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Somm blc debut page _______________________________________________________ Sommaire général ___________________________________________________________________________ Chapitre 1 2 3 Page Introduction 7 1.1 Généralités 7 1.2 Contexte sûreté de fonctionnement 8 1.3 Positionnement de la solution BACKUP 240 9 Présentation de la solution BACKUP 240 11 2.1 Principes de la solution 11 2.2 Fonctionnalités disponibles 2.2-1 Vue d'ensemble des fonctionnalités 2.2-2 Fonctionnalités des automates redondants 2.2-3 Gestion d'un programme privé 11 11 12 13 2.3 Performances 14 2.4 Matériels nécessaires 2.4-1 Composition du package BACKUP 240 2.4-2 Besoin minimum pour l'architecture 2.4-3 Compatibilité FIPIO 14 14 15 17 Mise en œuvre de la solution 19 3.1 Démarche 19 3.2 Mise en œuvre matérielle 20 3.3 Mise en œuvre logicielle 3.3.1 Chargement des fichiers 3.3.2 Installation du progiciel dans le cas d'une application vierge 3.3.3 Installation du progiciel dans le cas d'une application existante 26 26 28 30 ___________________________________________________________________________ 3 F R A N C A I S _______________________________________________________ Sommaire général ___________________________________________________________________________ Chapitre F R A N C A I S 4 5 Page 3.4 Paramétrage des automates 3.4-1 Configuration des modules pour les automates redondants 3.4-2 Paramétrage des constantes CW 3.4-3 Paramétrage de l'utilisation des bacs privés 32 32 32 33 3.5 Saisie de l'application 3.5-1 Limitations 3.5-2 Règles de programmation 3.5-3 Définition de la base de données 3.5-4 Interface progiciel/applicatif utilisateur 34 34 35 36 37 Interface utilisateur 39 4.1 Mots de diagnostic dans les automates redondants 39 4.2 Leds de diagnostic sur le module TSX DST (automate redondant) 41 4.3 Leds de diagnostic sur le module TSX DET (automate redondant) 41 4.4 Signification des leds sur les modules TSX LES 240 41 Exploitation 43 5.1 Démarrage du système 43 5.2 Arrêt du système 44 5.3 Cas de commutation 5.3-1 Commutation sur défaillance 5.3-2 Commutation sur demande utilisateur 44 44 45 5.4 Comportement sur défaillance réseau 45 5.5 Maintenance du système 46 5.5-1 Réinsertion d'un automate après réparation 46 5.5-2 Réinsertion du module TSX LES 240 après échange 46 5.5-3 Sortie de l'état de repli programmé par l'utilisateur 47 ___________________________________________________________________________ 4 _______________________________________________________ Sommaire général ___________________________________________________________________________ Chapitre 6 Annexes 6.1 Installation d'une nouvelle version du progiciel Page 49 49 6.2 Passage d'une application BACKUP 240 sans FIPIO en une application avec FIPIO 50 6.3 Performances 50 6.4 Application de régulation PMS2 52 ___________________________________________________________________________ 5 F R A N C A I S _______________________________________________________ Sommaire général ___________________________________________________________________________ F R A N C A I S ___________________________________________________________________________ 6 Chapitre11 Introduction Introduction 1.1 Généralités BACKUP 240 est un ensemble matériel et logiciel réalisant les tâches nécessaires au fonctionnement de la solution de redondance d'UC passive. Cette solution gère les modules en bac (elle est alors basée sur la commutation logique du bus d'E/S) et les équipements sur FIPIO. Exemple de configuration : Réseau MAPWAY/ETHWAY ou FIPWAY ___________________________________________________________________________ 7 F R A N C A I S 1.2 Contexte sûreté de fonctionnement La sûreté associe plusieurs concepts : Au sens large, la sûreté est la science des défaillances et des pannes. F R A N C A I S Au sens strict, la sûreté de fonctionnement est l' "Ensemble des propriétés qui décrivent la disponibilité et les facteurs qui la conditionnent : fiabilité, maintenabilité et logistique de maintenance".* * norme CEI 50 (191) La disponibilité caractérise l'aptitude d'un système ou d'un dispositif à assurer sa fonction (ou sa mission, ou son service) dans des conditions données, à un instant donné ou pour une durée déterminée, en supposant que la fourniture des moyens nécessaires est assurée. Dans le domaine des automatismes, on lui associe aussi la sécurité qui caractérise l'aptitude d'un dispositif à ne présenter aucun danger pour les personnes, pour les biens ou pour l'environnement (pas d'accident). Sûreté de fonctionnement dans les automatismes Aptitude à assurer un service spécifié pendant le cycle de vie Sécurité Disponibilité Aptitude d'une entité à ne présenter a u c u n danger pour les personnes, les biens et l'environnement Aptitude d'une entité à être en état de marche, à un instant donné, ou pendant un intervalle de temps donné Fiabilité Maintenabilité Aptitude d'une entité à assurer un service dans une durée donnée Aptitude d'une entité à être maintenue ou rétablie en état de service dans une durée donnée Logistique de maintenance Aptitude d'une organisation à fournir les moyens nécessaires à la maintenance Rechercher une solution à un problème de sûreté dans le domaine des automatismes consiste à choisir et implémenter l'architecture type répondant au besoin global. ___________________________________________________________________________ 8 Introduction 1.3 1 Positionnement de la solution BACKUP 240 La solution BACKUP 240 s'adresse à tous les automatismes à traitements centralisés qui requièrent un haut niveau de disponibilité. C'est notamment le cas lorsque la mission de l'automate est de surveiller une installation en service continu, signaler les incidents à un poste de contrôle, et transmettre les ordres de commande du responsable de conduite à différents endroits d'un site étendu. Exemples : Gestion technique centralisée d'un ouvrage public (tunnel, aéroport,...), Contrôle-commande d'une station de traitement ou distribution d'eau, Gestion technique électrique, Contrôle-commande d'un procédé continu. L'objectif est de garantir la continuité de mission des fonctions centrales de l'automatisme, même en cas de défaillance d'un constituant du système. La défaillance d'un module d'interface d'entrées/sorties est tolérée, au même titre que la défaillance d'un capteur ou d'un actionneur. Elles doivent être si possible détectées et signalées au poste de contrôle. Quant aux modules qui participent aux fonctions centrales (processeur, son alimentation, son bac, son interface avec les bacs d'E/S, le module de dialogue avec le poste de conduite), toute défaillance de leur part doit être tolérée pour assurer la continuité de la mission de l'automatisme. C'est pourquoi la solution BACKUP 240 met en oeuvre une redondance normal/secours (hot stand-by) du bac principal de l'automate TSX/PMX 7, avec partage des interfaces d'entrées/sorties par commutation logique. ___________________________________________________________________________ 9 F R A N C A I S F R A N C A I S ___________________________________________________________________________ 10 Chapitre Présentation de la solution BACKUP 240 22 Présentation de la solution BACKUP 240 2.1 Principes de la solution La solution BACKUP 240 est basée sur le principe de la commutation logique des entrées/sorties de l'UC de l'automate principal vers l'UC de l'automate de réserve lors d'une défaillance de l'automate principal. La commutation est réalisée fonctionnellement sur la base d'une redondance de l'ensemble du bus d'entrée/sortie pour les modules en bac et sur la base d'un changement d'arbitre de bus pour FIPIO. Seul un des automates accède aux entrées/ sorties, l'autre étant en attente. Sur défaillance de l'automate principal, l'automate de secours prend la main en accédant aux entrées/sorties et, après une séquence de réapprentissage, reprend la commande du process. La séquence de réapprentissage est nécessaire pour que la commutation s'effectue sans "à-coups" vis à vis des sorties pilotant le processus. Elle est rendue possible par l'échange permanent entre l'automate principal et l'automate de réserve du contexte de l'application. Nota : L'automate Normal qui pilote les E/S partagées est aussi appelé automate actif. L'automate Secours est dit automate passif. 