Fiches RÉFLEXES
Santé & Sécurité
Édito
Ce livret a pour vocation de vous fournir des informations générales et pratiques susceptibles de vous accompagner dans vos activités au laboratoire.
Ce document regroupe des fiches classées suivant la nature des risques :
• Risques généraux,
• Risques chimiques,
• Risques biologiques,
• Risques radioactifs,
• Risque incendie,
• Expérimentation animale.
L’évaluation des risques auxquels vous pouvez être exposés et la mise en place de moyens de protection adaptés concourent, au quotidien, à votre sécurité et
à celle de vos collègues.
Ce livret est un outil pour les assistants de prévention, afin de les aider à sensibiliser l’ensemble du personnel et de prévenir les dangers susceptibles de compromettre la santé et la sécurité.
Plus généralement, il s’adresse à toute personne du laboratoire soucieuse de sa sécurité et susceptible d’intervenir en cas d’incident et/ou d’accident.
Nous remercions celles et ceux qui nous ont aidé à réaliser ce travail : le responsable du BCPR, Joël Fayolle, les chargés de missions, Jacques Simons, Pierre
Labarre, Bernard Cornillon, Marie Aoustet, le BCMP et l’ensemble des médecins de prévention de l’Inserm, le responsable sécurité de la Tour Olympie, Frédéric
Fiette et le bureau de l’expérimentation animale de l’Inserm par l’intermédiaire de Brigitte Rault.
Pour les relectures et la mise en page, nous tenons à remercier Vanessa Grondin et Julie Arqué.
Et enfin, merci à tous nos collègues conseillers de prévention pour leurs remarques et suggestions.
Corinne Schiltz et Sébastien Caillot
Conseillers de prévention
Siège et DR Paris 7
Sommaire
Risques Généraux
Risques Chimiques
Risques Biologiques
Risques Radioactifs
Risque Incendie
Expérimentation Animale
Risques GÉNÉRAUX
Fiche 1 :
Le risque électrique
Fiche 2 :
Personne électrisée : que faire ?
Fiche 3 :
Les équipements de protection collective (EPC)
Fiche 4 : Les équipements de protection collective (EPC) :
lequel utiliser ?
Fiche 5 : Les gants : les règles de base
Fiche 6 :
Le travail isolé
Fiche 7 :
Le droit de retrait
Fiche 8 :
Plan de prévention
Fiche 9 : Les équipements de protection individuelle (EPI) :
les blouses
Fiche 10 :
D3E : déchets d’équipements électriques et
électroniques
Fiche 1 :
Le risque électrique
(1/2)
Informations générales
1 Identification et définition des dangers
Risque
électrique
Risque d’électrocution
• Électrisation : choc électrique sans suite mortelle ;
• Électrocution : choc électrique mortel.
2 À ne pas oublier
• Un incendie sur quatre est d’origine électrique ;
• Toute tension supérieure à 50 volts = danger de mort (la peau est une barrière jusqu’à 50 V, sauf si elle est humide).
3 Prévenir le risque
• Faire contrôler les installations et les appareils ;
• Connaître la localisation de l’arrêt d’urgence et le laisser libre d’accès ;
• Ne pas surcharger les prises électriques par l’utilisation surabondante de multiprises et rallonges ;
• Signaler toute prise de courant déboitée ou cassée ;
• Tenir fermer les armoires électriques ;
• Utiliser des appareils avec des câbles d’alimentation et des fiches non détériorés ;
• Signaler toute anomalie constatée lors du branchement ou de l’utilisation d’un appareil ;
• Éteindre vos appareils électriques en quittant les locaux (laboratoire, bureau, local de restauration…) ;
• Ne pas encombrer les appareils électriques tels que les ordinateurs ou les chauffages (source de chaleur) avec du papier et/ou d’autres matières combustibles, afin d’éviter leur inflammation.
