Fondation Nicolas Hulot Petit Livre Vert Mode d'emploi
Le Petit Livre Vert
pour la Terre
“Soyez vous-même le changement que vous voudriez voir dans le monde.”
Mahatma Gandhi (1869-1948)
Sommaire
Edito
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Test : quel est votre impact sur l’environnement ?
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Le Défi pour la Terre
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Les pictos, mode d’emploi
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Les écogestes :
Le salon
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La cuisine
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La salle de bain
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Les chambres
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De la cave au grenier
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Le garage
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Le jardin
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Les transports
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Les achats
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L’école
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Le bureau
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La nature
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Les voyages
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Être citoyen
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Les repères pour l’environnement
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Présentation de l’ADEME
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Présentation des Espaces Info Energies (EIE)
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Présentation de la Fondation Nicolas Hulot
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Pour en savoir plus
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ENCART : relevez le Défi pour la Terre p.
2 p.
4 p.
10 p.
12 p.
70 p.
85 p.
90 p.
100 p.
105 p.
110 p.
114 p.
124 p.
13 p.
21 p.
33 p.
42 p.
45 p.
51 p.
54 p.
61 p.
125 p.
126 p.
128
Ouvrage réalisé avec le soutien technique et scientifique de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie.
Crédit illustrations : Marc Ingrand.
Crédits photos : G. Bosio (Studio 107), F.X. Pelletier, J. Larivière, N. Tosi (FNH), Getty Images.
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Edito
2
Nicolas Hulot,
Président de la Fondation Nicolas
Hulot pour la Nature et l’Homme
La planète a besoin de vous.
La Terre, cette planète magnifique, est bien plus fragile qu’on ne l’imagine et la pression de l’homme, bien plus forte qu’elle ne peut le supporter. Les grands équilibres sont menacés et l’avenir de l’humanité compromis. Nous savons, mais nous refusons d'agir. Le paradoxe est insupportable.
Il est grand temps que la prise de conscience se traduise dans les actes, individuels et collectifs. Le défi écologique, c’est une occasion magnifique de redonner du sens au progrès. C’est aussi une occasion unique de consacrer deux nouvelles formes de solidarité : la solidarité avec l’ensemble des êtres vivants et la solidarité avec les générations futures. Faisons jaillir ce nouveau monde, respectueux du vivant sous toutes ses formes, et que chacun devienne l’avocat de la vie.
Notre avenir est entre nos mains, il faut réagir, et vite.
Le développement durable est bel et bien une révolution culturelle qui devrait nous conduire à changer de comportement, produire et consommer différemment, afin d’assumer pleinement nos responsabilités. Réduisons notre impact écologique, la nature et l’humanité ont besoin de chacun de nous, là où il est. C’est un combat qui demande la participation de tous. Relever le Défi pour la Terre, c’est se mobiliser au quotidien.
Ce que nous mangeons, les moyens de transport que nous utilisons, la façon dont nous nous chauffons… ; voilà autant d’actions qui nous lient à notre environnement. Aucune action individuelle n’est dérisoire. Chaque geste compte. Essayons, le temps faisant, d’améliorer nos comportements, échangeons nos bonnes idées et nos bonnes pratiques. Multipliées à l’échelle d’un pays, elles contribueront à réduire l’impact des activités humaines sur la planète.
Alors faisons les bons gestes pour la planète !
Ouvrons le chemin, soyons citoyens de la Terre, les politiques et les industriels suivront.
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Test : quel est votre impact sur l’environnement ?
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Ce que nous mangeons, les moyens de transport que nous utilisons, la façon dont nous nous chauffons, etc., sont autant de pressions sur l’environnement qui dépendent de chacun d’entre nous. Ces pressions se traduisent pour une large part par des émissions de gaz à effet de serre, qui contribuent aux changements climatiques. Avec le test CLIMAcT, conçu par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), évaluez votre impact et engagez-vous sur des gestes pour protéger l’environnement !
Connaissez-vous votre impact sur l’environnement ?
Pour chaque question, ajoutez le nombre de points correspondant à votre réponse.
1/ Vous achetez de préférence des produits frais et de saison, vous triez vos déchets et vous évitez les produits jetables :
• oui tout à fait
• oui à peu près
• non pas du tout
+ 1
+ 2
+ 3
2/ Parmi les équipements suivants : halogène, sèche-linge, lavevaisselle, congélateur, vous en possédez :
•
- de 2
•
2
•
3 ou 4
0
+ 1
+ 2
3/ Vous prenez plus fréquemment :
• une douche
• un bain
4/ Comment votre logement est-il chauffé ?
• fioul
• gaz
•
électricité
•
énergie renouvelable (bois, solaire...)
+ 1
+ 3
+ 13
+ 9
+ 6
0
5/ Vous utilisez votre voiture, moto ou scooter pour vous rendre au travail (aller et retour),
• comptez + 2 points par tranche de 5 km parcourus
6/ Vous utilisez votre voiture, moto ou scooter pour vos courses ou vos loisirs :
• presque tous les jours
•
1 à 2 fois par semaine
• moins d’une fois par semaine
+ 3
+ 1
0
7/ Vous avez voyagé en avion au cours des 12 derniers mois ?
• ajoutez + 1 point par heure de vol
Calculez votre score et rendez-vous au verso !
5
6
Voyons quel est votre pression sur la Terre.
Rendez-vous à la rubrique correspondant à votre score :
• 1 à 9 points : bravo, votre comportement est durable !!!
Votre impact et vos émissions de gaz à effet de serre sont très raisonnables. Vous êtes déjà un acteur du développement durable, félicitations ! Continuez sur cette lancée, et gagnez encore quelques points en continuant le test sur la page suivante…
• 10 à 18 points : vous pouvez mieux faire !
Votre impact et vos émissions de gaz à effet de serre se situent juste en dessous de la moyenne française. Cependant, c’est déjà trop pour la planète. Connaissez-vous tous les bons gestes ?
Vérifiez-le en continuant le test sur la page suivante.
• 19 à 27 points : résultat préoccupant…
Votre impact sur la Terre est vraiment préoccupant. Ne continuez pas ainsi, pensez aux générations futures ! Poursuivez le test sur la page suivante, vous avez tant d’opportunités de prendre de bonnes décisions…
• 28 à 34 points : vite, il faut changer !
Avec un résultat pareil, c’est sûr, vous n’aviez pas conscience d’avoir un impact si important sur votre environnement ! Il est grand temps d’agir, allez à la page suivante pour savoir comment faire de vrais progrès !
• 35 points et plus :
Si vous en êtes là, modifiez vite vos modes de transport et refaites le test.
Surpris de vos résultats ?
Pour chaque engagement que vous prenez, réduisez votre total du nombre de points indiqués.
1/ Je trie mes déchets et j’évite les emballages inutiles,
• oui - 1
2/ Je préfère les produits respectueux de l’environnement
(écolabels, écorecharges…) et j’évite les produits jetables,
• oui - 1
3/ J’éteins les appareils au lieu de les laisser en veille,
• oui - 1
4/ Je choisis des appareils économes en énergie (lampes basse consommation, électroménager classe A),
• oui - 1
5/ Je préfère une douche rapide au bain,
• oui - 2
6/ Je ne surchauffe pas mon logement et je l’isole bien si possible :
• modération du chauffage
• isolation du toit
• isolation du toit, des murs et des fenêtres
- 1
- 1
- 4
7
8
7/ J’installe un chauffe-eau solaire ou du chauffage bois chez moi, mon logement étant actuellement chauffé :
• au fioul
• au gaz
•
à l’électricité
- 8
- 5
- 4
8/ J’utilise moins la voiture pour aller travailler, j’opte pour :
• les transports en commun - 1
(par tranche de 5 km parcourus chaque jour)
• le vélo ou la marche à pied - 2
(par tranche de 5 km parcourus chaque jour)
9/ Je conduis souplement et moins vite, je fais les petits déplacements à pied :
• vous adoptez une conduite souple
• vous effectuez vos petits déplacements en vélo ou à pied
- 2
- 1
10/ Pour mes vacances, je préfère le train :
•
à la voiture
•
à l’avion (court courrier)
- 1
(par voyage A/R)
- 2
(par voyage A/R)
Pour un profil plus précis et d’autres idées pour agir,
retrouvez le test dans sa version complète sur
www.defipourlaterre.org
Calculez votre score final !
Vous avez amélioré votre score ?
Rendez-vous à la rubrique correspondante :
• De 1 à 9 points : félicitations !
Vous étiez déjà acteur du développement durable ou vous avez pris conscience des enjeux : continuez sur cette lancée… et faites des adeptes autour de vous. Nous devons tous agir pour relever le Défi pour la Terre.
• De 10 à 18 points : encore un petit effort !
Vous avez décidé d’agir ? C’est une bonne chose pour vous et notre planète. Mais regardez encore si vous ne pouvez pas mieux faire. Et surtout tenez vos engagements, ça chauffe !
• De 19 à 27 points : allons, allons, vous êtes sûr ?
Votre voiture tous les jours pour aller à la boulangerie, est-ce vraiment indispensable ? Regardez à nouveau si vous ne pouvez pas améliorer votre score… Si vous n’agissez pas plus, c’est l’avenir de vos enfants qui est menacé !
• De 28 à 34 points : vous voulez VRAIMENT que ça change ?
Est-ce bien raisonnable ? Regardez à nouveau, il y a sûrement des actions que vous pouvez mettre en place… À votre niveau, changer est indispensable, ou préparez-vous à vivre de plus en plus de catastrophes naturelles !
• 35 points et plus :
Vous en êtes toujours là ? Modifiez vos modes de transport, c’est URGENT !
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Le Défi pour la Terre
Faisons vite, chaque geste compte !
La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et l’ADEME (Agence pour l’Environnement et la
Maîtrise de l’Energie) s’associent pour lancer à partir de mai 2005 une opération de mobilisation nationale, le
“Défi pour la Terre” afin de rassembler les Français en faveur de la protection de la planète. Ce Défi incitera chacun à s’engager, individuellement ou collectivement,
à réduire son impact écologique en accomplissant des gestes simples et concrets au quotidien.
Le Défi consistera à mobiliser le plus grand nombre afin que tous ces engagements s’additionnent pour donner corps à une action collective d’envergure. Pour ce faire, l’appel à la mobilisation doit venir de l’ensemble de la société civile. Autour de Nicolas Hulot, de nombreuses personnalités se sont engagées comme Ambassadeurs du
Défi pour la Terre.
=
PACTE
+
ÉCOGESTES
Avec le Défi pour la Terre, chacun, à l’échelle individuelle ou collective (entreprise, collectivité, ville, école…), accepte de répondre à un double engagement :
1/ un engagement moral pour la planète, conforme aux principes du développement durable.
Cet engagement se concrétise par l’adhésion au Pacte pour la Terre.
2/ un engagement d’actions au travers de l’accomplissement d’un ou plusieurs gestes qui comptent pour la planète.
Ces gestes concrets sont présentés dans Le Petit Livre Vert pour la Terre par lieux de vie et avec leurs bénéfices pour la planète.
Le Pacte pour la Terre
Le Petit Livre Vert pour la Terre
> Pour en savoir plus : www.defipourlaterre.org
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Pictos : mode d’emploi
• Un picto différent est utilisé pour illustrer le thème relatif à chaque écogeste.
La réduction des nuisances sonores
Le tri et le recyclage des déchets
La protection de la qualité de l’air
Les économies d’eau
Le respect des espèces vivantes
Attitudes en faveur du développement durable
Les économies d’énergies
• Le nombre de pictos correspond au degré de difficulté du geste.
facile abordable moins facile
Le salon
Je profite de la lumière du jour
Un éclairage gratuit
La lumière naturelle est à consommer sans modération : la proximité d’une fenêtre est idéale pour installer le coin à vivre, un fauteuil ou un bureau.
Attention aux ombres portées sur le plan de travail, le bureau doit être placé perpendiculairement à la fenêtre.
Le mieux est l’éclairage naturel par le plafond (vasistas), il est uniforme et encore plus efficace. De même, plus les murs de la pièce sont clairs, plus ils réfléchissent la lumière : un moyen simple d’y voir clair.
La lumière naturelle est à consommer sans modération !
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Je choisis mon éclairage
Les équivalences
Ampoule classique
40 W
60 W
75 W
100 W
LBC
9 W
11 W
15 W
20 W
La solution : les lampes basse consommation (LBC)
D’une durée de vie jusqu’à
10 fois supérieure aux ampoules
à incandescence, les LBC ou
“fluo compactes” consomment
5 fois moins d’électricité.
Les LBC sont placées de préférence là où elles restent longtemps allumées : coin lecture, coin repas, cuisine…
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En respectant tous les conseils relatifs
à l’éclairage présents dans cet ouvrage, vous pourrez économiser jusqu’à 70% de votre consommation
électrique consacrée
à l’éclairage.
Une puissance adaptée aux besoins
Un éclairage maîtrisé, c’est autant d’électricité économisée : il vaut mieux réserver les LBC 15/20 W pour le coin lecture par exemple. Les
LBC 9 W suffiront près du téléviseur ou de l’ordinateur.
Proscrire les lampes halogènes
Très gourmandes (300/500 W) et rarement nécessaires, les lampes halogènes consomment autant d’électricité qu’une vingtaine de LBC de 15 W.
J’éteins la lumière
Acquérir un bon réflexe
Pourquoi laisser allumée une pièce vide ? Voilà encore un gaspillage d’énergie qui peut être évité facilement : n’oublions pas que 3 ampoules de 75 W qui restent allumées une soirée consomment autant qu’une lessive à 60°C.
