Le Grand Tarbes Trait Vert Mode d'emploi
Édito
ANGOS
AUREILHAN
BARBAZAN-DEBAT
BORDÈRES SUR L'ECHEZ
BOURS
CHIS
IBOS
LALOUBÈRE
ODOS
ORLEIX
SALLES-ADOUR
SARROUILLES
SÉMÉAC
SOUES
TARBES
Alors que le philosophe français Thédore Jouffroy affirmait qu'"un lac réfléchit mieux les étoiles qu'une rivière", ce qui est certain à propos des lacs de Bours Bazet c'est qu'ils réfléchissent merveilleusement bien nos Pyrénées.
Baladez-vous sur les nouveaux aménagements des berges de ces lacs et délectez-vous de la vue qui vous est offerte grâce à l'eau si claire qu'elle semble devenir un miroir.
Cette nouvelle édition de l'AGGLO'RANDO vous propose donc d'étendre votre parcours, qu'il soit de loisirs ou plus sportif, jusqu'aux lacs de Bours et de Bazet où le Grand Tarbes a entrepris des travaux d'aménagements des berges : de nouveaux équipements, à savoir une extension de parkings, l'ajout de table de pique-nique, un embarcadère de mise à l'eau des barques, ainsi qu'un théâtre de verdure agrémentent désormais ce site naturel régulièrement fréquenté par le public.
L'AGGLO'RANDO dans votre poche, partez admirer la richesse de notre patrimoine naturel sur les différentes boucles du Trait Vert, du CaminAdour ou encore le Chemin Vert. Ce guide vous donne toutes les informations dont vous aurez besoin pour profiter au maximum de votre parcours.
Mesdames, Messieurs, grands et petits, je vous souhaite une très bonne balade sur le territoire du Grand Tarbes.
Charles Habas,
Président de la Communauté d'Agglomération du Grand Tarbes
Le Grand Tarbes : 30 Bd St-Exupéry - BP 51331 - 65013 Tarbes cedex 9 - Tél. 05 62 53 34 30
Sommaire
p. 8 p. 12
2
1 p. 16
3 p. 20
4 p. 24
5 p. 28
6
Les coteaux Est
Grimper des collines d’argile et voir des briques colorées
Les bois de Labarthe
Flâner entre plaine et forêts et se rappeler les moulins p. 32
7 p. 36
8
Les coteaux Ouest
Traverser des bois, écouter les oiseaux et visiter Ibos
Autour de l’Échez
Marcher dans la ville et en comprendre son urbanisme
L'Arsenal
Découvrir des toits crénelés et parler d’histoire
Les lacs de Bours
Pêcher ou rêver les pieds dans l’eau
Les rives de l’Adour
Bercer par le flot de l’Adour, compter les galets
Le Bouscarou
Galoper entre l’hippodrome et le haras, Odos et le Galopio p. 40
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10 p. 44 p. 48
Sarrouilles
La faune des bois et des prairies
Salles-Adour
Un panorama sur les
Pyrénées
Le CaminAdour
Prendre un bol d’air de campagne en pleine ville p. 52
Le Chemin Vert
Un véritable trait d'union entre Tarbes et Lourdes
L'Agglo'Rando mode d’emploi
le coin des enfants jeu & quizz p. 56 - 57
Le Trait vert, ce sont...
10 boucles, 140 kilomètres de randonnée à travers les différentes communes de l’agglomération du Grand Tarbes des boucles qui n’ont donc ni sens, ni point de départ obligé, mais des panneaux d’accueil servent de repères des balades balisées par des marques jaunes qu’il faut repérer des balades de plusieurs kilomètres qui se préparent comme une vraie randonnée et nécessitent un
équipement adéquat : de bonnes chaussures, une carte, de l’eau...
des parcours urbains qui demandent de la prudence des panneaux d’information sur le patrimoine et l’environnement pour sensibiliser les randonneurs
Le CaminAdour est, en plus, comme une respiration dans la ville. Un sentier aménagé sur la rive droite de l’Adour, pour le plaisir de tous, sportifs ou flâneurs.
Véritable trait d'union entre Tarbes et
Lourdes, partez à la découverte des sentiers du Chemin Vert.
Côté pratique
Partir du bon pied
CIRCUIT À LA CARTE
Pas de départ spécifique, ni de sens de circulation : les circuits se parcourent librement d’où vous voulez. Pour rallier une boucle, le plus simple est de choisir l’un des parkings ou arrêts de bus signalés. Un monument ou un panneau d’explication du Trait Vert peuvent aussi faire l’affaire. Les indications de parcours sont données à partir d’un panneau d’accueil. Dans quel sens partir ? Le choix reste ouvert : la signalisation des circuits se lit dans les deux sens. Si une boucle s’avère trop longue, vous pouvez toujours prendre un bus pour rentrer.
ATTENTION PASSAGE !
Les balades du Trait Vert restent très urbaines. Toutes les boucles empruntent des routes ou des rues. Soyez vigilants, surtout lorsque vous quittez les chemins.
Voitures, camions et cyclomoteurs ne circulent pas au rythme d’un marcheur ou d’un cycliste.
VARIEZ LES PLAISIRS
À pied, à cheval ou à vélo : sauf mention contraire, les circuits se consomment à tous les modes, mais ils ont d’abord été aménagés pour les marcheurs. Il s’agit de partager la même voie. Tous les véhicules à moteur sont bannis des chemins.
Le CaminAdour reste le mieux adapté aux poussettes. Des rampes d’accès y ont aussi été aménagées pour les personnes à mobilité réduite.
LES GARDIENS DU TRAIT VERT
Sur votre chemin, vous croiserez peut-être l'un des quatre membres de la brigade bleue du service Environnement.
Employés par le Grand Tarbes, ils se consacrent essentiellement à l'entretien et au suivi technique des circuits du Trait
Vert, du CaminAdour et du Chemin Vert.
Débroussaillage, vérification de la signalisation, practicabilité des chemins : tout est passé au crible par la brigade bleue.
Une question ? N'hésitez pas à la leur poser, ils répondront avec le sourire !
www.legrandtarbes.fr
PRÉVOYEZ
UN BON ÉQUIPEMENT
Véritables randonnées, les circuits du
Trait Vert nécessitent un équipement adapté. Prévoyez une bonne paire de chaussures, de préférence spécifiques
à la randonnée. Bien tenues dans des chaussures à tige haute, les chevilles sont bien mieux protégées des aléas des chemins accidentés. Suivant la période de l’année, emportez chapeau et crème solaire ou vêtements chauds et coupevent. N’oubliez pas le ravitaillement: fruits secs, biscuits, ou barres de céréales, et surtout de l’eau. Il est important de boire souvent et par petites gorgées. Vous éviterez ainsi tout risque de crampe ou de déshydratation.
ARRÊTEZ-VOUS EN CHEMIN
Pour vous informer sur les richesses patrimoniales et naturelles des lieux grâce aux panneaux apposés sur chaque circuit.
Pour observer ce qui nous entoure.
Pour vous reposer sur l’une des aires de pique-nique et de repos ou sur un banc.
Certainement pas pour faire un feu : c’est strictement interdit sur tous les parcours.
EN SAVOIR PLUS
Le Grand Tarbes
30, avenue Saint-Exupéry, 65000 Tarbes.
tél. 05 62 53 34 30 | web@legrandtarbes.fr
Se repérer
Partez avec les cartes IGN des circuits au 1/25 000 e
Tarbes n° 1745 O, pour tous les parcours et, en plus, 1645 E pour les coteaux ouest
1746 O pour le Bouscarou,
1646E pour Salles-Adour et le Chemin Vert.
Sur les sentiers du Trait Vert, la marque jaune indique la direction à prendre.
Guettez-la sur les troncs d’arbres en forêt, sur les pierres, sur les piquets, les poteaux électriques ou de téléphone. En ville, la chasse au jaune se révèle encore plus variée : tuyaux, panneaux de signalisation, armoires électriques ou lampadaires peuvent aussi arborer une touche de jaune. Ouvrez les yeux !
LE LANGAGE DES SIGNES
Bonne direction
Mauvaise direction
Tourner à droite
Tourner à gauche
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Les coteaux Ouest
À l’ombre des chênes
De l’illustre commanderie des Templiers de Bordères-sur-l’Echez, la plus puissante des Hautes-Pyrénées au XIII e siècle, il ne reste paraît-il qu’un pan de mur.
Un bois a hérité de son nom, mais plus tardivement. Il faut en effet attendre le XVIII e siècle pour que le bois de Moncaup et de Tartas soit rebaptisé bois du Commandeur. De cette même période dateraient les chênes que l’on découvre désormais au bout de l’avenue du Commandeur en partant de Bordères-surl’Echez. Ces allées larges et aérées d’arbres bicentenaires élancés constituent
Dans la plantade, une ancienne allée cavalière reliait Bordères-sur-l’Echez à Ibos.
ce qu’on appelle une plantade. Dans les zones de plaine, les habitants avaient coutume de planter des chênes pédonculés à proximité des villages. Ces bois artificiels à usage collectif servaient notamment pour le panage: les porcs venaient y consommer les glands. Ils assuraient par la même occasion l’entretien de la plantade et empêchaient l’embroussaillement.
À mesure de l’avancée dans le bois, la futaie s’étoffe. De temps à autre, un martèlement se fait entendre. Un pic épeiche ne doit pas être loin, à moins que ce ne soit un pic noir. En tambourinant sur les
Au départ de la plantade de Bordères-sur-l’Échez, prendre le chemin rural des Souys, puis le chemin du Bas de la Côte d’Orient et enfin le sentier Las
Carbouere qui longe la crête du coteau ouest.
Redescendre vers Ibos
à travers le bois du Commandeur, traverser la D817 et passer autour de la collégiale. Puis se diriger vers l’est par des chemins ruraux jusqu’à la voie ferrée le long de laquelle on rejoint le parc de l’Echez. Remonter ensuite vers le nord par de petites rues: chemin de
Cognac, de Lalette, le chemin d’Urac, la rue du Pic-du-Montaigu jusqu’à l’avenue du Bois du Commandeur.
A64
Parkings à Ibos, au bois du Commandeur,
à l’intersection entre le chemin des Marnères et le chemin de la Téoulère ou dans le centre, devant la collégiale. À Bordères-sur-l’Echez, à l’intersection des D 2 et D 93, sur l’avenue Toulouse Lautrec.
À Tarbes, au niveau du parc de l’Echez, avenue de l'Echez et chemin de Bastillac.
Bus
ligne 6 Ibos-Tarbes, arrêts centre commercial et mairie d’Ibos. ligne 14 Bordères sur l'Echez- Tarbes, arrêt lotissement
Peyrade.
Panneaux d’accueil Bois du Commandeur à Ibos: intersection chemin des Marnères et chemin de la Téoulère ; plantade de Bordères-sur-l'Echez: intersection
D2 et D93, avenue Toulouse Lautrec.
Tout le mois d’octobre, les chasseurs investissent les palombières, prudence et silence dans le secteur.
Le parc de l’Echez n’est pas accessible aux cyclistes.
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Les coteaux Ouest
À l’ombre
vert ? Ce ne peut être lui car il ne se nourrit qu’à terre, en fouillant le sol à la recherche de fourmilières.
POUR LES CUEILLEURS
Après avoir franchi deux petites rivières qui ondoient paresseusement, le chemin grimpe dans le coteau. Fraîcheur de l’ombre. Sur la crête, les sapins règnent.
Dans ce bois plus sombre, on trouve à l’automne de quoi remplir son panier : des cèpes, des chanterelles. Les champignons profitent de l’humidité de saison pour s’épanouir. On aperçoit çà et là des cabanes perchées dans les arbres.
Jeux d’enfants? Pas exactement. Il s’agit de palombières mises en place par les chasseurs. Au mois d’octobre, à la migration des pigeons ramiers ou palombes, ils s’y installent pour guetter leur arrivée. La prudence est donc de mise à cette période de l’année.
VERS IBOS, LA MÉDIÉVALE
Le circuit redescend ensuite au pied du coteau, côté Ibos cette fois. Les feuillus remplacent les conifères. Quelques prés et cultures, puis, à nouveau, une certaine géométrie apparaît parmi les chênes. Après un ultime détour du chemin, la chênaie reprend son visage ordonnancé. À trente mètres du sol, les pédonculés déploient leurs ramures majestueuses. Dans le silence de cette cathédrale de verdure, des claquements de sabots résonnent. Une cavalière sur son pur-sang s’engage au trot dans l’allée. Sans le savoir, elle suit les traces du chemin autrefois utilisé pour rallier Bordères-sur-l’Echez à Ibos. Une allée cavalière entièrement recouverte par la plantade : seules les deux extrémités subsistent à l’heure actuelle. L’œil averti réussit cependant à reconstituer par endroits des bribes d’alignement dans les hautes futaies.