2.2 Fonctionnalités disponibles 2.2-1 Vue d'ensemble des fonctionnalités API Normal API Secours A B Surveillance entrées/sorties Surveillance entrées/sorties Gestion d'un programme privé Partage d'une BDD représentative de l'état de l'automate actif Gestion d'un programme privé Partage d'une BDD représentative de l'état de l'automate actif Communication avec entités externes Communication avec entités externes Surveillance • de l'état de l'UC duale • de la liaison avec E/S Surveillance • de l'état de l'UC duale • de la liaison avec E/S Gestion de la commutation Gestion de la commutation ___________________________________________________________________________ 11 F R A N C A I S 2.2-2 Fonctionnalités des automates redondants L'ensemble des fonctionnalités est implémenté sur les deux automates redondants, ce qui permet un comportement égalitaire et croisé des deux entités. 1. Fonction de surveillance du système Cette fonction a comme but : F R A N C A I S • la surveillance de l'API hôte : surveillance du bac de base (processeur, E/S TOR, coupleur de communication) et de la bonne exécution du programme PL7-3. • la surveillance de l'automate dual : elle s'effectue entre autre par l'intermédiaire d'informations TOR câblées : état du chien de garde, état actif ou passif, état de sa connexion aux E/S partagées et au réseau de communication. • la surveillance des E/S partagées en bac : état de la connexion aux bacs d'extension pour les deux automates et état des modules pour l'automate actif seulement. • la surveillance des équipements sur FIPIO (sur l'automate actif seulement). 2. Fonction de gestion du mode actif/passif des UC La redondance d'UC s'effectue selon le principe du Normal/Secours. L'automate "Normal" est en mode actif, il pilote les E/S. L'automate "Secours" est en mode passif, il n'accède pas aux E/S et n'exécute pas le programme applicatif. Cette fonction permet de : • déterminer l'API actif et l'API passif : un API en Stop ou en défaut est toujours passif. Si les deux API sont en bon état, on garantit qu'un seul est actif. Sur défaillance de l'automate actif, il devient passif et son automate dual passe actif. Sur commutation manuelle, il y a permutation des états des deux API. • gérer les changements d'état : l'automate passif devient actif après une phase de réapprentissage concluante. Si sa base de données est incohérente, il fait passer le process dans une position de repli configurée par l'utilisateur. 3. Fonction de partage d'une base de données représentative de l'état de l'automate actif Pour que l'automate de réserve (passif) prenne la commande du process sans "à-coups" au moment d'une commutation, il est nécessaire qu'il connaisse à tout moment l'état de l'automate actif (valeur des sorties, étapes actives, données internes). Pour cela, les deux automates partagent une Base De Données (BDD) regroupant toutes ces informations : L'automate actif met à jour cette BDD et envoie les évolutions de la BDD à l'automate de réserve qui, à son tour, met à jour sa version de la BDD. La mise à jour des données ayant évolué se fait à chaque cycle. De plus, la BDD est envoyée périodiquement dans son intégralité. L'échange de la BDD se fait via un réseau de communication ETHWAY, MAPWAY ou FIPWAY. Le progiciel est conçu pour gérer deux réseaux en Normal/Secours avec basculement automatique. ___________________________________________________________________________ 12 Présentation de la solution BACKUP 240 2 Dans le cas d'utilisation d'E/S sur FIPIO, la redondance du réseau de communication inter API est possible sur les processeurs 87 et 107 ; sur un processeur 67, un seul réseau de communication inter API est utilisable. 4. Fonction de signalisation Une zone de données regroupant les informations suivantes est mise à la disposition d'un terminal FTX 507, FTX 417, d'un superviseur ou d'un autre automate : • état de l'automate • état de l'automate dual • état de la communication inter API redondants. 5. Fonction de repli Lorsque la BDD est jugée incohérente par l'automate de secours, et que celui-ci est amené à s'activer, alors la commutation a lieu mais le programme utilisateur n'est plus déroulé et un sous-programme de repli (défini par l'utilisateur) est exécuté. Ce sous-programme de repli permet de positionner les sorties dans un état prédéterminé et de lancer, au besoin, des traitements particuliers. Il est possible de sortir volontairement du mode de repli pour reprendre l'exécution du programme Normal. 2.2-3 Gestion d'un programme privé Il est possible de gérer dans chaque automate des E/S non partagées. Celles-ci peuvent être réparties dans des bacs dits privés. Les bacs 0/1 et 2/3 sont des bacs privés par conception ; il est possible par paramétrage de déclarer un ou plusieurs bacs d'extension (à partir du bac 4/5) comme étant privés. Le programme gérant ces bacs privés est exécuté en permanence dans chaque automate quel que soit son état (actif ou passif). La fonction Normal/Secours ne s'applique pas à ces bacs privés. Le programme et la configuration des bacs privés peuvent être différents sur les 2 automates. ___________________________________________________________________________ 13 F R A N C A I S 2.3 Performances 1. Cas des modules en bacs Le temps de commutation et de reprise de pilotage du procédé (accès aux E/S) est de 2 à 3 cycles MAST avec un minimum de 200 ms. 2. Cas des modules distants F R A N C A I S La reconnaissance du réseau FIPIO par une UC nécessite un ensemble de vérifications dont la durée est fonction du type et du nombre d'équipements configurés. Ce temps peut varier de 1 seconde environ pour un réseau comportant des équipements TOR seulement à plusieurs secondes si des TBX analogiques sont présents. 2.4 Matériels nécessaires 2.4-1 Composition du package BACKUP 240 L'offre BACKUP est constituée de 2 packages : • TXT L BKP 240 V2M : package de base qui contient 2 disquettes 3"1/2, la présente documentation et une licence d'utilisation. Une disquette (TXT LF FB SUR V2) contient les OFB de sûreté (TWIN et TWINF) utilisés par le progiciel pour gérer la redondance, l'autre disquette (TXT LF RED 240 V2) contient le progiciel PL7-3 REDUND 240 pour une configuration avec des modules en bacs seulement. • TXT L BKP FIP V1 : package composé d'une seule disquette (TXT LF RED FIP V1) qui contient le progiciel PL7-3 REDUND FIP pour une configuration avec des équipements sur FIPIO et des modules en bacs. Si l'on veut gérer des équipements sur FIPIO, il faut donc installer ce progiciel à la place de celui livré dans le package de base (la disquette TXT LF RED 240 V2 est alors inutile). La mise en œuvre logicielle s'effectue sous atelier logiciel MINI X-TEL ou X-TEL version ≥ V5. Côté matériel, il est nécessaire d'utiliser dans l'architecture des processeurs TSX/PMX Modèles 40 version ≥V5.3. De plus, la liaison avec les bacs partagés doit obligatoirement être du type électrique "longue distance" en utilisant les modules de chaînage TSX LES 240. ___________________________________________________________________________ 14 2 Présentation de la solution BACKUP 240 2.4-2 Besoin minimum pour l'architecture Bac de base Bac d'extension Fonction Type matériel Référence TE QT* Alimentation des bacs Gestion de la redondance / Exécution programme applicatif module d'alimentation automate série 7 modèle 40 V5 Version ≥ 5.3 TSX SUP xx TSX P (ou TPMX) 67 425/455 à 107 425/455 (**) 2 Déport de bus vers extensions longues distance module de déport électrique longue distance TSX LES 120 2 Envoi d'info statuts vers l'automate dual module de sorties TOR: TSX DST8 xy xy suivant type alim 2 Réception d'info statuts depuis l'automate dual module d'entrées TOR: TSX DET8 xy xy suivant type alim 2 Communication entre automates redondants coupleur de communication TSX MAP107 4 ou TSX ETH107 ou liaison FIPWAY intégrée dans le processeur 2 2 0 Alimentation des bacs module d'alimentation TSX SUP xx 1/bac Déport de bus depuis bac de base / Partage du bus module de déport électrique longue distance