Je coupe la veille des appareils électriques
Une dépense inutile
Chaîne Hi-Fi, magnétoscope, lecteur DVD, téléviseur, ordinateur, antenne parabolique… les appareils électriques restent souvent branchés 24h sur 24.
Les veilles consomment 150 à
500 kWh par ménage et par an, soit la consommation d'un réfrigérateur sur la même période !
ASTUCE
Couper toutes les veilles est facile : il suffit de brancher les appareils concernés sur une multiprise
à interrupteur.
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Je limite la température
Une habitude saine
19°C suffisent amplement dans le séjour. Un degré de moins, c’est peut-être un pull en plus, mais cela représente 7% de consommation en moins.
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Je baisse le chauffage en cas d’absence
Un degré de moins représente
7% de consommation d’énergie en moins.
Une question de bon sens
Baisser le chauffage lorsque l’on sort quelques heures doit devenir une évidence. Si c’est pour plusieurs jours, il faut prendre soin de le mettre hors gel (8°C en général).
J’utilise des thermostats d’ambiance
Un équipement adapté
Le thermostat d’ambiance, installé dans une pièce à vivre (séjour, salle à manger), permet de maintenir un logement à température constante.
Le plus performant est sans aucun doute le thermostat d’ambiance programmable ou thermostat à horloge : il permet de programmer une baisse de température du chauffage quand les besoins sont moins importants (la nuit ou en cas d’absence).
Une fiscalité avantageuse
Depuis le 1 er janvier 2005, un crédit d’impôt de 25% (ou la somme correspondante en cas d’exonération) est alloué aux personnes faisant l’acquisition d’un appareil visant à réguler le chauffage.
Une chaleur gratuite
Les robinets thermostatiques sont un bon complément. Dans le cas d’une installation comportant des radiateurs à eau chaude, ils tiennent compte des apports de chaleur “gratuits”
(ensoleillement, appareil de cuisson…). Ils doivent être placés dans une autre pièce que le thermostat d’ambiance.
La programmation permet de faire des économies de 10 à 20%, même si vous avez déjà un thermostat d’ambiance.
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Je maîtrise mon chauffage d’appoint
Avant toute mise en route d’un appareil, vérifier l’état de l’appareil
(nettoyage, ramonage) et les aérations de la pièce.
Prendre en compte la sécurité
Comme son nom l’indique, un chauffage d’appoint au fioul ou au gaz doit être utilisé de façon intermittente, et jamais la nuit. Le danger provient des appareils mal entretenus, qui dégagent des produits de combustion toxiques pour l’organisme.
L’un d’eux, le monoxyde de carbone, inodore, provoque l’asphyxie par inhalation. Si vous êtes amené à utiliser un chauffage d'appoint, c’est sans doute que votre logement a des problèmes d’isolation ou de chauffage, faîtes un diagnostic de votre installation.
J’aère régulièrement
Retrouver un air pur
Nos activités multiples dégagent des excédents d’humidité ou des polluants à l’intérieur de notre logement : respirer, faire la cuisine,subir des émanations diverses (colle, vernis, peinture, aggloméré et autres matériaux,parfums d’intérieurs, allergènes…), autant de risques inutiles pour la santé. Sans parler du tabac, qui est la première cause de pollution dans la maison. La meilleure façon de rétablir à l’intérieur la qualité de l’air, c’est d’aérer toutes les pièces, même en hiver : 10 minutes suffisent.
La ventilation mécanique contrôlée
Bien connue par son abréviation, la VMC est l’équipement idéal pour ventiler un logement, sous réserve qu’elle soit régulièrement et correctement entretenue.
Après fermeture des radiateurs, aérer pendant
10 minutes renouvelle l’air d’une pièce.
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Je me préserve des grosses chaleurs
Se passer de climatisation, c’est éviter l’émission de gaz à effet de serre et l’augmentation conséquente de sa facture d’électricité.
Faire de l’ombre
Dans tous les cas, le plus efficace est l’installation de protections solaires (volets, persiennes, stores, pare-soleil, films solaires collés sur les vitrages…). Si vous avez un jardin, pensez à planter des végétaux à feuilles caduques qui vous protègeront des rayons du soleil en été et laisseront passer la lumière et la chaleur en hiver.
Tous les moyens sont bons
Pour rafraîchir l’air ambiant, le plus simple est de ventiler les pièces et de maintenir fermés portes, volets et fenêtres pendant la journée. En cas de canicule, pensez à utiliser l’eau comme rafraîchissant naturel.Les ventilateurs peuvent
être une solution d’appoint intéressante.
La cuisine
J’évite le jetable
Une solution avantageuse
L’éponge, la serpillière et le torchon, peuvent être utilisés plusieurs fois, à l’inverse du papier essuie-tout et des lingettes à usage unique.
Les lingettes de nettoyage ménager génèrent 3 à 6 fois plus de déchets que les produits traditionnels tout en contribuant à la pollution de l’air.
Les lingettes sont pratiques mais coûtent de 10 à 20 fois plus cher que le balai et la serpillière.
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Je trie mes déchets
Bien trier pour bien recycler
Le tri des déchets est un acte volontaire indispensable pour l’environnement et c’est dans la cuisine qu’il commence.
Chacun d’entre nous doit suivre les consignes de tri de sa commune pour ne pas perturber le recyclage.
Les déchets organiques
sont réservés au compost
(cf. Le jardin - p. 54-55).
Les briques alimentaires
Également recyclables,elles sont utilisées par exemple, dans la fabrication de cartons et de meubles.
1 tonne de papier fabriquée pour les briques alimentaires
=
2 tonnes de bois utilisées
Le verre
Recyclable à 100% et à l’infini, son traitement diminue de 12% le poids des déchets ménagers à éliminer.
1 tonne de verre recyclée
=
660 kg de sable
+
100 kg de fioul
Sont recyclables :
les bouteilles, les pots et bocaux.
Ne sont pas recyclables :
la vaisselle en terre cuite ou en porcelaine, les miroirs, les vitres et les ampoules électriques.
conteneur
VERRE
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24
Je trie mes déchets
Les plastiques
Souvent recyclables, leur traitement permet de les faire renaître sous différentes formes : pull en laine polaire (environ 27 bouteilles plastique), fibre polyester pour rembourrer couettes ou anoraks, textiles d’isolation pour les bâtiments, tuyaux d’assainissement, gaines pour le passage des câbles, bouteilles, barquettes…
1 tonne de plastique recyclée
Sont recyclables :
les bouteilles d’eau, de soda,
=
entre
600 et 800 kg de pétrole brut
économisés
Ne sont pas recyclables :
les films plastique et les petits de lait, de soupe, les flacons de lessive, les boîtes de chocolat en poudre ou de farine, les produits d’entretien ou de toilette… pots (yaourts, crèmes…) car ils sont souillés.
conteneur
COLLECTE
SELECTIVE
Les papiers et cartons
Leur traitement permet de fabriquer du papier recyclé, sans être obligé de couper des arbres.
1 tonne de vieux papiers
=
600 kg de papier OU
900 kg de carton tout en consommant jusqu’à 4 fois moins d’énergie.
Sont recyclables :
les journaux, magazines et prospectus, les cartons.
Ne sont pas recyclables :
les produits avec de la colle
(enveloppes ou livres), les papiers plastifiés, le papier carbone, les couches-culottes, les mouchoirs…
conteneur
COLLECTE
SELECTIVE
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Je trie mes déchets
Les métaux
Généralement recyclables, on les retrouve dans la vie courante.
1 vélo
=
670 canettes valorisées
1 voiture
=
19 000 boîtes de conserve traitées
Sont recyclables :
les boîtes de conserve, les canettes et barquettes en aluminium, les bombes aérosols, les bidons et boîtes métalliques.
Ne sont pas recyclables :
les boîtes et barquettes non vidées.
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conteneur
COLLECTE
SELECTIVE
Je bois l’eau du robinet
Changer les idées reçues
L’eau du robinet est parfaitement potable, sauf avis contraire de la
Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale. En
France, la consommation d’eau en bouteille a été multipliée par
2 en 20 ans, ce qui représente des milliers de kilomètres parcourus,des tonnes de carburant consommé et de CO
2
émis avant d’arriver sur notre table.
Sans compter les milliards de bouteilles plastique qui en résultent. Seules 4 bouteilles sur 10 sont recyclées : pensez à les trier !
Améliorer le goût
Pour retirer le goût de chlore, on peut fixer un filtre sur le robinet (s’assurer qu’il ne supprime pas aussi les sels minéraux comme le calcaire, indispensable à la santé). Plus simplement, le problème peut
être résolu en versant l’eau dans une carafe, le chlore s’évaporant au contact de l’air.
En France,
1% seulement de l’eau du robinet est destiné à la boisson alors qu’environ 140 litres d’eau en bouteille sont consommés par an et par habitant.
L’eau minérale coûte au minimum
50 fois plus cher que l’eau du robinet.
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Je débouche sans danger
En France, seuls 49% des eaux usées sont dépolluées, avec un objectif fin 2005 de 65%.
75% des pollutions marines proviennent des eaux continentales.
Faire de la prévention
Un évier ou un lavabo bouché fait partie des petits tracas du quotidien. Pour en limiter la fréquence, il faut penser à vider le contenu des assiettes et des plats dans la poubelle avant de faire la vaisselle. On peut aussi équiper son évier d’une crépine : placée sur l’orifice, elle retient les déchets avant qu’ils ne tombent dans la canalisation.
Mettre la main à la pâte
En cas d’obstruction, l’eau bouillante, la ventouse, la spirale métallique ou la pompe à vide sont des moyens recommandés, contrairement aux produits chimiques polluants. Avec un peu d’entraînement, il est facile de démonter le siphon pour le nettoyer. Si l’usage d’un déboucheur liquide est nécessaire, éviter le surdosage et choisir de préférence un produit totalement biodégradable et non toxique.
Je veille à l’entretien de mon réfrigérateur
Prendre garde à la chaleur
Les instruments de cuisson
(four, cuisinière…) sont des
équipements qui doivent être placés à l’écart du réfrigérateur.
De même, celui-ci ne doit pas accueillir des aliments chauds qui lui demandent un effort supplémentaire en énergie.
Contrôler la température
La conservation des aliments nécessite une température comprise entre 1°C (étages du haut), et 5°C (étages du bas).
Dans un congélateur, elle doit
être de -18°C. En plaçant un thermomètre dans le bac
à légumes du réfrigérateur
(température la plus élevée), il est facile de réguler la dépense d’électricité.
Dégivrer tous les 6 mois
Un peu de givre aide le réfrigérateur et le congélateur
à faire du froid. En revanche, tous les 6 mois, il est impératif de dégivrer vos appareils pour qu’ils consomment moins.
Nettoyer la grille une fois par an
La grille située à l’arrière du réfrigérateur est chargée d’expulser la chaleur extraite de l’appareil. Elle doit être vérifiée et nettoyée chaque année.
Vérifier l’étanchéité des portes
L’apparition rapide du givre, c’est souvent des joints fatigués.
Pour le vérifier, il suffit de fermer la porte du réfrigérateur sur une feuille de papier : si on la retire facilement, les joints sont à changer.
Hausse de consommation d’électricité :
+ 5% à chaque degré supplémentaire et + 30% au-delà de 3mm de givre.
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J’économise l’eau
Un peu de méthode
Faire la vaisselle à la main ne doit pas être synonyme de gaspillage : aller du moins sale vers le plus sale, économiser l’eau (fermer le robinet pendant le lavage) et utiliser juste ce qu’il faut de nettoyant, écolabellisé bien sûr, telle est la bonne méthode.
Le “bon” lave-vaisselle :
•appartient à la classe
énergétique A
• tourne à pleine charge et en programme “éco”
• évite le pré-rinçage, si la vaisselle n’est pas très sale
Les bienfaits du lave-vaisselle
Faire sa vaisselle à la machine peut être plus économique en eau et en électricité si le lave-vaisselle est peu gourmand en énergie et utilisé de façon optimale. Bien sûr, il ne faut pas rincer la vaisselle avant de la mettre dans l’appareil, car cela consomme de l’eau inutilement.
J’optimise la cuisson
Le bon achat
Une casserole à fond plat, avec un diamètre adapté aux plaques, exploite au maximum les capacités de votre cuisinière.
De même,l’usage d’un couvercle réduit de façon significative l’énergie consommée.
Profiter de l'inertie
Les plaques de cuisson
électriques continuent de chauffer durant 15 minutes après extinction (sauf les plaques à induction) : cette chaleur, entièrement gratuite, mérite d’être utilisée lors d’une cuisson longue.
Maintenir
1,5 litre d’eau en ébullition dans une casserole demande 4 fois moins d’énergie avec un couvercle.
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Je réchauffe au micro-ondes
Un four
à micro-ondes consomme moins d’énergie pour réchauffer un plat qu’un four traditionnel.
À utiliser avec modération
Les aliments peuvent se décongeler à l’air ambiant, sans l’aide du micro-ondes : c’est moins rapide mais cela ne consomme aucune énergie. La cuisson des plats au micro-ondes, et surtout ceux contenant beaucoup d’eau,comme les légumes, est à éviter. Le micro-ondes est idéal pour réchauffer les aliments.
