayonnant électrique, équipé de l’élément chauffant « Baticâble », doit être commandé par un thermostat d’ambiance bénéficiant de la certification « eu.bac » délivrée par l’association « European Building Automation Controls Association »2. La puissance surfacique active3 admissible, délivrée alors par l’élément chauffant « Baticâble » est au plus égale à 106 W/m2. Le cas de la pose directe du carrelage (mortier de scellement du carrelage recouvrant directement les éléments chauffants) vise exclusivement la maison individuelle. Pour le cas où les éléments chauffants sont recouverts par une chape fluide à base ciment, le classement UPEC des locaux est défini dans les Avis Techniques relatifs à ces procédés. 2.2 2.21 Appréciation sur le procédé Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et aptitude à l’emploi 2.211 Thermique a) Les éléments chauffants « Baticâble » permettent de satisfaire au respect des réglementations thermiques en vigueur relatives « aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments » et « aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants ». b) Limitation de température. Les éléments chauffants « Baticâble » ne font pas obstacle au respect des dispositions du paragraphe 3.4 du Cahier de Prescriptions Techniques communes "Chauffage par Plancher Rayonnant Electrique" (e-cahier du CSTB, Cahier n° 3606, septembre 2007), dénommé dans la suite du présent document « CPT PRE 09/07 ». 2.212 Sécurité électrique Les éléments chauffants « Baticâble » testés en prenant pour référence la norme NF C 32-333 "Conducteurs et câbles isolés pour installations - Equipements de chauffage par câbles chauffants avec revêtement métallique, à faible rayonnement électromagnétique, destinés à être incorporés dans les parois de bâtiments", satisfont aux prescriptions de cette norme, pour tous les points où elle s'applique (propriétés électriques et mécaniques). Le respect des prescriptions du chapitre 4 du CPT PRE 09/07 permet de réaliser des installations conformes à la norme NF C 15-100. 2.213 Sécurité contre l'incendie (Etablissements réglementés) La mise en œuvre des éléments chauffants « Baticâble » ne fait pas obstacle au respect : - du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, (arrêté du 25 juin 1980 modifié), - des exigences vis-à-vis des risques d’incendie dans les locaux de travail, telles que définies dans le Code du travail. 2.22 Durabilité La nature propre des différents constituants du plancher rayonnant électrique et leur compatibilité permettent d’apprécier favorablement la durabilité du procédé « Baticâble » sous réserve des dispositions des paragraphes 2.7, 2.8 et des chapitres 3, 5 et 7 du CPT PRE 09/07. 2.23 Fabrication et contrôle des éléments chauffants La fabrication des éléments chauffants « Baticâble » relève de techniques classiques et fait l’objet d’un contrôle interne de fabrication systématique permettant d’assurer la constance de qualité. –––––––– –––––––– 2 Voir paragraphe 3.4 du CPT PRE 09/07. 1 Le classement UPEC des locaux est défini dans la "Notice sur le classement 3 La puissance surfacique active est définie comme étant le quotient : Puissance UPEC et le classement UPEC des locaux" (e-cahier du CSTB, Cahier n° 3509, novembre 2004). linéique de l’élément chauffant exprimée en W/m sur pas de pose de l’élément chauffant exprimé en m. 2 14/07-1186 2.24 Mise en œuvre du procédé Ce procédé de chauffage par plancher rayonnant basse température nécessite une coordination étroite entre l'installateur de l'élément chauffant et le maçon, le poseur de revêtement de sol ou le carreleur (pose scellée). Les éléments chauffants « Baticâble » se posent sans difficulté particulière moyennant un calepinage préalable qui suppose que les emplacements des cloisons, ou ceux destinés à recevoir des éléments mobiliers fixes tels que, meubles et équipements ménagers ou sanitaires, ou placards intégrés à la construction, ont été prévus lors de la conception