Fiche 1 :
Le risque électrique
(2/2)
À retenir
1
Toute personne qui constate une anomalie doit immédiatement prendre des mesures pour éviter l’utilisation du dispositif défectueux et prévenir le service compétent qui procèdera à la consignation du dispositif ;
2
Toute intervention sur un dispositif électrique nécessite d’être effectuée par une personne détentrice d’une habilitation spécifique.
Fiche 2 :
Personne électrisée : que faire ?
Conduite à tenir
1
Ne pas se précipiter sur la victime (éviter le sur-accident) ;
2
Analyser la situation ;
3
Soustraire la victime aux effets du courant par mise hors tension
(couper le courant par un interrupteur, un disjoncteur, un arrêt d’urgence…) ;
4
Alerter les secours ;
5
Secourir la victime sans se mettre en danger.
À retenir
1
Ne pas utiliser d’appareils défectueux ;
2
Seules les personnes habilitées sont autorisées à intervenir sur une installation électrique ;
3
Toujours consulter un médecin en cas d’électrisation (risque de lésion interne).
Fiche 3 :
Les équipements de protection collective (EPC)
(1/2)
Informations générales
1 Définition
Les EPC sont des mesures techniques mises en place pour le confinement d’une activité. Les mesures de protection collective ont toujours la priorité sur les mesures de protection individuelle.
2 Pourquoi les utiliser ?
Pour assurer la protection de la santé du manipulateur et, selon l’appareil, la protection du produit, de l’environnement ou les deux.
3 Qui sont-ils ?
• Les sorbonnes ;
• Les enceintes pour toxiques à recirculation d’air filtré (ETRAF) ou sorbonne à recirculation (protection relative pour le personnel) ;
• Les postes de sécurité microbiologique (PSM type II).
4 Règles d’utilisation d’un EPC
• Analyser les risques et choisir l’EPC adapté à la manipulation ;
• Toujours travailler seul sous l’équipement ;
• Perturber le moins le flux d’air en :
- Installant uniquement le matériel nécessaire à la manipulation en cours avant la mise en route de l’appareil ;
- N’encombrant pas le plan de travail par du stockage de matériel ;
- Ne portant pas d’équipements individuels susceptibles de perturber la concentration ou la perception des alarmes (MP3, téléphone portable…) ;
- Travaillant avec des gestes mesurés.
• Ne jamais employer de flammes sous l’appareil.
Fiche 3 :
Les équipements de protection collective
(EPC)
(2/2)
5 Contrôle réglementaire
• Pour votre sécurité, l’Inserm en tant qu’employeur impose un contrôle annuel des EPC ;
• Si le contrôle révèle une non-conformité, l’EPC concerné ne doit pas être utilisé avant sa remise en état par le fabricant ou son représentant exclusif uniquement.
À retenir
1
Ne jamais modifier les conditions d’utilisation des appareils (ouverture de vitre, vitesse…) afin de ne pas perturber les performances des appareils ;
2
Attention : Les hottes à flux laminaire ne sont pas des EPC car elles ne protègent pas les utilisateurs, mais uniquement le produit manipulé.
Fiche 4 Fiche 2
UX UX
Risques GÉNÉRA Risques GÉNÉRA
Fiche 4
UX
Risques GÉNÉRA
Fiche 5 :
Les gants : les règles de base
Conduite à tenir
1
Adapter le type de gant en fonction du risque ;
2
Inspecter les gants avant usage ;
3
Changer ses gants régulièrement et correctement ;
4
Se laver les mains avant et après retrait ;
5
Pratiquer le double gantage quand le risque est élevé, dès le niveau
L2 pour le risque biologique ;
6
En cas de projection sur le gant, le changer impérativement ;
7
Surveiller son comportement lorsqu’on les porte (ne pas répondre au téléphone, ne pas ouvrir les portes…) ;
8
Gérer les gants en DASRI ou en déchets chimiques.
À retenir
Aucun gant n’assure une protection totale.