Quittant l’ombre du bois, le Trait Vert se poursuit en direction d’Ibos. Au centre du
patrimoine
LES TUMULI DU PLATEAU DE GER
Fréquenté par les civilisations protohistoriques de l’âge du bronze et du fer, le plateau de Ger recèle un assez grand nombre de témoignages de cette époque. Notamment sous forme de tumuli (pluriel de tumulus). Ce sont de petites
éminences de terre artificielle qui recouvrent une ou plusieurs sépultures. Les plus anciennes comportent des dolmens à l’intérieur de la butte de terre avec chambre funéraire. Plus tard, avec l’adoption de l’incinération, les urnes funéraires remplacent la sépulture. Malgré la mise en culture des terres, certains de ces tumuli ont traversé les millénaires. À l’ouest du bois du Commandeur (photo), sur Ibos, quelques-uns sont encore décelables. Le tout est de savoir décrypter leur présence au milieu du foisonnement végétal.
village, l’imposante collégiale construite en briques et galets attire la curiosité.
Les maisons traditionnelles et le cimetière disposés en cercle autour d’elle ont conservé la structure médiévale du bourg castral. Derrière l’église, on longe une minuscule chapelle dédiée à saint Roch, invoqué pour se protéger de la peste et des maladies contagieuses.
GUETTEZ L’ANIMATION
À la sortie d’Ibos, on s’engage dans la plaine à travers champs. Un froissement inquiet dans les blés ? C’est sûrement un rat des moissons qui, effrayé par le bruit inhabituel, quitte son nid perché en haut des tiges. À proximité des cultures céréalières, il ne faut pas s’étonner d’apercevoir la queue d’un campagnol des champs, d’un mulot sylvestre ou d’une musaraigne : les champs représentent pour ces rongeurs un fabuleux gardemanger. Après la voie ferrée, le circuit traverse le parc de l’Echez. On frôle la ville du bout du pied, par l’ouest. Par des petites routes, l’itinéraire longe à distance l’Echez pour, enfin, rejoindre Bordères-surl’Echez. Des instants de nature plein la tête, il n’y a alors plus qu’à savourer un repos bien mérité.
nature
LE CHEVREUIL
Avec un peu de chance, vous apercevrez au détour du chemin un chevreuil ou une chevrette dans le bois du Commandeur. Certainement de façon fugace car cet ongulé est du genre craintif et s’enfuit
à la moindre alerte. Il bondit à travers les sous-bois
à des vitesses frisant parfois les 40km/h. Le chevreuil ne pèse que 26kg et mesure moins d’un mètre.
Une morphologie idéale pour se faufiler dans les fourrés. Herbivore ruminant, il avale trois kilos de nourriture par jour: des bourgeons, des feuilles, des herbes, des fruits et même des champignons. On peut repérer sa présence dans un bois à ses couchettes: de petites zones ovales de terre nue de 60 centimètres de long au milieu des feuilles mortes qu’il dégage pour se reposer.
LE BON RÉFLEXE préserver les arbres. Dans les plantades, sortir régulièrement du sentier provoque l’usure des racines des arbres
à long terme.
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Autour de l’Echez
L’histoire est au coin de la rue
Le jardin Massey, une des destinations détente favorites des Tarbais.
Au bout des allées du Général Leclerc, le quartier Larrey en impose avec son bâtiment central long de 150 mètres.
Construit en 1827 dans une architecture néo-classique, il abritait au départ une caserne de cavalerie. Son caractère martial est souligné par la statue du Maréchal Foch. Avant 1934, on pouvait voir
à sa place celle de Dominique-Jean Larrey, chirurgien de l’armée napoléonienne. Elle le représentait debout, aux côtés de la maquette de l’ambulance volante qu’il avait mise au point. Assidu des champs de batailles, ce baron d’Empire a porté secours aux blessés dans quatre cents combats. « C’est l’homme le plus vertueux que j’ai connu », disait
Napoléon I er
à son propos. On l’a dit, le
Maréchal Foch, illustre figure de la Première Guerre mondiale, est venu détrôner le baron Larrey. Mais seulement après sa mort ! « Nous avons mieux à faire pour le bien public » répliquait-il à ceux qui voulaient construire un monument à sa gloire. Cette statue posthume a été réalisée en prenant pour modèle l’étalon Marboré, de l’écurie Fould. Un autre grand nom de la vie tarbaise, s’il en est.
DES RUES QUI PARLENT
Implantée depuis 1852 à Tarbes, la famille Fould a laissé son empreinte dans
D935
D817
A64
Au panneau d’accueil, prendre le chemin d’Aureilhan vers l’est, puis arrivée
à la rocade, remonter vers le nord, pour rattraper la D2.
Au rond-point de la rocade
Ouest reprenez plein sud vers
Tarbes par le chemin de Gayan puis les rues de Perseigna et Alsace-Lorraine jusqu’au jardin Massey que l’on traverse. Rejoindre la place
Verdun par les rues Gautier et Brauhauban. Continuer vers le sud jusqu’à la grande caserne que l’on contourne par l’ouest et emprunter le chemin Mauhourat, puis l’avenue d’Azereix et l’avenue de l’Echez jusqu’au parc de l’Echez. Remonter ensuite vers le nord en empruntant les chemins de Cognac, de Lalette, le chemin d’Urac, la rue du Pic-du-Montaigu jusqu’à l’avenue du Bois du Commandeur que l’on suit vers l’est. Traverser le centre de Bordères-sur-l’Echez jusqu’à la rue Pierre-Semard qui ramène au point de départ.
AUTOUR DE L’ÉCHEZ
3 H 50
15,5 KM dont 5 km de sentiers
Parkings à Bordères-sur-l’Echez, à l’intersection de la rue Pierre-Sémard, D 7, et du chemin d’Aureilhan.
Dans Tarbes, au niveau du parc de l'Echez, avenue de l'Echez et chemin de Bastillac.
Panneaux d’accueil à l’intersection de la rue Pierre Sémard, la D 7 et du chemin d’Aureilhan à Bordères-sur-l’Echez.
Bus ligne 1, Routes de Bours et de Bordeaux -
Z.I. Bastillac et échangeur Ouest, arrêt centre commercial sur l'avenue Alsace Lorraine.
Ligne 3, Centre universitaire-Lycée professionnel Sixte-Vignon, arrêt avenue de l'Echez.
Ligne 14, Bordères-sur-l’Echez - Tarbes, arrêt place
Jean Jaurès à Bordères-sur-l’Echez.
Haras
l’entrée visiteurs se trouve le long du chemin du Mauhourat.
Les cyclistes mettront pied à terre pour traverser le jardin Massey, la rue Brauhauban et le parc de l’Echez. Attention en traversant la rue Alsace-Lorraine.
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2
Autour de l’Echez
la vie politique locale avec de nombreux députés et élus. Un peu plus loin, sur l’avenue de Cronstadt, on peut admirer la villa qu’Achille Fould avait fait construire au Second Empire. Dans cette belle demeure avaient été accueillis Napoléon
III et l’impératrice Eugénie en 1859.
Tournant le dos au quartier Larrey, on remonte les allées du Général Leclerc, puis le cours Gambetta pour déboucher sur la place de Verdun. Autre héritage toponymique de la Grande Guerre. Car avant 1918, cette place portait le nom de Maubourguet, résurgence médiévale signifiant «mauvais bourg». On emprunte ensuite la rue Brauhauban, puis la rue
Ferrère tout de suite à gauche. En continuant tout droit rue Théophile Gautier, on passe devant l’ancien carmel, fondé en 1870. Pendant plus d’un siècle, il a abrité une communauté de religieuses vivant selon les règles de sainte Thérèse d’Avila. Surnommées carmélites déchaussées parce qu’elles portent de simples sandales en cuir, elles se sont installées à Laloubère dans un nouveau monastère en 1991.
BOUFFÉE D’EXOTISME
À deux pas de là, la verdure règne en maître. Le jardin Massey ouvre ses grilles et offre au randonneur urbain une bouffée d’exotisme. Cèdres de l’Himalaya et du Liban, chênes d’Amérique, tulipiers de Virginie, arbres de Judée, séquoias, palmiers d’Extrême-Orient et beaucoup d’autres invitent à un voyage aux quatre coins du monde. Promenade favorite des
Tarbais en quête de fraîcheur, ce parc de treize hectares attire de nombreux oiseaux. Canards sur les pièces d’eau, merles et moineaux dans les feuillages immenses. Il suffit de lever le nez. D’autres, rémiges étalées au vu et au su de tous, braillent de leur voix aigre : les paons font leur parade sur les parterres devant le musée.
Réalisé par l’architecte tarbais Jean-
Jacques Latour, ce bâtiment devait per-
patrimoine
LES MOULINS
Les canaux dérivés de l’Adour ou de l’Echez faisaient fonctionner autrefois de nombreux moulins. Ils servaient
à moudre le grain, à fabriquer de l’huile de noix ou encore à actionner des ateliers de filature. Le plus ancien de l’agglomération tarbaise, conservé jusqu’à aujourd’hui, date du XIV e
-XV e siècle. Entièrement préservé dans son architecture, il se situe à Tarbes, dans l’ensemble des bâtiments de l’institution
Saint-Frai. Sur Bordères-sur-l’Echez, le plus important était celui du commandeur. Il n’en reste qu’un vestige: un mur d’arcades isolé devant la façade de l’ancienne église.
mettre, avec sa tour haute de quarante mètres, d’admirer la chaîne des Pyrénées. C’est ce que souhaitait Placide
Massey lorsqu’il l’a fait édifier en 1852.
Alors retiré dans sa ville natale depuis deux ans, ce directeur des pépinières du
Trianon et du potager de Versailles n’aura pas le temps d’en profiter : il meurt en
1853. Passionné de botanique, il confie par testament son magnifique parc et sa demeure à la ville de Tarbes. L'édifice est aujourd'hui le Musée Massey (collections
Beaux Arts et Hussards en partie présentées au public).
Laissant derrière soi la tour du musée
Massey, on quitte la ville par le nord.
L’agitation et le bitume s’estompent.
Place aux champs, aux bourdonnements d’insectes butineurs, aux senteurs de la terre. Après avoir traversé l’Echez à Bordères-sur-l’Echez, on le suit de loin sur la suite du parcours. Ce n’est qu’aux portes de la ville, dans le parc de l’Echez, que l’on retrouve ses eaux claires. Pause sur un banc à observer les allées et venues incessantes des martinets. Ces habitués des villes et des villages l’été sont à la chasse : ils capturent les insectes en vol. De retour en centre-ville, on longe le haras national. Là, serait né l’anglo-arabe. Mais ceci est une autre histoire. nature
LE ROBINIER FAUX ACACIA
Un faussaire parmi les arbres! Avec ses gousses, ses épines et ses feuilles composées, on pourrait facilement le confondre avec la plupart des espèces d’acacias, originaires d’Asie et d’Australie.
En réalité, sa parenté se trouve plutôt du côté du haricot et du pois, dans la grande sous-famille des Papilionacées. Natif d’Amérique du Nord, ce feuillu au bois dur et résistant n’a été introduit en Europe qu’au début du XVII e siècle.
Il doit son nom à celui qui l’aurait planté le premier sur le sol français, Jean Robin, alors apothicaire et botaniste du roi.
LE BON RÉFLEXE vous trouver nez à nez avec un marcheur. Mieux vaut maîtriser votre vitesse pour ne pas mettre votre vie et celle des autres en danger.
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L’Arsenal
Côté ville, côté champs
Les toits crénelés de l’arsenal marquent l’histoire de Tarbes et votre balade.
Au pied du pont Nelly, sur la rive droite de l’Adour, on aperçoit quelques bribes de bâtiments de l’arsenal. Deux longues rangées superposées de toits d’usine crénelés, l’une blanche, l’autre rouge.
L’arsenal, devenu ensuite GIAT Industries, ne se laisse pas facilement observer de l’extérieur. Une fois le pont traversé, l’avenue des Forges le protège encore des regards. Élément essentiel du paysage industriel de Tarbes, l’arsenal s’est installé il y a plus de 130 ans, en 1871, en lieu et place d’un ancien magasin de tabacs.
Plusieurs avantages décident le directeur et lieutenant-colonel Jean-Baptiste
Verchère de Reffye à transférer les ateliers de Meudon sur ce site: la proximité de l’Adour, de la voie ferrée mais aussi celle du champ de tir du plateau de Ger. Après la défaite de 1870, il fallait également trouver un endroit à l’abri de la frontière du Rhin : Tarbes répondait parfaitement
à cette exigence-là.