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Je cuis au four traditionnel
Chasser les courants d’air
Ouvrir la porte d’un four pendant qu’il fonctionne gaspille beaucoup de chaleur : pour
évaluer la cuisson de votre préparation, il vaut mieux se servir de l’éclairage de contrôle.
Profiter de la chaleur
Dans le cas d’un four à pyrolyse, le nettoyage doit être programmé dans la foulée d’une cuisson, pour bénéficier de la chaleur accumulée.
La salle de bain
Je préfère la douche au bain
Le compte est bon
Prendre une douche plutôt qu’un bain, c’est diviser au minimum par trois sa consommation d’eau : ce calcul est valable si le robinet est coupé pendant que l’on se savonne et que l’on ne prolonge pas inconsidérément le plaisir de la douche.
Une douche de 4 à 5 minutes consomme
30 à 80 litres d’eau et un bain 150 à 200 litres.
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Je lutte contre les fuites
Vérifier le débit
Un bon moyen pour traquer les fuites d’eau, c’est de relever le compteur le soir avant de se coucher et de faire la même chose le matin, sans avoir ouvert ni robinet ni appareil ménager : si les chiffres sont identiques, tout va bien. Sinon, il y a une fuite. Au total, les fuites sont à l’origine d’un gaspillage qui représente 20% de notre consommation.
Retrousser ses manches
La plupart du temps, il s’agit d’un simple joint défectueux : cela vaut la peine d’apprendre à le changer.
Les fuites
(en eau potable gaspillée par jour) :
• Un robinet = jusqu’à 120 litres
• Une chasse d’eau = 600 litres soit la consommation/jour d’une famille de 4 personnes.
J’optimise ma chasse d’eau
Réduire le volume
En mettant une brique ou une bouteille lestée dans le réservoir des toilettes, cela diminue d’autant la consommation d’eau.
Adopter le double débit
Des chasses d’eau économiques proposent aujourd’hui deux types de débit : 3 ou 6 litres d’eau, contre 9 litres pour une chasse d’eau classique.
Récupérer l’eau
Avant de construire son logement, il est intéressant d’étudier la possibilité d’un second réseau d’eau non potable, par exemple raccordé
à un réservoir alimenté par de l’eau de pluie.
En France, une personne utilise en moyenne
30 litres d’eau par jour pour ses WC, soit 20% de sa consommation quotidienne.
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Je ne jette rien dans les toilettes
Un geste lourd de conséquences
Tampons hygiéniques, couches, médicaments, piles, peintures, solvants,détergents… la cuvette des WC n’est pas une poubelle.
Tous ces éléments altèrent le bon fonctionnement des stations d’épuration. Mal éliminés, ils se retrouvent en milieu naturel et dégradent l’environnement.
Rester vigilant
Evitez une utilisation abusive des produits anti-bactériens, utilisés pour désinfecter les
WC : ils perturbent aussi les stations d’épuration, qui se servent des bactéries pour dépolluer les eaux usées.
En revanche, le papier toilette recyclé, c’est bon pour l’environnement !
Je contrôle le débit des robinets
Une double action
Économiser l’eau chaude, c’est
économiser à la fois l’eau et l’énergie nécessaire à son chauffage. Il existe aujourd’hui des dispositifs simples, à poser sur les robinets ou les flexibles de douche, qui limitent sensiblement la consommation, tout en conservant la même efficacité d’utilisation.
La bonne position
Laisser de préférence les robinets mitigeurs en position “froid” pour éviter de demander de l'eau chaude ou tiède alors qu'on a besoin, la plupart du temps, d'eau froide.
Réduction du débit d’eau par équipement :
• robinet mitigeur : 10%
• aérateur (ou mousseur) : 30 à 40%
• pomme de douche “éco” : 50%
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Je ferme le robinet
Brossage de dents
=
12 litres/minute si on laisse couler l’eau
1 rasage “au fil de l’eau”
=
18 litres
Une attitude responsable
Un robinet qui coule sans raison doit déclencher un réflexe de fermeture immédiat.
La quantité d’eau économisée dans ce cas est énorme. Dans cet esprit, lorsque l’on se brosse les dents, il est préférable de se rincer avec un verre à dents (10 000 litres d’eau gaspillés par an). De même, il est facile de remplir un peu le lavabo pour nettoyer son rasoir.
Je traque les bouchons
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Anticiper pendant la toilette
Les cheveux et autres matières organiques sont une source de bouchons dans les canalisations. Après la douche, le bain ou la coiffure, il suffit de les récupérer et de les jeter dans la poubelle, afin d’éviter ces désagréments (Pour déboucher sans danger, cf. La cuisine - p. 28).
Je choisis mes lessives
Une sélection rigoureuse
À quels critères doit aujourd’hui répondre une lessive pour préserver l’environnement ?
• Elle doit être concentrée
(plus de produit pour moins d’emballage).
• Elle doit contenir des tensioactifs (agents lavants d’origine végétale).
• Elle doit, dans l’idéal, être
“écolabellisée”.
Encore un petit effort
En ce qui concerne le dosage, il faut se baser sur les quantités minimales conseillées, voire un peu moins : message qui commence à être reçu, à en croire la consommation moyenne de poudre, qui est passée de 150 g par lavage en
1997 à 110 g en 2002. Ce pas en avant a permis de réduire de
100 000 tonnes la masse totale de lessive utilisée.
L’important dans le choix d’une lessive est le temps qu’elle met pour se dégrader complètement.
Moins de 28 jours est un bon objectif.
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J’utilise bien mon lave-linge
Adopter le bon programme
Faites tourner votre lave-linge de préférence quand il est
à pleine charge. Lorsque votre machine n’est pas pleine, la touche “éco” ou “demi-charge” permet d’économiser non seulement de l’eau, mais aussi
25% d’électricité en moyenne.
Éviter le pré-lavage
Cette opération n’est plus nécessaire avec les textiles modernes et cela représente
15% d’énergie économisée.
Essorer à grande vitesse
Si la matière des textiles l’y autorise : l’opération, plus brève,consomme moins d’électricité et le linge sèchera plus vite.
Laver à basse température
Laver à la température la plus basse possible est recommandé : un lavage à 40°C consomme 3 fois moins qu’un cycle à 90°C, et en plus, il préserve le linge.
Adopter les auxiliaires de lavage
Constituées de caoutchouc recyclé, ces boules, glissées avec le linge dans le tambour de l’appareil sont très efficaces :
30% d’eau et 20% de lessive en moins.
Chaque foyer français consacre 12% de sa consommation d’eau au lavage du linge.
Bien investir
Lors de l’achat d’un lave-linge, choisir de préférence un modèle de classe A ou A+ (cf. Les achats - p. 80).
Je me sers du fil à linge
Profiter du soleil et du vent
La corde à linge ou l’étendoir sont des moyens naturels pour faire sécher le linge. Le sèchelinge électrique dépense environ
250 kWh par an, soit 11% de la consommation annuelle d’électricité (hors chauffage).
Sur un an, un sèche-linge consomme 2 fois plus d’énergie qu’un lave-linge utilisé à 60°C.
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Les chambres
Je modère la température
Dormir mieux
Une température de 16 ou
17°C dans la chambre, c’est meilleur pour le sommeil et pour les économies d’énergie.
De même, il est recommandé de fermer les rideaux et les volets durant la nuit pour éviter les grosses pertes de chaleur
(30 à 50% selon le vitrage).
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1 degré de moins
=
7% de consommation
énergétique en moins.
1 degré de moins pour tous économiserait l’équivalent de la consommation électrique annuelle de Marseille.
Je baisse le chauffage en cas d’absence
Une question de bon sens
La gestion de la température dans un logement doit être quotidienne : il faut baisser le chauffage le matin dans la chambre, et le couper en cas d’absence prolongée. L’idéal est d’utiliser un thermostat d’ambiance (cf. Le salon - p. 17).
J’aère chaque jour
Une habitude saine
La respiration, les émanations de certains matériaux et plus largement toutes les activités dégagent des excédents d’humidité ou des polluants qu’il faut impérativement éliminer : il est donc important d’aérer régulièrement une chambre.
La VMC (ventilation mécanique contrôlée) est une bonne solution pour régénérer l’air d’une pièce (cf. Le salon - p. 19).
43
44
J’enlève la poussière
Une ampoule sans poussière, c’est 40% de flux lumineux supplémentaire.
Un air de qualité
Pour préserver la salubrité de l’atmosphère d’une chambre, il est important de se plier à quelques règles simples :
• Dépoussiérer régulièrement
à l’aide d’un chiffon.
• Changer les draps tous les
15 jours.
• Passer l’aspirateur 2 fois par semaine,particulièrement sur la moquette (vérifier régulièrement l’état des filtres).
• Taper les tapis à l’extérieur
(un bon moyen de lutter contre les acariens).
Je réutilise les objets
De la cave au grenier
Réfléchir avant de jeter
Vider son grenier ou sa cave n’implique pas automatiquement de remplir ses poubelles.
Il existe de nombreuses associations qui récupèrent les livres, les vêtements, les jouets, les appareils ménagers et toutes sortes d’objets qui ne servent plus. Les vide-greniers, les brocantes ou encore les dépôts-ventes sont aussi de bons moyens de recycler ce dont on n’a plus l’usage.
Contacts :
Associations Emmaüs ou Récupe www.emmaus-france.org
et www.recupe.net
:
Prolonger la vie d’un objet évite les déchets et peut faire des heureux.
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J’entretiens mes appareils de chauffage
Un entretien régulier, c’est 8 à 12% d’énergie consommée en moins.
Une mesure de sécurité
Pour garantir la sécurité, la fiabilité et la longévité d’une chaudière, il est recommandé de souscrire un contrat d’entretien avec une société agréée. De même, il est conseillé de purger régulièrement les radiateurs afin qu’ils conservent toute leur efficacité.
Je remplace ma chaudière
Bénéficier des progrès de la technique
Avec les nouvelles chaudières
“basse température” ou “à condensation”, les économies d’énergie représentent de 25
à 40%. De plus, les nouvelles installations produisent moins de gaz à effet de serre : en
France, le remplacement de toutes les chaudières de plus de 20 ans éviterait le rejet d’au moins 7 millions de tonnes de CO
2
.
Profiter de la fiscalité
Depuis le 1 er janvier 2005, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) est accordé sur l’achat d’une nouvelle chaudière :
15% pour un modèle “basse température”, 25% pour un modèle “à condensation”.
Remplacer tous les 15 ans une chaudière, c’est réduire d’au moins 15% l’énergie consommée.
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J’isole mon logement
Retenir la chaleur
Empêcher la chaleur de s’échapper est une façon
économique de se chauffer : l’isolation d’un logement réalisée avec soin peut réduire la consommation de chauffage par
3 ou 4. Les joints d’étanchéité des fenêtres, les rideaux et les tentures sont aussi très utiles pour bien isoler. Attention : calfeutrer est une bonne chose si la ventilation est efficace.
Sinon,des problèmes d’humidité et de qualité de l’air peuvent surgir.
Baisser ses impôts
Depuis le 1 er janvier 2005, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) de 25% est accordé sur l’achat des matériaux d’isolation thermique.
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Économies d’énergie liées à l’isolation :
• toit et murs : 10 à 30%
• fenêtres à double vitrage :
10% en moyenne
• planchers au-dessus du garage ou du vide sanitaire : 5 à 10%
Protéger les installations
Le ballon d’eau chaude et les canalisations sanitaires font partie des éléments à isoler thermiquement, surtout s’ils sont situés dans un local non chauffé.
Pertes de chaleur d’une maison individuelle non isolée
Air renouvelé
= 20%
Toiture
= 30%
Murs
= 25%
Ponts thermiques
= 7%
Sols
= 7%
Vitres
= 13%
(crédit image : Graphies)
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J’ai recours aux énergies renouvelables
50
Un appareil de chauffage labellisé
“Flamme Verte” économise
30% de bois de chauffage par rapport
à un appareil classique.
Privilégier le naturel
Les énergies renouvelables préservent les énergies fossiles et participent à la lutte contre l’effet de serre : le bois, le solaire, l’éolien, la géothermie peuvent être des solutions idéales pour chauffer une maison. L’ADEME offre une aide précieuse aux particuliers :
étude de situation, définition du système le mieux adapté à chacun et soutien financier pour sa mise en place.
L’avantage du solaire
Le chauffe-eau solaire est une solution souvent très intéressante : il couvre entre
40 et 80% des besoins selon l’emplacement des capteurs et de la région, voire 100% en été.
Il se rentabilise facilement et ne rejette pas dans l’atmosphère le moindre gramme de CO
2
.
Une fiscalité favorable
Depuis le 1 er janvier 2005, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) de 40% est accordé sur l’achat de ce type d’équipement.
Le garage
Je vais dans les stations de lavage
Une discipline pour tous
Laver sa voiture devant la maison, c’est envoyer directement dans les égouts ou dans la nature les hydrocarbures, les graisses et autres solvants. Les centres de lavage spécialisés sont équipés de bacs de décantation qui traitent ces éléments polluants.
Attention cependant car il est facile de se laisser aller à la surconsommation d’eau dans ces centres, il faut rester vigilant.
51
Je dépose les produits toxiques dans un lieu agréé
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Attention, danger
Les produits tels que solvants, essence, détergents, peintures, décapants, piles… sont dangereux pour l’environnement : en aucun cas ils ne doivent être jetés dans un lavabo, une cuvette de WC, une poubelle ou des égouts. Ils doivent impérativement être déposés à une déchetterie.
3 litres d’huile usagée
= 1 litre d’huile entrant dans la composition de nouveaux lubrifiants.
