F É D É R A T I O N F R A N Ç A I S E D E T E N N I S
S T A D E R O L A N D - G A R R O S
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D O S S I E R C O N S E I L À L ’ U S A G E D E L A F É D É R A T I O N F R A N Ç A I S E D E T E N N I S
ENSEIGNEMENT PUBLIC
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sommaire
# Édito
1 L’opération « Tennis à l’école primaire »
La convention nationale ministère de l’Éducation nationale/Fédération Française de Tennis/USEP/UNSS
Les objectifs de la FFT
Le rôle de la FFT
Le rôle de la ligue
Les interlocuteurs du tennis à l’école
Les structures scolaires et universitaires
2 L’école primaire
Les activités physiques et sportives (APS)
La démarche pédagogique du professeur des écoles
3 Le projet local « Tennis à l’école primaire »
Le projet du club
Les situations possibles
La démarche
L’argumentaire
Les moyens financiers
4 Les autres possibilités de développement du tennis à l’école
L’accompagnement éducatif
Le contrat éducatif local (CEL)
L’école ouverte
5 La réforme des rythmes scolaires
Les principaux changements
Les incidences pour les clubs
Les solutions possibles pour les clubs
2 à 5
6 à 9
10 à 12
14 à 16
13
6 Les clés de la réussite
17
18
19 à 27
7 L’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)
# Annexes
1 > Convention nationale MEN/FFT/USEP/UNSS 2010-2014
2 > Mise en place d’une intervention extérieure :
• Exemple de convention pour l’activité « Tennis à l’école »
• Exemple de dossier d’agrément
3 > Exemples de courriers :
• Au maire de la commune
• À l’inspecteur d’académie
4 > Fiches d’activités :
• FICHE 1 Exemple d’organisation activité « tennis »
• FICHE 2 Exemple d’organisation activités « tennis-motricité »
# Bibliographie
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O
n a coutume de dire que tout commence à l’école. Pour le tennis, ce n’est pas forcément vrai car le travail des clubs a été nécessaire pour pouvoir arriver dans les écoles.
Aujourd’hui, les dirigeants, les diplômés d’État sont souvent en mesure d’apporter leur concours à l’apprentissage scolaire en formant les professeurs des écoles ou en intervenant directement auprès des enfants.
C’est ainsi que, motivés par la découverte de notre sport, certains peuvent ensuite s’inscrire dans un club.
Avec la réforme des rythmes scolaires et le développement du temps périscolaire, une implication judicieuse du club pourrait permettre de compenser une éventuelle perte de nos jeunes pratiquants. S’inscrire dans le projet éducatif territorial d’une commune, c’est maintenir de bonnes relations avec les interlocuteurs municipaux, c’est un travail en équipe avec les associations.
Les liens entre la FFT et l’Éducation nationale, l’USEP et l’UNSS seront du même coup renforcés.
Les différentes conventions mises en place sont facilitatrices et démontrent, si besoin
était, la place majeure qu’occupe le tennis dans la société française.
Éric LARGERON vice-président de la FFT en charge du tennis scolaire et universitaire
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1
L’opération « Tennis à l’école primaire »
Fédération Française de Tennis
Il paraît utile, dix-sept ans après la signature de la première convention, de repréciser les objectifs que la fédération cherche à atteindre par le « Tennis à l’école » :
>
proposer le tennis comme support pédagogique aux enseignants de l’école primaire ;
>
établir des relations privilégiées avec les enseignants de l’école primaire ;
>
inscrire le tennis dans le patrimoine culturel des enfants ;
>
donner sa place au tennis dans le programme de l’école primaire pour aider à atteindre les objectifs d’éducation physique et sportive ;
>
permettre aux élèves qui le souhaitent de s’intégrer facilement au sein des clubs de la fédération.
Le rôle de la Fédération Française de Tennis
Il est défini par le bureau fédéral et le comité de direction. Les actions sont mises en œuvre et coordonnées par la direction de la Vie fédérale en relation avec la DTN (direction technique nationale).
Elles consistent à :
> suivre l’opération avec l’Éducation nationale
en établissant un bilan et des statistiques sur le nombre et la nature des projets ;
> coordonner
en regroupant et en informant les responsables régionaux (élus et permanents) chargés de ce dossier ;
> apporter une aide pédagogique
en élaborant des documents
écrits et multimédias, en réalisant un module de formation spécifique pour les diplômés d’État et en mettant en vente des kits spécifiques « Tennis à l’école » ;
> Prêter du matériel
aux clubs de tennis ou aux établissements scolaires souhaitant permettre la découverte et la pratique du tennis évolutif adapté aux élèves, via un appel à projets
« kits Tennis à l’école » à l’attention des ligues.
Dans l’enseignement du premier degré, le tennis n’est pas une finalité en soi. Au-delà des habiletés sportives qu’elle permet de développer, cette activité concrète et motivante constitue un support de choix pour l’enseignant. Elle permet d’acquérir des connaissances et des compétences qui traversent toutes les disciplines scolaires. De plus, elle permet d’élargir l’éventail des activités physiques et sportives proposées aux professeurs des écoles.
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L’opération « Tennis à l’école primaire »
Dans l’enseignement du premier degré, le tennis n’est pas une finalité en soi. Au-delà des habiletés sportives qu’elle permet de développer, cette activité concrète et motivante constitue un support de choix pour l’enseignant. Elle permet d’acquérir des connaissances et des compétences qui traversent toutes les disciplines scolaires. De plus, elle permet d’élargir l’éventail des activités physiques et sportives proposées aux professeurs des écoles.
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Le rôle de la ligue
L’objectif est d’être le plus proche possible des différents acteurs du milieu scolaire pour répondre à leurs sollicitations, à leurs éventuels besoins et pour impulser des projets.