pour configuration redondante 2/bac TSX LES 240 * les quantités indiquées correspondent à l'ensemble de l'architecture (**) uniquement TSX P (TPMX) 67 455 à 107 455 pour gérer des équipements sur FIPIO. Remarque 1 : La mise en oeuvre de la solution est réalisée à partir de l'atelier logiciel X-TEL V5 sous OS/2 version 1.3 minimum. Remarque 2 : Pour le choix des modules d'Entrées et de Sorties des bacs de base, se référer au chapitre 3.2. ___________________________________________________________________________ 15 F R A N C A I S Architecture matérielle MAPWAY/ETHWAY ou FIPWAY TSX 7 Modèle 40 V5.3 TSX LES 120 TSX LES 75 F R A N C A I S D D E S T T D D E S T T TSX LES 70 TSX LES 805 TSX CB xxx TSX LES 240 Modules distants ___________________________________________________________________________ 16 Présentation de la solution BACKUP 240 2 2.4-3 Compatibilité FIPIO • Le schéma de câblage de FIPIO est donné à titre indicatif. Toutes les possibilités de câblage de l'offre FIPIO sont utilisables (les 2 UC sont considérées comme 2 équipements). • Vérifier la possibilité de paramétrer le repli en maintien des sorties TOR des TBX. • Ne sont pas gérés sur FIPIO : - CCX 17 - NUM. ___________________________________________________________________________ 17 F R A N C A I S F R A N C A I S ___________________________________________________________________________ 18 Mise en œuvre de laChapitre solution 33 Mise en œuvre de la solution 3.1 Démarche Installation matérielle de la configuration : - mise en place des modules, - câblage des API redondants, - configuration des coupleurs de communication (cf. § 3.2) Installation des fichiers du progiciel BACKUP 240 à partir des disquettes (cf. § 3.3-1) oui non Application vierge ? Intégration du progiciel dans la station (cf. § 3.3-2) Mise en conformité de l'application utilisateur selon les règles (cf. § 3.5) Saisie de l'application (cf. § 3.5) Intégration du progiciel dans la station (cf. § 3.3-3) Paramétrage des API redondants (cf. § 3.4 et § 3.5-4) Exploitation ___________________________________________________________________________ 19 F R A N C A I S 3.2 Mise en œuvre matérielle Emplacement des modules : F R A N C A I S • Dans chaque bac de base, les emplacements des modules TSX DET 8xy et TSX DST 8xy sont imposés : TSX DET 8xy : Emplacement 2 TSX DST 8xy : Emplacement 3 Remarque : les emplacements 0 et 1 sont réservés au module de déport TSX LES120. • Dans les bacs d'extension partagés, les deux modules de chaînage TSX LES 240 occupent les emplacements M et 0. • Dans les bacs d'extension privés, mettre un module TSX LES 240 à l'emplacement M. Réseau FIPIO • Les 2 UC doivent avoir respectivement 0 et 1 comme numéro de station. • Le numéro de réseau doit être différent de 0. • Attention de bien mettre le même numéro de réseau sur les 2 UC. Numérotation des bacs • Les bacs partagés sont les bacs 4/5 à E/F, • Les bacs d'extension privés, s'il y en a, doivent commencer au numéro 4/5. ___________________________________________________________________________ 20 Mise en œuvre de la solution 3 Exemple de câblage des bacs privés 1) A B F R A N C A I S TSX LES 805 Privé 4/5 Privé 4/5 Privé 6/7 Partagé 8/9 Partagé A/B ___________________________________________________________________________ 21 2) A F R A N C A I S B TSX LES 805 Privé 4/5 Privé 4/5 Partagé 8/9 Privé 6/7 Partagé A/B Remarque On peut encore augmenter la disponibilité des bacs privés en les connectant à une 2ème carte LES 120 du bac principal. ___________________________________________________________________________ 22 Mise en œuvre de la solution 3 Alimentations Les alimentations des automates Normal et Secours doivent être indépendantes pour éviter un mode commun de défaillance. Choix des modules d'entrées/sorties La solution BACKUP 240 nécessite l'emploi de 5 voies d'un module de sorties et de 7 voies d'un module d'entrées pour chaque automate redondant. Dans l'hypothèse où aucune contrainte n'existe sur le choix de ces modules d'entrées/ sorties, nous préconisons l'emploi de modules 8 voies alimentés suivant la même tension que chacun des automates redondants : Ceci permet d'utiliser l'alimentation de chaque automate pour alimenter son propre chien de garde. Dans le cas contraire, on veillera à la compatibilité de tension entre les modules de sorties et les modules d'entrées. Le contact chien de garde devra alors être alimenté avec la même tension. Dans les deux cas, il convient d'utiliser un module d'entrées à voies indépendantes. Le tableau de choix des modules 8 voies est le suivant : Alimentation Ref. Module d'Entrées Ref. Module de Sorties 24 VCC TSX DET 8 12 TSX DST 8 35 TSX DST 8 17 48 VCC TSX DET 8 13 TSX DST 8 17 110 VAC TSX DET 8 24 TSX DST 8 04 TSX DST 8 05 24 VAC TSX DET 8 02 TSX DST 8 35 42-48 VAC TSX DET 8 03 TSX DST 8 35 220-240 VAC TSX DET 8 05 TSX DST 8 05 TSX DST 8 35 ___________________________________________________________________________ 23 F R A N C A I S Câblage des entrées-sorties et du contact RAL ("chien de garde") Les modules TSX DET 8xy et TSX DST 8xy des bacs principaux servent à échanger des informations entre les deux automates. Le module TSX DET 8xy doit être à l'emplacement 2 et la TSX DST 8xy à l'emplacement 3. Il faut donc réaliser le câblage suivant : F R A N C A I S sur le module TSX DET 8xy d'un automate doit être câblé : voie 0 : voie 0 du module TSX DST 8xy de l'automate dual voie 1 : voie 1 du module TSX DST 8xy de l'automate dual voie 2 : contact RAL de l'alimentation du bac principal de l'automate dual voie 4 : voie 4 du module TSX DST 8xy de l'automate dual voie 5 : voie 5 du module TSX DST 8xy de l'automate dual voie 6 : voie 6 du module TSX DST 8xy de l'automate dual voie 7 : + alimentation externe des modules DET 8xy et DST 8xy soit : Alim TSX DET 8xy UC TSX DST 8xy Alim DST 8xy RAL UC DET 8xy RAL Voie 0 Voie 1 Voie 2 Voie 3 Voie 4 Voie 5 Voie 6 Voie 7 Voie 0 Voie 1 Voie 2 Voie 3 Voie 4 Voie 5 Voie 6 + Alimentation externe Faire un câblage identique pour les 2 autres modules TSX DET 8xy et TSX DST 8xx. ___________________________________________________________________________ 24 Mise en œuvre de la solution 3 Adressage réseau "de redondance" Le système est conçu pour utiliser un réseau ou deux réseaux (en Normal/Secours). Dans le cas d'utilisation d'E/S sur FIPIO, la redondance du réseau de communication est possible sur les processeurs 87 et 107 ; sur un processeur 67, un seul réseau est utilisable. L'adressage des réseaux s'effectue comme sur un automate standard par configuration des numéros station et réseau sur le bornier de raccordement. Parmi tous les coupleurs présents, ceux affectés à la communication inter UC sont à déclarer dans des mots gérés par le progiciel (voir paragraphe 3.4-2). Remarques : • Dans le cas de l'utilisation de deux réseaux, les numéros de station des deux coupleurs réseaux de chaque automate doivent être identiques. • Les numéros de réseaux doivent être différents de 0. Raccordement des bacs d'extension • Le câblage bac principal/ bacs d'extension (avec module de chaînage TSX LES 240) se fait de manière identique au module TSX LES 200 (utilisation des boîtiers TSX LES 805 ou 810, adaptation en fin de ligne, ...) ; les caractéristiques de déport sont les mêmes. Important En fin de chaque ligne, prévoir dans le boîtier TSX LES 805/810 une résistance de 150Ω d'adaptation entre les bornes Red et Green (voir instruction de service incluse dans le module TSX LES 240) • Comme dans toute architecture, les bacs d'extension directe doivent être de type TSX RKE/RKS, c'est-à-dire avec un bus simplifié. ___________________________________________________________________________ 25 F R A N C A I S 3.3 Mise en œuvre logicielle 3.3-1 Chargement des fichiers Pré-requis : Les opérations s'exécutent avec les outils de l'atelier logiciel X-TEL V5 sous OS/2 version 1.3 minimum : • Le projet utilisateur doit avoir été créé. F R A N C A I S • La station à redonder doit avoir été créée (à un exemplaire). Remarque Dans le cas d'une application vierge, il faut seulement créer la station (nom et type). Ne pas entrer dans PL7-3 ou XTEL-CONF ; sinon on est alors dans le cas d'une