du système de chauffage. Le recouvrement des éléments chauffants « Baticâble » relève de techniques classiques dont la mise en œuvre est décrite au chapitre 5 du CPT PRE 09/07 et / ou des dispositions définies dans les Avis Techniques relatifs aux chapes fluides à base ciment. Toutefois, les travaux de bétonnage, de maçonnerie ou de pose du carrelage scellé devront faire l’objet de soins particuliers afin d’éviter tout risque de blessure des éléments chauffants. La pose des revêtements de sol ne pose pas de difficulté particulière : elle requiert le respect des prescriptions définies dans les DTU, les CPT ou les Avis Techniques (ou Documents Techniques d’Application) correspondants, complétées par celles du CPT PRE 09/07, complétées par les prescriptions définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques inclus au présent Avis. 2.32 Assistance technique Les sociétés EGS NELSON Easy Heat Ltd et ATLANTIC SFDT sont tenues d’apporter leur assistance technique à toute entreprise installant le procédé qui en fera la demande. Conclusions Appréciation globale L’utilisation du procédé « Baticâble » dans le domaine d’emploi accepté, fait l’objet d’une appréciation favorable. Validité Jusqu'au 31 octobre 2011. Pour le Groupe Spécialisé n°14 Le Président A. DUIGOU La pose des revêtements de sol scellés suppose le respect des conditions de mise en œuvre définies dans la norme NF DTU 52.1, complétées par celles du CPT PRE 09/07. Sous ces conditions elle ne pose pas de difficulté particulière à des entreprises qualifiées ou formées par le titulaire. 2.25 Recommandations diverses Dans les locaux où les planchers risquent d'être atteints par des produits chimiques, il appartient aux utilisateurs de s'assurer auprès des sociétés EGS NELSON Easy Heat et ATLANTIC SFDT que ces produits sont sans effet sur les équipements « Baticâble ». 2.26 Détection et réparation de défauts sur les éléments chauffants La détection et la réparation des défauts éventuels font appel à des techniques identiques à celles utilisées pour les équipements normalisés équivalents. 2.3 Cahier des Prescriptions Techniques Le CPT PRE 09/07 ainsi que les paragraphes ci-dessous s’appliquent. 2.31 Régulation – programmation Les dispositifs de régulation et de programmation doivent contribuer au respect des exigences telles que définies dans la réglementation en vigueur relative aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments. Le plancher rayonnant électrique, équipé de l’élément chauffant « Baticâble », doit être commandé par un thermostat d’ambiance bénéficiant de la certification « eu.bac » délivrée par l’association « European Building Automation Controls Association »4. –––––––– 4 Voir pragarphe 3.4 du CPT PRE 09/07. 14/07-1186 3 Dossier Technique établi par le demandeur A. Description 1. Procédé de chauffage Le procédé « Baticâble » est un système de chauffage électrique basse température rayonnant par le sol, destiné à assurer le chauffage des locaux. 2.2 Caractéristiques générales des éléments chauffants Les éléments chauffants sont constitués des composants décrits au paragraphe 2.1 (voir figure 4). Ils présentent les caractéristiques générales suivantes : - tension d'alimentation 230 V, - puissance linéique de 17 W/m, Il est réalisé à partir d'un élément chauffant constitué d'un câble chauffant protégé par une tresse métallique revêtue d'une gaine en PVC, équipé d'une seule liaison froide constituée d’un câble bi conducteur plus terre blindé. - tolérances sur la résistance de l’élément à froid : + 10 % ; - 5 %, Cet élément, d'une émission linéique de 17 W/m, alimenté sous 230 V, est fixé sur un treillis plastique ou métallique, l‘ensemble constituant une trame. - température maximale admise par l'âme du câble 70 °C. L’ensemble est déroulé sur un isolant thermique de manière à limiter l’émission de chaleur vers le bas, il est recouvert : - par une chape en mortier ou une dalle en béton, flottante armée, d’une épaisseur comprise entre 5 et 6 cm, - ou par une chape fluide à base ciment faisant l’objet d’un Avis Technique favorable pour un tel emploi, destinée à recevoir un revêtement de sol compatible (carreaux céramique et assimilés, revêtement textile ou plastique, parquet collé, peinture). - ou encore par le mortier de scellement direct du carrelage d’épaisseur 5 cm maximum. 