Cet objectif peut se concrétiser, dans un premier temps, par l’élaboration d’un projet « Tennis à l’école primaire » dans chaque ligue.
Ce projet est principalement constitué des points suivants :
>
nomination de coordonnateurs régionaux du tennis scolaire
(un dirigeant et un permanent) ;
>
plan d’actions (avec des déclinaisons régionales et/ou départementales) :
> vers le milieu scolaire :
• établir des contacts avec l’Éducation nationale et les fédérations sportives scolaires :
- ligue avec le rectorat ;
- comité départemental avec l’inspection académique, les conseillers pédagogiques départementaux (CPD), les conseillers pédagogiques de circonscription (CPC) et les universités.
Les contacts peuvent aboutir à des actions de sensibilisation et d’information.
> vers le milieu fédéral :
• suivre l’opération, notamment en recensant le nombre et la nature des projets locaux ;
• coordonner en regroupant les personnes impliquées
(présidents de clubs, enseignants professionnels) dans les projets locaux ;
• aider par des actions de formation vers les enseignants professionnels intéressés ;
• faire connaître les documents et le matériel pédagogiques existants ;
• donner ou prêter du matériel dans le cadre du projet ligue;
• assister les clubs lors de l’élaboration des projets.
> vers les deux milieux :
• organiser des rencontres d’information et de promotion en rassemblant par exemple des enfants pratiquant le tennis à l’école.
Le plan d’actions de chaque ligue peut s’enrichir d’initiatives supplémentaires originales au-delà de ce qui est décrit ci-dessus et faire l’objet de signatures de conventions entre les comités départementaux et les inspections d’académie.
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L’opération « Tennis à l’école primaire »
L E S I N T E R L O C U T E U R S D U T E N N I S À L ’ É C O L E
National
Ministère de l’Éducation nationale
Ministre
Fédération Française de Tennis
Président, élu chargé de mission, coordonnateur national
Régional
Universités
Rectorat
Recteur
Ligue
Président, coordonnateurs régionaux du tennis scolaire
(élu, permanent)
Départemental
USEP
Union sportive de l’enseignement du premier degré
Délégué(s) USEP
Inspection d’académie
Directeur académique des services de l’Éducation nationale(DASEN)
Inspecteur de l’Éducation nationale (IEN)
Conseiller pédagogique de circonscription (CPC)
Comité départemental
Président, responsables
Local
École
Directeur d’école
Professeurs des écoles
Club
Président, enseignants professionnels
> Le DASEN :
c’est le directeur des services départementaux de l’Éducation nationale.
> Conseiller pédagogique départemental (CPD) :
c’est le conseiller technique en EPS de l’inspection d’académie.
Il anime l’équipe départementale en EPS constituée des conseillers pédagogiques de circonscription (CPC) et du (ou des) délégué(s) USEP.
> Inspecteur de l’Éducation nationale (IEN) :
c’est le responsable pédagogique administratif et le gestionnaire d’une circonscription. Il valide les projets pédagogiques des écoles.
> Conseiller pédagogique de circonscription (CPC) :
il assure l’application des projets pédagogiques sur le terrain au contact des professeurs des écoles.
Il participe à leur formation et à l’animation.
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L E S S T R U C T U R E S S C O L A I R E S E T U N I V E R S I T A I R E S
Le ministère de tutelle
Les niveaux d’enseignement
Fédérations ou unions sportives scolaires ou universitaires
6 à 10 ans
École
élémentaire cycles 2 et 3
Collège
Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)
11 à 14 ans
Ministère de l’Éducation nationale
Union nationale du sport scolaire
(UNSS)
15 à 18 ans
Lycée
Plus de 18 ans
Université, IUT,
écoles d’ingénieurs, grandes écoles, etc.
Fédération française du sport universitaire
(FFSportU)
Pour information
• Cycle 1 :
Petite section (3 ans) – Moyenne section (4 ans) – Grande section (5 ans)
• Cycle 2 :
Cours préparatoire (CP - 6 ans) – Cours élémentaire 1 (CE1 - 7 ans) = cycle des apprentissages fondamentaux
• Cycle 3 :
Cours élémentaire 2 (CE2 - 8ans) – Cours moyen 1 (CM1 - 9 ans) – Cours moyen 2 (CM2 - 10 ans) = cycle des approfondissements
Les apprentissages du cycle 2 peuvent commencer en grande section si les besoins des élèves le nécessitent.
*La grande section fait partie à la fois du cycle 1 et du cycle 2.
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L’école élémentaire
Les activités physiques et sportives (APS)
L’enseignement à l’école primaire est divisé en trois grands cycles :
> les apprentissages premiers (cycle 1) ;
> les apprentissages fondamentaux (cycle 2) ;
> l es approfondissements (cycle 3).
(Voir tableau p. 5.)
Les programmes de l’école primaire forment un ensemble cohérent et continu avec ceux du collège, dans le cadre du socle commun de connaissances et de compétences défini par l’arrêté du 9 juin 2008 modifié dans le Bulletin officiel n° 1 du 5 janvier 2012 qui en constitue la référence.
Les compétences sont conçues comme une combinaison de connaissances, de capacités et d’attitudes à mettre en œuvre dans des situations concrètes.
Toute pédagogie est soumise à la notion de
projet
. Le projet peut être départemental, communal ou plus simplement projet d’école ou de classe.
Il est élaboré par le directeur et les professeurs d’école avec l’aide
éventuelle du conseiller pédagogique de circonscription (CPC).
Il est proposé aux représentants des parents d’élèves et fait l’objet de l’approbation du conseil d’école. Il tient compte des besoins, des points forts et des points faibles, ainsi que des instructions officielles et de l’environnement immédiat de l’école.
Ainsi, un projet de zone urbaine classée « difficile » pourra être fondamentalement différent de celui d’une classe de campagne : c’est l’analyse des besoins qui permettra de d’adapter l’activité.