application existante. Installation du package logiciel de la solution BACKUP 240 sur le disque dur • Ouvrir une fenêtre OS/2 plein écran • Installer la disquette OFB SURETE : Placer la disquette dans le lecteur A: Se positionner sur l'unité logique A: Taper la commande INSTALL puis touche ENTREE Suivre les directives • Installer la disquette du progiciel BACKUP 240 (REDUND 240 s'il n'y a que des modules en bac, REDUND FIP sinon) : Placer la disquette dans le lecteur A: Se positionner sur l'unité logique A: Taper la commande INSTALL puis touche ENTREE • Répondre aux questions du système Choisissez la langue / Choose the language (F pour français /E for English) La procédure d'installation du progiciel REDUND 240 (/ REDUND FIP) de l'offre BACKUP 240 vient de débuter. Ce progiciel a été développé par AEG Schneider Automation. Il s'agit de la version BACKUP 240 V2.0 pour automates Série 7 V5.3. Vous devez connaître : les noms de station, projet, disque de l'application destinataire (la station doit être déjà créée). Souhaitez-vous poursuivre? (O/N) Le progiciel est constitué d'un macro module PL7-3 à intégrer au programme utilisateur. Souhaitez vous installer le macro module ? (O/N) Le macro-module va être copié dans les répertoires associés à la station X-TEL dans laquelle votre programme PL7-3 va être développé. ___________________________________________________________________________ 26 Mise en œuvre de la solution 3 Les 3 questions suivantes vont vous permettre d'indiquer les coordonnées de cette station X-TEL : Entrez le nom du disque utilisé (C ou D..) Entrez le nom du projet X-TEL Entrez le nom de la station X-TEL Confirmez-vous ces noms(O/N) ? La solution impose l'utilisation d'un ou plusieurs réseaux X-WAY pour la communication inter UC de type MAPWAY, ETHWAY ou FIPWAY. Le réseau FIPWAY est-il utilisé pour la communication inter UC ? (O/N) Remarque : La déclaration de FIPWAY (même en réseau de secours) réduit par deux la taille des messages envoyés à l'automate de secours. (cf. documentation de mise en œuvre des coupleurs de communication). Les questions suivantes vont vous permettre d'indiquer les types de langage prévus ou utilisés dans le programme application PL7-3 : Le programme application comporte-t-il un Grafcet ? (O/N) Si votre application comporte du Grafcet vous devrez répondre aux 2 questions suivantes : Le préliminaire de la tâche MAST est-il écrit en Littéral ou en Ladder ? (LIT/ LAD) Le Postérieur de la tâche MAST est-il écrit en Littéral ou en Ladder ? (LIT/ LAD) Si vous n'utilisez pas le Grafcet pour votre application : Le main de la tâche MAST est-il écrit en Littéral ou en Ladder ? (LIT/LAD) Confirmez-vous ces informations ? (O/N) S'agit-il d'une nouvelle application ? (O/N) - Répondre "OUI" s'il s'agit d'une application vierge - Répondre "NON" si l'application utilisateur existe déjà. Le message "Le transfert des fichiers sources depuis la disquette d'installation est achevé" indique que la procédure de copie s'est bien passée. Si le message "0 fichiers copiés" apparaît, l'installation est à refaire (nom de projet ou de station incorrects). Vous pouvez à présent récupérer le macro-module REDUND depuis votre station X-TEL. PROCEDURE ACHEVEE : vous pouvez retirer la disquette et quitter la fenêtre OS/2. ___________________________________________________________________________ 27 F R A N C A I S 3.3-2 Installation du progiciel dans le cas d'une application vierge • Ouvrir la fenêtre PL7-3 de la station • Vérifier la configuration F R A N C A I S Dans le menu MODE OPERATOIRE (Touche F2) sélectionner l'option 1 CONFIGURATION. Dans le menu de configuration sélectionner l'option 0 APPLICATION. Modifiez cette configuration en fonction de votre application utilisateur (ex : si vous utilisez du Grafcet) CONFIGURATION APPLICATION 0 DATE DE L'APPLICATION : 1 NOM DE L'APPLICATION : 2 3 4 5 6 7 15/06/1995 BACKUP240 V2.0 SYST LIT LAD GRAFCET VERSION APPLICATION : V5.0 V5.0 V5.0 TACHE MAITRE NOMBRE SR : 15 GRAFCET (Y/N) : TACHES PERIODIQUES (Y/N) : Y TACHE INTERRUPTION (Y/N) : DEMARRAGE FROID : RUN AUTO (Y/N) : RAZ Wi (Y/N) : • Se positionner sur l'écran principal de la fenêtre PL7-3 après validation de la configuration si celle-ci a été modifiée. Touche CR, puis Touche Valid (F9), puis Touche YES (F9) Diagnostic de reconfiguration (0), puis reconfiguration (1) ___________________________________________________________________________ 28 Mise en œuvre de la solution 3 Installation des modules logiciels dans la station destinée à être redondée • Dans l'écran principal de la fenêtre PL7-3, activer la commande RETRIEVE Touche F9 Désélectionner la ligne APPLICATION (.BIN) : commande UNSELECT (Touche F2) Sélectionner la ligne LECTURE XTEL-MOD/PL7-PMS2 : Touche SOURCE F9, descendre sur cette ligne, puis commande SELECT (Touche F2). Appuyer sur ENTREE pour lancer la lecture et attendre la fin de l'intégration de tous les modules. RETRIEVE Sélection ★ UNSELECT Restitutions à effectuer Fichiers APPLICATION (.BIN) PL7_3 LECTURE CONSTANTES (.CST) PL7_3 LECTURE XTEL-MOD/PL7-PMS2 MODE SEL.CUR. Mode AUTO AUTO RETRIEVE APPLI • Revenir à l'écran principal de la fenêtre PL7-3 Touche clear • Sauvegarder l'application sous PL7-3.BIN Touche Store ___________________________________________________________________________ 29 F R A N C A I S 3.3-3 Installation du progiciel dans le cas d'une application existante Dans ce cas il faut : • Mettre en conformité le programme PL7-3 avec les règles du chapitre 3.5. F R A N C A I S • Mettre à jour dans XTEL-CONF la configuration des cartes sur la station destinée à être redondée : - Module DET 8 xy en emplacement 2 et configuré en tâche MAST, - Module DST 8 xy en emplacement 3 et configuré en tâche MAST. • Application : - configurer les différentes options selon les besoins. • Bits, mots et blocs fonctions : - configurer le temporisateur T0 comme suit : PRST = 100, TB = 10ms, - configurer les blocs textes 0 à 3 comme indiqué dans le tableau suivant : NB MNEMONIC NETWORK TYPE ADDR BUFFER RECEPT A T 0 ................ NET SYS IND CW40 H'0000' 1 ................ NET TXT IND CW0 H'0000' 1 2 ................ NET TXT IND CW10 H'0000' 2 3 ................ NET TXT IND CW20 H'0000' 3 M L C H'0736' - Déclarer un nombre de mots Wi fonction de l'application et dans tous les cas un nombre ≥ 4700 • Blocs fonction optionnels : - Installer l'OFB "TWIN" (famille sûreté), déclarer un nombre = 1. - Si on utilise le progiciel REDUND FIP, installer l'OFB "TWINF" (famille Sûreté), déclarer un nombre = 1. ___________________________________________________________________________ 30 Mise en œuvre de la solution 3 Installer les nouveaux modules sur la station destinée à être redondée • Se positionner dans l'écran principal de la fenêtre PL7-3, activer la commande RETRIEVE Touche F9 Désélectionner la ligne APPLICATION (.BIN) : commande UNSELECT (Touche F2) Sélectionner la ligne LECTURE XTEL-MOD/PL7-PMS2 : Touche SOURCE F9, descendre sur cette ligne, puis commande SELECT (Touche F2). Appuyer sur Entrée pour lancer la lecture et attendre l'intégration des modules. RETRIEVE Sélection ★ Restitutions à effectuer Fichiers APPLICATION (.BIN) PL7-3 LECTURE CONSTANTES (.CST) PL7-3 LECTURE XTEL-MOD/PL7-PMS2 UNSELECT MODE SEL.CUR. Mode AUTO AUTO RETRIEVE SOURCE • Revenir à l'écran principal de la fenêtre PL7-3 Touche clear • Sauvegarder l'application sous PL7-3.BIN Touche Store ___________________________________________________________________________ 31 F R A N C A I S 3.4 Paramétrages des automates 3.4-1 Configuration des modules pour les automates redondants • Configurer par XTEL-CONF les modules d'Entrées/sorties de la station à redonder F R A N C A I S Remarques : - le module DET 8xy géré par le progiciel doit se trouver en emplacement 2 et être configuré en tâche MAST - le module DST 8xy géré par le progiciel doit se trouver en emplacement 3 et être configuré en tâche MAST. • Ne pas renseigner de module à l'emplacement 0 des bacs d'extension ; cet emplacement est réservé au second module TSX LES 240. • Pour les E/S distantes sur FIPIO, ne pas renseigner l'équipement au point de connexion 1 ; il est réservé à la seconde UC. 3.4-2 