2. Equipement de chauffage 2.1 2.11 Composition des éléments chauffants Câble chauffant Le câble chauffant « Baticâble » est un câble chauffant double conducteur fabriqué par EGS NELSON Easy Heat. Il est constitué de (voir figure 1) : - deux âmes résistives en alliage métallique, - une enveloppe isolante en polyéthylène réticulé de 0,8 mm d’épaisseur sur chaque conducteur, - longueur des liaisons froides : 20 m maximum, - largeur de trame : 0,60 m à 0,85 m, 2.21 Caractéristiques des éléments Les caractéristiques utiles des éléments chauffants prés tramés standard livrés en kit comprenant le thermostat d'ambiance sont données au tableau 1. Cette liste n'est pas exhaustive. Les kits fournis peuvent être avec ou sans thermostat d'ambiance selon les références. 2.22 Descriptif des trames Les éléments sont livrés prés tramés sur un support treillis plastique ou métallique (voir figure 4). L’élément est fixé sur le treillis par agrafage. Le pas de préfabrication des trames chauffantes des éléments chauffants est déterminé selon la formule ci-après : Pas de tramage (m) ≤ Puissance Surfacique (W / m² ) , Puissance linéique (W / m)) sachant que la puissance surfacique délivrée par l'élément chauffant doit être limitée aux valeurs données au tableau ci-après en fonction de la puissance linéique du câble chauffant. Puissance linéique du câble chauffant Puissance surfacique maximale délivrable par la trame chauffante 13 ≤ Pl <18 W/m Psurf max = 85 W/m² - une tresse métallique en fils de cuivre assurant une protection mécanique et électrique, 10 ≤ Pl <13 W/m Psurf max = 90 W/m² - une gaine de protection en PVC de 0,8 mm d’épaisseur et de couleur orange. Pl <10 W/m Psurf max = 95 W/m² 2.12 Liaison froide La liaison froide qui est destinée à relier le câble chauffant au réseau électrique est réalisée à l’aide d'un câble blindé constitué de la façon suivante (voir figure 2) : - deux âmes conductrices en cuivre multi brins de section 1,5 mm2 ou 2,5 mm2, - une enveloppe isolante en PVC de 0,8 mm d’épaisseur sur chaque conducteur, - un blindage métallique avec conducteur de continuité assurant une protection électrique, - une gaine extérieure en PVC de 0,8 mm d’épaisseur et de couleur noire ou orange. La longueur maximale de la liaison froide est de 20 m. 2.13 La puissance surfacique des éléments chauffants peut être augmentée de 25 % si, et seulement si, le Plancher Rayonnant Electrique est régulé par un thermostat d'ambiance, bénéficiant de la certification « eu.bac » délivrée par l'association « European Building Automation Controls Association » (certification basée sur la norme européenne EN 15500 « Régulateur électronique de zone pour le chauffage » en préparation). Jusqu’à la mise en place de la certification « eu.bac », pour pouvoir bénéficier de cette augmentation de 25 % de la puissance surfacique émise par le plancher, le Plancher Rayonnant Electrique doit être régulé par un thermostat d’ambiance ayant obtenu : • soit la certification NF électricité performance catégorie B, • soit un procès verbal d'essais précisant que sa classe de variation temporelle est au moins C. Jonctions Après coupe à longueur et dénudage du câble et de la liaison froide, la connexion du câble chauffant avec sa liaison froide est réalisée comme indiqué figure 4. Cette jonction est isolée par surmoulage. De façon identique, la terminaison du câble à son autre extrémité comporte une jonction qui relie les deux âmes résistives. 