Fiche 6 :
Le travail isolé
Informations générales
1 Définition
• Le travail isolé se caractérise par une situation de travail hors de vue et hors de portée de voix des autres collègues ;
• Une obligation de service peut vous amener ponctuellement à prolonger votre temps de travail et par conséquent vous placer en situation de travailleur isolé. Le travail isolé peut survenir pendant les horaires habituels ou pendant le travail en horaires décalés.
2 Les bonnes questions à se poser
• Avez-vous informé un tiers de votre isolement ?
• Avez-vous à votre disposition les coordonnées des personnes à contacter en cas de problème ?
À retenir
1
En cas d’urgence, respecter la procédure habituelle en composant le
.................................................. ;
2
Ne vous lancez jamais seul dans une activité qui peut présenter des risques (chimie de synthèse, radioactivité, L2, L3) : OBLIGATION
D’ÊTRE EN BINÔME ;
3
Signaler toute anomalie constatée pendant votre isolement ;
4
Une note de la Direction générale de l’Inserm (TD-N°2012-38) encadre ce type de travail.
Fiche 7 :
Le droit de retrait
Informations générales
1 Définition
L’agent se voit reconnaître un droit de retrait de son poste de travail face à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, sans encourir de sanction, ni de retenue sur salaire.
Q U A N D ?
D A N G E R + G R A V E + I M M I N E N T
Situation dangereuse pour la vie ou la santé
Atteinte sérieuse à l’intégrité physique
Quasi immédiate, action soudaine, délai très rapproché
2 Comment ?
• L’agent doit avertir immédiatement le délégué régional (autorité administrative). Le CSHSCT peut être informé de la situation en cause ;
• Une enquête est réalisée (administration et CSHSCT) afin de déterminer le caractère justifié ou injustifié du droit de retrait.
À retenir
1
Le signalement d’un danger grave et imminent doit être inscrit de façon formalisée dans le registre spécial de signalement ;
2
Si les décisions admettent le bien fondé du retrait (reconnaissance d’un motif raisonnable), le droit de retrait n’entraîne ni sanction, ni retenu sur salaire. Des mesures de sécurité seront prises immédiatement ;
3
Si les décisions admettent le caractère injustifié du retrait, une mise en demeure de reprise du poste de travail est signifiée.
Fiche 8 :
Plan de prévention
(1/2)
Informations générales
1 Quand ?
• Avant le commencement de travaux ;
• Dès que l’opération représente au moins 400 heures de travail sur une période de 12 mois au plus ;
• Lorsqu’il est réalisé un travail de la liste des travaux dangereux
(arrêté du 19 mars 1993).
2 Objectifs
• Prévenir les risques liés à l’interface entre les activités du laboratoire et celles de l’entreprise extérieure ;
• Répondre aux obligations réglementaires.
3 Qui ?
En général, l’assistant de prévention avec l’aide du conseiller de prévention le cas échéant.
4 Dans quel cas ?
• Marchés exécutés pour plusieurs laboratoires et/ou sur une année
(ménage, contrôle, gardiennage…) ;
• Opération ponctuelle (désinfection L2…) ;
• Petits travaux de bâtiment à l’initiative du service patrimoine.
Fiche 8 :
Plan de prévention
(2/2)
5 Comment ?
• Visite commune préalable des lieux et matériels ;
• Communication : informations et consignes de sécurité ;
• Délimitation, matérialisation et définition de l’intervention ;
• Analyse des risques ;
• Instructions aux personnes présentes ;
• Signature : par les responsables des entreprises.
6 A qui remettre le plan de prévention ?
• Au laboratoire et à l’entreprise intervenante ;
• À l’assistant de prévention et au conseiller de prévention.