EMPREINTE DE GUERRE
Implanté au départ sur un terrain de 138 ares donnant sur la route de Vic, l’arsenal va s’agrandir au fil des décennies pour couvrir jusqu’à près de 90 hectares au plus fort de son développement. Les effectifs d’ouvriers varient au gré de la
A64
À partir du panneau d’accueil, traverser le pont, puis la plantade du bord du lac vers le sud.
Reprendre ensuite la route de Bours vers le rond-point de la Villa Corina. peu après le rond-point, suivre vers le sud le chemin de Gayan puis les rues Perseigna et
Alsace-Lorraine. Juste avant la voie ferrée, bifurquer par l'avenue des Forges. Vous entrez alors dans la nouvelle zone de l'Arsenal, vous passez devant le cinéma installé dans les anciennes bâtisses du
GIAT. Au pont Nelly, remonter par le
CaminAdour la rive droite de l'Adour jusqu'au point de départ.
CaminAdour
Trait Vert
L'ARSENAL 2 H 40
10,5 KM
dont 8,5 km de sentiers
Parking à Bours, au pont des lacs de Bours sur la D 2.
Bus ligne 1, routes de Bours et de Bordeaux-
Z.I. Bastillac et échangeur Ouest, arrêt centre commercial sur la rue Alsace Lorraine.
Ligne 16 Bours-Orleix-Tarbes, arrêt lotissement Loubéry.
Ligne 20A Orleix-Bours-Tarbes, arrêt lotissement Loubéry.
Panneau d’accueil au pont des lacs de Bours,
D2 à Bours.
Le parcours traverse la rue Alsace-
Lorraine, grosse artère de la ville, prudence. Par sécurité, aucun banc dans le périmètre du plan de prévention des risques de la société Nexter.
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3
L’Arsenal
L’arrivée au premier lac de Bours est toujours un plaisir.
conjoncture et des guerres : pendant la
Grande Guerre par exemple, ils passent d’environ 2 400 en 1914 à 16 000 en
1918. L’installation de l’arsenal à la fin du e
XIX siècle marque l’avènement de l’ère industrielle à Tarbes.
Après l’avenue des Forges, le Trait Vert s’engage dans la rue Alsace-Lorraine.
Un nom qui n’a pas été choisi au hasard, avec l’arsenal à proximité. La fabrique d’armements devait en effet servir avant tout à récupérer les deux provinces perdues en 1870. Ensuite, on sort de la ville par le chemin de Perseigna. D’industriel et résidentiel, le paysage fait sa mue de campagne, endossant un habit agricole.
LES ARBRES DES RIVES
L’air se charge d’insectes vrombissants, les graminées sur le bord du sentier s’agitent dans la brise. Un chemin de galets bordé d’une allée de platanes, des champs, des prés, des haies. Le paysage s’organise selon les plans de l’homme mais aussi de la nature.
Les bosquets en ligne disséminés cachent bien souvent derrière leur rideau de feuillage un petit cours d’eau, canal ou ruisseau. Composées d’essence de bord patrimoine
LE QUARTIER LAUBADÈRE
Qu’y avait-il autrefois à la place des immeubles et des résidences qui logent aujourd’hui des milliers de Tarbais?
Une poignée de maisons: on en comptait une douzaine, en 1824! Plus tard, le cimetière nord, l’abattoir, une usine à gaz s’installent dans cette zone dominée par des prairies humides. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui est à l’origine du nom du quartier.Aubarède, transformé par l’usage en Laubadère, se rapporte aux lieux où poussent des arbres à bois blanc comme le saule ou le frêne. C’est-à-dire les espèces des milieux humides.Acquis au milieu des années 1950 par la municipalité, les terrains serviront à la construction d’un vaste ensemble immobilier qui compte désormais près de 4500 habitants.
d’eau, aulnes ou saules le plus souvent, ces berges, dites plantées, et poussant naturellement, permettent de tenir les rives et de fixer les terrains. À découvert entre deux champs, des rigoles d’eau: elles font partie du vaste réseau d’irrigation que les agriculteurs entretiennent et utilisent à tour de rôle depuis des siècles.
RETOUR VERS LA CITÉ
Après une petite portion sur route, le circuit s’engage à nouveau sur un chemin.
Au bout, l’un des lacs de Bours qui s’offre tout à coup au regard, derrière une ample allée de peupliers. Sur l’eau, un couple de colverts vient trancher le calme de la surface de leurs trajectoires bien nettes. Sérénité du soir qu’accentue le bruissement des feuilles effleurées par le vent.
Par une allée gazonnée plantée de peupliers puis de platanes, on parvient jusqu’au pont de Bours.
On rejoint alors le CaminAdour. À mesure que l’on s’éloigne du lac, la ville reprend le dessus. Une gravière inexploitée. Une usine en activité. Un lycée. Puis le pont
Nelly qui, de son arche blanche en demicercle, annonce la fin du parcours. nature
LE CORNOUILLER SANGUIN
Rouge sang. C’est la couleur qu’il affiche
à longueur de haies dans le vert environnant.
Mais pas n’importe où, ni n’importe quand. Seules les parties de son écorce exposées au soleil arborent des éclats carmin. Les branches à l’ombre conservent un vert discret.Arbuste vivace, le cornouiller sanguin sort son apparat de pourpre à une autre occasion, lorsqu’il se prépare à passer l’hiver. Dès le mois d’août, ses feuilles virent au rouge, en déclinent toutes les nuances avant de finalement tomber, tard dans l’automne.Très répandu dans les haies naturelles et en bord de bois, il peut atteindre quatre mètres de haut. Les tons qui le caractérisent le démarque de son cousin, nettement moins fréquent, le cornouiller mâle.
LE BON RÉFLEXE avec d’autres usagers : cyclistes, vététistes ou cavaliers. Un pas de côté pour laisser le passage coûte peu et rend la promenade agréable à tous.
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Les lacs de Bours
Entre lacs et ronds vallons
L es lacs de Bours s’imposent désormais dans les loisirs des riverains.
Huit heures. Le soleil commence tout juste à lécher de ses rayons obliques le miroir des lacs de Bours. Les herbes brillent de leurs gouttelettes de rosée.
Réveillés depuis l’aube, les oiseaux s’activent sur l’eau. Un héron cendré fouille son plumage avant de s’envoler. Un autre se repose sur son perchoir de fortune, une branche de bois mort flottant.
Quelques poules d’eau et foulques macroules naviguent nonchalamment.
Au-dessus, un balbuzard pêcheur scrute méticuleusement les eaux à la recherche d’une proie. En avançant vers le nord, on arrive en vue d’un autre lac, plus petit, mais apparemment très prisé des pêcheurs. L’œil sur le poisson et sur leur canne, ils attendent que quelque carpe ou loche morde à l’hameçon.
Il y a un peu plus d’une vingtaine d’années, à la place des cormorans et des canards colverts s’agitaient des tractopelles et autres engins de chantier. Les lacs de Bours sont en réalité nés de gravières, creusées à sec. L’exploitation commence dans les années 1970. Plusieurs gravières sont implantées près de
Bours, elles alimentent les entreprises de travaux publics en matériaux, pour la fabrication du ciment notamment. Les années 80 marquent un tournant : la loi sur l’eau interdit l’exploitation de gravières sur un cours d’eau. L’une après l’autre, celles de l’Adour ferment. La rivière
On peut désormais faire le tour intégral des lacs de Bours Bazet.
Depuis le pont des lacs de Bours, remonter vers le nord le long du lac, puis redescendre sur un chemin rural vers Bours avant de se diriger vers Orleix par des chemins ruraux. Traverser la N21 puis le centre d'Orleix, emprunter la rue des Pyrénées vers le sud, puis un chemin rural qui longe le coteau est, d'abord sur sa crête puis en contrebas jusqu'à l'avenue du Bois. Suivre cette avenue jusqu'au chemin de l'Espietta. Rejoindre l'avenue de la Chartreuse puis le bord de l'Adour par les petites rues Ampère, Rimbaud, des Forges. De là, on rattrape le CaminAdour.
LES LACS DE BOURS
5 H 40 22,6 KM
dont 13,5 km de sentiers
Parkings à Bours, au niveau du lotissement Loubéry.
À Orleix, sur la place des Platanes. À Aureilhan, avenue du Bois, après le pont de l’Alaric ou avenue de la
Chartreuse, à proximité de l’arrêt de bus la Chartreuse.
Bus ligne 7 A, Tarbes-Aureilhan Les Cèdres, arrêts Léon Blum ou la Chartreuse, à Aureilhan
Ligne 16, Bours-Orleix-Tarbes, arrêt lotissement Loubéry.
Ligne 20A, Orleix-Bours-Tarbes, arrêts mairie de
Bours et lotissement Loubéry.
Panneaux d’accueil au pont des lacs de Bours, sur la D2 à Bours; sur la place des Platanes à Orleix et avenue du Bois, après le pont de l’Alaric, à Aureilhan.
Pêcher la truite au lac de Bours, c’est possible de mars à septembre.
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Les lacs de Bours
y prend alors sa place. Reste à réparer les conséquences de l’exploitation : le lit a baissé de quatre à cinq mètres. Trois seuils artificiels sont donc créés pour relever le niveau de la nappe : ainsi sont nés les lacs de Bours !
PLUS DE GRAVIER,
MAIS DE L’ÉLECTRICITÉ
Très vite émerge l’idée d’utiliser les barrages et d’y installer des centrales hydro-
électriques. Les deux centrales, bâtisses carrées sans fenêtres situées de part et d’autre du premier lac, sont mises en service en 1988. Gérées par une société privée, elles possèdent une puissance de
750 à 800 kWh quand le débit de l’Adour est à son maximum. L’électricité est revendue à EDF. Le CaminAdour fait désormais le tour du lac de Gubinelli et le Trait Vert permet de découvrir la rive gauche de l'Adour sur les communes de Bours et de Bazet.
Par une petite route, le Trait Vert redescend vers Bours avant de rallier Orleix par une alternance de routes et de chemins. Dans le village, on passe devant l’église dont le clocher de pierre semble veiller sur les maisons. Puis la route
patrimoine
Le chemin de l’Espietta traverse
Aureilhan en fin de parcours.
grimpe dans les hauteurs du village. On atteint le coteau. Dépaysement complet.
Un vallon aux accents très champêtres déroule ses formes rondes. Parsemé de champs et de prés où paissent quelques chevaux, le paysage est ponctué de rangées de haies ou de peupliers. Dans les talus, une hôte parfumée, la menthe. Plutôt adepte des sols arrosés, cette vivace apprécie la campagne tarbaise. Toucher ses feuilles odorantes suffit à la reconnaître. Mis à part des punaises, vertes ou arlequins, quelques papillons fréquen-
BÂTI TRADITIONNEL
Tuiles et briques fabriquées à partir de la terre cuite locale apparaissent dans les Hautes-Pyrénées dès le Moyen-Âge, aux XIII e et XIV e siècles, sauf dans les zones de montagne.
Dans le Piémont, en effet, on exploite plutôt les carrières de schistes, qui servent à fabriquer les ardoises. Dans la plaine tarbaise, les toits sont plutôt couverts de terre cuite. Plus coûteuse, l’ardoise a parfois été utilisée par les plus riches propriétaires. Mais, en général, les matériaux locaux dominent dans les constructions traditionnelles: il n’est d’ailleurs pas rare de voir des maçonneries mixtes mêlant galets et briques.
tent le coin. Des gazés, avec leurs ailes transparentes, des flambés au jaune zébré, des amaryllis couleur pourpre...
Le chemin creux qui court à flanc de coteau regorge de vie pour qui veut bien s’y pencher. Animé, il raconte aussi une histoire vieille de milliers d’années.
ET À L’ÂGE DU BRONZE
Sur une de ses parties tout au moins, ce chemin creux correspond en effet à la tranchée creusée il y a pratiquement
3 000 ans par les hommes de l’âge du bronze. Pour protéger leur casteriu, leur camp fortifié installé en hauteur, ils aménageaient les collines avec des levées de terre et des fossés. Sur Orleix, deux de ces castérieux, casteriu en gascon, ont été identifiés à droite du chemin, au sommet de la crête. Leurs traces sont aujourd’hui difficiles à décrypter: en plusieurs milliers d’années, la nature et l’homme ont eu tout le loisir de les camoufler.
Le Trait Vert poursuit en direction d’Aureilhan qu’il traverse par le chemin de l’Espietta et l’avenue de la Chartreuse notamment. On rejoint enfin le Camin-
Adour à hauteur du pont Nelly. Il n’y a plus qu’à se laisser couler au rythme de l’Adour jusqu’aux lacs de Bours.