4 14/07-1186 Par exemple si nous appliquons ces conditions à un câble chauffant de puissance linéique de 17 W/m le pas de pose peut être réduit à 165 mm pour une puissance surfacique légèrement inférieure à 106 W/m² comme indiqué au tableau ci-après. La fabrication des éléments (assemblage de la liaison froide et terminaison froide) comprend les opérations suivantes : - coupe et dégainage, - enroulement sur bobine, - retroussage de la tresse, Puissance linéique du câble chauffant Puissance surfacique maximale délivrable par la trame chauffante 13 ≤ Pl <18 W/m Psurf max = 106 W/m² - assemblage de la tresse avec le fil de terre de la liaison froide, 10 ≤ Pl <13 W/m Psurf max = 112 W/m² - surmoulage des jonctions pour isolation électrique et pour étanchéité finale. Pl <10 W/m Psurf max = 120 W/m² Le tableau 1 précise les caractéristiques des trames chauffantes standard en fonction de la puissance linéique de l’élément chauffant et de la puissance surfacique délivrée par celui-ci. Cette liste n'est pas exhaustive. 2.23 Marquage Le câble porte les indications suivantes : - référence du fabricant, - résistance linéique en Ω/m. L’élément chauffant comporte une étiquette telle que représentée figure 5, fixée au point de connexion, et qui porte les indications suivantes : - l’identification du fabricant, - la tension nominale en volts, - la puissance totale en watts, - la longueur du câble chauffant en mètres, - éventuellement, la longueur de la trame, - la date de fabrication. L'emballage comporte les indications suivantes : - l'identification du fabricant, - la longueur du câble chauffant, - pour les trames, la longueur de trame et la largeur, - la puissance linéique en watts par mètre, - la puissance absorbée à 20°C à l’état froid en watts. 2.24 Conditionnement Chaque trame est livrée en rouleau conditionné dans une caisse carton. Le colis comprend également le lot de clips de fixation du grillage sur l’isolant, la notice de pose, la fiche de garantie, la plaque signalétique de présence de câbles chauffants dans le sol. Suivant les références, le thermostat d'ambiance est fourni ou pas dans le colis. Sur demande, les éléments et le treillis support peuvent être fournis séparément en vue d’équiper les pièces de forme irrégulière et/ou exiguës. - dénudage de l’âme, - assemblage de l’âme chauffante et de l’âme conductrice, 2.33 Fabrication des trames La mise en trame et le conditionnement final sont réalisés par la société ATLANTIC Industrie dans ses locaux de La Roche-sur Yon (85), ou par la société EGS NELSON Easy Heat dans l'usine Appleton Electric, Alfredo del mazo 9, Zona Industrial 1Y2, Antizapan de Zaragoza, Mexico. Elle comprend : - déroulement du treillis support et du câble, - agrafage, - enroulement simultané, - coupe de la trame, - conditionnement et stockage. 2.34 Contrôles Tous les contrôles ci-après sont définis dans des procédures internes conformes aux principes précisés dans la norme ISO 9001. 2.341 Câble et liaison froide - résistance électrique de l’alliage, - résistance électrique du toron, - contrôles dimensionnels de l’isolant, - résistance linéique de l’âme (câble), - contrôles dimensionnels de la gaine extérieure, - contrôle haute tension de l'isolant. Ces contrôles sont effectués sur 100 % des produits fabriqués, conformément à la norme NF C 32-333. 2.342 Elément complet De façon systématique : - résistance électrique, - rigidité diélectrique à sec sous 2000 V en continu entre l’âme et la tresse pendant 5 secondes, - résistance d'isolement, - continuité électrique de l’âme. Sur une partie de la fabrication par échantillonnage : - hauteur de sertissage, 2.3 Fabrication et contrôles en usine - nature des matériaux, nombre de brins, résistance linéique de la tresse, 2.31 Fabrication des câbles chauffants - nature et propriétés des matériaux de l’enveloppe isolante et de la gaine externe (allongement, rupture, …). La fabrication des câbles est réalisée par la société EGS NELSON Easy Heat dans l'usine Appleton Electric, Alfredo del mazo 9, Zona Industrial 1Y2, Atizapan de Zaragoza, Mexico, conformément aux prescriptions techniques de la norme NF C 32-333. Elle comprend les opérations suivantes : - toronnage de l’âme chauffante, - extrusion de l’isolant PR, - tressage du blindage métallique et pose sur le câble isolé, 3. Mise en œuvre du procédé La mise en œuvre du procédé de chauffage par le sol rayonnant « Baticâble » doit être effectuée conformément aux prescriptions du CPT PRE 09/07. 