Un litre d’huile usagée jetée dans la nature pollue une surface d’eau de plus de 10 000 m 2 soit l’équivalent de 2 terrains de football.
La pollution au plomb
Depuis le 1 er juillet 1998, les batteries usagées doivent obligatoirement être déposées dans un centre agréé (garage ou déchetterie) pour y être traitées ; les acides qu’elles contiennent provoquent des pollutions durables au plomb.
Récupérer l’huile
Les huiles de vidange doivent
être portées à une déchetterie, où un conteneur de récupération les attend. Certains garagistes ou commerces de la distribution automobile les reprennent aussi.
J’entretiens mon véhicule
Sécurité pour tous
Un véhicule en bon état est avant tout un gage de sécurité pour tous les usagers de la route.
Contrôler le filtre à air
S’il est encrassé,il peut entraîner une consommation supplémentaire de 3%.
Surveiller la pression des pneus
70% des automobilistes roulent avec des pneus mal gonflés, ce qui entraîne une usure plus rapide et une surconsommation de carburant. 0,3 bar de pression en moins, c’est déjà
1% de consommation en plus.
Il existe des pneus “basse consommation” qui réduisent celle-ci jusqu’à 5%.
Penser à la révision
Un véhicule doit être réglé et révisé régulièrement (carburation, allumage, filtre à air, niveaux des liquides…),et passer le contrôle technique : tous les
2 ans à dater du 4 de sa 1 re e anniversaire mise en circulation.
Tous les ans pour un véhicule utilitaire.
Un véhicule mal entretenu et mal réglé consomme facilement
10% de carburant en plus et pollue
20% de plus.
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Le jardin
Je fais mon compost
Environ 1/3 des déchets qui finissent dans la poubelle d’un Français peut
être composté.
Presque tout est bon
La plupart des déchets organiques peuvent être compostés.
Un processus naturel
Le compost est un mélange fermenté de résidus organiques et minéraux, utilisé pour fertiliser la terre du jardin potager, du jardin d’agrément ou des plantes en pot. Il peut
être réalisé au fond du jardin, en tas ou en composteur, voire sur votre balcon dans un composteur à lombrics labellisé “NF-Environnement.”
Les déchets qui font mon compost :
Les déchets de la maison en général
Mouchoirs en papier, essuietout, cendres de bois, sciure, copeaux, papier journal, plantes d’intérieur…
Les déchets de cuisine
Épluchures hors agrumes, coquilles d’œufs, marc de café, filtres en papier, pain, laitages, croûtes de fromages, restes de viande, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés…
Les déchets de jardin
Tontes de gazon, feuilles, fleurs fanées, mauvaises herbes…
55
Je préserve l’eau
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Sous la chaleur du soleil,
60% de l’eau s’évaporent avant même d’avoir été absorbés par les plantes.
Profiter du soir
Pour arroser un jardin en été, la tombée du jour est le moment idéal, car plates-bandes et potagers auront toute la nuit pour se désaltérer. En binant la terre avant, l’arrosage sera encore plus efficace. De même, le pied des plants peut être paillé pour limiter l’évaporation.
Remercier la pluie
L’eau de pluie est un bienfait que l’on peut récupérer à partir des gouttières dans des bacs, ou mieux, des citernes
(il en existe de toutes tailles).
Cette eau servira à l’arrosage des plantes, du jardin, ou aux lavages divers. Par ailleurs, un gazon que l’on laisse pousser un peu plus haut devient plus résistant à la sécheresse et
économise l’eau d’arrosage.
Je favorise la biodiversité
Un espace vital
Les jardins, les terrasses et les balcons représentent un habitat pour les espèces qui y vivent : c’est important, notamment en milieu urbanisé. Pour que les animaux s’y sentent bien, voici quelques exemples d’espaces à créer :
• Planter des arbres et des haies aux essences variées et aux floraisons étagées.
• Aménager une mare.
• Laisser un endroit en friche propice au développement d’une flore locale diversifiée
(les oiseaux,abeilles et papillons apprécieront).
• Mettre en place des nichoirs, des mangeoires, une boule de graisse mélangée à des graines en hiver, un abri à hérisson…
Les végétaux, en période de croissance, absorbent du CO
2 et participent ainsi à la lutte contre l’effet de serre.
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Je refuse les traitements chimiques
Jardiniers en herbe
La France compte 13 millions de jardiniers amateurs dont la moitié se sert de produits phytosanitaires (désherbants, pesticides) et presque tous d’engrais. Leur consommation annuelle de produits phytosanitaires s’élève à 8 000 tonnes, soit 7% du tonnage annuel utilisé en France par le monde agricole. Ces traitements chimiques polluent durablement les cours d’eau et les nappes phréatiques.
Préserver l’alimentation
À usage égal, les produits biologiques sont vivement recommandés, car ils sont moins nocifs pour l’environnement et la santé. À cet égard, les traitements “totaux”, qui associent insecticides et fongicides, ne répondent à aucun diagnostic précis, tuent tout sur leur passage et favorisent la résistance de nombreux nuisibles.
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Les jardiniers amateurs seraient responsables pour
1/4 de la pollution des eaux de surface et des nappes souterraines.
1 Français absorbe chaque année en moyenne
1,5 kg de pesticides dans son alimentation.
Favoriser les engrais naturels
Ce sont des produits d’origine végétale ou animale qui enrichissent la terre, nourrissent les plantes, sans empoisonner les sols, les insectes et les oiseaux.Ils sont aussi variés que le fumier, la corne broyée, le guano, les cendres de bois, la poudre d’os… Attention tout de même à respecter les dosages.
Stocker à l’écart
Avant tout usage,il faut bien lire le mode d’emploi et respecter scrupuleusement les précautions à prendre. Les produits de traitement se rangent dans des contenants étanches, hors de portée des enfants ou des animaux et dans des lieux ventilés.
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Je préviens les mauvaises herbes
Un travail de tous les instants
Arracher régulièrement les mauvaises herbes, c’est éviter qu’elles ne grainent. Pour lutter naturellement contre ces indésirables, il faut pailler les plants avec des feuilles, des herbes ou des écorces de pin ou bien biner régulièrement le terrain.
J’éloigne les parasites
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Un petit effort
Les insectes parasites peuvent
être éliminés d’un jardin par des moyens naturels :
• En les enlevant à la main
(cocons et œufs de chenille, pucerons…).
Une coccinelle dévore jusqu’à
100 pucerons par jour.
• En posant un filet anti-insectes sur les fruits et légumes.
• En mettant à contribution les auxiliaires naturels : les coccinelles (disponibles chez un jardinier ou un grainetier, leurs larves sont très friandes de pucerons…).
• En adoptant certaines plantes qui éloignent les pucerons :
œillets d’Inde, menthe, thym, sarriette…
Les transports
Je fais de l’exercice
Une pratique naturelle
Souvenons-nous que la marche
à pied est une activité inhérente
à l’être humain. Se déplacer
à pied ou à vélo est aussi bon pour la santé que pour l’environnement.
Un contexte peu favorable
Malheureusement, les équipements - surtout en ville - ne facilitent pas toujours ces petites escapades (pistes cyclables insuffisantes, trottoirs inexistants ou impraticables pour la marche…).
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Je choisis mon mode de transport
En connaissance de cause
Lorsqu’il s’agit d’aller loin, trois modes de transport principaux sont possibles : la voiture, le train ou l’avion. Le choix dépend bien sûr de la distance, mais aussi de la sensibilité de chacun à l’égard de la planète.
L’avion mérite d’être évité sur de courtes et moyennes distances (300 à 700 km), car le décollage et l’atterrissage sont très gourmands en kérosène.
Le train est le mode le moins dangereux et de beaucoup le moins polluant. De plus, il dépose les passagers au cœur de la ville.
Émissions de gaz carbonique (CO
2
) par mode de transport et par personne sur un trajet Paris-Marseille :
• Voiture : 178 kg
(pour le conducteur seul,
89 kg avec un passager)
• Avion : 97 kg
(l’avion plein)
• TGV : 3 kg
Je privilégie les transports en commun
Une décision primordiale
Choisir les transports en commun, c’est préserver la qualité de l’air et réduire l’effet de serre. Un autobus rempli de passagers (35 à 40 personnes) permet de retirer 40 véhicules de la route aux heures de pointe, et d’économiser ainsi
70 000 litres de carburant par an.
Nombre de personnes circulant en une heure sur un espace de 3,5 m de large en milieu urbain
En tramway
À pied
À vélo
En autobus
En voiture
22 000
19 000
14 000
9 000
2 000
Une rapidité prouvée
À Paris, la vitesse moyenne du métro est de 27 km/h. Celle d’une voiture est de 18 km/h
(hors temps passé pour se garer). La situation n’est pas meilleure dans la plupart des grandes villes.
Un verdict sans appel
Moins polluants, plus sûrs, plus rapides : sans aucun doute, les transports en commun sont
à privilégier.
Par kilomètre et par personne, le tramway consomme
15 fois moins d’énergie que la voiture.
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64
Je laisse ma voiture au garage
Peser le pour et le contre
La voiture est un moyen de transport à consommer avec modération. Quand il est indispensable de l’utiliser, il faut penser à optimiser ses déplacements : regrouper les courses
(une liste de courses est bien pratique pour ne rien oublier,
à l’hypermarché par exemple), pratiquer le covoiturage…
Pour les petits trajets,la marche
à pied, le vélo, les rollers, la trottinette, sont recommandés.
En cas de grosse fatigue, le bus fera l’affaire ! Enfin, les jours de grosses chaleurs, la voiture est fortement déconseillée, car elle contribue à la pollution à l’ozone.
En ville, 50% des trajets en voiture font moins de 3 km.
La combustion d’1 litre d’essence produit 2,4 kg de CO
2
.
J’adapte mon véhicule
à mes besoins
L’information prime
Les petits véhicules sont moins
énergivores que les voitures puissantes. Avant tout achat, il est bon de se renseigner sur sa consommation et ses rejets en CO
2
. Le vendeur a l’obligation, par une directive de la Commission Européenne, de délivrer ces informations.
De même, il est possible de consulter le dossier en ligne de l’ADEME, consacré au
“Car Labelling” (consommation conventionnelle de carburant et des émissions de CO
2
) pour trouver ces caractéristiques sur chaque véhicule.
Tout est dans la boîte
Pensez-y à l’occasion de votre prochain achat. Les véhicules
équipés d’une boîte de vitesse automatique manuelle ou robotisée consomment plus de carburant que ceux possédant une boîte mécanique.
En ville, un 4X4 consomme 40% de carburant de plus, rejette plus de CO
2 et occupe plus d’espace qu’une voiture moyenne.
65
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J’évite la climatisation
Un luxe qui coûte cher
En France, la climatisation est rarement nécessaire.Très polluante pour l’atmosphère, elle contribue d’autant plus à l’effet de serre, à cause des fuites du fluide frigorigène et de la surconsommation de carburant lors de son fonctionnement.
Choisir son véhicule
Si c’est une voiture équipée de série, il faut entretenir correctement le système de climatisation et ne pas le pousser à fond au moindre démarrage. Si c’est une option, on peut demander un véhicule sans climatisation.
Surconsommation de carburant liée
à la climatisation :
En ville :
+ 31% d’essence
+ 35% de gazole
(en moyenne)
Sur route :
+ 16% d’essence
+ 20% de gazole
(en moyenne)
Faire de l’ombre
Dans tous les cas, et pour rafraîchir l'intérieur du véhicule, penser à fixer des pare-soleil pendant le stationnement et à ouvrir les fenêtres avant de partir. Si en plein été un long trajet se profile, il est bon d’éviter les heures “chaudes”.
Je réfléchis au choix de mon carburant
Place aux idées neuves
Et si l’avenir passait par les véhicules fonctionnant au Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL), au
Gaz Naturel Véhicule (GNV) ou à l’électricité ? Cette question, aussi déstabilisante soit elle, doit initier un changement de comportement. En effet, ces carburants, auxquels on n’a pas l’habitude de penser quand il s’agit d’acheter une voiture, deviennent des réalités incontournables… De plus, ils présentent des qualités tout
à fait intéressantes : moins polluants, ils coûtent moins cher qu’un carburant classique pour le même nombre de kilomètres parcourus.
Coup double
L’achat d’une voiture à carburant “vert” donne droit
à un crédit d’impôt. Il existe aussi une nouvelle génération de véhicules “hybrides”, c’est-àdire fonctionnant avec un carburant classique et en mode
électrique selon les conditions de circulation (route ou ville).
Cette bi-motorisation permet de diminuer sensiblement la consommation de carburant et les émissions de CO
2
.
Primes versées par l’ADEME :
3 200
€ à l’achat d’un véhicule électrique et 400
€ à l’achat d’un scooter électrique.
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Je roule tranquillement
68
Avec 32 millions de véhicules légers en France, si la vitesse sur autoroute était diminuée de 10 km/h,
700 000 tonnes de carburant seraient
économisées, et 2 millions de tonnes de CO
2
.
Maîtriser ses pulsions au volant
À vitesse moyenne égale, une conduite agressive peut augmenter la consommation de carburant de 40%, soit
4 litres environ de dépense inutile pour 100 km. Rouler en “sur régime” (rester par exemple en 3 e lorsqu’il faut passer la 4 e ) est une pratique à proscrire, tout comme celle qui consiste à démarrer en trombe au feu vert.