LE CINCLE PLONGEUR
nature
Voilà un oiseau qui a la fibre aquatique! À la fois plongeur et nageur, le cincle est aussi capable de marcher au fond de l’eau. Un cas unique chez les passereaux. Surnommé merle d’eau, même s’il ne s’apparente en rien au merle noir, il se reconnaît à la tache blanche de son plastron qui éclabousse son plumage brun.
Il peut rester jusqu’à 15 secondes en apnée, narines et oreilles fermées. Juste le temps d’attraper quelque larve d’invertébré parfaitement à son goût et il réapparaît. Plumage au sec: le cincle plongeur possède une tenue de plongée étanche qu’il entretient régulièrement en enduisant ses plumes de sécrétions huileuses.
LE BON RÉFLEXE
Utiliser les transports en commun plutôt que la voiture, c’est penser
à l’avenir de la planète. Si une boucle de revenir en bus.
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Les coteaux Est
Situé à la frontière entre Tarbes et Aureilhan, le pont Nelly semble rendre hommage à quelque illustre Anglais ou Américain. Mais d’Anglo-saxon, il n’est pas question : c’est plutôt le sang italien qui coulait dans les veines de Joseph Nelli.
Fils d’un sculpteur originaire de Carrare
émigré à Tarbes en 1814, Joseph perpétue la tradition familiale. Il signe plusieurs réalisations telles les statues du palais de justice ou encore le baptistère de l’église Sainte-Thérèse. On doit à son fils Henri le buste de Placide Massey et la fontaine Montaut. Mais alors, par quelle ironie du sort le nom de ces sculpteurs a-t-il été écorché ? L’anglicisation de leur patronyme se produit en 1927,
Prendre le temps d’admirer les richesses naturelles du lac de Soues.
lors de l’ouverture d’une piscine qui leur est dédiée. Nelli devint alors Nelly pour la postérité.
Tournant le dos au pont, on s’avance vers
Aureilhan par l’avenue des Forges. Un petit détour par la tuilerie Oustau (lire page suivante). Du bleu, du jaune, du vert, du noir, du blanc viennent égayer la trame du rouge de ses façades. Véritables vitrines de l’usine, elles arborent des motifs soignés. Le premier bâtiment,
à dominante blanche, abritait l’usine de céramique. C’est dans le second que cuisaient briques et tuiles de toutes sortes ainsi que les pièces en grès. Enfin, le dernier, à l’angle de la rue Étienne-Salles,
était spécialisé dans la poterie. Depuis
Depuis l’avenue du Bois à
Aureilhan, monter à travers bois jusqu’à la route de
Sarrouilles que l’on traverse.
Emprunter des chemins ruraux, comme celui de la
Côte des Ânes par exemple, qui longent le coteau est sur sa crête puis redescendent à travers bois jusqu’à la rue de la République. Suivre les rues du Moulin Vert, du Maréchal
Foch et Clémenceau jusqu’au rond-point de la piscine
Bellevue à Séméac. Rejoindre
Soues par les rues Aimé-
Bouchayé puis Gabriel-Péri pour déboucher sur le bord de l’Adour au niveau des tennis de Soues.
Rentrer par les bords de l’Adour jusqu’à la rue des Forges à Aureilhan.
LES COTEAUX EST
3 H 30 14 KM
dont 6 km de sentiers
Parkings à Aureilhan, avenue du Bois, après le pont de l’Alaric ou avenue de la Chartreuse, près de l’arrêt de bus
La Chartreuse. A Séméac, sur la rue de la République au niveau de l’arrêt de bus des Rossignols ou allée de la Barthe, après la voie ferrée.
À Soues, boulevard Joliot Curie.
Bus ligne 7 A, Aureilhan-Tarbes Les Cèdres, arrêts
Léon Blum ou la Chartreuse, à Aureilhan. Ligne 11,
Séméac-Tarbes, arrêts rue des Rossignols et rue des
Gravettes, à Séméac.
Panneaux d’accueil avenue du Bois, après le pont de l’Alaric à Aureilhan et boulevard Joliot Curie, à côté des tennis, à Soues.
Tuilerie sur la rue des Tuileries, en direction du sud, environ cent mètres après la bifurcation sur cette même rue, un peu en dehors du circuit.
La pente, très importante sur un tronçon empruntant un sentier de glaise, dissuadera les cyclistes par temps de pluie.
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Les coteaux Est
l’arrêt de la dernière chaîne de fabrication, en 1970, le site est resté pratiquement intact.
LA MATIÈRE PREMIÈRE
À PORTÉE D’USINE
Après cette halte, le circuit se poursuit par de petites rues : Arthur Rimbaud,
Ampère avant de s’engager sur l’avenue de la Chartreuse. Le chemin de l’Espietta offre les premiers signes de campagne.
En bordure du chemin, des brassées de graminées et de fleurs des champs plient sous le vent. Bleuets, matricaires, nigelles et véroniques des champs attirent abeilles, bourdons et autres insectes butineurs. Une troupe de corbeaux freux, dérangée en plein ravitaillement, s’envole en croassant. On rejoint l’avenue du
Bois qui monte à l’assaut du coteau à travers bois.
Cette colline, constituée en majeure partie d’argile, représentait, pour les tuileries de Tarbes et de ses alentours, un patrimoine approvisionnement en matière première.
À cheval sur les communes d’Aureilhan et de Séméac, la carrière de la côte de
Sarrouilles, une exploitation à ciel ouvert, a été le premier fournisseur en argile de l’usine Oustau, de 1873 à 1906. Sur la crête, le chemin offre un point de vue plus dégagé sur l’autre versant. Verte et peu habitée, la vallée de l’Ousse se dore au soleil. Au loin, au-dessus d’un champ de céréales, un rapace profite des courants chauds pour s’élever. De plus haut, il pourra mieux repérer ses proies. Passereaux, campagnols et mulots n’ont qu’à se cacher...
REPÉRER LES DÉCORS
Après une descente assez raide sous couvert d’une chênaie claire, le Trait Vert traverse Séméac puis Soues. C’est par la rue Gabriel Péri que l’on rejoint le
CaminAdour. On y retrouve marcheurs et joggeurs qui l’arpentent chacun à leur rythme. On leur emboîte le pas pour
LA TUILERIE OUSTAU
Fondée en 1873 par Laurence Oustau, cette fabrique a produit, pendant près d’un siècle, des tuiles mais aussi tout un panel de pièces en céramique pour la construction ou la décoration.
D’abord composée de briques, de tuyaux et de tuiles, la panoplie Oustau s’élargit et se diversifie à mesure que son succès gagne du terrain. L’usine se lance dans la fabrication d’ornements en terre cuite, de pavés et de carreaux de grès, de mosaïques et même de poteries. Elle sera aussi la seule usine du sud de la France à proposer des carrelages, des pavés et des tuyaux en grès cérame. Un matériau très résistant qui a notamment servi à construire le célèbre pipe-line de Bakou en Russie.
Le bois d’Aureilhan atteindre le pont de l’Autoroute A64, puis le pont Alstom à 1,80 m de hauteur.Il
s’agit de courber la tête pour circuler sous la passerelle Oustau à 1,55 m, sans conteste le passage le plus bas du Camin-
Adour. Pourquoi ce nom d’Oustau alors que l’usine se situe bien plus au nord ?
C’est qu’à ce niveau-là, sur la rive gauche de l’Adour, étaient implantées deux usines appartenant à la tuilerie Oustau : celle de mosaïque et celle d’agglomérés, servant à produire des pierres artificielles. En 1923, une extension voit le jour en face, du côté de Séméac. Pour permettre le passage d’une usine à l’autre, une passerelle en béton armé est construite. Elle en a conservé le nom.
Les nombreux éléments de décor disséminés sur les façades des maisons témoignent de l’activité de l’usine de céramique. Alors, la chasse aux décors est ouverte !
LE CHÊNE PÉDONCULÉ
nature
Avec le chêne sessile, dit chêne rouvre, le chêne pédonculé partage le trône des forêts: à eux deux, ils couvrent plus de 30% des forêts françaises. Ces espèces assez proches se différencient néanmoins par leurs fruits.Alors que les chênes rouvres présentent des glands directement attachés au rameau, ceux du chêne pédonculé se balancent au bout d’un long pédoncule. D’où son nom... S’élevant parfois jusqu’à
40 mètres de hauteur et d’une ramure généreuse, le chêne pédonculé ne déroge pas à la règle de longévité de sa famille. Les arbres pluricentenaires ne sont pas rares dans ses rangs. Leur croissance, qui les pousse aisément jusqu’à 150 ans, traverse plusieurs stades: ils sont dits baliveaux à trente ans, modernes à soixante puis anciens vers cent ans.
Plus tard, ils sont qualifiés de «vieille écorce».
LE BON RÉFLEXE
La nature apprécie peu et digère mal les restes de pique-nique et les bouteilles abandonnées. Un sac plastique met
400 ans pour se dégrader naturellement.
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Les bois de Labarthe
Arbres alignés au garde-à-vous, allées tirées au cordeau : au début des bois de
Labarthe, juste après le passage sous la voie ferrée, l’ordre règne parmi les feuillus. Gérée par l’Office National des
Forêts, cette plantation de chênes pédonculés bénéficie d’élagages et de coupes régulières d’entretien. D’où son aspect très ordonné. Les mésanges, peu farouches s’agitent dans la chênaie. Charbonnière ou bleue ? Pour distinguer ces deux espèces très proches, il faut identifier la couleur de la calotte, au-dessus de leur tête. Si celle-ci est bleue, c’est une mésange... bleue !
Le circuit débute par un chemin forestier menant jusqu’au pied du coteau. Là,
Les bois de Labarthe sont un poumon vert à deux pas de la ville.
le désordre prend le dessus dans les sous-bois. Taillis et chênes centenaires se mêlent joyeusement. On entame l’ascension de la colline. À mesure que le sentier gagne en hauteur, les arbres adoptent un port moins fier. Les poids lourds laissent place aux gabarits plus légers, adaptés à la pente. Craquements de feuilles mortes sous les pas. Odeur d’humus. « Chac-chac-chac-chac » : une pie jacasse tout près. En silence, j’espère surprendre un écureuil sautant de branche en branche avec sa queue en panache. Arrivé au sommet, le Trait Vert continue sur une route goudronnée attachée à la crête. Sur la gauche, derrière les rideaux d’arbres, on devine par
AUREILHAN
SARROUILLES
Du panneau d'accueil, prendre le chemin qui part plein Est pour rejoindre le chemin départemental de
Vielle Adour qui longe le haut du coteau puis redescend au niveau du château d'eau vers la rue de la
République. Emprunter la rue du Moulin Vert, la rue
Lamartine, puis bifurquer sur l'allée de la barthe qui ramène au point de départ.
SÉMÉAC
SOUES
LES BOIS DE LABARTHE
1 H 20
5 KM dont 3,5 km de sentiers
Parkings à Séméac, rue de la République, au niveau de l’arrêt de bus de la rue des Rossignols ou allée de La Barthe, après la voie ferrée.
Bus ligne 11, Séméac-Tarbes, arrêts rue des Rossignols et rue des Gravettes, à Séméac.
Panneau d’accueil à Séméac, allée de Labarthe, après la voie ferrée.
La pente très importante, sur un tronçon empruntant un sentier de glaise, dissuadera les cyclistes par temps de pluie.
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Le bois de Labarthe
endroits la plaine tarbaise tandis qu’on tourne le dos aux 2877 mètres du Pic du Midi de Bigorre. De l’autre côté, la petite vallée de l’Ousse et Sarrouilles.
LES DÉBUTS DU RAIL
On troque ensuite le bitume pour un chemin de terre. La descente vers la plaine s’amorce au château d’eau. Au détour d’une épingle, on croise un monument incongru au milieu des bois : une stèle dédiée à la mémoire d’un soldat. Ce sergent du 14 e régiment d’artillerie a trouvé la mort à 23 ans suite à une chute de cheval au début du XX e siècle. Est-ce le fait d’une guerre ou d’une bataille glorieuse ? Pas du tout : seuls les remblais trop abrupts qui entourent le chemin sont en cause. Loin d’être naturels, ils restent les témoins de l’époque où la voie ferrée empruntait cet itinéraire. Une ligne avait été mise en service pour contourner la colline de Sarrouilles. En effet, au tout début des années 1880, des éboulements empêchaient les trains de la Compagnie du Midi d’emprunter le tunnel encore en service aujourd’hui.
Pour effectuer les travaux de consolidation nécessaires, la voie ferrée est déviée. Une ligne provisoire est creusée dans la colline. Mise en service par arrêté préfectoral le 20 juillet 1880, elle permet de relier, à flanc de coteau, Séméac
à Sarrouilles. De ce tracé, il reste encore, outre ce chemin en forme de tranchée, quelques indices visibles en haut de la côte de Sarrouilles et à divers endroits dans la commune.