Paramétrage des constantes CW • Les mots constants CW50, CW51, CW52 et CW53 doivent être renseignés par l'utilisateur pour définir l'affectation des coupleurs réseau au dialogue inter-UC. Le mot CW50 est affecté au premier coupleur physiquement présent (à partir de l'UC), le mot CW51 est affecté au second coupleur, etc. FIPWAY est considéré comme le dernier réseau. Le mot CWi de chaque coupleur contiendra : - 0 si le coupleur n'est pas utilisé pour le dialogue inter UC, - 1 si le coupleur est celui du réseau normal, - 2 si le coupleur est celui du réseau secours. Exemple : La configuration comprend à partir de l'UC : 1 coupleur MAPWAY, 1 coupleur ETHWAY et le coupleur FIPWAY FIPWAY est le réseau Normal, MAPWAY est le réseau Secours. donc : CW50 = 2 CW51 = 0 CW52 = 1 CW53 = 0. • Le mot constant CW55 permet de définir la taille de la base de données ; il vaut 2000 (mots) par défaut. Cette valeur représente également la taille maximum ; la taille minimum étant égale à 10. ___________________________________________________________________________ 32 Mise en œuvre de la solution 3 • Le mot constant CW54 permet de définir le nombre de cycles MAST correspondant à la période d'envoi de la BDD dans sa totalité à l'automate de secours. Il vaut 3000 par défaut et est modifiable par l'utilisateur. L'envoi périodique de la totalité de la BDD est une sécurité permettant de s'affranchir d'une écriture erronée venant d'un équipement tiers. Cet envoi pénalisant toutefois les variables évoluant fréquemment, il est conseillé de mettre une période supérieure à une minute. • Le mot constant CW19 contient un code d'identification des automates redondants ; il vaut H'B201' par défaut ; Si plusieurs configurations Backup 240 utilisent le même réseau inter UC, alors chaque configuration doit avoir un code d'identification différent. Seul l'octet de poids faible doit être modifié. Exemple : Sur la 1ère configuration redondante : CW19 = H'B201' Sur la 2ème configuration redondante : CW19 = H'B202' • Le mot constant CW56 permet de définir la reprise de scrutation du programme utilisateur après commutation : CW56 = 0 : reprise dès récupération des bacs partagés CW56 = 1 : reprise dès récupération des bacs partagés et des E/STOR distantes sur FIPIO CW56 = 2 : reprise dès récupération des bacs partagés et retour de tous les points de connexion FIPIO (E/S TOR et analogiques). Remarque CW56 n'est pas utilisé par le progiciel REDUND 240 (version sans E/S sur FIPIO). 3.4-3 Paramétrage de l'utilisation des bacs privés Il est possible de gérer dans chacun des deux automates redondés des E/S en bacs privés (cf § 2.2-3). Si l'on souhaite avoir des bacs privés autres que 0/1 et 2/3, il faut en déclarer le nombre dans la constante BAC-PRIV de l'OFB TWIN. Pour ce faire, dans l'écran "constantes d'OFB" de l'OFB TWIN, modifier la constante BACPRIV valant 0 par défaut en saisissant le nombre de bacs privés désirés dans l'automate. • Si l'on déclare 1 bac privé, ce sera obligatoirement le bac 4/5 ; les bacs partagés commençant au bac 6/7. • Si l'on déclare 2 bacs privés, ce sera obligatoirement les bacs 4/5 et 6/7 ; les bacs partagés commençant au bac 8/9. etc. La constante BAC-PRIV est prise en compte au chargement du programme. ___________________________________________________________________________ 33 F R A N C A I S 3.5 Saisie de l'application 3.5-1 Limitations : • Ne pas utiliser les sous-programmes SR0 à SR14 de la tâche MAST F R A N C A I S • Ne pas utiliser : (Ne jamais écrire dans ces variables, sauf pour la BDD : mots W2610 à W4598) - les mots constants CW0->CW59 - les mots W0->W4699 - les bits B0->B99 - la temporisation T0 - les blocs texte TXT0 à TXT3 : le bloc TXT0 est utilisé par le progiciel tous les 3 cycles dans chaque processeur et sur chaque réseau inter automate (réseau normal et de secours). Les blocs TXT1 à TXT3 sont utilisés uniquement sur le réseau normal (ou sur le réseau de secours si le normal est hors service) à raison de, au plus 1 par cycle. - les bits système SY8, SY32 à SY39 (sauf ceux relatifs aux bacs privés) et SY116 - le temps d'activité des étapes GRAFCET - les labels suivants : L1 à L210 et L900 à L999 du MAIN pour une application sans GRAFCET L1 à L210, L900 à L999 du PRL et L900 à L999 du POST pour une application avec GRAFCET • Si vous utilisez le réseau FIPWAY pour le dialogue inter-UC et une autre fonction, paramétrer une tâche MAST supérieure à 100 ms. • Dans les autres cas, la période de tâche MAST doit être supérieure à 50 ms. • Pour une application avec des E/S distantes sur FIPIO, la période de tâche MAST doit être supérieure à 100 ms. ___________________________________________________________________________ 34 Mise en œuvre de la solution 3 3.5-2 Règles de programmation • Respecter les limitations énoncées précédemment (ressources du progiciel). • Le MAIN, le PRL et le POST définissent plusieurs zones : - des zones réservées au progiciel et à ne pas modifier - des zones à renseigner par l'utilisateur : . zone d'apprentissage . zone de désapprentissage . zone "programme exécuté en permance" . zone d'initialisation . zone "programme exécuté par l'automate Normal". Des commentaires délimitent ces différentes zones. Dans les pages suivantes on trouvera la description de ces zones. • L'applicatif concernant les modules partagés doit être saisi dans la zone "programme exécuté par l'automate Normal". • La zone appelée "zone d'initialisation" est destinée aux initialisations de l'applicatif exécuté sur l'automate Normal (par exemple, positionnement des Grafcet). Elle est exécutée une seule fois au premier passage en RUN de l'automate et s'il est actif. • Les cartes de sorties analogiques en bac doivent être configurées en maintien sur STOP de l'UC, afin d'éviter un à-coup lors de la commutation. • Les sorties TOR et analogiques distantes doivent être configurées en maintien pour les figer lors d'une commutation (vérifier que les TBX TOR utilisés l'autorisent). • Pour les modules en bacs, avant d'envoyer la configuration des coupleurs (analogiques par exemple), vérifier que cette opération n'ait pas déjà été effectuée. Ce test est nécessaire pour ne pas reconfigurer les cartes et provoquer un à-coup à la suite d'une commutation. • Le traitement de la tâche interruption, ainsi que la détection de front sur des bits d'entrées ou la datation d'évènement, peuvent être perturbés lors d'une commutation (particulièrement par la perte de ces informations). Il faut donc s'assurer que le procédé tolère un tel dysfonctionnement. • Pour les modules dialoguant avec des blocs texte (type SCM), il faut savoir qu'il est possible de perdre des informations lors d'une commutation. De plus, il est nécessaire de faire une initialisation des blocs texte (RESET TXT) dans la zone de désapprentissage afin de ne pas les laisser en erreur dans l'automate passif (cas d'un échange en cours lors de la commutation). • Si les tâches FAST, IT et/ou Auxiliaires sont utilisées, on peut les arrêter dans l'automate de secours. Ceci est prévu par le progiciel, il suffit de compléter la zone de désapprentissage. Le lancement de ces tâches est à effectuer dans le programme utilisateur. • L'utilisation d'un coupleur PCM dans les bacs partagés ne nécessite pas de programmation particulière. A l'exploitation, il y a initialisation du coupleur sur reprise à froid (après chargement du programme). Donc, sur l'automate Secours, l'initialisation du PCM a lieu lors de la première commutation. • Pour une application de régulation, voir annexe 6.4. ___________________________________________________________________________ 35 F R A N C A I S Bacs privés • Pour que le programme gérant les E/S privées soit exécuté dans l'automate correspondant quel que soit son état actif ou passif, il faut l'écrire dans les zones réservées à cet effet (zones "programme exécuté en permanence" dans le MAIN, PRL et POST). • Lors du passage Actif à Passif (soit pendant 2 cycles MAST avec un minimum de 200 ms) les sorties des bacs privés restent figées. F R A N C A I S • Lors du passage Passif à Actif, les sorties resteront figées jusqu'à la reprise de la scrutation du programme utilisateur des E/S partagées (le temps est fonction du mode de reprise défini par CW 56). • Les sorties restent toutefois accessibles pendant la commutation en utilisant le mode d'adressage explicite (WRITE BIT, WRITE REG). • Sur défaillance de l'UC, les E/S privées se comportent selon l'état des bits systèmes SY34 (bac 4/5) à SY39 (bac E/F). 