L’inspecteur de l’Éducation nationale (IEN) évalue et valide le projet dans sa version finale.
Le projet pédagogique EPS fait partie intégrante du projet d’école.
Voici une
synthèse
des programmes de l’arrêté du 9 juin 2008 modifié dans le Bulletin officiel n° 1 du 5 janvier 2012 avec les compétences à acquérir en fin de cycle :
A. Le cycle des apprentissages premiers
(grande section)
L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant. Elles sont l’occasion d’explorer, de s’exprimer, d’agir dans des environnements familiers, puis, progressivement, plus inhabituels. Elles permettent de se situer dans l’espace. Il s’agit pour l’enfant d’agir et de s’exprimer avec son corps.
À la fin de l’école maternelle, l’enfant est capable :
> d’adapter ses déplacements à des environnements ou des contraintes variés ;
> de coopérer et de s’opposer individuellement ou collectivement ; d’accepter les contraintes collectives ;
> de s’exprimer sur un rythme musical ou non, avec un engin ou non ; d’exprimer des sentiments et des émotions par le geste et le déplacement ;
> de se repérer et de se déplacer dans l’espace ;
> de décrire ou de représenter un parcours simple.
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L’école élémentaire
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B. Le cycle des apprentissages fondamentaux
(cycle 2)
Programme de l’école primaire (arrêté du 9 juin 2008 publié au BOEN hors-série n° 3 du 19 juin 2008 modifié dès le BO du 5 janvier 2012)
L’éducation physique vise le développement des capacités nécessaires aux conduites motrices et offre une première initiation aux activités physiques, sportives et artistiques. Tout en répondant au besoin et au plaisir de bouger, elle permet de développer le sens de l’effort et de la persévérance. Les élèves apprennent à mieux se connaître, à mieux connaître les autres ; ils apprennent aussi à veiller à leur santé.
La pratique des activités est organisée sur les deux années du cycle en exploitant les ressources locales.
Réaliser une performance :
>
Activités athlétiques : courir vite, longtemps, en franchissant des obstacles, sauter loin et haut, lancer loin.
>
Natation : se déplacer sur une quinzaine de mètres.
Adapter ses déplacements à différents types d’environnement :
>
Activités d’escalade : grimper jusqu’à 3 m et redescendre (mur
équipé).
>
Activités aquatiques et nautiques : s’immerger, se déplacer sous l’eau, se laisser flotter.
>
Activités de roule et de glisse : réaliser un parcours simple en roller ou en vélo.
>
Activités d’orientation : retrouver quelques balises dans un milieu connu.
Coopérer et s’opposer individuellement et collectivement :
>
Jeux de lutte : agir sur son adversaire pour l’immobiliser.
>
Jeux de raquettes : faire quelques échanges.
>
Jeux traditionnels et jeux collectifs avec ou sans ballon : coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires en respectant des règles, en assurant des rôles différents (attaquant, défenseur, arbitre).
Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique :
>
Danse : exprimer corporellement des personnages, des images, des sentiments pour communiquer des émotions en réalisant une petite chorégraphie (3 à 5 éléments) sur des supports sonores divers.
>
Activités gymniques : réaliser un enchaînement de 2 ou 3 actions
“acrobatiques” sur des engins variés (barres, plinth, poutre, gros tapis).
C. Le cycle des approfondissements
(cycle 3)
Réaliser une performance mesurée (en distance, en temps) :
>
Activités athlétiques : courir vite, courir longtemps, courir en franchissant des obstacles, courir en relais, sauter loin, sauter haut, lancer loin.
>
Natation : se déplacer sur une trentaine de mètres.
Adapter ses déplacements à différents types d’environnement :
>
Activités d’escalade : grimper et redescendre sur un trajet annoncé (mur équipé).
>
Activités aquatiques et nautiques : plonger, s’immerger, se déplacer.
>
Activités de roule et de glisse : réaliser un parcours d’actions diverses en roller, en vélo, en ski.
>
Activités d’orientation : retrouver plusieurs balises dans un espace semi-naturel en s’aidant d’une carte.
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Coopérer ou s’opposer individuellement et collectivement :
>
Jeux de lutte : amener son adversaire au sol pour l’immobiliser.
>
Jeux de raquettes : marquer des points dans un match à deux.
>
Jeux sportifs collectifs (type handball, basketball, football, rugby, volley-ball, etc.) : coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires, en respectant des règles, en assurant des rôles différents (attaquant, défenseur, arbitre).
Concevoir et réaliser des actions à visées expressive, artistique, esthétique :
>
Danse : construire à plusieurs une phrase dansée (chorégraphie de 5 éléments au moins) pour exprimer corporellement des personnages, des images, des sentiments et pour communiquer des émotions, sur des supports sonores divers.
>
Activités gymniques : construire et réaliser un enchaînement de 4 ou 5 éléments “acrobatiques” sur divers engins (barres, mouton, poutre, tapis).
Le professeur de la classe veillera, à chaque fois que l’occasion s’en présentera et plus particulièrement dans les explications qu’il est conduit à donner, à rapprocher les activités de l’EPS des notions acquises dans les autres disciplines.
En tennis, il s’agira par exemple de biologie, de géométrie et de mécanique, qui est la science du mouvement (les forces et leurs actions).
(Voir argumentaire p. 12.)
La démarche pédagogique du professeur des écoles
L’école est le lieu des apprentissages.
Les apprentissages sont conduits et réalisés par le professeur des
écoles, dans le respect des instructions officielles publiées au Bulletin officiel de l’Éducation nationale.
En EPS, comme dans les autres champs disciplinaires, il sera nécessaire d’élaborer des contenus d’enseignement.