Au bas du chemin, on poursuit par une petite route qui rejoint vite la rue de la
République à Séméac. Le circuit bifurque dans la rue du Moulin Vert, fréquentée par les eaux de l’Alaric, l’un des nombreux canaux dérivés de l’Adour qui arrose également Soues, Aureilhan et
Orleix. Bien doté en eau, le village doit probablement son nom à cette caractèristique. Avec le suffixe « ac », pour eau,
Séméac signifierait « semé d’eau ». patrimoine
LA FAMILLE DE GRAMONT
Maréchaux, diplomates, ministres, savants: la famille de Gramont compte bien des personnages de haut rang. Elle s’installe en 1540 dans le château de Séméac. Claire de Gramont vient de racheter aux Castelbajac la seigneurie. L’endroit lui convient mieux que ses fiefs de montagne, aux confins de la Navarre et du Béarn.Au XVII siècle, Henri, vicomte d’Aster et marquis de
ème
Séméac décide une construction de facture classique. Entouré d’un jardin à la française où pièces d’eau et bassins côtoient l’orangerie, elle gagne le surnom de
Petit Versailles. Un temps inhabité, le bâtiment s’effondre partiellement en 1777. Il est vendu comme bien national
à la Révolution française. Sur son emplacement,
à l’intersection entre la rue Dallas et la route nationale, il ne subsiste aucune trace aujourd’hui.
LA ROUTE DES MOULINS
Des trois moulins que comptait la commune, il en subsiste un, bien conservé, rue du Moulin Vert. Avec son arcade en pierres de taille surmontant l’ Alaric, il présente la structure très particulière des moulins fariniers. La roue entraînée par l’eau est disposée horizontalement et reliée par un axe vertical à la meule.
Celle-ci est située dans la salle juste audessus, à l’intérieur de l’arcade. Ainsi, il n’y a pas de perte d’énergie : la force de l’eau est directement transmise à la meule pour moudre le grain. Autre élément spécifique aux moulins de plaine : la partie habitation est accolée à la salle des meules. L’absence de pente permet de construire de plus grands bâtiments
à proximité des canaux alors qu’en montagne, les moulins se présentent la plupart du temps en chapelets, à la lisière du village. Par la rue Lamartine, le Trait
Vert rejoint l’allée de la Barthe menant au bois, souligné certainement en quelque endroit par un cours d’eau. Car barthe, mot dérivé du gascon, désigne précisément la zone couverte d’une végétation particulière, adaptée à l’humidité, qui entoure une rivière ou un cours d’eau. Reste à trouver le ruisseau. nature
LE SANGLIER
Portant généralement un pelage foncé qui lui a valu l’appellation de «bête noire», le sanglier se plaît dans les forêts de feuillus. Il y trouve largement de quoi se nourrir. En fouillant le sol de son groin, cet omnivore déterre des fruits, notamment faines et glands, des plantes, des vers de terre, des insectes.
Il lui arrive aussi de dévorer des grenouilles, des taupes, de petits rongeurs et même des reptiles.Avec
sa silhouette compacte et allongée, pratique pour franchir les massifs broussailleux, l’ancêtre du porc domestique se laisse difficilement surprendre au coin du bois. Son ouïe très fine décèle le moindre pas de promeneur et ses mœurs crépusculaires rendent toute rencontre encore plus hypothétique. En effet, la journée, le sanglier se repose à l’abri des regards, dans sa bauge, un fourré bien au sec.
LE BON RÉFLEXE
Les panneaux et signes de repérage concernent tous les usagers du Trait Vert. Respectez-les et ni de manquer un panneau explicatif.
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Les rives de l’Adour
Le royaume du galet
Les galets qui ont servi aux habitats traditionnels tapissent le lit de l’Adour.
Fréquenté par les loups, Laloubère ?
Autrefois, certainement, si l’on se fie à son nom. Dans le patois local, laloupbatère signifie pays des loups. Si cette origine n’est pas prouvée, la présence de marécages à l’est de la commune plaiderait dans ce sens. Les nombreux aulnes et les ronces poussant alors dans le secteur auraient constitué un abri favorable aux loups. Marqué du sceau du redouté carnivore, Laloubère l’a aussi été par le fer des chevaux. Mais bien plus tard, avec la construction de l’hippodrome, en 1809, sur ce qui était auparavant la lande de la Pujolle. Partant du champ de courses, le circuit du Trait Vert emprunte les anciennes rues du centre du village. On passe derrière l’église, puis devant le château. Construit au XVII
ème siècle par la famille de Castelnau, il a été embelli par la famille Eimar de Palaminy,
également à l’initiative de la création de l’hippodrome.
LE LONG DES FERMES
On débouche ensuite sur la grande ligne droite de la rue de l’Agriculture. Une rue typique des villages de la plaine tarbaise avec son sage alignement de maisons traditionnelles protégées par de hauts murs en galets. À y regarder de plus
Du panneau d’accueil de Soues, descendre le long de l’Adour.
Au pont, traverser et suivre la rive gauche jusqu’à l’autoroute.
Emprunter un étroit sentier vers l’ouest qui rejoint un chemin rural. Longer les champs de captage jusqu’au chemin rural qui part plein ouest vers Laloubère. La rue de l’Agriculture mène au panneau situé sur la route de
Bagnères de Bigorre. Les petites rues qui mènent à l’hippodrome traversent un quartier de vieilles maisons de Laloubère.
Là, retourner vers Tarbes par la rue de la Châtaigneraie, traverser le boulevard Debussy, remonter le chemin d’Odos, la rue du Régiment de Bigorre, puis le cours Gambetta jusqu’à la place de Verdun. Emprunter la rue Brauhauban puis la rue
Gautier jusqu’au jardin Massey.
Par la rue Alsace Lorraine, rejoindre la rue des Forges au nord de la voie ferrée, que l’on suit jusqu’au pont
Nelly. Le CaminAdour ramène au point de départ.
Accès également possible par le Centre Kennedy, rue Jean Loup Chrétien. Prendre le chemin entre deux clôtures, longer un ruisseau, passer sous l'A64 et retrouver la boucle avant le captage d'eau potable.
LES RIVES DE L’ADOUR
3 H 30
14 KM dont 6,5 km de sentiers
Parkings à Soues, boulevard Joliot-Curie.
À Laloubère, à l’intersection de l’avenue
Maréchal Foch et de la place du Beziau. Stationnement possible également à proximité de l’église.
Bus ligne 8, Soues-Tarbes, arrêt Lotissement des
Platanes, à Soues. Ligne 9, Tarbes-Laloubère, arrêts centre commercial, rue de l'Agriculture et rue de l'Hippodrome du
Grand Tarbes à Laloubère.
Ligne 10, Odos-Tarbes, arrêt rue de l'Hippodrome à Laloubère.
Panneaux d’accueil à l’intersection de l’avenue
Maréchal Foch et de la place du Beziau à Laloubère ;
à côté du tennis de Soues.
Les cyclistes mettront pied à terre pour traverser le jardin Massey et la rue Brauhauban.
À SAVOIR Sur la place de Verdun à Tarbes, vous trouverez toutes les lignes du réseau de transport Alezan.
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7
Les rives de l’Adour
près, ces anciennes fermes possèdent une structure assez semblable. Deux bâtiments, la maison, à usage d’habitation, et la grange, à usage agricole, s’articulent autour d’une cour, certainement pavée en galets à l’origine. À l’arrière, on accède directement aux terres agricoles par le verger ou le potager. Le côté donnant sur la rue comporte des murs d’enclos et un portail, parfois précédé d’une grande dalle de pierre courant sur toute sa largeur pour franchir la rigole d’évacuation d’eau de pluie.
De composition sobre et très classique, les bâtiments de ferme ne comportent qu’un étage. Dans les granges, les cochons étaient en général logés au rezde-chaussée quand l’étage servait de poulailler. Certains ont gardé des clôtures en bois très particulières. Dans les cours de ferme, on trouve des leytes, ces petites niches aménagées dans les murs qui servaient à conserver les aliments grâce à un système d’écoulement d’eau toujours fraîche. Les ancêtres des réfripatrimoine gérateurs, en quelque sorte. Après cette enfilade de fermes rurales, le chemin poursuit son cours, droit à l’Adour.
DE L’EAU, DES SAULES
Autour de l’Adour, champs de blé, de maïs ou de seigle tachés par le rouge sang des coquelicots. La ressemblance avec une crête de coq a valu à ce pavot sauvage ce nom en forme de «cocorico», imitant le chant du maître du poulailler. Un rideau de peupliers se dessine au loin. L’Adour va bientôt se dévoiler. Avant d’y parvenir, le chemin rural longe un champ clôturé orné d’étranges petits bunkers. Il s’agit d’une des stations de captage d’eau potable. Le murmure de l’Adour se fait plus insistant. On rejoint la rive gauche de la rivière, fraîche et agréable sous son couvert végétal de saules. Marsault ou blanc?
Avec son feuillage argenté et sa haute stature, le saule blanc se distingue facilement.
Le saule des vanniers pousse aussi en bord de rivière. Parfois appelé osier blanc, les
LE PONT DE LA MARNE
Mémorable fut la crue de 1875 ! La chaleur précoce et la fonte des neiges provoquent l’inondation de la plaine début juin. Et le 23, l’Adour s’enfle de manière subite.
Sa cote dépasse celle enregistrée lors de la plus importante crue du siècle. Cinquantedeux ponts du département cèdent sous la force des eaux. Parmi eux, le vénérable pont de l’Adour à Tarbes, construit au milieu de XVIII e siècle. Malgré sa solidité apparente, l’ouvrage en pierre casse en son milieu et s’écroule brutalement.
Dans sa chute, il emporte des badauds rassemblés là pour voir les dégâts causés en amont et en aval. Reconstruit et rouvert
à la circulation en 1878, le pont de l’Adour est rebaptisé pont de la Marne.
rameaux flexibles de cet arbuste aux feuilles élancées étaient prisés en vannerie.
UNE MINE DE GALETS !
Passé le pont, le circuit se poursuit sur le
CaminAdour. En scrutant le cours d’eau, on peut surprendre un groupe de vairons, des poissons de petite taille qui vivent en banc et font le régal des truites. Les galets tapissent le lit des eaux claires de l’Adour. Pas étonnant que les habitants en aient utilisés autant pour construire leurs maisons !
Autrefois, ils étaient ourdés, c’est-à-dire maçonnés au mortier de chaux avec du sable et de la terre de pays. Ce liant, qui permettait de souder les galets, a été progressivement remplacé par le ciment.
Alentour, on rencontre encore des maçonneries mixtes mêlant galets et terre cuite.
Matériau de proximité comme le galet, la terre servait à fabriquer des briques et des tuiles. Les toitures des maisons traditionnelles en témoignent.
Au pont Nelly, le Trait Vert change à nouveau de bord. Il traverse le centre -ville de Tarbes, puis rejoint Laloubère par le chemin de l’hippodrome. Juste avant d’y arriver, la route coupe le golf des tumulus. nature
LE PERCE-NEIGE
Comme les anges, cette fleur vivace s’écrit à la fois au féminin et au masculin: le ou la perce-neige,
à vous de choisir! Son nom savant, Galanthus nivalis,
évoque doublement sa blancheur. Blancheur de lait d’après le grec gala (lait) et de neige, pour le latin nivalis. Première fleur à sortir au beau milieu de l’hiver, le perce-neige annonce le printemps.
De nombreuses légendes et contes se rapportent
à ce rôle symbolique annonçant l’espoir.
On raconte sa naissance par l’histoire de la fée
Printemps qui, en combattant la sorcière Hiver, se coupa au doigt. Quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige, qui fondit.Aussitôt, un perce-neige poussa.Ainsi, la fée Printemps triompha de la sorcière Hiver.
LE BON RÉFLEXE ou une canette jetable.
Non seulement elle conserve mieux votre boisson au frais mais elle évite de produire encore plus de déchets.
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8
Le Bouscarou
Sous le sabot d’un cheval
La zone humide paraît être un fouillis: c’est un trésor de nature.
Chemin de Mauhourat, on ne peut s’empêcher de jeter un œil au haras national.
Installé dans un parc de neuf hectares, ses bâtiments du XIX e
siècle abritent encore quelques étalons.
L’anglo-arabe, la race véritablement locale puisque née à Tarbes, est due en partie au comte de Bonneval, premier directeur du Haras National depuis son rétablissement en 1806 par Napoléon I er
. Pour améliorer le navarrin, le cheval local, il a l’idée de le croiser non pas avec l’andalou comme cela se faisait jusqu’alors mais avec le pur-sang arabe. Il obtient ainsi le bigourdan ou tarbéen. Plus tard, l’un des successeurs du comte croise à son tour le bigourdan au pur-sang anglais, il crée le bigourdan amélioré. Autrement dit l’anglo-arabe.