Limiter sa vitesse
Instaurer de la douceur dans sa conduite est un vrai plaisir : anticiper sur les ralentissements, profiter de l’inertie du véhicule… Une voiture qui consomme 6,5 litres en roulant
à 120 km/h passe à 7,2 litres à
130 km/h, avec l’augmentation des émissions de CO
2 qui va de pair. Les limitations de vitesse réduisent les consommations d’énergie,les émissions de CO
2 et les risques d’accident : trois bonnes raisons de les respecter.
Je démarre en douceur
Lentement mais sûrement
Le moteur d’un véhicule se réchauffe pendant les premiers kilomètres. Il faut une quantité importante d’énergie pour porter à bonne température les différents organes mécaniques et les liquides de fonctionnement : c’est pour cela que la surconsommation est forte sur les petits trajets. Démarrer doucement préserve ainsi l’environnement et prolonge la durée de vie de votre véhicule.
Sur le 1 er km, une voiture consomme
50% de carburant en plus et pollue 4 fois plus.
Je coupe le contact en cas d’arrêt
Stopper le gaspillage
Lorsqu’un véhicule est à l’arrêt
(livraisons,courses,conversations téléphoniques, bouchon…), il est recommandé de couper le contact. Cette opération peut
être automatique sur les véhicules disposant du système
“Stop and Start”, mis en place par certains constructeurs : le moteur, mis en veille en cas d’arrêt, permet ainsi de réduire les émissions de CO
2 de 18 g par kilomètre et d’économiser jusqu’à 15% de carburant
(en circulation dense). Au-delà de 30 secondes au ralenti, le moteur d’un véhicule aura consommé plus d’énergie que s’il est arrêté puis redémarré.
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Les achats
Je repère les écolabels
Un label peut en cacher un autre
Il faut choisir en priorité les produits portant un écolabel environnemental officiel. Ces
écolabels sont différents selon les catégories de produits :
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Le saviez-vous ?
Les produits portant un écolabel environnemental officiel vous garantissent une bonne qualité et un impact limité sur l'environnement.
Pour le non alimentaire
Écolabel européen
Pour le bois
Écolabel français
Label international FSC
(Forest Stewardship Council)
PEFC/10-4-35
Label européen
(Program for the Endorsement of Forest Certification)
Pour les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique
Pour les produits du commerce équitable
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Je préfère les produits de saison
Un fruit importé hors saison, consomme pour son transport
10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en saison.
Priorité au frais
Les aliments frais demandent moins d’énergie que les conserves ou les produits congelés. Les produits locaux n’ont pas recours aux transports, aux serres chauffées,
à la réfrigération ou aux conservateurs chimiques.
Une addition lourde
Le circuit de l’alimentation représente près du tiers des
émissions françaises de Gaz
à Effet de Serre (GES), cela vaut vraiment la peine de réfléchir
à la façon de remplir son estomac.
Consultez les almanachs de jardiniers pour connaître les saisons des fruits et légumes de votre région.
Je mange bio
Une bonne contribution
Consommer des aliments issus de l’agriculture biologique, c’est soutenir un mode de production agricole plus respectueux de l’environnement. Les animaux,
élevés en plein air, sont essentiellement nourris avec des produits biologiques, et soignés de préférence par des médecines douces limitant le recours aux antibiotiques. Cette démarche contribue ainsi à préserver la qualité des ressources naturelles : eau, sol et air.
Une filière naturelle
L’agriculture biologique n’utilise aucun produit chimique de synthèse (engrais, pesticides, herbicides…), ni d’organisme génétiquement modifié (OGM).
Je m’informe sur les OGM
Lire les étiquettes
Depuis le 18 avril 2004, les fabricants ont pour obligation de faire figurer sur l’emballage de leurs produits la mention
“produit à partir de maïs, soja, colza… génétiquement modifié”, si ceux-ci contiennent plus de
0,9% d’OGM. Il est donc très utile de lire attentivement les étiquettes, et de préférer les produits qui garantissent l’absence d’OGM. Les conséquences de la culture d’OGM sur l’environnement et de leur absorption pour notre santé restent méconnus.
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Je modifie ma consommation de viande
Une consommation en hausse
La consommation de viande a plus que doublé depuis cinquante ans. Compte tenu de la croissance de la population mondiale, la demande globale a ainsi été multipliée par cinq.
Or c’est un aliment qui est cher
à produire : 1 g de protéines animales coûte l’équivalent de
7 à 9 g de protéines végétales.
Varier les plaisirs
Il est possible de privilégier la qualité (viande bio) à la quantité, d’alterner viande et poisson, et pour ceux qui le souhaitent, de remplacer progressivement les protéines animales par des céréales
(blé, riz, maïs…) associées à des légumineuses riches en protéines végétales (lentilles, soja, haricots rouges, flageolets, fèves, pois chiche, pois cassés, quinoa…).
En Europe, 1 kg de bœuf
= 20 kg de céréales
+ 20 000 litres d’eau +
(l’équivalent en énergie de)
plus d’1 litre de pétrole.
De plus, un bœuf offre 12 fois moins de repas que les céréales qu’il aura consommées.
(source : CVE / FNH)
Je gère mes provisions
La bonne date
Les produits frais se conservent peu de temps, les fruits et légumes perdent vite leurs vitamines et se flétrissent, bref, quels que soient les aliments achetés, la date limite de consommation est une indication précieuse pour ne pas gaspiller de l’énergie, de la nourriture et de l’argent.
La meilleure solution est de s’approvisionner au fur et à mesure de sa consommation.
En moyenne,
1/4 de la nourriture achetée est jeté
à la poubelle.
J’ai le bon réflexe pour mes courses
Rompre les habitudes
Les courses d’appoint (un carnet de timbres, la baguette fraîche du matin…) sont de bonnes occasions de laisser sa voiture au garage et de marcher un peu. C’est aussi l’opportunité de redécouvrir son quartier et de discuter avec les gens. Si c’est un peu loin, le vélo ou les transports en commun seront les bienvenus.
75
J’utilise mon panier
76
Sacs plastique
=
100 000 tonnes de déchets annuels
=
100 à 400 ans pour se dégrader naturellement.
Un constat vertigineux
Il se distribue 18 milliards de sacs plastique par an, soit
570 par seconde… et ils ne sont utilisés en moyenne que
20 minutes avant d’être jetés !
De plus, ils engendrent une pollution durable pour l’environnement et sont dangereux pour la faune des rivières et des océans (les tortues de mer, par exemple, s’étouffent en les prenant pour des méduses).
Des îles comme la Corse et l’Irlande ont désormais quasiment éliminé les sacs de caisse.
Pratique et réutilisable
Alors pour faire ses courses, il vaut mieux emporter son panier, son cabas à provisions, ou les sacs réutilisables proposés par la grande distribution.
Quant aux sacs plastique, ils peuvent facilement se transformer en sacs poubelle, sacs de rangement…
J’évite les emballages superflus
Diminuer les déchets
Pour faire maigrir une poubelle, il faut être vigilant lors des achats pour éviter les emballages inutiles.D’une manière générale, il vaut mieux privilégier les écorecharges, les formats familiaux et les produits achetés en vrac.
Les produits de consommation individuelle ou les mini doses, portionnés et suremballés, sont
à éviter.
50% des déchets ménagers sont constitués d’emballages.
Je choisis les produits verts
L’achat malin
Voici quelques petites astuces qui permettent de repérer les produits les moins nuisibles pour la planète :
• Préférer les écolabels
(cf. p. 70-71).
• Privilégier les produits concentrés (respecter les dosages appropriés).
• Choisir des écorecharges.
• Chercher les produits les plus biodégradables : 100%, c’est l’idéal (la durée nécessaire au processus est rarement indiquée).
• Acheter les produits sous forme solide (les liquides, c’est plus d’emballage et beaucoup d’eau transportée sur les routes).
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J’opte pour les LED
Un choix éclairé
En matière de lumière
économique,l’arrivée prochaine des LED (Diodes électroluminescentes) sur le marché sera un vrai pas en avant.
Dotées d’un fort pouvoir lumineux, ces diodes consomment peu et sont très résistantes. Les LED ont une longévité de 100 000 heures. En attendant ces petites merveilles, les LBC (lampes basse consommation) feront l’affaire (cf. Le salon - p. 14).
Je recycle les piles
78
Un geste individuel
Déposer ses piles usagées chez le revendeur est indispensable, optimiser ses achats aussi :
• en optant pour des piles accumulateurs (rechargeables plusieurs centaines de fois) ;
• en préférant les appareils que l’on branche sur secteur.
Une responsabilité collective
Depuis janvier 2001, les commerçants ont l’obligation de récupérer les piles usagées.
70% d’entre elles finissent à la poubelle… ou dans la nature, avec des conséquences néfastes pour le milieu naturel.
Sur 800 millions de piles consommées par an en France, seules 30% sont recyclées.
Je préserve la forêt tropicale
Une catastrophe
écologique
La forêt tropicale est l’un des écosystèmes les plus riches : 1000 hectares abritent
1500 variétés de plantes à fleurs, près de 750 espèces d’arbres, 400 d’oiseaux et
150 de papillons… la disparition progressive de toutes ces ressources, notamment médicinales, est un drame irréversible pour l’humanité.
Changer les comportements
La France est le 3 ème importateur mondial de bois tropical
(teck, moabi, azobé…), alors que l’on trouve une variété importante d’espèces locales
(chêne, châtaignier, merisier, noyer…) qu’il est indispensable de privilégier !
Choisir le bon label
Dans le cas d’un achat de bois tropical, il faut vérifier qu’il possède le label FSC (Forest Stewardship
Council) : celui-ci s’engage à ce que les bois exotiques proviennent de forêts où l’exploitation n’a pas généré d’impacts économiques, sociaux et environnementaux négatifs.
Il certifie aussi la traçabilité des produits. En cas de doute, les informations sur la variété et l’origine du bois vendu doivent
être fournies par le vendeur.
Depuis 1990,
9 millions d’hectares de forêt tropicale disparaissent chaque année.
C’est l’équivalent d’un terrain de football qui disparaît toutes les 2 secondes.
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80
Je tiens compte des étiquettes énergie
Un repère étendu
Réfrigérateur, congélateur lavelinge, sèche-linge, lave-vaisselle, four électrique, lampe, climatiseur… tous ces appareils voient leurs caractéristiques expliquées par une étiquette
énergie. Cette disposition mise en place par la
Commission Européenne, permet d’effectuer un achat en connaissance de cause.
Des chiffres imparables
Un appareil de classe A consomme jusqu’à 3 fois moins d’électricité qu’un appareil de classe C. Ceux de classe A+,
20% de moins qu’un appareil de classe A.
CONSOMMATION ANNUELLE
MOYENNE D’UN MÉNAGE
APPAREIL
Lave-linge
CLASSIQUE
535 kWh
Réfrigérateur/congélateur 636 kWh
Luminaire 473 kWh
CLASSE A
243 kWh
247 kWh
253 kWh
Viser la sobriété
Les appareils économes divisent la consommation d’eau par
2 voire 3 selon les modèles.
Il existe aujourd’hui des lavelinge utilisant seulement
40 litres d’eau par cycle (sans prélavage) et des lave-vaisselle consommant moins de 15 litres
(plus économes en eau qu’une vaisselle faite à la main).
Moins de bruit
Le bruit est aussi une nuisance dont il faut tenir compte : lors de l’achat d’un appareil, les informations que l’on pourra trouver éventuellement sur l’étiquette énergie seront précieuses.
81
82
Je distingue le recyclable du recyclé
Un anneau pour faire le tour du sujet
Selon la norme ISO 14 021, l’anneau de Möbius est le symbole du recyclage. Cette représentation signifie : “ce produit ou cet emballage est recyclable”.
La différence entre recyclable et recyclé est la même qu’entre réalisable
(possibilité future) et réalisé (réalité).
Attention ! Les produits qui l’arborent ou leurs emballages seront effectivement recyclés :
• si le système de collecte ou la filière de recyclage existent ;
• et si vous respectez les consignes de tri (cf. La cuisine p. 22 à 26).
Cette représentation signifie :
“ce produit ou cet emballage contient 65 % de matières recyclées”.
Je passe du jetable au durable
Résister au temps
Plutôt que d’engraisser inutilement la poubelle, il est temps de prendre conscience qu’un produit solide peut être utilisé plusieurs fois et plus longtemps qu’un produit jetable. Voici quelques exemples pour guider les achats du quotidien :
JETABLE
Lingette
Essuie-tout
Gobelet plastique
Piles classiques
Brosse à dents classique
DURABLE (à préférer)
Éponge
Torchon, serpillière, chiffon à poussière
Tasse
Piles rechargeables
Brosse à dents à tête interchangeable
Chaque Français produit aujourd’hui
420 kg de déchets par an.
C’est 2 fois plus que dans les années soixante.
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Je répare et je réutilise
Augmenter la longévité
Les objets que l’on achète, selon les matériaux et les procédés de fabrication choisis, ont une durée de vie plus ou moins limitée. Les plus solides sont à privilégier, car ils vont durer plus longtemps. Les autres peuvent être réparés, ce qui augmentera leur longévité.
Faire preuve d’imagination
En reconditionnant certains objets ou en leur attribuant une nouvelle fonction, il est facile de leur éviter la poubelle : ranger par exemple les légumes secs dans des bocaux en verre ou des bouteilles en plastique.