3.5-3 Définition de la base de données La base de données (BDD) permet le transfert du contexte de l'automate normal vers l'automate de secours. De ce fait la commutation se produit "sans à coups". • Les mots W2600 à W4599 sont réservés pour la BDD mais seuls les mots W2610 à W4599 sont utilisables pour les échanges (W2600 à W2609 réservés par le progiciel). • La taille de la BDD est paramétrable (CW55). La taille maximum est 2000 (valeur par défaut). Si une autre taille est définie, la BDD occupe alors les mots de W2600 à (W2600 + CW55 - 1). Exemple : Pour une taille de 500 mots BDD : de W2600 à W3099 mots utilisables : de W2610 à W3099. • La taille de la BDD n'influe pas sur les performances des échanges (mise à jour du contexte dans l'automate de secours, sauf pour le cas transfert complet périodique BDD). • La performance de la mise à jour du contexte dans l'automate de secours est proportionnelle au nombre de variables (mots de la BDD) évoluant à chaque cycle automate. En annexe, est précisé le temps max. de mise à jour d'une variable dans l'automate de secours, en fonction : - du nombre de variables évoluant à chaque cycle, - du temps de cycle, - du type de réseau inter-UC. ___________________________________________________________________________ 36 Mise en œuvre de la solution 3 • Le contenu de la base de données est à définir par l'utilisateur. Il est nécessaire d'y mettre : - les valeurs de sorties TOR et analogiques - les registres de commandes des coupleurs analogiques - les états des étapes et macro-étapes GRAFCET - les valeurs des temporisateurs et compteurs - les mots, bits, et éléments d'OFB représentatifs du procédé. 3.5-4 Interface progiciel/applicatif utilisateur Les zones suivantes sont à compléter par l'utilisateur : - zone de désapprentissage : gestion du passage normal vers secours - SR12 : transfert des données vers la base de données (BDD) - SR13 : transfert de la BDD vers les données - SR14 : sous-programme de repli - zone d'apprentissage : gestion du passage secours vers normal. 1) Zone de désapprentissage (dans PRL ou MAIN) Saisir dans cette zone : • les instructions permettant l'arrêt des tâches FAST, IT et AUX quand l'automate devient secours (si ces tâches sont utilisées). Exemple : RESET CTRL i • l'arrêt ou le forçage du Grafcet Exemple : SET SY22 2) Sous-programme SR12 Mise à jour de la Base de Données à partir des données de l'application exécutée dans l'automate normal : Saisir les instructions suivantes (suivant le besoin) : Sorties TOR : .......................Oxy,0[16] ->Wz / ROxy, 0[16] ->Wz Sorties Analogiques :............OWx,y ->Wz Etapes Grafcet......................X0[y]->Wz Macro Etapes Grafcet...........X2,1[y]->Wz Timers:................................ Ti,V -> Wz Monostables:........................Mi,V -> Wz ; Mi,R -> Wz,F OFB, Divers:.........................Wi -> Wz Mots internes:.......................Wi -> Wz Bits internes:.........................Bi[16] -> Wz Avec 2610 ≤ z ≤ [2600 + taille max. BDD (CW55) - 1] ___________________________________________________________________________ 37 F R A N C A I S 3) Sous-programme SR13 Mise à jour des données de l'application à partir de la Base De Données : Saisir les instructions suivantes (suivant le besoin) : Sorties TOR : ........... Wz -> Oxy,0[16] / Wz -> ROxy, 0[16] Sorties Analogiques :Wz -> OWx,y Timers ......................IF [Wz>0].[Wz<Ti,P] THEN Ti,P -> W1; Wz -> Ti,P;PRESET Ti; START Ti;W1 -> Ti,P Monostables ............ IF Wz,F THEN Mi,P->W1;RESET Wz,F; Wz->Mi,P;START Mi;W1->Mi,P Mots internes ........... Wz -> Wi Bits internes .............Wz -> Bi[16] F R A N C A I S Avec 2610 ≤ z ≤ [2600 + taille max. BDD (CW55) - 1] 4) Sous-programme SR14 Ce sous-programme est exécuté en cas de commutation sur un automate dont la BDD est incohérente. Saisir, si besoin, dans ce sous-programme, les actions correspondantes à la mise en repli du procedé. Remarques en cas de repli : 1) Si ce sous-programme n'est pas renseigné, les sorties sont maintenues. 2) Ce sous-programme est exécuté indéfiniment à la place du reste du programme. Si l'utilisateur désire quitter ce sous-programme et reprendre la marche normale, il devra saisir en fin de SR14 l'instruction suivante : IF (condition utilisateur) THEN SET W8,1; (cf. § 5.5-3) 3) Si on souhaite suspendre le GRAFCET, il faut mettre à 1 le bit système SY22 dans SR 14. 4) Le programme relatif aux E/S privées est toujours exécuté. 5) Zone d'apprentissage Si votre application comporte du Grafcet, il faut configurer le repositionnement de celui-ci en cas de commutation. Cette configuration est faite dans cette zone (dans PRL) à partir de l'étiquette L6 sur le format suivant : !L6 If [w2950=0] Then JUMP L7 ! ! If W2950,0 Then SET X0 If W2950,1 Then SET X1 !L7 If [W2951=0] Then JUMP L8 Dans cet exemple, les mots internes W 2950 et W 2951 contiennent les états des étapes des graphes en provenance de l'automate Dual, un bit de mot correspondant à une étape (voir SR 12). ___________________________________________________________________________ 38 Chapitre44 Interface utilisateur Interface utilisateur 4.1 Mots de diagnostic dans les automates redondants W4 ,x : Signification si bit x =1 0 : Base mal connectée aux extensions partagées (en bac) 1 : UC active 2 à 5 : Non significatifs 6 : La BDD n'est pas à jour 7 : Non significatif 8 : Système inapte à commuter 9 : Défaut réseau 1 A : Défaut réseau 2 B : Réseau 1 actif C : Réseau 2 actif D : Aucun réseau disponible E : Défaut émission F : Défaut réception W5 ,x : Signification si bit x =1 0 : Défaut d'E/S de la configuration utilisateur 1et 2 : Non significatifs 3 : Erreur de l'OFB TWIN 4 : Module d'entrées TOR de redondance de l'API local en défaut 5 : Module de sorties TOR de redondance de l'API local en défaut 6 : Bac 4 : en défaut 7 : Bac 6 : en défaut 8 : Bac 8 : en défaut 9 : Bac A : en défaut A : Bac C : en défaut B : Bac E : en défaut C : Coupleur de communication 1 en défaut D : Coupleur de communication 2 en défaut E : Module d'entrées TOR de redondance de l'API dual en défaut F : Module de sorties TOR de redondance de l'API dual en défaut W6 Valable uniquement dans REDUND FIP ,x : Signification si bit x =1 0 : E/S TOR distantes actives 1 : Tous les points de connexion FIPIO sont reconnus 2 à 4 : Non significatifs 5 : Numéro de station FIPIO erroné (pour l'UC) 6 : Défaut physique FIPIO 7 : Erreur de l'OFB TWINF 8 : Valeur CW56 erronée 9 à F : Non significatifs ___________________________________________________________________________ 39 F R A N C A I S W7 ,x : Signification si bit x =1 0 : Défaut configuration n° réseau 1 : Défaut configuration n° station 2 : API en position de repli de sécurité 3 : Identification correcte de l'API dual 4 : Etat RUN de l'API dual 5 : Base du dual mal connectée aux extensions partagées (en bac) 6 : UC duale active 7 : La BDD de l'API dual n'est pas à jour 8 : Incohérence de l'état RUN de l'API dual 9 : Incohérence de l'état actif de l'API dual A : Incohérence de l'état de la connexion aux extensions de la base partagées de l'API dual B : Non significatif C : Incohérence de l'état RUN de l'API local D : Incohérence de l'état actif de l'API local E : Incohérence de l'état de la connexion aux extensions partagées de l'API local F : Taille de la BDD erronée F R A N C A I S W8 Mot de commande 0 : Demande externe de commutation 1 : Demande de sortie de l'état de repli 2 à F : Non significatifs ___________________________________________________________________________ 40 Interface utilisateur 4.2 4 Leds de diagnostic sur le module TSX DST (automate redondant) Leds 0 et 4 : Connexion aux E/S partagées en bac (allumée = OK) Leds 1et 5 : UC active (allumée) ou passive (éteinte) Led 2 : Allumée = API en repli de sécurité Led 3 : Allumée = Système inapte à commuter Led 6 : Allumée = Base de Données à jour 4.3 Leds de