Le professeur des écoles ne peut transmettre d’emblée tous les savoirfaire d’une activité sportive pour qu’elle puisse être pratiquée dans sa totalité de pratique sociale adulte (ex. : on ne joue pas d’entrée au football à 11 joueurs sur un terrain de 100 m x 70 m avec les règles strictes du hors-jeu lorsque l’on a 8 ans).
Chaque activité physique et sportive, avant d’être enseignée, demande donc à être analysée et traitée, aussi bien au niveau des habiletés sportives que des notions et connaissances qu’elle permet de développer.
Pour effectuer cette analyse et ce traitement, le professeur des écoles doit clarifier les questions suivantes :
> Que dois-je apprendre à mes élèves ?
> Quels sont les niveaux de jeu identifiables ?
> Quelles sont les habiletés constitutives de ce niveau de jeu ?
> Quelles sont les situations à mettre en place pour les développer ?
> Quelles sont les situations d’évaluation ?
> Comment conserver l’intérêt des élèves ?
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Toutes les compétences décrites dans les deux cycles doivent être prises en compte dans l’élaboration du projet pédagogique.
Tout enseignement donnera lieu à une évaluation des compétences
(la même pour tous) car le professeur, les élèves, les parents doivent être renseignés sur la différence existant entre des compétences acquises et des compétences à acquérir.
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L’école élémentaire
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• Ces notions sont illustrées par les exemples suivants :
Que dois-je apprendre
à mes élèves
?
>
Quels sont les niveaux de jeu de tennis que je peux envisager à l’école ?
A N A L Y S E D U T E N N I S E N M I L I E U S C O L A I R E
Quelles situations dois-je utiliser ?
>
Pour évaluer les niveaux de jeu.
>
Quelles sont les habiletés constitutives de ces niveaux ?
>
Pour apprendre les habiletés de ces différents niveaux de jeu et vérifier les acquisitions.
>
Comment faire pour que ces habiletés soient adaptées
à différentes situations d’actions ?
>
Comment faire travailler tous mes élèves à la fois ?
>
Quelles sont les connaissances et les notions qui expliquent les phénomènes rencontrés lors de cette activité ?
>
Combien de séances dois-je consacrer
à ces apprentissages ?
>
Comment entretenir la motivation des élèves ?
Comment vais-je observer les comportements de mes élèves ?
>
Quelles situations de jeu peuvent me permettre d’évaluer le niveau atteint ?
>
Quels sont les comportements qui caractérisent les habiletés adaptées ?
>
Comment les élèves se comportent-ils dans les situations de jeu ?
>
Dans quelles disciplines et leurs programmes vais-je trouver les explications ?
>
Où vais-je trouver les explications des phénomènes constatés par mes élèves ?
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Le projet local « Tennis à l’école primaire »
Le projet du club
Les objectifs du club doivent être en parfaite adéquation avec les objectifs de la fédération. Il en va de la réussite de cette opération.
Rappelons que ces objectifs concernent l’image du tennis et le souhait de faire découvrir notre sport à un nombre d’écoliers toujours plus important.
Il ne s’agit en aucune façon de faire du recrutement pour nos clubs ou de transposer l’école de tennis fédérale dans les écoles primaires.
C’est, en revanche, l’occasion de renforcer les relations entre le club et la municipalité. Quelles que soient les retombées attendues, elles sont difficilement mesurables à court terme.
Les situations possibles
En fonction de plusieurs facteurs comme la nature du projet, la proximité du club, la pratique du tennis du professeur des écoles ou les possibilités de financement d’un encadrement technique, différentes situations peuvent être envisagées :
>
Les séances ont lieu à l’école (installations couvertes, gymnase, cour ou préau). Elles sont encadrées par le professeur de la classe seul.
>
Les séances ont lieu à l’école. Elles sont encadrées par le professeur de la classe aidé par l’enseignant professionnel
(cette aide allant de visites périodiques à une présence plus soutenue).
>
Les séances ont lieu dans le club. Elles sont encadrées par le professeur seul.
>
Les séances ont lieu dans le club. Elles sont encadrées par le professeur et l’enseignant professionnel.
Le principe de base dans l’approche du milieu scolaire est de ne pas se substituer au professeur des écoles.
Toutefois, l’expérience montre que chacune des situations est possible et le résultat dépend davantage des compétences spécifiques de l’instituteur et des rapports humains que des conventions.
En fonction de ces situations, la contribution du club peut être : mise à disposition d’installations ; mise à disposition ou prêt de matériel ; co-animation avec un enseignant professionnel ; participation à la formation des professeurs des écoles.
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Le projet local « Tennis à l’école primaire »
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La démarche
•
Élaboration :
> Obtenir l’accord
des dirigeants dans le cadre de la politique et des actions du club.
> Prendre contact
avec les responsables régionaux ou départementaux afin de connaître les objectifs (de la ligue, des comités départementaux) et les relations établies.
> Faire l’état des lieux
avec eux : écoles existantes, conditions matérielles et pédagogiques de la pratique sportive.
•
Concrétisation :
> Prendre contact
avec le milieu scolaire : conseiller pédagogique, directeur d’école ou professeur d’école selon les cas.
Les inspecteurs de l’Éducation nationale (IEN), dont la mission est principalement pédagogique, valident ou non le projet présenté par le directeur d’école.
NB : chaque inspection académique a un dispositif qui lui est propre.
> Définir avec le milieu scolaire les éléments concrets :
- nombre de classes concernées ;
- durée du module d’enseignement;
- encadrement ;
- lieu de pratique ;
- conditions matérielles ;
- répartition des rôles ;
- nature de la participation du club ;
- financement nécessaire.
> Faire l’inventaire
des aides financières
(voir
« Les moyens financiers »
page suivante).