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LE RÉGIME DES
4 R
R
ÉDUIRE ses déchets et améliorer ses habitudes de consommation
R
ÉPARER pour prolonger la vie de l’objet
R
ÉUTILISER plutôt que de jeter
à la poubelle
R
ECYCLER en respectant les règles du tri
J’aère la classe
Une ventilation nécessaire
Une salle de classe sans système de ventilation, remplie d’élèves pendant plusieurs heures devient peu à peu irrespirable.Il est bon de penser
à ouvrir régulièrement les fenêtres, afin de faire le plein d’oxygène ! Bien sûr, en hiver, il faut faire attention à ne pas perdre toute la chaleur :
10 minutes d’aération suffisent.
L’école
Un air intérieur non renouvelé peut être plus pollué que l’air extérieur.
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J’y vais
à pied ou à vélo
Une affaire qui marche
Se rendre à pied à l’école est une agréable promenade : elle a l’avantage de détendre les enfants, ce qui les rend plus
La majorité des écoles se trouve
à moins d’1/4 d’heure
à pied du domicile.
réceptifs à l’enseignement. Les parents peuvent en profiter pour organiser un “pédibus” ou un “vélobus” : à tour de rôle, ils accompagnent et prennent en charge tous leurs enfants,à pied ou à vélo. Tous ces exercices sont aussi bons pour l’environnement que pour la santé.
Je goûte au naturel
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Éduquer au quotidien
Un goûter pour l’école doit
être pratique à transporter.
Pourtant, il ne faut pas habituer un enfant aux produits jetables.
Il est tout aussi pratique de remplacer une brique de jus de fruits par une gourde, et des biscuits conditionnés en portions individuelles par une boîte réutilisable.
Je choisis mes fournitures
Résister aux modes
Un cartable est souvent soumis
à rude épreuve : autant qu’il soit solide pour pouvoir durer plusieurs années, et réglable pour s’adapter à la taille de l’enfant. La recherche de produits durables peut aussi s’appliquer à la trousse ou aux classeurs.
Une rentrée au naturel
Les produits de bricolage
(vernis, colles…) qui ne sont pas destinés aux enfants sont
à éviter. Voici quelques exemples de ce qu’il est préférable d’acheter :
OBJET
Crayon
Règle
Gomme
Stylo plume
Portemine
Feutre
Correcteur
Colle
Peinture
Calculatrice
Cahier
Classeur
La fabrication de papier recyclé consomme
6 fois moins d’eau et 4 fois moins d’énergie que la fabrication du papier neuf.
La pollution chimique qui en découle est divisée par 25.
MATÉRIAU / ÉNERGIE
bois naturel (labellisé FSC ou PEFC) bois naturel (labellisé FSC ou PEFC) ou métal caoutchouc naturel non teinté rechargeable rechargeable
à base de colorants naturels lavables
à base d’eau ou d’alcool naturelle
à l’eau solaire
écolabellisé ou papier recyclé
écolabellisé ou papier recyclé
87
88
J’utilise moins de papier
Recto et verso
Le papier est utilisé tous les jours à l’école, il y est aussi beaucoup gaspillé. Sa production coûte cher à notre planète, donc il faut chercher par tous les moyens à l’économiser.
Une bonne solution pour diminuer de moitié sa consommation : écrire des deux côtés d’une feuille (par exemple, pour les brouillons).
Un projet utile
Et pourquoi ne pas apprendre à recycler du papier ? C’est peut-
être une excellente occasion d’allier pédagogie et écologie !
Une recherche sur le Net en associant “recyclage + papier” vous donnera des pistes à suivre.
1 tonne de papier recyclé
=
1,5 tonne de papier récupéré et 30 000 litres d'eau.
J’initie des projets pédagogiques
Des idées à développer dans le cadre de la classe
• Projet pédagogique lié à l’environnement.
• Campagne de nettoyage avec le quartier.
• Participation aux opérations de type “Nettoyons la Nature” en septembre.
• Projet de recyclage du papier,du verre,du plastique ou des métaux.
• Activités de plein air.
• Création d’un “club nature”.
• Plantation d’arbres dans la cour.
• Adoption par l’école d’un
Agenda 21.
Consultez les fiches pédagogiques de la Fondation Nicolas Hulot en libre accès sur le site www.fnh.org, rubrique “se documenter”.
Je m’implique dans la vie locale
Se faire entendre dès le plus jeune âge
Contribuer à l’amélioration de la vie de son quartier ou de sa ville, est un idéal qui intéresse tout le monde, y compris les enfants. Avec l’ANACEJ * , c’est devenu possible : les jeunes peuvent désormais s’exprimer, participer et agir dans la cité.
Le saviez-vous ?
Grâce à l’ANACEJ * , il existe des conseils municipaux d’enfants ou de jeunes
(9/18 ans).
* Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes
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Le bureau
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Je modère la température
Être acteur
Il est courant d’arriver au bureau et de constater que telle pièce est surchauffée et telle autre glaciale… Si chacun prend la peine de se sentir responsable,beaucoup d’énergie peut être économisée.
Adopter la modération
Lorsque les locaux sont
équipés d’une climatisation, il faut vérifier qu’elle fonctionne
à la bonne température.
En période estivale il faut notamment bien utiliser les protections solaires et éviter les apports de chaleur inutile comme les ampoules à incandescence (cf. Le salon - p. 14).
J’optimise mes trajets
Se faire conduire
Les transports en commun offrent au passager un trajet sans crainte d’énervement ou sans stress. De plus, en prenant le bus, une personne émet
3 fois moins de CO
2 voiture.
qu’en
Des déplacements “propres”
Se rendre au travail à pied, à vélo ou en roller,c’est aussi bon pour l’environnement que pour votre santé.
Le covoiturage
Quand la voiture est nécessaire, il est judicieux de la partager avec des collègues ou des voisins. Cette habitude commence peu à peu à rentrer dans les mœurs.
En France, 30% des déplacements correspondent
à des trajets domicile-travail, dont les 3/4 se font en voiture, avec un taux de remplissage proche de 1.
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Je limite mes déplacements
Profiter de la technique
L’évolution technologique propose aux professionnels toute une panoplie de moyens sophistiqués pour communiquer : téléphone, courrier
électronique, conférence téléphonique, visioconférence…
Bref, de multiples raisons de limiter ses déplacements et de gagner du temps.
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Je rationalise le recours aux coursiers
De la mesure
Avant de commander un coursier, il faut bien s’assurer que la demande est nécessaire, et que les plis ou colis seront prêts dès son arrivée. Les courses urgentes ou exclusives doivent rester exceptionnelles, car elles obligent le coursier à ne transporter que votre envoi, sans possibilité de regrouper ses courses et d’optimiser ainsi son déplacement.
Je sélectionne mes fournisseurs
Les bons partenaires
Choisir ses fournisseurs demande un certain nombre de critères. Ceux qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable doivent être privilégiés, que ce soit pour le matériel et les fournitures ou pour la prestation de services.
Les repères pour bien gérer les achats de l’entreprise
Papier portant l’Écolabel européen, cahiers, enveloppes ou mobiliers
NF Environnement.
Fournitures rechargeables et réutilisables
stylos rechargeables, portemines, toner d’imprimante, vaisselle réutilisable.
Matières recyclées ou recyclables et matières renouvelables
papeterie recyclée, vaisselle recyclable, sacs plastique, produits en bois…
(cf. Les achats - p. 81)
Mobilier en bois garanti FSC ou PEFC
Appareils peu énergivores
lampes basse consommation, matériel Energy Star…
PEFC/10-4-35
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J’économise l’énergie
La sobriété de rigueur
Pour consommer moins d’énergie au quotidien, le choix d’un matériel économe s’impose : le label Energy Star se met en place en Europe, et distingue pour l’instant les ordinateurs les plus sobres.
La technique veille
De plus en plus d’appareils sont dotés d’économiseurs d’énergie : photocopieur, imprimante, ordinateur… Il faut pourtant vérifier que l’option
“veille” se déclenche rapidement. Pour un ordinateur par exemple, la mise en veille de l’écran (à ne pas confondre avec l’économiseur d’écran), doit être programmée dans les préférences du système.
Un parti pris lumineux
Dans un même registre, s’équiper au bureau de lampes basse consommation est une décision pleine de bon sens
(cf. Le salon - p. 14).
Halte à l’escalade
La fabrication d’un ordinateur a un impact écologique important.
Dans la mesure du possible, il faut éviter de renouveler fréquemment le parc informatique, et limiter ses besoins en matière de performances.
Le bon choix
Pour un rythme de travail de
8h par jour, un écran à cristaux liquides (LCD) permet de réaliser des économies d’énergie de plus de 100 kWh/an par rapport à un écran à tube cathodique
(CRT) de taille similaire.
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J’éteins les équipements
Une heure d’éclairage en moins par an, c’est 50 à 100 kWh
économisés.
Eteindre les veilles d’un ordinateur et son imprimante fait économiser
100 à 200 kWh par an.
Être systématique
Il est dommage de laisser un ordinateur en veille pendant une longue période : sa consommation est très faible mais continue.Les équipements
électriques doivent être coupés lorsqu’ils ne sont pas utilisés
(lumière, ordinateur, photocopieur, cafetière…), surtout la nuit et en fin de semaine.
Remonter à la source
Attention : même éteints, les appareils branchés via un transformateur (ordinateur ou téléphones portables, certains scanners, imprimantes…) continuent de consommer.
La meilleure solution est de les brancher sur une prise avec interrupteur que l’on prendra soin d’éteindre.
J’économise le papier
Exploiter son ordinateur
Courrier électronique,stockage de dossiers, il n’est plus indispensable d’imprimer ses documents pour les échanger et les archiver. De même, c’est bien d’être vigilant sur les photocopies et télécopies, qui sont aussi une source de gaspillage de papier et d’énergie.
Favoriser la filière du papier recyclé
Sachant qu’une tonne de papier recyclé est une économie de
2,5 tonnes de bois coupé, il est logique d’inciter son entreprise
à collecter le papier et à acheter du papier recyclé.
Retourner les feuilles
Les imprimantes et photocopieuses collectives sont généralement dotées d’une fonction “recto-verso” : un bon moyen de réduire le volume d’un dossier. Il est pratique aussi de diminuer le format des documents à imprimer, c’est autant de place de gagnée.
Enfin, il est utile de se servir des deux côtés d’une feuille pour les brouillons.
1 employé de bureau consomme en moyenne 80 kg de papier par an
= 2 arbres
= rejet de 25 kg
équivalent CO
2
.
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98
Je donne une seconde vie au matériel
En France, chaque personne jette 16 kg de déchets d’équipements
(électriques et électroniques) par an, soit au total 1,7 million de tonnes.
Ce poids augmente de 3 à 5% par an.
Tout vieux, tout neuf
Le remplacement du “vieux” matériel informatique au sein de l’entreprise pose le problème des déchets. Certaines associations * réhabilitent les appareils, surtout s’ils sont encore en état de marche. Il existe aussi des déchetteries appropriées, qui recyclent les déchets pouvant
être récupérés et dépolluent le reste du matériel.
* En Ile-de-France,Emmaüs Informatique
à Trappes (78) récupère les pièces ou répare les ordinateurs pour les mettre
à disposition de familles aux revenus limités.
Une bonne mesure
En 2005, une nouvelle directive européenne impose aux constructeurs de mettre en place une collecte spécifique et l’obligation de traiter ces déchets : des informations que l’on peut obtenir chez son revendeur.
Je réutilise les cartouches d’encre
Une nouvelle chance d’exister
Une fois usagées, les cartouches d’encre des imprimantes ou des photocopieurs peuvent
être reconditionnées : après avoir été collectées, elles sont démontées, nettoyées, et les pièces usées sont remplacées.
La cartouche est alors remplie
à nouveau d’encre et remise en vente, avec les mêmes performances qu’un produit neuf.
Entrer dans la filière
Des sociétés sont spécialisées dans la récupération des cartouches usagées, il est donc important de sensibiliser l’entreprise à soutenir cette filière. Il existe aussi des cartouches d’encre avec l’écolabel NF Environnement : elles sont recommandées.
La plupart des cartouches d’encre sont jetées
à la poubelle alors qu’elles pourraient être reconditionnées.
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La nature
Je respecte la faune
Se faire tout petit
Les animaux recherchent la tranquillité pour leurs activités vitales. Les observer est une activité passionnante et sans conséquence néfaste pour les espèces, pour peu que l’on soit discret. D’abord il vaut mieux avoir le vent de face, car les animaux ont l’odorat très fin.
Ensuite, il faut éviter les mouvements brusques et ne pas faire de bruit. Enfin, une paire de jumelles est la bienvenue pour mieux les admirer.
Besoin de paix
Si les plantes sont une passion, surtout, il ne faut pas les cueillir, car elles peuvent être rares et protégées. De même pour les papillons, que l’on doit laisser en liberté. Quant à l’écorce des arbres, les graffitis que l’on veut immortaliser déclenchent l’arrivée de parasites qui détruisent l’arbre entier. Toute plante, tout animal, même les plus banals, ont un rôle à jouer dans la nature.
100
Je reste dans les zones autorisées
Un espace à préserver
La nature est fragile, le minimum est de suivre à la lettre la réglementation mise en place. Les chemins balisés, propices aux balades à pied ou
à VTT, doivent être empruntés.
Le camping sauvage est à éviter : les zones aménagées préservent mieux la nature et les randonneurs.