3.1 - extrusion de la gaine PVC, Description et choix des matériaux constituant le procédé - marquage du câble, 3.11 - enroulement du câble sur touret. Ne doivent être utilisés que des isolants bénéficiant d'un certificat ACERMI et d'une résistance thermique telle que définie au paragraphe 3.2 du CPT PRE 09/07. Les liaisons froides sont fabriquées suivant un processus similaire. 2.32 Isolants Fabrication des éléments chauffants L'assemblage des câbles et des liaisons froides est réalisé, par la société EASY HEAT dans l'usine Appleton Electric, Alfredo del mazo 9, Zona Industrial 1Y2, Antizapan de Zaragoza, Mexico ou dans son usine de New Carlisle Indiana - USA, conformément aux prescriptions techniques de la norme NF C 32-333. 14/07-1186 5 • Isolants thermiques à base de matières plastiques alvéolaires de classe d'incompressibilité SC1 a Ch ou SC1 b Ch : - polystyrène expansé de forte densité, - polystyrène extrudé, - mousse rigide de polyuréthanne conforme à la norme NF T 56203. • Isolants thermiques à base de laine minérale, au minimum de classe SC2 a Ch, et uniquement dans le cas où la chape ou la dalle est destinée à recevoir un revêtement de sol collé. 3.12 Matériaux d’enrobage • Béton ou mortier : Les granulats doivent avoir une dimension inférieure à 16 mm. Pour le béton et 5 mm pour le mortier L'utilisation de sable de dune ou de mer lavé est interdite. • Chape fluide à base ciment : Lorsque l’enrobage est constitué d’une chape fluide à base ciment, on se reportera aux prescriptions définies dans les Avis Techniques correspondants. • Mortier de scellement du carrelage : Le sable utilisé est du sable de rivière ou de carrière de classe 0,8 / 5 mm et de propreté ESV > 75. L'emploi de sable à lapin, de sable de dune, de sable de mer lavé est interdit. Les matériaux d'enrobage doivent être armés par un treillis métallique soudé dont les caractéristiques sont définies dans le CPT PRE 09/07. Dans le cas d'utilisation d'isolants à base de laine minérale, ou dans le cas de l'utilisation d'un mortier de scellement dans les locaux autres que cuisines, salles de bain, WC, etc., le treillis devra être associé à un chaînage périphérique constitué de 3 fers à béton de diamètre 8 mm. L'utilisation de fibres métalliques pour armer la dalle est autorisée sous réserve de faire l’objet d'un Avis Technique qui définisse les conditions d'emploi pour un tel usage. 3.13 Revêtement de sol Les revêtements de sol doivent avoir une résistance thermique limitée à 0,15 m² K/W (y compris la sous couche acoustique éventuelle). Sont autorisés : - les carreaux céramiques, dalles de pierre calcaire y compris marbre et éléments de granit. Les mortiers-colles doivent bénéficier du classement C2-S1/S2 PRE dans le cadre de la Certification « Certifié CSTB » des colles à carrelage. Leur mise en œuvre est réalisée conformément aux prescriptions définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques d'exécution "Revêtements de sol intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles dans les locaux P3 au plus en travaux neufs" (e-cahier du CSTB n°3267). - les revêtements plastiques et textiles bénéficiant d'un Avis Technique favorable pour cet emploi, - les parquets collés conformes au DTU 51.2. Les moquettes sur mousse et les parquets flottants doivent avoir fait l'objet d'une évaluation pour le domaine d'emploi du plancher rayonnant électrique au travers de la procédure d'Avis Technique ou d'Appréciation Technique d'Expérimentation. 