Avant d’être les vedettes des hippodromes, les anglo-arabes ont beaucoup été utilisés sur les champs de bataille. Ce n’est sans doute pas un hasard si le quartier Larrey, à l’origine une caserne de cavalerie, se trouve à proximité du haras.
UNE BÊTE DE COURSE
Longeant le mur ouest du quartier Larrey, on arrive place de la Courte-Boule, face au Quartier Soult, autre édifice militaire construit de 1873 à 1879 pour abri-
D921
D15
Du panneau d’accueil, remonter par un petit sentier à travers bois puis le long du Galopio. Rejoindre l’allée des Chênes par un étroit sentier, puis prendre le chemin de Buella vers l’ouest jusqu’au chemin de la Pougette en direction du sud. Obliquer vers l’ouest sur le chemin du Bousquet. Prendre le chemin de
Biésariès à Juillan, jusqu’au rond-point.
Traverser la D921, suivre la rue du Vignau pour rejoindre le chemin de Lasgraves. Emprunter la rocade sur la passerelle et arriver au parc de l’Echez à travers le domaine universitaire. À la passerelle, prendre vers l’est l’avenue de l’Echez, puis le boulevard De Lattre-de-Tassigny.
Passage aux haras par la rue de Traynès puis le chemin du
Mauhourat. Descendre vers le sud par la rue du Régiment-de-Bigorre, le chemin d’Odos, la rue de la Châtaigneraie jusqu’à l’hippodrome de Laloubère qui se contourne par l’ouest. Au sud de l’hippodrome, emprunter la D 15, les rues Bellevue et du Vignemale pour revenir au point de départ.
LE BOUSCAROU 4 H 30 17 KM dont 8 km de sentiers
Parkings à Laloubère, à l’hippodrome. À Odos, au hameau de Saint-Roch-les-Vignes : emprunter la D 15, puis les rues Bellevue et du Vignemale.
Dans Tarbes, au niveau du parc de l'Echez, avenue de l'Echez et chemin de Bastillac.
Bus ligne 1, routes de Bours et de Bordeaux-
Z.I. Bastillac et échangeur ouest, arrêt résidence étudiante.
Ligne 9, Tarbes-Laloubère, arrêts centre commercial, rue de l’Hippodrome, et mairie, à Laloubère.
Ligne 10, Odos-Laloubère-Tarbes, arrêts rue de l'Hippodrome et mairie à Laloubère.
Panneaux d’accueil à Odos, au hameau de Saint Rochles-Vignes, Parc de l'Echez à Tarbes.
Haras
l’entrée visiteurs se trouve le long du chemin du Mauhourat.
La zone humide est un écosystème fragile, ne vous écartez pas des chemins pour la piétiner.
Un fossé dangereux derrière l’hippodrome
à Laloubère, gardez vos distances.
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8
Le Bouscarou
ter un régiment d’artillerie. Les chevaux y tiraient les pièces d’armement. Par le chemin d’Odos, puis par celui de l’Hippodrome, on rallie Laloubère. Il y est encore question de cheval puisque six
à dix fois par an, l’hippodrome, classé parmi les vingt meilleurs français, réunit l’élite des chevaux de course. La présence de ces chevaux anglo-arabes, arabes et pur-sang attire un large public.
Après avoir contourné le champ de courses, on se dirige vers Odos. Hennissements, cavalcades et ruades sont remplacés par des pépiements de moineaux.
On atteint Odos, où la famille royale d’Albret possédait un château. Situé dans le centre du village, près de l’église, il a été reconstruit au XIX e siècle dans un style néogothique sur la motte castrale d’origine. C’est là que Marguerite de Navarre, sœur de François I er et grand-mère d’Henri IV, s’éteint en 1549. Érudite et poète, femme de lettres, elle a laissé derrière elle un ouvrage inachevé, son
Heptaméron .
La châtaigneraie à Odos.
Le Trait Vert ne passe pas au pied du château, il traverse Odos par le sud. Il emprunte un chemin de terre ondulant
à travers une châtaigneraie. Vestiges de l’époque où les châtaigniers abondaient.
Quelques centenaires ont résisté à l’assaut des jeunes générations et à l’embroussaillement. La châtaigneraie débouche sur une zone humide, peuplée de batraciens. Crapaud commun, grenouille agile? Pour savoir qui remplit l’air de son chant, il suffit de localiser le coassement patrimoine
L’HIPPODROME DE LALOUBÈRE
Avec bientôt deux cents ans d’existence, on pourrait le considérer comme le doyen des hippodromes de France. Son installation
à Laloubère doit beaucoup à la volonté du maire de l’époque, Dominique de Palaminy, grand
éleveur de chevaux et propriétaire du château du même nom. Inauguré en 1809, l’hippodrome prend la place de la route de Rabastens sur laquelle se tenaient jusqu’alors les courses de chevaux. Pour commémorer la venue de
Napoléon I er , les courses ont d’abord lieu chaque
23 juillet. Longue de 1500 mètres à l’origine, la piste est agrandie en 1852 pour atteindre 2000 mètres. Le centre du champ de courses a connu des usages divers : champ de manœuvre pour la garnison de Tarbes au milieu du XIX
ème siècle, il a été transformé en golf.
en utilisant ses mains comme paraboles sur les oreilles. Il faut s’approcher, doucement : crapauds et grenouilles sont sensibles au bruit et aux formes. Si les coassements cessent, un peu de patience ! Après quelques minutes d’immobilité et de silence, ils reprennent la plupart du temps. À moins que le chanteur n’ait pris la poudre d’escampette.
LES HUMEURS DU GALOPIO
Relique de ce qui était une vaste lande humide, la mouillère d’Odos vit au rythme des crues du Galopio, le petit filet d’eau qui coule à la sortie du bois. Petit en apparence, il doit montrer des hausses de débit impressionnantes. En témoigne la grande digue construite pour protéger les habitations de ses sautes d’humeur. Alternant parties ombragées au bord de l’Echez et paysages agricoles à découvert, le circuit poursuit jusqu’à Tarbes. Avant la ville, on profite des derniers rideaux d’arbres pour apprendre à reconnaître les maîtres de la rive.
Feuilles rondes et fruits en forme de petits cônes noirs : pas de doute, c’est un aulne glutineux. Après un dernier salut à l’Echez, on quitte la rivière pour retrouver le Haras. Allez, hue !
LA BÉCASSE DES BOIS
nature
Cet échassier aime cultiver le mystère, que sa vie nocturne et son plumage mordoré, semblable
à un tapis de feuilles mortes, ne font qu’accentuer.
Oiseau trapu et court sur pattes, pesant un peu plus de 300 grammes,la bécasse se remarque par son long bec, de sept centimètres en moyenne. Il lui sert
à fouiller le sol à la recherche de sa proie favorite: le ver de terre. S’il est difficile de la surprendre avant qu’elle prenne le large,tout effarouchée,la belle brune laisse quelques indices derrière elle comme des trous ovales dans le sol là où elle espérait trouver quelque lombric à son goût. Les bécasses des bois fréquentent les bosquets comme celui du Bouscarou de préférence en période migratoire, en novembre ou au printemps, de la mi-février
à la mi-mars. Comme elle vole de 10 à 12 heures par nuit, elle se repose la journée.
LE BON RÉFLEXE ne doit circuler sur les chemins du Trait Vert. Sans compter que marcher ou pédaler s’avère bien meilleur pour garder la forme.
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9
Sarrouilles
La faune des bois et des prairies
C'est devant le panneau de la Mairie de
Sarrouilles que le rendez-vous est donné.
LA COMMUNE DE SARROUILLES
An 1607 : origine du mot de Sarrouilles.
Jusqu'à ce moment-là, on ne parlait que patois et on écrivait en patois. Quand
Sarrouilles fut intégrée au Royaume de
France, on envoya de Paris des fonctionnaires pour administrer le pays. Ils ne parlaient pas patois et écrivaient très mal.
Ils intervertissaient les lettres dans les
Partez à la découverte de la faune de notre région noms de lieux et de villages. Soyez avec
Dieu se disait "A Diout Siat", ce fut déformé et on dit "adichat", Aureilhan se disait "aoureilhah", Bordères "Bourderah",
Orleix "Ourlesh", Juillan "YU-YA", etc....
Tous ces mots écrits furent transformés et francisés. Mais ils sont restés tels quels dans le langage du pays. C'est à cette
époque que commença à apparaître le nom de SARROUILLES (on a employé improprement ce nom jusqu'à présent).
L'emplacement qu'occupe le Sarrouilles actuel était habité à l'origine par les
Départ de la mairie de
Sarrouilles. Aller vers le
Sud et traverser le village.
Au panneau Stop, prendre à gauche vers
Laslades. Entrer dans la forêt. À la cabane des chasseurs, tourner à droite et traverser la voie ferrée prudemment. Aller toujours tout droit et entrer de nouveau dans la forêt. À la route goudronnée prendre à droite, traverser la RD21.
Tourner à gauche à la croix et suivre le chemin des Crêtes. Attention, plusieurs boucles se croisent. Continuer sur la boucle n°9. Toujours tout droit sur le chemin de terre. Arriver dans le village et prendre rue du
Bosquet sur la droite. Se diriger vers la forêt en admirant la vue sur les
Pyrénées et prendre le temps de lire le panneau thématique sur la faune.
Prendre tout de suite à gauche. À la sortie du bois, continuer tout droit et redescendre vers le village.
Parkings à la mairie de Sarrouilles.
À Séméac, rue de la République, au niveau de l'arrêt de bus de la rue des Rossignols.
Bus
TAD (Transport À la Demande) du lundi au vendredi entre la commune de Sarrouilles et le centre-ville de
Tarbes.
Panneau d’accueil devant la mairie.
Soyez vigilant lors de la traversée de la D21 en haut de la côte de Séméac.
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9
1
Sarrouilles
Sar-Ouiiles (les serfs qui gardaient les moutons), les clercs prirent le nom des habitants pour le nom du lieu. Ils écrivirent chênes ment Sarrouilles, et de ce fait les habitants de la vallée de l'Ousse ne furent plus des
Sar-ouilès, mais des sarrouillais et le lieu qu'ils habitaient fut appelé Sarrouilles. Sur les anciennes cartes d'avant 1789, carte de
Cassini, Sarrouilles s'écrit avec un seul R ,
(Sarouilles).
LES BOIS ET LES PRAIRIES
Nous traversons le village et nous nous dirigeons vers le sud en regardant les coteaux. On prend une bonne bouffée d'air et on attaque la descente qui mène jusqu'à la forêt communale de Laslades. Si on trouve la marque du sanglier sur la cabane du chasseur... c'est qu'on est sur la bonne voie ! Mais on peut aussi tomber nez à nez avec de vrais animaux, vous le saurez dans quelques instants... dans quelques kilomètres.
On remonte la rue qui longe les maisons en direction de l'ouest et on fait attention où l'on met ses pieds car le chemin goudronné se transforme en chemin de terre. C'est alors qu'on entre à nouveau dans la forêt et on se prépare mentalement à assurer toute une série de descentes et remontées un peu raides jusqu'à la chaussée.
On doit faire preuve de beaucoup d'attention et de vigilance car il va falloir traverser la RD21 qui est assez dangereuse.
Une fois remis de ses émotions, on repart et on arrive au niveau d'une croix . C'est le moment de sortir ses lunettes de soleil si le temps s'y prête car on s'avance sur le chemin des Crêtes qui offre une vue splendide. Même si les Pyrénées sont derrière, ce qu'on risque de voir devant peut en surprendre plus d'un. Des vignes ?
Un château d'eau ?... non, bien plus rare. Si on ne fait pas de bruit et aiguise notre vue faune
LE RENARD -
VULPES VULPES
Sa silhouette furtive est connue de tous car elle
évoque sa légendaire habileté à dérober la nourriture dans les cours de ferme. Le renard est classé comme nuisible en raison des dégâts qu’il cause dans les élevages de volailles et de gibier à plume et parce qu’il reste le principal vecteur de la rage. Son régime alimentaire est varié : rongeurs, oiseaux, insectes, œufs, lombrics, fruits et baies. Son territoire de chasse peut recouvrir plusieurs centaines d’hectares et abrite son terrier.
on peut apercevoir un chevreuil, un blaireau ou encore un renard. Et si on regarde encore mieux, on pourra peut-être aussi avoir la chance de rencontrer un pic-vert !