Des lieux privilégiés
Les zones sensibles telles que les dunes littorales sont protégées par des clôtures qu’il faut à tout prix respecter : elles protègent la végétation, et notamment les oyats (grandes herbes qui aident à fixer la dune). Les réserves naturelles ou les parcs nationaux, qui accueillent sous certaines conditions les promeneurs, comptent sur leur discipline.
La nature est un espace à partager avec ses habitants, dans le respect de chacun d’eux.
101
Je gère mes détritus
102
Un chewing-gum jeté a besoin d’environ 5 ans pour se dégrader naturellement, une canette plusieurs dizaines d’années.
Attention les dégâts
Abandonner ses déchets dans la nature a de lourdes conséquences. Les eaux et les sols sont durablement pollués par des piles ou des huiles de moteur. Même un simple papier gras jeté dans une rivière va se retrouver dans la mer !
Être responsable
Le moindre déchet abandonné dans la nature a de fortes chances de s’y trouver encore l’année suivante. La démarche responsable est de prendre avec soi un sac plastique pour y déposer ses déchets.
Je préviens les incendies
La vigilance est de mise
Une cigarette jetée par la portière d’une voiture est aussi dangereuse qu’un réchaud à gaz ou un barbecue.
Les rayons du soleil à travers une bouteille de verre abandonnée peuvent provoquer un incendie, par effet de “loupe”.
Le feu, qui se propage très vite dans une forêt (surtout quand il y a du vent) provoque des dégâts considérables sur la faune et la flore : il est impératif d’être vigilant.
Je surveille mon animal domestique
Garde rapprochée
Les animaux domestiques sont susceptibles de déranger les espèces sauvages : il faut les maintenir sous surveillance lors d’une promenade. Dans la nature, un chien doit s’abstenir d’effrayer les animaux sauvages et les troupeaux aux alentours.
103
104
Je préserve les milieux aquatiques
Ne pas saccager
Quel plaisir de se baigner dans un lac ou une rivière en été !
Mais attention, les milieux aquatiques sont fragiles, il faut donc éviter de piétiner le fond ou de remuer la vase, de déplacer des cailloux ou d’arracher les plantes, pour ne pas troubler tout un écosystème.
Une attitude raisonnée
La pêche pratiquée de manière excessive n’est pas recommandée : il faut se limiter à la consommation familiale et respecter les tailles minimales des poissons, crustacés et coquillages, pour assurer le renouvellement des espèces.
Certaines d’entre elles sont protégées par la loi, et soumises
à des restrictions (par exemple : la collecte des oursins est strictement interdite du 1 er mai au 31 août, pendant la période de reproduction), il est donc nécessaire de s’informer.
Les voyages
Je ne laisse pas de déchets derrière moi
Faire place nette
Un lieu que l’on visite doit
être respecté : il n’est pas correct de laisser derrière soi ses déchets, quels qu’ils soient.
Prévoir léger
Avant de partir en voyage, les bagages doivent être préparés avec soin, le matériel à emporter débarrassé de ses emballages. Autant de déchets qui ne seront pas laissés sur place !
Rapporter certains déchets
Certains pays ne disposent pas d’infrastructures pour éliminer convenablement les déchets : il vaut mieux dans ce cas repartir avec ceux qui sont non destructibles (sacs plastique, piles, batteries…).
105
Je respecte les zones protégées
Un effort commun
Les réserves naturelles et les parcs nationaux sont soumis à des réglementations particulières, qui visent à protéger les
Les parcs nationaux accueillent en France plus de 7 millions de visiteurs par an.
espèces et les espaces. L’impact des randonneurs sur la nature peut être ravageur. Il est donc important pour protéger ces lieux authentiques, de suivre scrupuleusement les recommandations, et de payer, le cas échéant, les taxes qui participent à leur entretien.
Je pratique un sport adapté
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Chasser l’égoïsme
Parce qu’ils sont pratiqués en contact direct avec la nature, les sports de plein air ne sont pas sans impact pour le milieu : le bateau, la plongée, l’équitation, le VTT, l’escalade, la randonnée… sont beaucoup d’occasions de le perturber.
Pour éviter les dégradations de toutes sortes, il faut se tenir informé sur les zones autorisées, les circuits mis en place et les recommandations propres à chaque sport
(par exemple : ne pas utiliser d’ancre, maîtriser le mouvement des palmes,ne pas toucher ou ramasser les coraux…).
J’économise de l’eau
Une denrée précieuse
L’eau potable est parfois très rare dans certains pays : il faut l’utiliser avec modération, notamment pour la toilette.
Une pureté à préserver
Par ailleurs, il faut limiter au maximum les pollutions car les infrastructures de traitement peuvent être inexistantes ou peu performantes : les lessives sans phosphates, les savons et détergents biodégradables sont
à privilégier. Enfin, il faut s’efforcer, dans le cadre d’un voyage “à la dure”, de laver son linge ou de faire sa toilette en aval des habitations et à distance des points d’eau potable.
Un touriste dans un hôtel en Afrique consomme 7 à 10 fois plus d’eau pour se laver qu’un habitant local pour arroser son champ et nourrir sa famille.
107
Je sélectionne mes souvenirs
En voie de disparition
Les objets provenant d’animaux, de minéraux ou de plantes
(écailles de tortue, ivoire, coraux, bois rares…), menacent directement certaines espèces : il faut les boycotter, de même que les animaux vivants. Le trafic d’espèces sauvages vient au troisième rang mondial, après celui de la drogue et des armes.
Favoriser l’emploi
Les souvenirs à rapporter de préférence sont ceux qui participent à l’équilibre
économique des communautés locales concernées.
108
Les éléphants d’Afrique,
à cause du commerce de l’ivoire pourtant totalement interdit depuis 1989, sont passés de 2,5 millions au début des années 70,
à 400 000 aujourd’hui.
Je privilégie les destinations de proximité
Une réflexion à mener
Le choix d’un mode de transport pour accéder à un lieu de vacances est à étudier de très près (cf. Les transports
- p. 62). Plus la destination est lointaine, plus l’option de l’avion paraît logique. Voici quelques chiffres qui peuvent aider à la réflexion :
Consommation comparée des moyens de transport en équivalent pétrole par passager et par km
Avion
Automobile
Train
Autocar
30 à 60 g
30 g
7 à 15 g *
9 g
* (17 g pour le TGV)
109
110
Être citoyen
Je m’informe
Vive la curiosité !
Y a-t-il un marché bio dans la commune ? Que peut-on faire pour améliorer le cadre de vie de son quartier ? Quelles aides financières peut-on obtenir pour améliorer son habitat ?
Quels sont les appareils ménagers les plus performants et les produits d’entretien les moins nocifs ?
Des pistes à creuser
Pour aller plus loin sur un sujet ou une action précise, mais aussi pour se tenir au courant des connaissances et des techniques, les sources d’informations sont nombreuses : les institutions, les associations, les organismes spécialisés, les professionnels, les salons et foires thématiques, les sites Internet ou les revues spécialisées…
Je partage mes convictions
Tous ensemble
Agir en faveur de la Terre est l’affaire de tous : à la maison, au sein de sa famille, à l’école, au bureau, et pourquoi pas dans la rue, il faut afficher ses engagements. Certaines associations ou organismes proposent des supports en faveur de l’environnement (par exemple un autocollant “je roule cool” à coller à l’arrière de son véhicule, etc…) : en les adoptant,c’est une bonne façon de manifester ses convictions !
Toujours plus
Pour faire émerger ses idées, pourquoi ne pas écrire un petit journal, monter une exposition, un débat, créer un site Internet ou encore partager ce livre avec d’autres…
111
112
Je sollicite les décideurs
Convaincre sans relâche
Vouloir que le monde change demande une persévérance dans l’action et un fort pouvoir de conviction. Cette démarche doit s’adresser prioritairement aux responsables :exprimer ses préoccupations aux fabricants qui mettent des produits toxiques sur le marché et encourager ceux qui font des efforts, informer les gérants de magasins pour qu’ils diffusent des produits plus respectueux de l’environnement… et bien sûr, alerter les associations de consommateurs.
Interpeller les élus
Les représentants politiques, maires ou députés (choisir son interlocuteur suivant sa responsabilité et son domaine de compétence) doivent écouter les revendications environnementales de chacun : aménagement urbain, projet de loi, politique de développement durable… là encore, il ne faut pas hésiter à faire entendre sa voix, avec civilité et une pointe d’humour, pour mieux faire passer le message. Enfin, le minimum est de voter !
Je me mobilise
Ne rien négliger
Les actions à mener peuvent aussi se situer dans le cadre d’associations de protection de l’environnement, de consommateurs ou de parents d’élèves, et pourquoi pas au sein de l’association que l’on aura soi-même créée ? Pour les propriétaires, il est important d’assister aux réunions du syndic, pour adopter des solutions de chauffage ou d’éclairage collectifs plus respectueuses de l’environnement, pour l’information et la mise en place du tri sélectif, etc. Enfin, il ne faut pas manquer de donner son avis sur les projets d’aménagement urbain via les enquêtes d’utilité publique, de participer aux conférences citoyennes, aux conseils de quartier, et, peut-être un jour, de se présenter aux élections locales…
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• La Semaine du Développement
Durable (fin mai - début juin),
• La Journée de l’Environnement
(5 juin),
• “Nettoyons la Nature”
(septembre),
• La Semaine européenne de la mobilité (16-22 septembre), toutes ces campagnes de mobilisation sont l’occasion de rassembler ses proches pour participer.
L’écocitoyenneté, c’est contribuer au développement des idées et des actes en faveur de l’environnement, là où l’on se trouve.
113
Les repères pour l’environnement
114
> Le bruit
Echelle des bruits (dB = décibels)
120 à 130 dB douloureux à entendre
(réacteur d’avion à proximité)
120 dB
100 à 120 dB
seuil de douleur (circuit automobile)
très difficile à supporter (discothèque, cris)
85 à 100 dB
85 dB
70 à 85 dB
55 à 70 dB
40 à 55 dB
20 à 40 dB
10 à 20 dB pénible à entendre
(marteau piqueur à moins de 5 mètres)
seuil de risque
bruyant mais supportable
(grand boulevard animé, bruits du métro) bruits courants (conversation à voix plus forte, brouhaha de la ville, télévision) assez calme (conversation normale, campagne) calme (voilier sur une mer calme)
5 dB
0 dB
très calme
(chuchotements, feuillage agité par la brise) quasi silence
seuil d’audibilité
(source : ADEME)
> Les déchets
• Qu’y a-t-il dans nos poubelles ? en pourcentage du poids humide
4%
Verre
13%
Métal
Plastiques 11%
29%
Matières biodégradables
Autres (1)
18%
25%
Journaux
Papiers
Cartons
(source : ADEME)
(1) Textiles, combustibles et incombustibles divers, matériaux complexes, déchets dangereux des ménages.
• Le saviez-vous ?
Aujourd’hui nous produisons plus d’1 kg de déchets par jour et par personne soit 2 fois plus qu’en 1960. Chaque année en
France, le poids des déchets ménagers représente 2 500 fois celui de la tour Eiffel ! Celle-ci pèse 8 700 tonnes.
Les déchets ménagers en France par an
=
2 500 fois le poids de la tour Eiffel !!
115
116
> L’air
L’air est composé de 21% d’oxygène (O
2
), 78% d’azote (N
2
) et
1% d’autre gaz. Il nous est indispensable parce que l’oxygène que nous respirons est le carburant de la vie. Un être humain a besoin en moyenne par jour de 16 000 litres d’air par jour. La qualité de l'air que nous respirons tant à l'intérieur des bâtiments qu’à l’extérieur est donc importante pour notre santé.
• Le saviez-vous ?
GES = Gaz à Effet de Serre tels que la vapeur d’eau (H
2
O), le gaz carbonique (CO
2
), le méthane (CH
4
), protoxyde d’azote (N
2
0), ozone (O
3
), gaz fluorés…
50% des émissions de gaz carbonique (CO
2
) sont liées aux usages privés de l’énergie…
• 28% déplacements des personnes
• 18% chauffage des logements
• 4% eau chaude, électricité spécifique domestique
… et 50% à la fabrication et au transport des produits et services
• 24% industrie et agriculture
• 17% transports des marchandises
• 9% chauffage et électricité spécifique au travail
(source : ADEME)
LES PRINCIPAUX POLLUANTS
ET LEURS EFFETS SUR LA SANTÉ
Polluants Origines Effets sur la santé
Oxydes d’azote
(NOx)
Transports (50%)
Industrie (25%)
Chauffage (5%)
Troubles respiratoires
Evolution
Augmentation
Ozone (O
3
)
Hydrocarbures dont benzène
Industries
Transports
Transports
Industries
Tabac
Toux, crises d’asthme, irritation des yeux
Augmentation
Cancer des voies respiratoires et digestives
Fines particules de poussières en suspension
Industrie (30%)
Agriculture (30%)
Chauffage (20%)
Transport routier (15%)
Troubles respiratoires, cancers
Monoxyde de carbone
(CO)
Transport routier (30%)
Chauffage (30%)
Industrie (30%)
Maux de tête, vertiges, anémie… mortel à fortes doses
Métaux lourds
(arsenic, plomb, mercure, sélénium, cuivre…)
Industrie
Transports
Résidentiel
Touche le système nerveux
Benzène en baisse
Baisse
Baisse
Baisse
Dioxyde de soufre (SO
2
)
Industrie (80%)
Chauffage (10%)
Troubles respiratoires, crises d’asthme
Forte baisse
(source : ADEME)
117
118
> L’eau
• Consommation d’eau des ménages en France bains et douches
WC
39%
20% lessive vaisselle
12%
10% cuisine arrosage, lavage voiture
6%
6% nettoyage, divers boisson
6%
1%
(source : CIEau)
• Le saviez-vous ?