3.2 Puissance surfacique La température de surface du sol ne devant jamais être supérieure à 28°C pour une température ambiante de 19°C, la puissance surfacique délivrée par les éléments chauffants doit être au plus égale à 85 W/m2. Il en résulte que le pas de pose de l’élément chauffant qui délivre 17 W/m doit être au moins égal à 20 cm. Néanmoins, ces valeurs de puissance surfacique peuvent être majorées de 25 % dans les conditions définies au paragraphe 2.22 ci-avant. 3.3 Montage et mise en place Les instructions qui suivent sont développées dans le chapitre 5 du CPT PRE 09/07. 3.31 Mise en place de l’isolant L'isolant est mis en place sur la dalle de propreté qui doit posséder une planéité satisfaisante et être préalablement débarrassée de tout déchet pouvant provenir des différents corps d’état. 6 De même, et pour éviter la présence de lame d'air sous l'isolant, tout isolant rigide ayant une flèche supérieure à 4 mm/m est recoupé, voire rebuté. La présence de canalisations dans la chape est absolument interdite. Il convient que les joints entre les panneaux soient obturés par des bandes d’adhésif, de manière à éviter la pénétration de laitance. Un joint périphérique d’épaisseur mini 5 mm prenant naissance au-dessus de la dalle de propreté doit être mis en place au pourtour de la chape, de façon à la désolidariser de toute paroi verticale. Dans le cas d'utilisation d'isolant à base de laine minérale, il est obligatoire de mettre en place un film polyéthylène étanche d’épaisseur 200 μm. Il est possible de superposer deux couches d'isolant, uniquement si la chape ou la dalle est destinée à recevoir un revêtement de sol collé. La compressibilité équivalente est alors de classe SC2 a. Cela nécessite donc l'emploi d'un chaînage périphérique au niveau de l’armature de la chape. Dans le cas de superposition d'isolants de classes différentes, l'isolant le plus compressible sera toujours situé en dessous. 3.32 Mise en place des éléments chauffants Cette mise en place doit respecter le plan de calepinage préalablement effectué. Concernant les emplacements, on note en particulier : - pas d’élément à moins de 10 cm du nu intérieur fini des murs extérieurs et cloisons, - réservation de 20 cm du nu extérieur d'une gaine maçonnée, de la paroi extérieure d'une trémie cloisonnée ou maçonnée, de la rive d'une trémie simple, - pas d’élément chauffant sous des équipements à poste fixe reposant directement sur le sol, y compris les placards, - interdiction de franchir les joints de dilatation. La trame de puissance correspondante à la puissance installée est déroulée directement sur l’isolant, puis fixée à l’aide des clips de fixation fournis. La décomposition de la trame en "n" rangées suivant la forme de la pièce s'effectue par découpe du treillis support entre deux demi-spires dans le sens de la largeur. Dans le cas d'utilisation du câble en couronne, l’utilisation d'un support (treillis, film polyéthylène) entre l’isolant et le câble est obligatoire. De plus, le pas d'installation doit être conforme aux valeurs de puissance surfacique à ne pas dépasser (voir paragraphe 3.2). 3.33 Repérage des éléments chauffants Le plan de calepinage doit être conservé par l’installateur électricien afin d'une localisation facile. D'autre part, afin de prévenir toute intervention malheureuse, il est nécessaire d'afficher sur l’armoire électrique de commande la plaque de signalisation de présence de câbles chauffants dans le sol, fournie dans le kit d'installation « Baticâble ». 