> Établir une convention :
les parties prenantes du projet
(club, école, municipalité) peuvent établir une convention qui comprend les éléments suivants :
•
Éléments incontournables :
- la référence à la convention nationale MEN/FFT/USEP/
UNSS ;
- les partenaires s’engageant à mettre en œuvre la convention ;
- le contenu de l’accord (durée, moment, fréquence, encadrement, conditions de l’intervention, matériel utilisé, etc.).
•
Éléments optionnels :
- le financement ;
- le prêt ou la dotation de matériel ;
- les actions de formation des professeurs des écoles ;
- l’organisation de manifestations exceptionnelles
(fêtes, rassemblements, etc.).
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L’argumentaire
Dans l’élaboration du projet, il est important de faire ressortir les arguments forts justifiant la pratique du tennis dans le milieu scolaire.
Le tennis est une activité permettant :
> Le développement des habiletés motrices :
réalisation d’actions élémentaires (lancer, attraper, courir, sauter), maîtrise d’un engin, etc.
Coopérer et s’opposer interindividuellement.
Insister sur l’importance du matériel pédagogique
non traumatisant et adapté : raquettes, balles, terrains, etc.
> Le développement des attitudes :
concentration sur un objectif, maîtrise des émotions, réalisation d’un objectif, etc.
Collaboration entre enfants, apprendre à juger, etc.
Insister sur les « compétences transversales »
pouvant être développées en prenant appui sur l’activité :
• mathématiques :
apprendre les notions d’espace, de nombre, de mesure à travers le comptage des points ;
• sciences et technologies :
les trajectoires des balles, les formes des cibles, les dimensions et les formes du terrain ;
• expression française :
développer la maîtrise de la langue française par la qualité et la rigueur de la langue, à l’écrit comme à l’oral ;
• expression artistique :
développer le sens artistique et créatif avec la réalisation d’un dessin, d’un tableau, d’une fresque sur un mur d’école sur le thème du tennis ;
• géographie :
connaître les pays où se déroulent les grands tournois internationaux de tennis (France, Australie,
Grande-Bretagne, États-Unis) ;
• histoire :
connaître les origines du tennis et les différentes périodes qui s’y rattachent.
> Comprendre la signification permet une meilleure socialisation :
apprentissage des règles du jeu, collaboration et partenariat entre enfants, respect de l’autre et de l’adversaire, etc.
> Apprendre à juger et à décider :
prise en charge du décompte des points et de l’arbitrage, rangement du matériel, etc.
Les moyens financiers
En fonction des orientations régionales, départementales ou locales, différentes aides financières peuvent être attribuées pour un projet
« Tennis à l’école ». Les principaux contacts ou interlocuteurs sont :
> Les collectivités :
- la municipalité (service des sports) ;
- la DRJS et la DDCS pour obtenir des subventions CNDS ;
- la Caisse des allocations familiales (CAF).
> Les ligues
Les contacts pour connaître la politique sportive et les orientations de la ligue et du comité départemental sont :
- pour la ligue : le ou les coordonnateurs régionaux du tennis scolaire ;
- pour l’USEP : la liste des directeurs départementaux.
> L’agence pour l’éducation par le sport :
Le principe est de répondre à l’appel à projets « Fais-nous rêver ». Voir le site
www.fais-nous-rever.org
.
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Le projet local « Tennis à l’école primaire »
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Les autres possibilités de développement du Tennis à l’école
En dehors du cadre de la convention nationale « Éducation nationale/
Fédération Française de Tennis », il existe d’autres possibilités pour développer un projet de Tennis à l’école.
Ce type de projet concerne le temps périscolaire (avant ou après la classe) ou bien le temps extrascolaire (quand il n’y a pas classe), sans oublier le lien avec le temps scolaire.
L’accompagnement éducatif
L’accompagnement éducatif est une offre complémentaire aux enseignements obligatoires. Il s’adresse aux élèves volontaires de tous les collèges et des écoles élémentaires de l’éducation prioritaire. Les
élèves sont ainsi accueillis après les cours pour une aide aux devoirs et aux leçons, des activités culturelles, l’apprentissage d’une langue vivante ou de la pratique sportive.
Dans le cadre du volet sportif de l’accompagnement éducatif, la participation des enfants est gratuite et ne nécessite pas la présentation d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique sportive.
Le contrat éducatif local (CEL)
Les projets éducatifs locaux
initiés par les collectivités locales, mis en œuvre par les associations et soutenus par l’État (soutien éventuellement formalisé par un contrat éducatif local - CEL) apportent une solution de proximité aux besoins des enfants et des jeunes dans le domaine des loisirs éducatifs. Aujourd’hui, l’accent est mis en effet sur l’accompagnement par les services déconcentrés du ministère des
Sports, des projets éducatifs locaux initiés par les collectivités locales
(communes ou communautés de communes) à partir d’un diagnostic partagé avec les acteurs éducatifs et mis en œuvre avec l’aide des associations en particulier.
Le dispositif « Écoles ouvertes »
« Écoles ouvertes » est une opération qui consiste à ouvrir les collèges et les lycées pendant les vacances scolaires, les mercredis et samedis durant l’année scolaire, pour accueillir des enfants et des jeunes qui ne partent pas ou peu en vacances et qui ne fréquentent pas ou peu les structures locales d’accueil et de loisirs.
« Écoles ouvertes » propose aux enfants et aux jeunes qui vivent dans des zones urbaines et rurales défavorisées ou dans des contextes culturels et économiques difficiles un programme d’activités éducatives : scolaires, culturelles, sportives, de loisirs.
« Écoles ouvertes » est notamment l’occasion, pour les élèves de CM2, de faire connaissance avec un établissement du second degré et de se préparer ainsi à l’entrée au collège.
L’accompagnement éducatif
est une
offre complémentaire
aux enseignements obligatoires. Il s’adresse aux élèves volontaires de
tous les collèges et des écoles élémentaires de l’éducation prioritaire
. Les
élèves sont ainsi accueillis après les cours pour une aide aux devoirs et aux leçons et pour de la pratique sportive.