- 23 pays se partagent les 2/3 de la ressource en eau.
- 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde.
• Consommation moyenne d’eau par jour dans le monde
- 600 litres pour un Américain du Nord
- 200 litres pour un Européen
- 60 litres pour un Indien (habitant de l’Inde)
- de 5 à 20 litres pour un habitant du Sud du Sahara ou de Madagascar
CALCULEZ VOTRE CONSOMMATION D’EAU
Boisson
Cuisine
Toilette
Nombre/semaine
………… x 140 litres = …………litres
/semaine
Chasse d’eau
Nombre/semaine
………… x 30 litres
= …………litres
/semaine
Bain
Nombre/semaine
………… x 150 litres
= …………litres
/semaine
Douche
Nombre/semaine
………… x 50 litres
= …………litres
/semaine
Lave-linge
Nombre/semaine
………… x 90 litres
= …………litres
/semaine
Lave-vaisselle
Nombre/semaine
………… x 20 litres
= …………litres
/semaine
Vaisselle
à la main
Nombre/semaine
………… x 12 litres
= …………litres
/semaine
Lavage de la voiture
Nb de minutes/semaine
………… x 10 litres
= …………litres
/semaine
Arrosage du jardin
Nb de minutes/semaine
………… x 10 litres
= …………litres
/semaine
Ménage
Nombre/semaine
………… x 10 litres
= …………litres
/semaine
Total des litres par semaine x 52
Total des litres par an /1 000
= ………litres/an
= …………m 3 /an
En moyenne, une personne seule vivant en immeuble collectif consomme 73 m 3 par an.
119
120
> La biodiversité
La biodiversité, c'est l'ensemble du vivant, des plantes, des animaux, des organismes microscopiques et de leurs gènes, mais aussi des différents paysages naturels. L’homme est une espèce parmi les autres et fait partie de la biodiversité.
• Le saviez-vous ?
- Un peu moins de deux millions d’espèces ont été décrites, sur une estimation de 14 millions qui existeraient sur Terre
(de 5 à 100 millions selon les scientifiques).
- La France, DOM-TOM compris, est au 5 e rang mondial en nombre d’espèces animales menacées avec 263 espèces contre
831 aux USA, 499 en Australie, 388 en Indonésie et 274 au Brésil.
- 5 000 des 250 000 plantes à fleurs dans le monde ont été analysées pour leurs propriétés pharmacologiques potentielles.
- C’est le recours à une variété sauvage éthiopienne de café qui a permis de lutter contre la maladie de la rouille du café au
Brésil en 1970.
- Dans les 50 prochaines années, le déboisement sera la principale cause de disparition des espèces ; environ 100 espèces disparaîtront chaque jour (FAO).
- Sous l’effet des changements climatiques, le sphinx tête-de-mort, papillon nocturne du bassin méditerranéen, a été retrouvé en Bretagne et la fièvre du Nil touche désormais les chevaux camarguais.
- Une étude suggère qu'un réchauffement de 1,8 à 2°C entre 1990 et 2050 pourrait conduire à la suppression d'un quart des espèces vivantes en 2050 par rapport à aujourd'hui.
> Le développement durable
Pendant longtemps, les hommes ont géré la planète sans prêter attention à son fragile équilibre. On a pollué (l’air, l’eau, le sol…), surexploité les ressources (forêts, matières premières, énergies fossiles…), fait disparaître de nombreuses espèces de plantes et d’animaux. Maintenant, on sait que ce comportement est dangereux pour la survie de l’Homme sur la planète. Désormais, une prise de conscience est en cours pour tendre vers “un développement qui réponde aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre aux leurs” (rapport Brundtland, 1987).
Le développement durable, aussi appelé “viable”, est la traduction de l’expression anglaise “sustainable development”, qui a largement été formulée sur la scène internationale à l’occasion du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
Le développement durable associe obligatoirement la bonne gestion économique, le progrès social et la préservation de l’environnement. La combinaison de ces 3 piliers s’appuie sur des principes fondamentaux :
- principe de précaution : n’attendons pas l’irréparable pour agir ;
- principe de prévention : il vaut mieux prévenir que guérir ;
- principe d’économie et de bonne gestion : qui veut voyager loin ménage sa monture et réduit ses gaspillages ;
- principe de responsabilité : qui dégrade doit réparer ;
- principe de participation : tous concernés, tous décideurs, tous acteurs ;
- principe de solidarité : léguons aux générations futures un monde viable.
121
122
> L’énergie
• Le saviez-vous ?
Puissance en Watt (W)
= quantité d’énergie produite ou consommée par unité de temps
(soit) 1000 W = 1 kW
Energie électrique en kilowatt-heure (kWh)
=
énergie consommée par un appareil d’1 kW pendant 1 heure
(soit) 1000 W pendant 1 heure = 1 kW pendant 1 heure = 1 kWh
Les multiples du kWh sont :
Mégawattheure (MWh) = 1 millier de kilowattheures
Gigawattheure (GWh) = 1 million de kilowattheures
Terawattheure (TWh) = 1 milliard de kilowattheures.
• Consommation d’électricité des ménages
Les usages captifs de l’électricité (éclairage, appareils électroménagers, produits bruns (1) …) constituent le premier poste de consommation d’électricité (46%), devançant le chauffage (32%), l’eau chaude sanitaire (15%) et la cuisson (7%). Trois usages domestiques captifs recouvrent à eux seuls, sensiblement à parts
équivalentes, plus de 70% des besoins spécifiques : l’éclairage
(11,8 TWh), le froid (15,4 TWh) et le lavage (11,8 TWh).
La consommation des produits bruns (1) est en forte croissance et représente aujourd’hui plus de 16% des consommations, notamment en veilles souvent inutiles.
(1) Produits bruns = TV, magnétoscope, Hi-Fi, décodeur, etc.
(source : ADEME)
• L’équipement des ménages
Réfrigérateur
Téléviseur
Lave-linge
Micro-ondes
99%
95%
91%
68%
Congélateur
Lave-vaisselle
Micro-ordinateur
Sèche-linge
60%
39%
37%
30%
• Consommation unitaire d’énergie des résidences principales (en kWh)
Type de logement
Chauffage
Eau chaude sanitaire
Cuisson Électricité spécifique (1)
Total en kWh par logement
Maison individuelle ancienne
Maison individuelle récente
Immeubles collectifs anciens
Immeubles collectifs récents
21 989
16 643
11 783
8 057
1 901
1 954
1 668
1 585
1 326
1 339
976
851
2 570
2 894
1 912
2 201
27 786
22 830
16 339
12 694
(1) Éclairage, appareils électroménagers, produits bruns… (source : ADEME, 2003)
Notre consommation d’électricité spécifique (1) tend à augmenter considérablement, d’où l’intérêt de faire attention à l’éclairage et à l’utilisation de ces appareils.
• Répartition de la consommation d’énergie électrique des appareils électroménagers
Réfrigérateur
+ congélateur
Eclairage
Audiovisuel
27%
19%
15%
Lave-linge
Sèche-linge
Lave-vaisselle
Autres
14%
11%
10%
4%
(source : Observatoire de l’énergie, 2002)
• Consommation des transports par km et par passager en grammes équivalents pétrole
Avion court courrier
Train régional
Avion long courrier
Voiture particulière
40
30
30
30
Autocars
RER
Métro Paris
Train grande ligne
Bus RATP
Train banlieue
26
12
TGV 6
La marche à pied et les déplacements à vélo ne consomment pas de pétrole.
(source : Jean-Marc Jancovici, www.manicore.com)
7
7
9
8
123
L’ADEME en un clin d’œil
124
• Nom
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie.
• Statut
Etablissement public placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l'Environnement, de l'Energie et de la Recherche.
• Champs d'intervention
Air, bruits, déchets, énergies, management environnemental, sites et sols pollués, transports.
• Missions
Dans le cadre des politiques publiques définies par le gouvernement, l’Agence a pour mission de susciter, animer, coordonner, faciliter ou réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et de maîtriser l’énergie.
• L’ADEME intervient activement pour :
- inciter à la recherche et au développement : l’ADEME est fortement impliquée dans la conduite d’actions de recherche et de développement et finance à ce titre les organismes publics de recherche, les universités, les entreprises…
- conseiller pour aider à la décision : l’ADEME propose des dispositifs d’aides techniques et financières pour les entreprises et les collectivités locales. En tant qu’acteur impartial, l’Agence peut les accompagner dans tous les stades d’élaboration et de conduite de projets.
- sensibiliser le grand public à la nécessité de protéger l’environnement et de maîtriser l’énergie.
Energie renouvelable,
économie d’énergie...
Une question ?
• Pour toute question liée à la maîtrise de l'énergie et aux énergies renouvelables, vous avez la possibilité de consulter les Espaces INFO ENERGIE. Ils sont répartis dans toute la France et vous conseillent gratuitement sur les réflexes simples à adopter et sur les solutions à mettre en œuvre pour réduire vos consommations d'énergie.
• L'ADEME a développé depuis 2001, en partenariat étroit avec les collectivités locales, ce réseau d'information et de conseil de proximité sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Le réseau INFO ENERGIE est constitué de 160 espaces et compte plus de 300 conseillers au service du public.
Pour obtenir les adresses des Espaces INFO ENERGIE et poser toutes vos questions :
N°Azur de l'ADEME au 0810 060 050
(prix appel local)
www.ademe.fr
125
La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
126
Depuis sa création en 1990, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme s'est donné pour mission de modifier les comportements individuels et collectifs pour préserver notre planète dans une perspective de développement durable.
• ONG apolitique et non-confessionnelle, la Fondation participe
à la diffusion des connaissances sur l’état écologique de notre planète et met en oeuvre tous les moyens à sa disposition pour convaincre le plus grand nombre de la nécessité de passer à l’acte afin de freiner l’impact des activités humaines.
• Seule fondation française reconnue d'utilité publique entièrement dédiée à l'éducation à l'environnement, elle a ainsi pour objectif de former les jeunes et les adultes au respect de la nature et aux gestes écocitoyens. Elle sensibilise le public aux richesses et à la fragilité de notre patrimoine naturel et soutient les initiatives locales en faveur de l'environnement.
Ses actions s'articulent autour de trois thèmes majeurs : l’eau, l’écocitoyenneté et la biodiversité.
• Reconnue dans les domaines pédagogique et environ nemental, entourée de personnalités et scientifiques réunis au sein de son Comité de Veille écologique, la Fondation est également active sur le plan international comme membre de l’Union mondiale pour la nature (UICN), et ONG consultative auprès du
Conseil économique et social de l’ONU. Ses actions sont également relayées en Belgique, au Maroc et au Sénégal.
Pour en savoir plus : www.fnh.org
Chaque geste compte
... à commencer par le vôtre !
Soutenez la Fondation Nicolas Hulot.
Agir, c’est aussi soutenir les actions d’éducation à l’environnement de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme. Depuis 15 ans, la Fondation forme jeunes et adultes au respect de la nature et aux gestes écocitoyens. Son objectif : modifier les comportements individuels et collectifs pour préserver notre planète.
Votre contribution est vitale pour poursuivre et développer notre mission.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation est habilitée à recevoir des dons et legs.
Adressez vos dons à :
Fondation Nicolas Hulot
52 boulevard Malesherbes - 75008 Paris.
Vous pouvez également faire vos dons en ligne : www.fnh.org
Avantages fiscaux : 66% du montant de votre don est directement déductible de vos impôts, dans la limite de 20% de votre revenu net imposable (art. 200 du CGI).
127
Pour en savoir plus : quelques sites Internet parmi d’autres…
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Sur l’air :
Association de prévention de la pollution atmosphérique
Observatoire de la qualité de l'air intérieur
Bulle d’air
Sur le changement climatique :
Réseau Action Climat
Mission interministérielle de l’effet de serre
Sur l’eau :
Centre d’information sur l’eau
Sur le bruit :
Centre d’information et de documentation sur le bruit (CIDB) www.appa.asso.fr
www.air-interieur.org
www.buldair.org
www.rac-f.org
www.effet-de-serre.gouv.fr
www.cieau.com
www.infobruit.org
Sur les déchets :
Eco-Emballages
Valorplast
Marque Repère “rubrique aide au tri”
Sur la biodiversité :
Muséum national d’Histoire naturelle
Sur le développement durable :
Conso durable
UFC-Que choisir www.ecoemballages.fr
www.valorplast.com
www.marquerepere.com
www.mnhn.fr
www.consodurable.org
www.quechoisir.org
Sur l’air, l’énergie, les déchets et le développement durable :
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) www.ademe.fr
Sur l’éducation à l’environnement vers un développement durable :
UNESCO
Ministère de l’Éducation Nationale http://portal.unesco.org/fr rubrique éducation http://eduscol.education.fr/D0185/
TERRA PROJECT www.education-developppement-durable.fr
Pour les jeunes :
Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative
Sur les écogestes à adopter :
Le Défi pour la Terre
Fondation Nicolas Hulot
Autre :
Ressources sur le Net www.enviedagir.fr
www.defipourlaterre.org
www.fnh.org
www.planete-nature.org/documenter/liens.php
www.defipourlaterre.org
Pour vous engager et relever, individuellement ou collectivement, le Défi pour la Terre, rendez-vous sur www.defipourlaterre.org :
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