Fiche 9 Fiche 2
UX UX
Risques GÉNÉRA Risques GÉNÉRA
Fiche 9 :
Les équipements de protection individuelle (EPI) : les blouses
(2/2)
À retenir
1 Adapter le type de blouse en fonction du risque ;
2
Inspecter le vêtement avant son utilisation ;
3 Nettoyer régulièrement les vêtements réutilisables après les avoir désinfectés par autoclavage en cas de risque biologique (de niveau 2 ou plus ou d’OGM y compris de classe 1).
Fiche 10 :
D3E : déchets d’équipements électriques et
électroniques
Informations générales
Qu’est-ce qu’un D3E ?
Matériel d’éclairage
Équipements de laboratoire
(appareil PCR, bain-marie...)
Serveurs et unités centrales
Périphériques
(imprimantes, fax, claviers, souris...)
Piles
Gros matériel froid
(réfrigérateur, congélateur)
Écrans
À retenir
L’enlèvement des D3E doit être réalisé par une société habilitée dans la collecte et le traitement de ces déchets. Un bordereau de suivi des déchets vous sera délivré avant réception du certificat de destruction.
Risques CHIMIQUES
Fiche 1 : Nouvelle réglementation pour l’étiquetage des
produits chimiques
Fiche 2 :
Exemple d’un nouvel étiquetage de produit chimique
selon le règlement CLP
Fiche 3 : Classes des dangers selon le règlement CLP
Fiche 4 : Mentions de danger du règlement CLP
Fiche 5 :
Nouvel étiquetage CMR selon le règlement CLP
Fiche 6 : Produits chimiques : savoir lire l’étiquette
Fiche 7 : Fiche de données de sécurité (FDS)
Fiche 8 : Se protéger du risque chimique : les gants
Fiche 9 : Déversement accidentel de produits chimiques :
que faire ?
Fiche 10 :
Prévenir le risque de déversement accidentel de
produits chimiques
Fiche 11 : Brûlure thermique ou chimique
Fiche 12 : Projection de produit chimique
Fiche 13 : Manipulation de l’azote liquide
Fiche 14 : Accident ou incident avec l’azote liquide :
que faire ?
Fiche 15 : Inhalation de gaz, vapeur et aérosols toxiques
Fiche 16 :
Incident avec du phénol
Fiche 17 :
Manipulation de la carboglace
Fiche 18 :
Régles de stockage et gestion des déchets :
les incompatibilités chimiques
Fiche 19 :
Règles de stockage et gestion des déchets
Fiche 1 :
Nouvelle réglementation pour l’étiquetage des produits chimiques
Informations générales
1
La nouvelle réglementation répond au « Règlement CLP* » : Classification, labelling, packaging (Classification, étiquetage et emballage des substances et mélanges) ;
2
Ce nouveau règlement prend en compte les recommandations du
SGH (Système international harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques) et définit les nouvelles règles en matière de classification, d’étiquetage et d’emballage des produits chimiques.
1 er
décembre 2012
1 er
juin 2015
Nouvel étiquetage CLP obligatoire pour les substances.
Nouvel étiquetage CLP obligatoire pour les substances et les mélanges.
À retenir
1
Pas de double étiquetage !
2
Penser à appliquer petit à petit le nouvel étiquetage aux mélanges et préparations effectués dans le laboratoire ;
3
La fiche de données de sécurité (FDS) vous donnera toutes les informations complémentaires. Penser à la consulter (cf. fiche 7).
(*) Règlement CLP (Classification, étiquetage et emballage des substances et mélanges) : règlement (CE) No 1272/2008 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges, modifiant et abrogeant les directives 67/548/CEE et 1999/45/CE et modifiant le règlement (CE) no 1907/2006.
Fiche 2 :
Exemple d’un nouvel
étiquetage de produit chimique selon le règlement CLP
(1/2)
Informations générales
AVANT
Société XXXXX
Adresse
Téléphone
Acétone
R11 : Facilement inflammable.
R36 : Irritant pour les yeux.
R66 : L’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau.
R67 : L’inhalation de vapeurs peut provoquer somnolence et vertiges.