3.34 Sorties froides et raccordements électriques Les liaisons froides doivent contourner les éléments chauffants et être reliées au boîtier de raccordement. Il est interdit de franchir les joints de dilatation ou de fractionnement des dalles. La réalisation des jonctions entre liaison froide et câble chauffant est interdite sur chantier. Les éléments chauffants sont équipés avec une liaison froide. En cas de besoin, cette liaison pourra être rallongée avec un câble de même caractéristique et de même section. Cette liaison froide ainsi rallongée ne devra ne jamais dépasser 20 m de longueur. La jonction correspondante sera réalisée par ATLANTIC dans ses ateliers de La Roche sur Yon ou exceptionnellement sur chantier, sous contrôle d’ATLANTIC, par l’installateur électricien, à l’aide du kit de connexion décrit au paragraphe 3.7 ci-après. Les dispositifs de raccordement des éléments chauffants « Baticâble » et les circuits d'alimentation doivent être réalisés conformément aux dispositions de la norme NF C 15-100, notamment : - blindage métallique relié à la terre, - protection différentielle de 30 mA max, - dans les pièces humides, le revêtement métallique des éléments chauffants doit être relié à la liaison équipotentielle locale. 14/07-1186 3.35 Mise en place des matériaux d’enrobage des éléments chauffants 3.5 Première mise en température L'enrobage est caractérisé par une conductivité thermique supérieure à 1,15 W/mK, soit une masse volumique sèche supérieure à 1700 kg/m3. Son épaisseur est comprise entre 5 et 6 cm. Effectuée par l'installateur électricien, cette montée en température doit être progressive (2 heures le premier jour, puis une heure de plus par jour) et ne peut débuter qu'un mois après la réalisation de la chape. En aucun cas, il ne sera toléré de canalisations ou gaines incluses dans la chape. A noter qu'en cas de revêtement collé, cette mise en température doit être effectuée avant la pose du revêtement. La mise en œuvre doit suivre scrupuleusement les indications du CPT PRE 09/07. 3.6 • Joints de fractionnement : Recherche de défauts Cette mise en œuvre doit suivre les dispositions de la norme NF DTU 26.2. Il existe des matériels de localisation sur chantier des défauts électriques de câbles enrobés dans le sol qui ont fait la preuve de leur fiabilité (échomètre par exemple). À l'aide de ce type de matériel et du plan de calepinage, il est donc possible de repérer l’endroit exact du défaut. La réparation n’entraîne donc qu'une destruction du revêtement de sol sur une zone limitée. Le rebouchage après réparation s'effectue avec un enrobage soigneusement compacté de même nature que celui utilisé à l’origine. Il convient d'employer des fluidifiants pour faciliter l’étalement du béton ou du mortier à la raclette, et l'enrobage des éléments chauffants. 3.7 • Cas particulier du mortier de scellement : Après avoir repéré le défaut et dégagé la partie endommagée de l’élément chauffant, la reconstitution du câble sera effectuée suivant le principe suivant : Les joints de fractionnement sont exécutés tous les 40 m2 et au plus tous les 8 m, ainsi que dans les zones à haut risque de fissuration (angle rentrant, pièce en L, etc.). • Chapes ou dalles recevant un revêtement collé : Cette technique est à proscrire en logement collectif. Elle se rapporte au DTU 52.1. Le mortier est alors dosé à 275 ± 50 kg de ciment par m3 de sable sec et seule la pose à la règle est autorisée. 3.36 Circuit de commande et de régulation Les éléments chauffants sont reliés au circuit de puissance par l’intermédiaire des boîtes de dérivation. La tresse de blindage mécanique et de protection électrique est reliée à la terre. L'alimentation des éléments chauffants doit être réalisée par un relai de puissance commandé par le thermostat d’ambiance. Cependant, lorsqu'un contact de puissance est intégré au thermostat, il est toléré de relier directement ce contact aux éléments chauffants dans les limites de son pouvoir de coupure. Le plancher rayonnant électrique, équipé de l’élément chauffant « Baticâble », doit être commandé par un thermostat d’ambiance bénéficiant de la certification « eu.bac » délivrée par l’association « European Building Automation Controls Association ». L'utilisation d'un thermostat par pièce est obligatoire. Ce thermostat électronique 6 ordres peut être géré par tout gestionnaire d’énergie fonctionnant par fil pilote. 