diagnostic sur le module TSX DET (automate redondant) Mêmes spécifications que TSX DST, sauf : Led 2 : RAL du DUAL Led 7 : Présence alimentation externe des 2 modules TSX DET et TSX DST 4.4 Signification des leds sur les modules TSX LES 240 1. Sur le bus d'E/S de l'UC active : la signalisation des leds de la TSX LES 240 est identique à celle d'une TSX LES 200, à savoir : • Automate en RUN et pas de défaut d'E/S : led RUN allumée et led IO éteinte • Automate en RUN et défaut d'E/S : led RUN allumée et led IO allumée • Si les deux leds de la TSX LES 240 sont éteintes alors que l'automate est en RUN : module TSX LES 240 en défaut ou existence d'un problème de connectique sur une partie du bus d'E/S 2. Sur le bus d'E/S de l'UC passive : • Automate en RUN et présence ou non de défaut d'E/S : led RUN éteinte et led IO allumée • Si les deux leds de la TSX LES 240 sont éteintes, soit ce module est en défaut, soit il y a un problème de connectique sur une partie du bus d'E/S. ___________________________________________________________________________ 41 F R A N C A I S F R A N C A I S ___________________________________________________________________________ 42 Chapitre55 Exploitation Exploitation 5.1 Démarrage du système Les opérations décrites dans cette séquence sont réalisées avec l'atelier logiciel X-TEL, connecté aux différents automates par réseau ou prise terminal. • Situation de départ : Les applications des deux automates ont été chargées. Les automates sont sous tension, en état STOP. • Séquence de démarrage : 1. Sur l'automate destiné à démarrer dans le mode "automate Normal" (automate actif) : Mettre en RUN l'automate. Procéder aux vérifications suivantes : Les modules TSX LES 240 connectés à cet API sont en RUN et leur led I/O est éteinte Tests de bon fonctionnement du progiciel : W4,0 = 0 et leds 0 et 4 du module TSX DST 8xx allumée : Base connectée aux extensions partagées en bac W4,1 = 1 et led 1 et 5 du module TSX DST 8xx allumée : UC active W4,6 = 0 et led 6 du module TSX DST 8xx allumée : BDD à jour W7,0 = 0 et W7,1 = 0 : bonne reconnaissance des coupleurs réseau Pour REDUND FIP : W6,0 = 1 : FIPIO actif W6,5 = 0 : N° station OK. Tests éventuels de bon fonctionnement de l'applicatif utilisateur (gestion des E/S) 2. Sur l'automate destiné à démarrer dans le mode "automate Secours" (automate passif) : Mettre en RUN l'automate Procéder aux vérifications suivantes : Sur les bacs d'extension partagés, les modules TSX LES 240 connectés à cet API ont leur led RUN éteinte et leur led I/O allumée Vérifier que les deux automates redondants se sont bien identifiés : W7,3 = 1 ; W7,4 = 1 sur chacun des deux automates Vérifier que l'automate de secours est bien apte à commuter : (Information vraie, environ 30 s après le passage en RUN de l'automate secours) W4,6 = 0 : Base de Données à jour W4,8 = 0 : Système apte à commuter Sur le module TSX DST 8xx de cet automate, on doit avoir : leds 0 et 4 allumées leds 1 et 5 éteintes led 6 allumée ___________________________________________________________________________ 43 F R A N C A I S F R A N C A I S 3. Réaliser une commutation manuelle pour vérifier le bon fonctionnement du système : Vérifier qu'il y a bien eu permutation des rôles des deux automates (permutation des informations bits et leds) 4. Refaire l'opération 3 afin de réaffecter les rôles initiaux des automates. (Cette opération n'est pas obligatoire). Remarque Il est préférable de vérifier le bon fonctionnement de l'applicatif sur une configuration mono automate. Pour cela, mettre l'automate secours hors tension ou en stop. 5.2 Arrêt du système La procédure est la suivante : 1. Arrêter l'automate de Secours 2. Arrêter l'automate Normal. 5.3 Cas de commutation 5.3-1 Commutation sur défaillance • Une commutation automatique de l'automate Normal vers le Secours a lieu dans les cas de défauts suivants : - défaut module alimentation du bac principal, défaut UC, Stop UC, perte de connexion avec les E/S partagées en bac : problèmes de connectique, panne LES 120, panne LES 240, - défaut de la carte de sortie DST 8xy ou de la carte d'entrée DET 8xy du bac principal. Remarques 1. La perte d'un module d'E/S partagées (en bac ou distant) n'entraîne pas de commutation. 2. Si l'automate de Secours n'a pas sa base de données à jour lors du basculement, le procédé passe en repli programmé (défini dans SR14). 3. Le système redondant passe les sorties en repli paramétré lors d'une demande de commutation sur l'automate de secours ayant son processeur HS, en stop ou hors tension. ___________________________________________________________________________ 44 Exploitation 5 5.3-2 Commutation sur demande utilisateur On peut provoquer une commutation à partir d'un superviseur ou d'une console dialoguant avec l'automate Normal en mettant à 1 le bit W8,0. Ce bit est remis à 0 par le progiciel après prise en compte de l'ordre. La commutation est effective si l'automate sur lequel on veut commuter est en RUN (contact RAL fermé). Précaution de bonne commutation L'automate sur lequel on veut commuter est capable de reprendre correctement le pilotage du procédé si il est apte à commuter (sa base de données est à jour, il est bien connecté aux E/S en bacs, la communication inter API est OK). Le bit W4,8 résume ces conditions (W4,8 = 0 si OK). Pour éviter toute erreur de manipulation (demande de commutation sur un automate n'étant pas apte à gérer le procédé), il est possible de conditionner la mise à 1 du bit W8,0 par l'information W4,8. Si la commutation est demandée par un bouton poussoir câblé sur une entrée d'un bac partagé, il faudra utiliser le front descendant de celle-ci. 5.4 Comportement sur défaillance réseau Si le système est en mono réseau inter-UC, une défaillance de ce réseau n'a aucun effet immédiat sur le comportement du système. Par contre si une commutation a lieu le procédé passe en position de repli programmé par l'utilisateur (car BDD non à jour dans l'automate de secours). Le défaut est indiqué par les bits W4,9 et W4,D tous deux à 1. Pour un système en réseau redondant inter-UC, les deux réseaux (normal et secours) sont testés en nominal. Sur défaillance du réseau de secours, le comportement n'est pas affecté, une commutation sans problème reste possible. Le défaut est indiqué dans le bit W4,A qui est à 1. Après réparation, celui-ci reprend son rôle de réseau de secours. Sur défaillance du réseau normal, il y a basculement du dialogue inter-UC sur le réseau de secours. Le comportement n'est pas affecté. Il est possible de voir pendant quelques secondes la BDD non à jour sur l'automate de secours. Une commutation peut ensuite avoir lieu sans problème. Le défaut est indiqué dans W4,9 qui est à 1. Aprés réparation du réseau normal, il y a retour du dialogue inter-UC sur ce réseau. Sur un système à réseaux redondants, le défaut d'un réseau rend le système équivalent à une configuration mono réseau. ___________________________________________________________________________ 45 F R A N C A I S 5.5 Maintenance du système 5.5-1 Réinsertion d'un automate après réparation • Situation de départ : L'automate Normal est seul et en RUN. L'automate que l'on réinsère est forcément celui de secours. • Séquence de réinsertion de l'automate de secours : F R A N C A I S 1. Recharger si nécessaire le programme de l'automate à réinsérer 2. Mettre l'automate en RUN 3. S'assurer du bon fonctionnement de l'automate 4. Vérifier que les modules TSX LES 240 connectées à cet API ont leur led RUN éteinte et leur led IO allumée 5. Procéder aux vérifications suivantes : - Vérifier que les deux automates redondants se sont bien identifiés : W7,3 = 1 et W7,4 = 1 sur chacun des deux automates - Vérifier que l'automate de réserve est bien apte à commuter : (attendre que l'échange initial de la Base de Données ait eu lieu avant de faire cette vérification). W4,6 = 0 : Base de données à jour W4,8 = 0 : Système apte à commuter - Sur le module TSX DST 8xx de cet automate, on doit avoir : leds 0 et 4 allumées leds 1 et 5 éteintes led 6 allumée 5.5-2 Réinsertion du module TSX LES 240 après échange • Situation de départ : Les automates (Normal et Secours sont en RUN). • Séquence de réinsertion d'un module TSX LES 240 sur le bus d'E/S de l'UC passive : 1. Enficher le module dans l'emplacement prévu sur le bac d'extension partagé toujours alimenté. Vérifier qu'aucun des voyants RUN ou I/O ne s'allume. 