LE PIC VERT
Le Pic vert (ou Picus Viridis) se distingue du
Pic epeiche par une plus grande corpulence et des couleurs plus vives. Il vit sur les arbres mais il se nourrit à terre et tambourine moins que le Pic epeiche. Ils font tous deux l'objet d'une protection depuis 1950 en France. Leur rôle est reconnu dans l'élimination d'espèces parasites du bois et dans le creusement de cavités où peuvent nicher d'autres espèces.
On reprend la route et on fait attention à ne pas se tromper de chemin à suivre car d'autres boucles du Trait Vert se croisent
(n° 5, 6 et 9). Dans la forêt on prend le temps de lire le panneau thématique sur lequel on en saura plus sur les animaux qu'on a croisés. A la sortie du bois, on passe devant l'ancienne grange en galets et on redescend vers le village... et la Mairie !
LE BON RÉFLEXE
Animaux : Vous êtes chez eux, respectez leur habitat.
Si vous avez la chance d'en croiser un, ne le faites pas fuir !
nature
LA CHOUETTE EFFRAIE -
Tyto alba
Si vous souhaitez apercevoir une Chouette effraie, il est préférable de vous promener la nuit car le jour elle dort, cachée dans une vieille grange ou dans un clocher d’église. Elle vit au milieu des prairies et des champs cultivés où elle chasse des petits rongeurs la nuit. Elle restitue ce qu’elle ne digère pas dans des pelotes de réjection que l’on trouve à proximité de son nid. La Chouette effraie est très sédentaire et peut passer toute sa vie au même endroit.
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10
Salles-Adour
Un panorama sur les Pyrénées
C'est dans un village typique de la région bigourdane avec des maisons construites en galets de l'Adour que nous cherchons le panneau d'accueil qui annonce le départ pour la boucle 10 du Trait Vert :
Salles-Adour.
Cette commune était connue pour son chêne énorme qui trônait au centre de la place de l'église, malheureusement ce chêne est mort et a été coupé.
Cependant, la mairie, elle, est toujours là.
Et c'est devant elle que le panneau se trouve. Le départ est lancé.
Nous partons en longeant le mur de l'église en direction du nord-ouest et traversons le petit canal. Nous commen-
çons à nous lancer dans une grande discussion au sujet des canaux et des diverses formes de barrage... et là, la réponse, juste devant nous : un grand panneau thématique nous présente tout ce qu'il faut savoir sur l'irrigation dans cette zone.
Ensuite, nous nous engageons sur l'allée des platanes et des frênes : des chevaux sur notre gauche, le Pic du Midi sur notre
A64
- DEBAT
Départ du parking de la mairie de Salles-Adour. Prendre direction de Barbazan-Debat et traverser la voie ferrée.
Continuer toujours tout droit en laissant le chemin sur la droite. Se diriger vers les coteaux le long du canal. De nouveau la plaine "s’ouvre" et offre une très belle vue sur les
Pyrénées. Continuer toujours tout droit en passant devant les
4 panneaux "cédez le passage". Lorsque vous arrivez devant l'école de Barbazan-Debat, la mairie étant sur la gauche, tournez à droite.
Passer sur le canal de l'Alaric et le longer sur la gauche. Au rond-point, prendre à droite.
Puis, 10m après, tourner à gauche et suivre le panneau indicateur du Trait Vert situé sous le pont. Continuer toujours tout droit. En bas de la côte, tourner à droite pour entrer dans les bois où vous passerez sous un tunnel. Vous
êtes dans les bois de Labarthe.
TAD
Continuer sur ce chemin jusqu'à arriver à l'aire de pique-nique. Passer sous le pont puis prendre à gauche en direction de la ZI de Séméac. Passer au-dessus de l'A64 et arriver dans le village de Soues puis rejoindre le CaminAdour.
A l'église de Soues, tourner à droite et se diriger vers Barbazan-Debat. Juste après la voie ferrée, prendre à droite et admirer le vue. Traverser la RD8 en direction de Horgues. Traverser le village et au bout de la rue des Lilas, prendre à droite. Continuer sur la droite et arriver à la mairie de Salles-Adour.
Bus
Ligne 8, Soues-Tarbes, arrêts avenue des Pyrénées et avenue des Pyrénées Sud.
Ligne 15, Barbazan-Debat-Tarbes, arrêt église de
Barbazan-Debat.
TAD (Transport À la Demande) du lundi au vendredi entre la commune de Salles-Adour et le centre-ville de Tarbes.
Panneau d’accueil devant la Mairie.
Parkings au cimetière de Salles-Adour et au Bois de Labarthe
À Séméac, allée de la Barthe, après la voie ferrée.
À Soues, boulevard Joliot Curie.
Soyez vigilant au niveau de la rtaversée de la D8 à la sortie de salles-Adour lorsque vous vous dirigez vers l'ancienne voie ferrée.
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Salles-Adour
droite. Tout droit, le long du cimetière, nous ouvrons grand les yeux pour peut-être apercevoir des Pics verts.
chênes ferrée. Nous en profitons pour admirer la belle vue sur les Pyrénées ! Sur le chemin que nous suivons, une grand allée de platanes taillés en forme de têtard et les canaux de l'Alaric nous escortent. Nous entrons alors dans Barbazan-Debat et arrivons face à l'école du village, la mairie
étant sur la gauche. Nous prenons alors à droite, passons devant une croix chrétienne, traversons les canaux et commençons notre montée sur les coteaux.
Ce bruit que nous entendons, c'est la grande route départementale qui passe au-dessus de nous. Là, dans ce tunnel, nous sommes rassurés de voir que nous sommes sur la bonne voie en voyant le panneau « Trait Vert » qui nous indique le chemin et nous dirige vers une grande descente pour nous dégourdir les jambes...
LES BOIS DE LABARTHE
Arrivés sur le chemin de terre en contre-bas, nous nous mettons à jouer en suivant les petites marques de peinture qui sont disséminées sur les arbres ou les pierres pour nous indiquer le chemin. De plus en plus d'arbres autour de nous... pas de doute nous sommes désormais dans une forêt !
Les bois de Labarthe pour être plus précis.
C'est aussi le moment de faire une pause.
Ce qui tombe plutôt bien car nous arrivons sur une aire de pique-nique. C'est aussi là que nous rencontrons des marcheurs, qui eux, ont choisi de suivre la boucle 6 du Trait
Vert.
Bien reposés, et bien repus pour certains, nous reprenons la route en direction de
Séméac que nous traversons par la zone industrielle.
irrigation
UN ENTRELACS DE CANAUX D'IRRIGATION
Dans la seconde moitié du 19 e
siècle, de nombreux canaux sont creusés afin de satisfaire différents usages en déviant une partie des eaux de l'Adour, de l'Echez et de l'Arros. En milieu rural, ce réseau remplit alors de multiples fonctions : il alimente les moulins en eau, assainit les villages, permet l'abreuvement des animaux et "l'arrosement" des prairies.
Aujourd'hui les canaux permettent toujours l'irrigation des terres et présentent l'avantage de contenir les eaux de crues. Leur paysage apaisant accueille le promeneur qui peut observer les poissons au fil de l'eau.
Écluses maçonnées fonctionnelles
Nous passons au-dessus de l'A64 et continuons notre chemin vers Soues.
Arrivés au niveau des terrains de tennis, nous prenons garde de ne pas recevoir une balle perdue (ndlr: de tennis !), puis, lorsque nous apercevons le panneau d'accueil, nous savons que nous entrons sur le CaminAdour que nous suivrons sur quelques mètres.
Au pont, nous remontons et prenons à gauche sur la RD92 pour repartir en direction de Barbazan-Debat. Nous longeons alors la voie ferrée, mais gardons la tête bien haute car à cet endroit les
Pyrénées nous offrent un panorama de grande qualité.
On poursuit toujours tout droit jusqu'à notre arrivée au point de départ, le centre du village de Salles-Adour. La boucle est bouclée.
citoyenneté
UNE CHARTE DES BONNES PRATIQUES
La réduction de l’irrigation par submersion est aujourd’hui indispensable. En attendant, les agriculteurs qui disposent de petites parcelles sont attachés à cette pratique pour des raisons économiques. C'est pourquoi une charte a été élaborée par les pouvoirs publics et la profession agricole afin de sensibiliser les exploitants à des pratiques moins consommatrices en eau. L'autorisation d'irriguer par submersion est désormais subordonnée à la signature de cet engagement qui devrait conduire à des économies profitables à la ressource en eau ainsi qu'au maintien de la biodiversité abritée par les haies bocagères qui encadrent bien souvent ces parcelles.
LE BON RÉFLEXE
Entre Salles-Adour et Barbazan-Debat vous pourrez profiter d'une des plus jolies vues sur la chaîne des Pyrénées.
N'oubliez pas vos jumelles pour admirer de plus près ces beaux sommets !
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Le CaminAdour
Dans la ville, coule
Des gradins ont été aménagés au niveau du pont de la Marne pour profiter de la vue sur l’Adour.
Tumultueux. Impétueux. L’Adour n’a pas calmé ses ardeurs de torrent quand il parvient dans la plaine tarbaise. Si par mégarde on le perd de vue, on arrive toujours à le repérer aux grondements vifs qu’il fait résonner sur son lit de galets. Né dans le massif du Pic du Midi de Bigorre, il s’assagit à mesure qu’il imprime ses méandres dans le piémont.
À Soues, à l’extrémité sud du Camin-
Adour, le vert domine ses rives. Aulnes, saules, peupliers, frênes peuplent les berges et distillent une sensation de bien-être. Bruissements de feuilles et gazouillis d’oiseaux enveloppent le mur-
Parkings à Soues, boulevard Joliot-Curie à côté des tennis et de l’aire de lancer du marteau.
Pour partir des lacs de Bours, le parking se situe au niveau du lotissement Loubéry.
Bus ligne 8, Soues-Tarbes, arrêt lotissement des Platanes à Soues, ligne 20A Orleix-Bours-Tarbes arrêt lotissement Loubéry à Bours.
Panneaux explicatifs sur la nature des bords de l’Adour mais aussi sur le fonctionnement de la rivière et les richesses patrimoniales
Vous pouvez, entre autres, les trouver rue des Platanes, aux lacs de Soues et Bours et au pont de la Marne.
une rivière
Arrêté municipal 2014-27
sentier entièrement aménagé
Des rampes d’accès ont été aménagées pour les personnes à mobilité réduite régulièrement tout au long du parcours.
La passerelle Oustau, particulièrement basse, oblige les cyclistes à mettre pied à terre et les piétons
à se baisser un peu.
Le Plan de Prévention des Risques de la société Nexter est une zone à traverser sans s'arrêter (des panneaux le signalent).
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1
Le CaminAdour
mure intarissable de l’Adour. Sur cette toile de fond s’ajoutent, par touches, les pas cadencés d’un coureur, le crépitechênes
CaminAdour avec ses herbes folles, ses frais ombrages et l’Adour comme fil conducteur séduit joggeurs, cyclistes et marcheurs.
Après avoir longé le lac de Soues où quelques pêcheurs sont installés, on passe sous un pont, celui de l’autoroute.
Premiers grondements urbains. Quelques grues jaunes disséminées dans le vert de l’autre rive viennent confirmer l’arrivée de la ville. Puis, sur la droite, s’alignent les premières crêtes d’usine, celles d’Alsthom. Devenu Alstom dans sa nouvelle orthographe, l’établissement a pris la relève des anciennes Constructions électriques de France et d’Hispano-
Suiza. C’est sur les sites de Séméac et de Soues que sont fabriqués les éléments électriques de traction pour métros, tramways et TGV.
Le pont Alstom marque l’entrée dans
Tarbes. Désormais, le cours de l’Adour est discipliné : l’impétueux s’est fait dompter par la ville. Sagement entouré de digues, il ne risque pas d’inonder les riverains avec ses sautes d’humeur saisonnières. Chiens, poussettes, familles, hommes d’affaires : la promenade se fait plus urbaine. Aux chants d’oiseaux se mêlent les bruits de la ville, klaxons, ronflements de moteurs, sirènes... Juste après le pont de la Marne, le plus ancien de Tarbes, des gradins avec vue sur les eaux bouillonnantes d’une minicascade invitent à la pause. Des Tarbais y sont venus déjeuner et apprécient ce parfum de campagne au milieu de la ville.
L’ATTRAIT DE L’EAU
Un peu plus loin, juste avant le pont de la rue Anselme Frogé, la rivière semble comme bardée de fils d’araignée. Les eaux vives de l’Adour attirent par leur pétulance les adeptes du kayak et du canoë. Poursuivant cette propatrimoine
L’HERBIER DE CORBIN
Banales, les plantes de la région? Pas pour tout le monde. Le premier à s’y intéresser fut Corbin, premier bibliothécaire de Tarbes en 1789.