3.37 Protections électriques Voir paragraphe 3.34 3.4 Contrôles et vérifications électriques Dans tous les cas d'enrobages, un contrôle de l'isolement électrique, de la continuité des âmes conductrices et de la tresse de blindage doit être effectué avant, pendant et après l'enrobage, de manière à prévenir toute détérioration ultérieure. La présence de l'installateur électricien est donc indispensable pendant l'enrobage. Tout défaut constaté doit être consigné par celui-ci, et reporté sur le plan de l'installation. Le défaut doit être immédiatement repéré et une réservation effectuée à l'aide d'un carré d'isolant. Après la prise de la chape, la réparation est effectuée et le rebouchage réalisé avec un mortier ou un béton de ciment soigneusement compacté. Un ultime contrôle de continuité et d'isolement est alors effectué aussitôt après la réparation. Lorsque l'installation est terminée, les vérifications électriques prévues au chapitre 61 de la norme NF C 15-100 doivent être effectuées par l'installateur électricien. Réparation d’un défaut - les âmes des conducteurs chauffants sont serties par manchons recouverts par des gaines thermorétractables, - les tresses sont reliées par un manchon serti recouvert par une gaine thermorétractable, - l’ensemble est isolé par une gaine thermorétractable. L’outillage nécessaire à la réparation est composé d'une pince à sertir et d'un pistolet générateur d'air chaud pour le rétreint des gaines. Si la réparation de l’élément chauffant ne peut se faire en raboutant le câble endommagé, on sectionnera et remplacera la partie défectueuse par une longueur identique de câble de mêmes caractéristiques (même référence et même résistance linéique que l’élément concerné). Le kit de réparation, ainsi que l’outillage, est disponible sur demande chez ATLANTIC (voir figure 7). 4. Assistance technique Les sociétés EGS NELSON Easy Heat Ltd et ATLANTIC SFDT assurent la formation et/ou l’assistance technique au démarrage sur chantier, auprès des utilisateurs qui en font la demande afin de préciser les dispositions de mise en œuvre du procédé. Note : l’assistance technique ne peut être assimilée ni à la conception de l’ouvrage, ni à un contrôle des règles de mise en œuvre. B. Résultats expérimentaux 1. Essais électriques Le câble chauffant constituant les éléments « Baticâble », les liaisons froides et les jonctions froides ont été testés, suivant les prescriptions de la norme NF C 32-333, pour tous les points où elle s’applique (PV du LCIE n° 60057914-558975 du 9 juillet 2007, n°60057915-558976 et n°60057916-558978 du 26 juin 2007). 2. Essais thermiques Essais du CSTB, compte rendu d’essai SE 97-003 du 20 juin 1997 C. Références La société EGS Nelson Easy Heat dispose d’une expérience en réalisation de plancher rayonnant électrique depuis 1997 en France et dans le domaine des sols chauffants au Canada, aux Etats-Unis, et en Europe. 14/07-1186 7 Tableaux et figures du Dossier Technique Tableau 1- Liste des éléments chauffants standard (230 volts 106 W/m²) Emission linéique Résistance linéique par conducteur Résistance totale Longueur du câble W 157 293 W/m 17 17 Ω/m à 20 °C 18,24 5,24 Ω à 20 °C 336,9 180,5 415 600 17 17 2,61 1,25 750 17 950 1150 17 17 1450 1650 Puissance Longueur de trame Largeur 0,85 m Largeur 0,60 m m 9,2 17,2 m 1,7 3,3 m 2,4 4,4 127,5 88,2 24,4 35,3 4,4 6,4 6,3 8,8 0,80 70,5 44,1 7,9 0,50 0,34 55,7 46,0 55,9 67,6 9,8 12,1 17 17 0,21 0,17 36,5 32,1 85,3 97,1 15,5 17,4 1800 2000 17 17 0,14 0,11 29,4 26,5 105,9 117,6 19,3 21,1 2200 17 0,09 24,0 129,4 23,1 2400 2600 17 17 0,08 0,07 22,0 20,3 141,2 152,9 25,3 28,4 3000 17 0,05 17,6 176,5 32,2 Figure 1 – Câble chauffant "Baticâble" 8 14/07-1186 Figure 2 – Liaison froide équipant le câble chauffant "Baticâble" Figure 3 – Vue d'ensemble de l'élément chauffant "Baticâble" Figure 4 – Elément chauffant "Baticâble" prétramé 14/07-1186 9 BATICÂBLE 17 W/m – 230V-1800W 105M90 Date de fabrication : l'installation doit être conforme à l'Avis Technique 14/07-xxxx Figure 5 - Etiquette d'identification Figure 6 – Photo des couronnes Figure 7 – Kit de réparation 10 14/07-1186