2. Placer le câble de connexion issu du boîtier TSX LES 805 sur le connecteur de la face avant du module TSX LES 240. 3. Vérifier que le module TSX LES 240 garde sa led RUN éteinte et allume sa led I/O. ___________________________________________________________________________ 46 Exploitation 5 5.5.3 Sortie de l'état de repli programmé par l'utilisateur Le système est dans cet état, à la suite d'une commutation sur un automate dont la BDD n'était pas à jour. L'automate normal déroule alors indéfiniment et exclusivement le sous-programme SR 14, renseigné par l'utilisateur. Il est possible de quitter cet état : - soit en réinitialisant le système, - soit, après s'être assuré que le procédé réagira bien au retour de l'exécution normale du programme (valeurs des données), en : 1) Repositionnant les variables applicatives souhaitées (variables positionnées par SR14). 2) Mettant à 1 le bit W8,1. A partir du set de ce bit, le SR14 n'est plus exécuté et le programme repart en exécution normale (cf. § 3.5-4, rubrique sous-programme SR14). Remarque Le programme gérant les E/S privées est toujours exécuté en état de repli. ___________________________________________________________________________ 47 F R A N C A I S F R A N C A I S ___________________________________________________________________________ 48 Chapitre66 Annexes Annexes 6.1 Installation d'une nouvelle version du progiciel Remarque : il est important de respecter l’installation dans l’ordre décrit cidessous. - Ouvrir la fenêtre PL7-3 de votre ancienne station - Entrer dans le mode programme (mode opératoire 2) - Ouvrir l’écran MOD SCR (module screen), supprimer la macro-module REDUND : pour cela, se positionner à l’aide des flèches de déplacement du curseur sur la ligne du curseur sur la ligne de REDUND, appuyer sur suppr et confirmer l’effacement (touche F9). Ne pas tenir compte des messages d’erreur (appuyer sur suppr jusqu’à élimination complète du macro-module REDUND). Veiller à ne pas toucher au macro-module PARAM ; si tel était le cas, il faudrait récupérer votre ancienne application et recommencer l’installation de l’évolution. Copie de la nouvelle version des fichiers du package logiciel BACKUP 240 sur le disque dur. La procédure est identique à celle présentée au paragraphe 3.3-1 «Chargement des fichiers». Veiller à répondre «NON» à la question : «S’agit-il d’une nouvelle application ? (O/N)» lors de l’installation. Installation des nouveaux modules sur la station destinée à être redondée Installer de nouveaux modules : - Dans l’écran principal de la fenêtre PL7-3, activer la commande RETRIEVE (Touche F9) - Déselectionner la ligne APPLICATION (.BIN) : commande UNSELECT (touche F2) - Sélectionner la ligne LECTURE XTEL-MOD/PL7-PMS2 : touche SOURCE F9, descendre sur cette ligne, puis commande SELECT (touche F2) - Choisir le mode MANUEL (touche F4) - Appuyer sur entrée pour lancer la lecture des modules - Appuyer sur Entrée et copier tous les sous-programmes du macro-module REDUND à l’exception des sous-modules du macro-module PARAM (Le module PARAM englobe les SR12, 13 et 14, MAST PRL et MAST POST (ou MAIN) qui sont à renseigner par l’utilisateur). - Si au cours de la procédure le message «module non-vide : à détruire ?» apparaît, cliquer sur YES. - Retourner à l’écran principal de la fenêtre PL7-3. - Vérifier les constantes CW de paramétrage du progiciel. ___________________________________________________________________________ 49 F R A N C A I S 6.2 Passage d'une application BACKUP 240 sans FIPIO en une application avec FIPIO Il faut procéder comme dans le cas d'une mise à jour de version de progiciel (cf § 6.1) en remplaçant le progiciel REDUND 240 par REDUND FIP. F R A N C A I S 6.3 Performances 1) Temps max. de mise à jour d'une variable de la BDD Ce temps est fonction du nombre de variables changeant d'état à chaque cycle automate et du temps de cycle de la tâche MAST. Réseau FIPWAY utilisé pour le dialogue inter-UC Temps max. de mise à jour (ms) Temps de cycle automate Temps max. de mise à jour (ms) Nombre de variables évoluant à chaque cycle Temps de cycle automate Nombre de variables évoluant à chaque cycle ___________________________________________________________________________ 50 Annexes 6 Réseau ETHWAY ou MAPWAY utilisé pour le dialogue inter-UC Temps max. de mise à jour (ms) Temps de cycle automate F R A N C A I S Nombre de variables évoluant à chaque cycle Temps max. de mise à jour (ms) Temps de cycle automate Nombre de variables évoluant à chaque cycle 2) Temps d'envoi de la BDD dans sa totalité Le temps d'envoi de la BDD dans sa totalité peut être déduit des courbes précédentes. Il faut prendre comme valeur, pour le nombre de variables évoluant à chaque cycle (abscisse), la taille de la BDD (CW55). 3) Dialogue entre automate Si d'autres équipements sont présents sur le réseau inter-UC, veillez à ce que le surcroit de charges sur ce réseau ne dégrade pas les performances d'échange de la BDD. ___________________________________________________________________________ 51 6.4 Application de régulation PMS2 Pré-requis : Afin que l'intégration du sous-programme de régulation dans PL7-3 se passe correctement, il faut supprimer le fichier : STATION.M5M situé sous XPROPRJ\"projet"\"station"\PL7-3\MOD. F R A N C A I S L'exécution d'un programme de régulation PMS2 dans une architecture Backup 240 nécessite de tenir compte des points suivants : • il doit y avoir le même schéma de régulation dans l'API Normal et dans l'API Secours, • la tâche de régulation doit tourner dans l'API Normal et l'API Secours, • il faut utiliser les OFB de PMS2 V6 qui possèdent des entrées d'initialisation TR_I et TR_S (ex. : OFB ANIN, PIDFF, DTIMD). Le principe est le suivant : 1) Dans l'API passif, les OFB de régulation s'exécutent en mode d'initialisation (par TR_S = not W4,1) avec pour valeur sur TR_I, la sortie de l'OFB correspondant calculée dans l'API actif (et transférée via la BDD). Exemple : • schéma de régulation ANIN 0 OUTP PIDFF 0 ANOUT 0 PV INP OUTP DW5000 – TR_I – – DW6000 – Not W4,1 – Not W4,1 – TR_S • SR12 ANIN 0, OUTP --> PIDFF 0, OUTP --> • SR13 DW3000 DW3002 --> --> RSP FF TR_I TR_S DW3000 DW3002 DW5000 DW6000 DW3000 et DW3002 font partie de la BDD. 2) Lancement de la tâche de régulation : la tâche auxiliaire contenant le programme de régulation doit être lancée dans la zone d'initialisation prévue par le progiciel (ainsi, la tâche AUX est lancée puis exécutée quel que soit le mode, actif ou passif, de l'automate). 3) Cas du repli : si on désire arrêter la tâche de régulation lorsque l'automate part en repli, il suffit d'écrire dans le sous-programme de repli SR14, l'instruction RESET CTRL i. Cette tâche est relancée : • soit à la réinitialisation de l'automate, ___________________________________________________________________________ 52 Annexes 6 • soit sur sortie volontaire du repli (bit W8,1) en exécutant l'instruction suivante dans SR14 : IF (condition utilisateur) THEN SET W8,1 ; START CTRL i 4) Transfert des données des OFB de l'API actif à l'API passif : le transfert concerne les variables qui ne sont pas générées par la boucle de régulation elle-même. Exemple : la consigne d'un PIDFF : • si elle vient d'un superviseur, via un mot, elle doit être transférée, • si c'est la sortie d'un OFB RAMP, elle ne doit pas être transférée. Les données à échanger obligatoirement (en tenant compte de la remarque précédente) sont : • pour PIDFF, RM et PIDFZ • pour ANIN, LDLGD, DTIMD, INTD, LEAD, RAMP • pour ONOFF OUTP PV RSP SP_USED FF MAN_AUTO SP_RSP OUTP PV RSP SP_USED MAN_AUTO SP_RSP 5) Les autres données (comme les paramètres de réglage) peuvent également être transférés via la BDD. Remarque La sauvegarde des paramètres des OFB (par l'OFB SAVE) n'est pas gérée par le progiciel. ___________________________________________________________________________ 53 F R A N C A I S F R A N C A I S ___________________________________________________________________________ 54