S16 : Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles – Ne pas fumer.
S26 : En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un spécialiste.
200-662-2 – Étiquetage CE
Fiche 2 :
Exemple d’un nouvel étiquetage de produit chimique selon le règlement CLP
(2/2)
APRÈS
Société XXXXX
Adresse
Téléphone
Acétone
DANGER
H225 : Liquides et vapeurs très inflammables.
H319 : Provoque une sévère irritation des yeux.
H336 : Peut provoquer somnolence ou vertiges.
P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. Ne pas fumer.
P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection/ un équipement de protection des yeux/du visage.
P303+P361+P353 : En cas de contact avec la peau, enlever immédiatement les vêtements contaminés, rincer la peau à l’eau/se doucher.
P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux, rincer avec précaution et abondamment à l’eau et au savon. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
P501 : Éliminer le contenu conformément au règlement en vigueur.
EUH066 : L’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau.
N°CE 200-662-2
À retenir
1
Phrase de risque (R) Mention de danger (H) ;
2
Phrase de prudence (S) Conseil(s) de prudence (P) ;
3
Mention d’avertissement « Attention » ou « Danger » ;
4
Informations supplémentaires (EUH).
Fiche 3 :
Classes des dangers selon le réglement CLP
Informations générales
Nouvelle classification
Avant système UE
15 catégories de danger
Nouveau système CLP
28 classes de danger divisées en catégories de danger
Nouvelles classes de danger
Classes de danger physique
Classes de danger pour la santé
• Explosibles
• Gaz inflammables
• Aérosols inflammables
• Gaz comburants
• Gaz sous pression
• Liquides inflammables
• Matières solides inflammables
• Substances et mélanges
autoréactifs
• Liquides pyrophoriques
• Matières solides pyrophoriques
• Substances et mélanges auto-
échauffants
• Substances et mélanges qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables
• Liquides comburants
• Matières solides comburantes
• Peroxydes organiques
• Substances ou mélanges corrosifs pour les métaux
• Toxicité aigue
• Corrosion/irritation cutanée
• Lésions oculaires graves/irritations oculaires
• Sensibilisation respiratoire ou cutanée
• Mutagénicité sur les cellules germinales
• Cancérogénicité
• Toxicité pour la reproduction
• Toxicité spécifique pour certains organes cibles-exposition unique
• Toxicité spécifique pour certains organes cibles-expositions répétées
• Danger par aspiration
Classes de danger pour l’environnement
• Danger pour le milieu aquatique
• Dangereux pour la couche d’ozone
Fiche 4 :
Mentions de danger du règlement CLP
(1/3)
Informations générales
Mention de danger
Description des mentions de danger
H200
Explosif instable
H201
Explosif, danger d’explosion en masse
H202
Explosif, danger sérieux de projection
H203
Explosif, danger d’incendie, d’effet de souffle ou de projection
H204
Danger d’incendie ou de projection
H205
Danger d’explosion en masse en cas d’incendie
H220
Gaz extrêmement inflammable
H221
Gaz inflammable
H222
Aérosol extrêmement inflammable
H223
Aérosol inflammable
H224
Liquide et vapeurs extrêmement inflammables
H225
Liquide et vapeurs très inflammables
H226
Liquide et vapeurs inflammables
H228
Matière solide inflammable
H240
Peut exploser sous l’effet de la chaleur
H241
Peut s’enflammer ou exploser sous l’effet de la chaleur
H242
Peut s’enflammer sous l’effet de la chaleur
H250
S’enflamme spontanément au contact de l’air
H251
Matière auto-échauffante, peut s’enflammer
H252
Matière auto-échauffante en grandes quantités, peut s’enflammer
H260