Pour plus d’informations : consulter le site du ministère de l’Éducation nationale www.education.gouv.fr/cel/pres.htm
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La réforme des rythmes scolaires
Applicable à toutes les communes françaises en septembre 2014.
Les principaux changements
•
Le temps scolaire :
>
M oments d’enseignement (24h par semaine)
•
9 demi-journées au lieu de 8 (dont le mercredi matin, ou le samedi matin par dérogation),
•
1h/semaine/enseignant sur les activités pédagogiques complémentaires pour des groupes restreints d’élèves.
•
5h30 par jour au maximum au lieu de 6h (demi-journée de
3h30 au maximum).
•
Le « Tennis à l’école » fonctionne déjà sur ce temps-là.
•
Le temps périscolaire :
>
Moments placés immédiatement avant ou après l’école sous la res ponsabilité d’une collectivité ou d’une association locale.
•
Activité péri-éducative d’au moins 3h/semaine qui s’inscrit dans le PEDT (projet éducatif territorial)
•
Le temps extrascolaire :
>
Mo ments de vie hors de l’école
•
Le mercredi lorsqu’il n y a pas classe, en fin de semaine et pendant les vacances.
Contraintes
> Impossibilité
de fonctionnement de l’école de tennis le mercredi matin pour les enfants en maternelle et en primaire (3-11 ans).
> Perte possible
de 30 à 50% des effectifs de l’école de tennis sur 2 ans.
Opportunités
> Possibilité
de proposer des activités à d’autres publics libres le mercredi matin.
de renforcer les liens avec les collectivités dans le temps périscolaire par l’intermédiaire du projet éducatif territorial (PEDT).
Les solutions possibles pour les clubs
•
Il n’y a pas de solution nationale car chaque club évolue dans un contexte particulier.
•
Face à ces changements, deux axes peuvent être envisagés et menés parallèlement :
> Axe 1 :
•
Rechercher d’autres créneaux horaires que le mercredi matin
>
permettant aux enfants de 5 à 11 ans des écoles de tennis de continuer le tennis ou de pouvoir le commencer.
> Axe 2 :
•
S’intégrer dans le temps périscolaire via le projet éducatif territorial (PEDT).
>
Deux possibilités :
>
les enfants de l’école viennent au club ;
>
les enseignants du club viennent à l’école.
•
Proposer à de nouveaux publics des activités
>
pouvant être encadrées le mercredi matin.
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AXE 1 (prioritaire)
•
Trouver d’autres créneaux pour les groupes du mercredi matin :
>
le mercredi après-midi;
>
les week-ends (samedi et/ou dimanche);
>
les après-midis à partir de 15h30 (si les enfants peuvent être libérés et accompagnés au club);
>
les vacances scolaires (propositions de stages ou d’une école de tennis fonctionnant pendant les vacances scolaires);
>
anticiper les difficultés et les opportunités que chaque club pourrait rencontrer :
>
Disponibilités : des enfants et des familles, des installations et de l’encadrement
>
Concurrence des autres activités,
>
Distance entre l’école et le club…
•
« Mode d’emploi »
>
Contacter la mairie
>
Identifier et/ou dégager :
>
Des créneaux, autres que le mercredi matin, disponibles ou pouvant être disponibles.
>
Des enseignants qualifiés pouvant encadrer ces créneaux.
>
Interroger les familles sur leurs disponibilités.
>
Prévoir une information précise à destination des nouveaux enfants souhaitant s’inscrire.
•
Proposer à de nouveaux publics des activités pouvant être encadrées le mercredi matin
•
« Mode d’emploi »
>
Identifier les publics disponibles ou pouvant être disponibles le mercredi matin
>
Leur proposer une offre adaptée (tennis adultes, rendez-vous tennis …)
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5
AXE 2
La réforme des rythmes scolaires
•
Proposer le tennis dans le temps périscolaire en participant, avec la collectivité, au projet éducatif territorial (PEDT).
>
Sur quels créneaux ?
>
Entre 12 et 14 heures, après 15h30, etc.
>
Avec quel encadrement ?
>
Un enseignant qualifié et agréé par l’Éducation nationale
>
Sur quels financements ?
>
Collectivité territoriale, contrats éducatifs locaux, accompagnement éducatif, etc.
>
Sur quelles installations ?
>
Au club ou à l’école
>
Avec quel public ?
>
La participation dans le temps périscolaire se détermine sur la base du volontariat de chaque enfant :
>
Classe entière, groupes d’âges différents et/ou de niveaux différents.
•
« Mode d’emploi »
>
Identifier la faisabilité d’une activité tennis :
>
dans le temps périscolaire.
>
au club ou à l’école.
>
si possible avec du matériel adapté.
>
Positionner ou proposer le tennis dans les activités périscolaires
>
en participant à la concertation locale du PEDT.
>
Alerter sa ligue en cas de difficultés.
>
Une aide peut être apportée par l’intermédiaire :
>
d’un courrier et d’une plaquette de la FFT ;
>
d’une intervention des dirigeants et/ou des permanents de la ligue.
•
Attention !
>
Une implication sur des cycles longs (avec les mêmes enfants) pourraient entraîner une concurrence avec l’école de tennis du club.
>
Il semble préférable de proposer des cycles courts (entre les périodes de vacances scolaires) à plusieurs classes du même établissement et/ou à plusieurs établissements.
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6
Les clés de la réussite
>
Respecter dans la démarche la hiérarchie et les rouages du secteur scolaire.
>
Connaître les modes de fonctionnement et les modes de pensée des différents acteurs.
>
Éviter de vouloir transposer l’école de tennis fédérale à l’école primaire.