Il décide de recenser toutes les plantes qui poussent dans le département, sauvages et cultivées.Au lieu d’en faire une simple compilation, il systématise sa démarche. Chaque spécimen est accompagné d’une fiche descriptive mentionnant la date et le lieu de la récolte, l’habitat et le terrain environnants. Les planches de cet herbier sont toujours conservées au Musée Massey et les fiches descriptives
à la Médiathèque Louis-Aragon à Tarbes.
menade au fil de l’eau, on arrive à la sortie de Tarbes. Le pont Nelly marque la frontière.
L’Adour reprend alors son cours naturel, libéré des digues. Les oiseaux et le murmure de l’eau reprennent la parole. Si le bruit de la ville s’estompe, sa présence reste affirmée dans le paysage: bâtiments industriels, équipements sportifs, usines en friches, dépôts de gravats jalonnent le parcours. Puis, on entend comme une rumeur sourde. Certainement une cascade.
On quitte un instant la rive immédiate de l’Adour pour la retrouver une cinquantaine de mètres plus loin, mais bien en-dessous du niveau du CaminAdour. On vient de passer le premier seuil des lacs de Bours-
Bazet, dont on peut désormais faire le tour complet jusqu'à Bazet. Des étendues d’eau appréciées des promeneurs comme des oiseaux et des poissons. Au milieu des poules d’eau, des canards colverts, des truites et des goujons, peut-être se cache-t-il aussi quelque loutre ? Impossible ! D’une méfiance légendaire, ce mammifère carnivore vit seulement dans des endroits paisibles, loin de l’agitation humaine. On a retrouvé tout de même quelques indices de sa présence. Par contre, avec un peu de chance, on peut surprendre sans mal un cincle plongeur ou un martin-pêcheur à la chasse. Jumelles conseillées.
nature
LA TRUITE FARIO
Poisson d’eau vive par excellence, la truite fario pratique couramment le mimétisme : sa robe change de couleur selon son habitat. Sur les gravières et dans les cours d’eau ensoleillés, elle porte un habit argenté. Qu’elle troque pour une robe très sombre lorsqu’elle vit sous les roches ou dans les cours d’eau ombragés. Qu’ils soient bruns, argentés ou dorés, ses flancs sont piquetés de points noirs et rouges légèrement cernés de rose ou de bleu. D’où son surnom de belle mouchetée. Ce bel habit cache un carnassier au régime alimentaire varié : invertébrés, insectes, vers, mollusques, crustacés, batraciens et même vairons figurent à ses menus.
Habituée des eaux froides, la truite fario ne supporte pas le manque d’oxygène. Sa présence est donc un gage de la bonne qualité de l’eau.
LE BON RÉFLEXE
Respectez la semelle de vos concitoyens. Ne laissez pas votre animal faire ses besoins près indésirable de son passage.
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Le Chemin Vert
Un véritable trait d'union entre Tarbes et Lourdes
Inauguré le 12 juin 2010, le Chemin Vert est le fruit de la collaboration de cinq collectivités territoriales, la Communauté d’Agglomération du Grand Tarbes, la
Communauté de Communes du Pays de
Lourdes, les villes de Juillan, Lanne et
Louey, soucieuses toutes les cinq du respect et de la mise en valeur de notre patrimoine naturel. Depuis 2014, la
Communauté de Communes du Canton d'Ossun s'est ajoutée du fait de sa compétence "sentiers de randonnées".
Relié au nord au Trait Vert du Grand
Tarbes par la boucle n° 8 « Le Bouscarou », le Chemin Vert offre un accès direct à environ 140 km de randonnée pédestre et cycliste.
Par le sud, il est possible d'accéder aux sanctuaires de Lourdes par Bartrès ou par le centre-ville, ainsi qu'à la "Voie Verte des
Gaves", 18 km de randonnée pédestre et cycliste reliant Lourdes à Pierrefitte-Nestalas puis le "Chemin des Voyageurs" de
Pierrefitte à Cauterets.
Entre ces deux extrémités, découvrez la plaine alluviale de l'Echez et du piémont pyrénéen en traversant les communes de
Juillan, Louey, Lanne et Adé.
TARBES
Route de Lourdes
Gespe
Accueil
Echez
Bois du Bécut
JUILLAN
Geune
Echez
LOUEY
LANNE
Route de Lourdes
Aéroport
Tarbes - Ossun - Lourdes
Massif du Pic du Jer
Bois du Mouret
ADÉ
Rieutord
Forêt d'Ossun
Route de L ourdes
LOURDES
Gave de Pau
Accueil
BARTRÈS
LES SANCTUAIRES
Forêt de
Lourdes
Lac de
Lourdes
Ce cheminement est, au départ, commun avec la boucle n° 8 « Le
Bouscarou » de la blanchisserie de l’hôpital au skate parc de Juillan.
Départ derrière la blanchisserie de l’Hôpital au bord de l'Echez, se diriger vers la station d'épuration de Juillan en traversant une zone cultivée.
Arrivé au rond-point de l'Intermarché de Juillan , prendre la direction de la D15. Prendre à droite en milieu de côte, chemin du Bousquet vers un petit bois à gauche.
Au niveau du skate park, ne pas suivre l’itinéraire Trait Vert à gauche, aller tout droit sur le Chemin Vert (panneau d’accueil) en direction de l'antenne relais. Entrer dans la forêt, la traverser. Puis entrer dans la vallée du Marquisat, prairies et vue sur le pic du Montaigu (en face) et le Pic du Midi (à gauche). Remonter vers Louey, passer au-dessus de l’Echez et devant un lavoir. Puis aller en direction de Lanne. Arrivée zone industrielle du Toulicou (commune d'Adé), traverser la commune d'Adé et après la voie ferrée, vous pouvez rejoindre les sanctuaires par
Bartrès en prenant sur votre droite. Le Chemin Vert continue au milieu des prairies et des collines, et au niveau des bois de Bartrès, longer la voie ferrée. Traverser le marais de Saux et un lotissement. Arrivée à
Lourdes au rond-point de l'Europe.
CHEMIN VERT
4h40
18,5 km dont 9 km de sentiers
Bus
Depuis la Gare routière (place au Bois) à Tarbes, par la place Verdun: lignes 2 (Parc des Expositions vers Verdun) ou 3 (Lycée Professionel Sixte Vignon vers Verdun).
Depuis la place Verdun vers la ZI Bastillac : ligne 1(route de Bours et route de Bordeaux - Z.I. Bastillac et échangeur ouest), arrêt résidence étudiants.
Transport du Conseil Général :
Ligne 18 (Transport A la Demande) arrêts Juillan, Louey ou Lanne. Jeudi et samedi.
Ligne 2 Tarbes-Lourdes-Pierrefitte-Luz-Barèges, arrêt à la gare SNCF à Tarbes, départ à la zone commerciale du
Monge à Lourdes.
Pique-nique 2 aires à Juillan (quartier Bellevue) et Lanne.
Panneaux d’accueil à la blanchisserie de l'Hôpital de Tarbes, au niveau du skate-Park à Juillan et au rond-point de l'Europe à Lourdes.
Parkings
Derrière la blanchisserie de l'Hôpital de Tarbes,
au niveau de la station d'épuration de Juillan, et devant la mairie d'Adé.
Le Chemin Vert traverse de grandes voies souvent utilisées, marcheurs, cyclistes, attention en traversant.
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Le Chemin Vert
RÉCIT D'UN MARCHEUR...
9 heures pile, tout le monde est au rendez-vous derrière la blanchisserie de chênes marche, récupéré le plan, vérifié qu'on a mis de l'eau dans nos sac-à-dos, nous nous mettons sans perdre de temps en route pour découvrir ou redécouvrir les paysages qui longent le Chemin Vert.
Quelques coquelicots, ponts, chevaux et forêts plus loin, nous arrivons enfin en haut de la côte de Juillan où l'on peut s'arrêter un instant sur l'aire de pique-nique pour s'autoriser une petite collation bien méritée, tout en regardant au loin les prouesses des petits sportifs en herbe sur le skate-parc.
Nous reprenons la route... nous passons par le joli village de Louey et admirons ses trompe-l'œil sur l'école communale ou sa maison feuillue. On prend aussi un moment pour découvrir son centre-ville chargé de tradition et entrer quelques minutes dans l'Église Saint-Saturnin.
Le nom de Louey viendrait du nom de l'animal qui vivait en grand nombre dans les temps jadis dans cette partie du
Marquisat : la loutre ou louey d'après l'occitan.
Nous continuons notre montée sur les coteaux et arrivons à Lanne, lieu de rendez-vous avec nos amis Lourdais, partis dans le sens inverse, pour partager un déjeuner champêtre.
LES MILIEUX NATURELS
Le long du Chemin Vert, nous pouvons admirer différents milieux naturels, plus ou moins façonnés par l'Homme : les bois, les forêts, les prairies du Marquisat...
Deux milieux naturels « particuliers » s'offrent à nous et sont typiques de cette zone de plaine et de coteaux : découverte
LA VOIE VERTE DES GAVES
La Voie Verte des Gaves vous invite à porter un autre regard sur les Pyrénées : tour médiévale, réserve naturelle, pics, berges du Gave de Pau, château fort, marchés, abbaye...
De Lourdes à Pierrefitte Nestalas, vous cheminerez le long d'une ancienne voie ferrée du XIX e
siècle réhabilitée.
La Voie Verte des Gaves est accessible à tous : marcheurs, cyclistes, vététistes et pratiquants de rollers. Elle est également accessible aux personnes à mobilité réduite.
(source et crédit photo : Pays de Lourdes et des Vallées des
Gaves, PLVG)
À Lanne, la lande des Vignaux
La « lande » est un système écologique bien déterminé, association de différentes plantes qui dépassent rarement le stade d'arbustes. On y retrouve des bruyères, des genêts, des ajoncs ; elles peuvent être le royaume des lapins de garenne qui, par leur « grignotage », les entretiennent. Vous pourrez y apercevoir d'autres animaux, comme les faisans qui aiment s'y promener tout en étant un peu cachés.
À Adé et Lourdes, le marais de Saux
Le « marais » est une formation paysagère et écologique qui se caractérise par un relief peu accidenté où le sol est recouvert d'eau stagnante par intermittence ou constamment; on parle de "zone humide".
Les végétaux qui y vivent sont, en fonction de la hauteur d'eau, les roseaux, massettes, joncs et carex. L'Homme s'y est toujours intéressé du fait de l'apport d'éléments nutritifs par les inondations d'hiver ce qui a permis le développement de cultures, tels le maraîchage.
Après le marais de Lanne, nous avons découvert le bourg d'Adé. Le lavoir est un monument à voir absolument depuis qu'il a repris vie grâce à l'artiste JP. Demoisy qui l'a complétement repeint en tenant compte de son histoire.
Nous continuons notre chemin en longeant les bois de Bartrès puis à travers champs, vue sur le marais de Saux, pour, quelques minutes après, arriver au rond-point de l'Europe à Lourdes... depuis lequel nous avons la possibilité d'accéder au centre-ville, aux sanctuaires ou encore
à la Voie Verte des Gaves.
Une bonne journée de marche !
LE BON RÉFLEXE
Amis Pèlerins, voici comment rejoindre le Chemin Vert depuis la gare de Tarbes...
En bus : depuis la Gare SNCF de
Tarbes, prenez la navette gratuite jusqu'à la place de Verdun où vous pouvez prendre la ligne 1 (route de
Bordeaux-Lautréamont). Descendez
à l'arrêt « Résidence étudiants » puis rejoignez à pied le chemin de
Lasgraves jusqu'au départ du Chemin
Vert derrière la blanchisserie de l'Hôpital.
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Quizz junior
Les énigmes du Trait Vert
Es-tu un randonneur curieux ?
Teste tes connaissances au fil de tes balades et de tes lectures.
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Qu’est-ce qu’une palombièr e ? a- une maison traditionnelle de la plaine tarbaise b- une cabane de chasseurs dans les bois c- un nid des palombes
1
De quelle couleur sont les balises à suivre sur les parcours du
Trait Vert ? a- verte b- rouge et blanc c- jaune
3
Quel poisson ne risque-t-on pas de trouver dans l’Adour
?
a- la truite b- le thon c- la loche
4
Quelle différence entre une poule d’eau et une foulque macroule ?
a- impossible de le voir
à l’œil nu b- le dessus de la tête de la poule d’eau est rouge c- la foulque macroule possède un plumage vert, celui de la poule d’eau est noir
5
Combien de temps met un sac plastique pour se dégrader ?
a- 2 ans b- 400 ans c- 20 ans
6
Où trouve-t-on des cèdres du Liba n ?
a- dans le bois du Commandeur b- dans les bois de Labarthe c- au jardin Massey

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