Dégage au contact de l’eau des gaz inflammables qui peuvent s’enflammer spontanément
H261
Dégage au contact de l’eau des gaz inflammables
H270
Peut provoquer ou aggraver un incendie, comburant
H271
Peut provoquer un incendie ou une explosion, comburant puissant
Danger physique
Fiche 4 :
Mention de danger du règlement CLP
(2/3)
Mention de danger
Description des mentions de danger
H272
Peut aggraver un incendie, comburant
H280
H281
Contient un gaz sous pression, peut exploser sous l’effet de la chaleur
Contient un gaz réfrigéré, peut causer des brûlures ou blessures cryogéniques
H290
Peut être corrosif pour les métaux
H300
Mortel en cas d’ingestion
H301
Toxique en cas d’ingestion
H302
Nocif en cas d’ingestion
H304
Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires
H310
Mortel par contact cutané
H311
Toxique par contact cutané
H312
Nocif par contact cutané
H314
Provoque des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves
H315
Provoque une irritation cutanée
H317
Peut provoquer une allergie cutanée
H318
Provoque des lésions oculaires graves
H319
Provoque une sévère irritation des yeux
H330
Mortel par inhalation
H331
Toxique par inhalation
H332
Nocif par inhalation
H334
Peut provoquer des symptômes allergiques ou d’asthme ou des difficultés respiratoires par inhalation
H335
Peut irriter les voies respiratoires
H336
Peut provoquer somnolence ou vertiges
H370
Risque avéré d’effets graves pour les organes
H371
Risque présumé d’effets graves pour les organes
Danger physique
Danger pour la santé
Fiche 4 :
Mention de danger du règlement CLP
(3/3)
Mention de danger
Description des mentions de danger
H372
Risque avéré d’effets graves pour les organes
H373
Risque présumé d’effets graves pour les organes
H340
Peut induire des anomalies génétiques
H341
Susceptible d’induire des anomalies génétiques
H350
Peut provoquer le cancer
H350i
Peut provoquer le cancer par inhalation
H351
Susceptible de provoquer le cancer
H360
Peut nuire à la fertilité ou au foetus
H360D
Peut nuire au foetus
H360Df
Peut nuire au foetus, susceptible de nuire à la fertilité
H360F
Peut nuire à la fertilité
H360Fd
Peut nuire à la fertilité, susceptible de nuire au foetus
H360FD
Peut nuire à la fertilité, peut nuire au foetus
H361
Susceptible de nuire à la fertilité ou au foetus
H361d
Susceptible de nuire au foetus
H361f
Susceptible de nuire à la fertilité
H361fd
Susceptible de nuire à la fertilité, susceptible de nuire au foetus
H362
Peut être nocif pour les bébés nourris au lait maternel
H400
Très toxique pour les organismes aquatiques
H410
H411
H412
Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme
Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme
Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme
H413
Peut être nocif à long terme pour les organismes aquatiques
CMR
OUI
OUI
-
-
-
-
-
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
-
-
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
Danger pour la santé
Danger pour l’environnement
Fiche 5 :
Nouvel étiquetage
CMR* selon le règlement CLP
(1/4)
(*Cancérogène - Mutagène - Toxique pour la reproduction)
Informations générales
Cancérogène :
Substance ou mélange de substances chimiques qui induit des cancers ou en augmente l’incidence.
Ancien étiquetage
Cancérogène de
Catégorie 3
R40
Cancérogène de
Catégorie 2
R45 ou R49
Cancérogène de
Catégorie 1
R45 ou R49
R40 : Effet cancérogène suspecté : preuves insuffisantes.
R45 : Peut provoquer le cancer.
R49 : Peut provoquer le cancer par inhalation.
Nouvel étiquetage
ATTENTION
DANGER
Cancérogène de
Catégorie 2
H351
Cancérogène de
Catégorie 1B
H350
H350 : Peut provoquer le cancer.
H351 : Susceptible de provoquer le cancer.