>
Se garder de présenter le Tennis à l’école comme un moyen de détection et de recrutement.
>
S’assurer que la participation d’un intervenant extérieur dans le cadre scolaire a reçu l’agrément de l’inspecteur d’académie.
Éviter de donner l’impression que l’on va apprendre au professeur de la classe
à faire son métier, mais lui proposer de l’aider à diversifier ses actions.
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7
L’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)
L’USEP est signataire de la convention du 30 mai 2007 et de la convention quadripartite du 30 mai 2010. Interface entre l’école et le sport fédéral, l’USEP est bien impliquée dans le développement du tennis à l’école. L’USEP est une fédération sportive scolaire, représentée au Comité national olympique et sportif français, fédérant des associations d’écoles de l’enseignement public du premier degré agissant en et hors temps scolaire.
Composante de la ligue de l’enseignement, l’USEP est habilitée par décret du Conseil d’État à :
>
organiser les activités et les épreuves sportives scolaires et périscolaires des écoles publiques ;
>
promouvoir le développement d’activités sportives volontaires diversifiées ;
>
concourir au travail des enseignants, des animateurs des
équipes éducatives ;
>
contribuer à la cohérence nécessaire en liaison avec les collectivités territoriales et le mouvement sportif ;
>
participer à la formation des professeurs des écoles.
À ce jour, des documents pédagogiques ont été réalisés en collaboration entre l’USEP et la FFT (niveau 1 et 2) et distribués dans les écoles.
Des formations nationales ont permis de sensibiliser les équipes de formateurs aux principes du Tennis à l’école et à l’utilisation des documents. La démultiplication de ces sessions au niveau départemental devrait permettre de toucher nombre d’enseignants du 1 er
degré.
Le matériel adapté aux jeunes est mis à disposition des écoles par les clubs FFT ou les comités départementaux FFT.
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L’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)
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annexes
1
Convention nationale
MEN/FFT/UNSS/USEP 2010-2014
2
Mise en place d’une intervention extérieure
- Exemple de convention pour l’activité « Tennis à l’école »
- Exemple de dossier d’agrément
3
Exemples de courriers
- Au maire de la commune
- À l’inspecteur d’académie
4
Fiches d’activités
- FICHE 1 : exemple d’organisation activité « tennis »
- FICHE 2 : exemple d’organisation activités « tennis-motricité »
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Convention nationale MEN/FFT/UNSS/USEP
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Convention nationale MEN/FFT/UNSS/USEP
2010-2014
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2
Exemple de convention pour l’activité
« Tennis à l’école »
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Exemple de convention pour l’activité
2
Exemple de convention pour l’activité
« Tennis à l’école »
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2
Exemple de dossier d’agrément
24
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3
Exemples de courriers
>
Courrier destiné au maire d’une commune
Comité départemental de tennis
De M. Y
Président de club
Et M. X
Éducateur sportif
À Monsieur le maire de la commune de :
...........................
>
Courrier destiné
à l’inspecteur d’académie
Comité départemental de tennis
De M. Y
Président de club
Et M. X
Éducateur sportif
À Monsieur l’inspecteur de l’Éducation nationale de la circonscription de
.....................
Monsieur le maire,
Les jeux de raquettes et en particulier le Tennis à l’école dans le cadre de l’enseignement de l’éducation physique et sportive ne sont pas des choses nouvelles. Toutefois, afin de faire du tennis une activité éducative aussi riche que possible, la Fédération Française de Tennis et le ministère de l’Éducation nationale se sont engagés dans l’élaboration d’un document pédagogique destiné aux enseignants des écoles. Il précise les savoirs à acquérir et les attitudes de sécurité et de comportement citoyen qu’il convient de maîtriser.
Par ailleurs, cette collaboration avec l’école s’est poursuivie avec la signature d’une convention spécifique avec l’USEP, fédération sportive scolaire du premier degré.
C’est pourquoi le comité départemental de tennis est prêt à étudier avec vous tout projet de collaboration permettant de proposer aux maîtres des écoles de votre ville des éléments techniques d’un projet éducatif. Ce projet devrait être susceptible de répondre à leurs besoins mais aussi aux objectifs de la politique
éducative sportive que vous souhaitez développer et diversifier en liaison avec le milieu scolaire et le mouvement sportif.
Le comité départemental de tennis, dans le cadre du dispositif de suivi de l’action en milieu scolaire, m’a confié la responsabilité de contribuer au développement de cette activité en direction des enfants âgés de 8 à 12 ans, scolarisés dans le cycle des approfondissements des écoles élémentaires de votre ville, mais qui, souvent, sont membres des associations sportives locales.
Cette action de promotion ne peut véritablement se développer sans l’implication des autorités municipales. C’est pourquoi je suis, en accord avec M.Y., président du comité départemental, à votre disposition ou à celle d’un de vos collaborateurs pour vous présenter les grandes lignes d’un projet que nous pourrions réaliser en parfaite concertation.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de mes sentiments distingués.
Monsieur l’inspecteur,
La Fédération Française de Tennis a souhaité se rapprocher de l’école pour que l’activité tennis soit mieux connue et soit pratiquée par davantage d’élèves. Le tennis n’est pas simplement une activité de loisirs, une activité de spectacle, une pratique sportive dont les événements font les grands titres des médias, mais une activité qui peut être éducative.
L’éducation par le sport ne se limite pas à un simple apprentissage des habiletés, même si celles-ci contribuent à la maîtrise de soi. Elle concerne
également les attitudes de respect des règles, de sécurité de soi-même et des autres, d’autonomie et de respect, toutes attitudes qui sont des composantes de comportement citoyen. Ce sont toutes ces valeurs et connaissances qui se retrouvent dans le document «Le Tennis à l’école» élaboré en commun avec le ministère de l’Éducation nationale.
Le comité départemental de tennis souhaite prolonger au niveau du département cette action de collaboration engagée au plan national avec le système scolaire. C’est pourquoi il est disposé à favoriser la pratique du tennis dans les écoles où les maîtres manifesteraient de l’intérêt pour cette activité.
Bien évidemment, il ne s’agit pas, pour le comité départemental, de procéder à une sélection déguisée de talents précoces. Il s’agit d’offrir à tous les
élèves les connaissances qu’il est possible de leur faire acquérir grâce au tennis et d’aider les enseignants des écoles dans leur action quotidienne.
Afin d’étudier les conditions d’une collaboration qui respecte les valeurs et les stratégies de l’école, je suis tout disposé à vous rencontrer pour vous présenter les projets que nous pourrions étudier pour une mise en place
éventuelle.
Je vous prie d’agréer, Monsieur l’inspecteur, l’expression de mes sentiments distingués.
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Fiches d’activités
Fiche
#1
E X E M P L E D ’ O R G A N I S A T I O N A C T I V I T É « T E N N I S »
6 ateliers autonomes de 4 enfants
1 Renvoyer le ballon paille au-dessus de l’élastique
2 Renvoyer la balle mousse au-dessus de l’élastique
3 Faire des échanges avec balle mousse en visant le cerceau
4 Renvoyer une balle souple vers la cible
5 Renvoyer une balle souple dans le cerceau
t
JJ JJ
t
JJ
t
JJ
t
JJ
JJ
t
6 Faire des échanges avec balle souple en visant les cibles ou en jouant autour des cibles
t
JJ
LL LL LL
JJ
1
Ballon paille
Balle mousse
Balle souple
2
Arbitre
JJ
LL
Joueur
Lanceur
3
Ramasseur
4
Cerceau
Cible
5
LL
JJ
6
Élastique
Filet
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Fiches d’activités
4
Fiches d’activités
Fiche
#2
E X E M P L E D ’ O R G A N I S A T I O N A C T I V I T É S « T E N N I S - M O T R I C I T É »
4 ateliers autonomes de 4 à 8 enfants
1 Motricité (8 enfants)
Relais parcours avec balle en équilibre sur la raquette.
D/C et H/G font le parcours en sens inverse.
2 Envoi sur la cible
(6 enfants)
3 Envoi-renvoi
(4 enfants)
4 Échanges/matchs en double
(6 enfants)
t t
D
C
H
G
t
Cible verticale
t
Cible horizontale près et loin
JJ JJ
JJ
JJ
JJ
JJ
JJ
JJ
JJ
LL
JJ JJ
A
B
1
Balle mousse
Balle souple
E
F
Cône
Haies
Cible horizontale à droite à gauche
2
Cerceau
Cible Élastique
3
LL
JJ
Joueur
Lanceur
Ramasseur
Arbitre
4
Course avant
Course arrière
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CONTACTS
> ÉDITIONS EPS :
INSEP
11, avenue du Tremblay
75012 Paris
Tél. : 01 41 74 41 00
> ÉDITIONS FFT :
Fédération
Française de Tennis
Stade Roland-Garros
2, avenue Gordon-Bennett
75016 Paris
Tél. : 01 47 43 48 00
Bibliographie
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CONTACTS
> ÉDITIONS EPS :
INSEP
11, avenue du Tremblay
75012 Paris
Tél. : 01 41 74 41 00
> ÉDITIONS FFT :
Fédération
Française de Tennis
Stade Roland-Garros
2, avenue Gordon-Bennett
75016 Paris
Tél. : 01 47 43 48 00
Éditions FFT
• DVD « Le tennis dans le monde scolaire »
• CD-ROM « Le tennis d’école » 1 et 2
> Envoi gratuit sur simple demande auprès de sa ligue
Éditions EPS
• INSEP
> www.revue-eps.com
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> N O T E S
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> N O T E S
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> N O T E S
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sommaire
# Édito
1 L’opération « Tennis à l’école primaire »
La convention nationale ministère de l’Éducation nationale/Fédération Française de Tennis/USEP/UNSS
Les objectifs de la FFT
Le rôle de la FFT
Le rôle de la ligue
Les interlocuteurs du tennis à l’école
Les structures scolaires et universitaires
2 L’école primaire
Les activités physiques et sportives (APS)
La démarche pédagogique du professeur des écoles
3 Le projet local « Tennis à l’école primaire »
Le projet du club
Les situations possibles
La démarche
L’argumentaire
Les moyens financiers
4 Les autres possibilités de développement du tennis à l’école
L’accompagnement éducatif
Le contrat éducatif local (CEL)
L’école ouverte
5 La réforme des rythmes scolaires
Les principaux changements
Les incidences pour les clubs
Les solutions possibles pour les clubs
2 à 5
6 à 9
10 à 12
14 à 16
13
6 Les clés de la réussite
17
18
19 à 27
7 L’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP)
# Annexes
1 > Convention nationale MEN/FFT/USEP/UNSS 2010-2014
2 > Mise en place d’une intervention extérieure :
• Exemple de convention pour l’activité « Tennis à l’école »
• Exemple de dossier d’agrément
3 > Exemples de courriers :
• Au maire de la commune
• À l’inspecteur d’académie
4 > Fiches d’activités :
• FICHE 1 Exemple d’organisation activité « tennis »
• FICHE 2 Exemple d’organisation activités « tennis-motricité »
# Bibliographie
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F É D É R A T I O N F R A N Ç A I S E D E T E N N I S
S T A D E R O L A N D - G A R R O S
2 , A V E N U E G O R D O N - B E N N E T T
7 5 0 1 6 P A R I S
T é l . : 0 1 4 7 4 3 4 8 0 0
F a x : 0 1 4 7 4 3 0 4 9 4
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ENSEIGNEMENT PUBLIC
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