DANGER
Cancérogène de
Catégorie 1A
H350
Fiche 5 :
Nouvel étiquetage CMR selon le règlement CLP
(2/4)
Mutagène :
Substance ou mélange de substances chimiques qui peut induire, dans les cellules germinales humaines, des mutations transmissibles à la descendance.
Ancien étiquetage
Mutagène de
Catégorie 3
R68
Mutagène de
Catégorie 2
R46
Cancérogène de
Catégorie 1
R46
R46 : Peut causer des altérations génétiques héréditaires.
R68 : Possibilité d’effets irréversibles.
Nouvel étiquetage
ATTENTION
Mutagène de
Catégorie 2
H340
DANGER
Mutagène de
Catégorie 1B
H340
H340 : Peut induire des anomalies génétiques.
H341 : Susceptible d’induire des anomalies génétiques.
DANGER
Mutagène de
Catégorie 1A
H341
Fiche 5 :
Nouvel étiquetage CMR selon le règlement CLP
(3/4)
Toxique pour la reproduction :
Effets néfastes sur la fonction sexuelle et la fertilité - Effets néfastes sur le développement des descendants.
Ancien étiquetage
Toxique pour la reproduction
Catégorie 3
R62 et/ou R63
Toxique pour la reproduction
Catégorie 2
R60 et/ou R61
Toxique pour la reproduction
Catégorie 1
R60 et/ou R61
R60 : Peut altérer la fertilité.
R61 : Risque pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant.
R62 : Risque possible d’altération de la fertilité.
R63 : Risque possible pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant.
Nouvel étiquetage
ATTENTION
Ayant des effets sur ou via l’allaitement
H362
DANGER
Toxique pour la reproduction
Catégorie 2
H361
DANGER
Toxique pour la reproduction
Catégorie 1A ou 1B
H360
H360 : Peut nuire à la fertilité ou au fœtus.
H361 : Susceptible de nuire à la fertilité ou au fœtus.
H362 : Peut être nocif pour les bébés nourris au lait maternel.
Fiche 5 :
Nouvel étiquetage CMR selon le règlement CLP
(4/4)
À retenir
ATTENTION n’implique pas systématiquement CMR :
Autres cas :
- Modifie le fonctionnement de certains organes ;
- Entraîne des effets graves sur les poumons pouvant être mortels ;
- Provoque des allergies respiratoires.
Fiche 6 :
Produits chimiques : savoir lire l’étiquette
Informations générales
1 À quoi sert l’étiquette ?
Elle indique à l’utilisateur les premières informations essentielles et concises sur les dangers, la santé, l’environnement et les précautions
à prendre lors de l’utilisation des produits chimiques.
2 Comment la lire ?
4 indications essentielles :
• Pictogramme : symbole et identification des dangers ;
• Mention de danger (Hxxx) : décrit la nature et le degré du danger ;
• Conseils de prudence (Pxxx) : décrivent comment bien stocker, manipuler ou éliminer les produits chimiques et que faire en cas de fuite ou d’accident ;
• Mention d’avertissement : indique le niveau de gravité du danger du produit :
- DANGER : pour les plus dangereux ;
- ATTENTION : pour les produits moins dangereux ;
- AUCUNE MENTION : pour les produits à faible danger.
À retenir
1
Lire les données caractéristiques du produit chimique pour informer tous les utilisateurs ;
2
Identifier les dangers, sources potentiels de dommages, afin de prévenir les risques ;
3
Se protéger avec les équipements de protection collective et individuelle adaptés aux risques ;
4
Utiliser votre produit en toute sécurité ;
5
Rester vigilant avec l’utilisation de produits chimiques portant des
« noms commerciaux » qui peuvent contenir des mélanges de produits
(pour plus d’informations, consulter la FDS ou demander conseil à l’assistant de prévention).
Fiche 7 :
Fiche de données de sécurité (FDS)
Informations générales
1 Définition
• La FDS contient les informations techniques concernant un produit chimique ;
• Elle comporte 16 rubriques obligatoires comprenant 3 catégories d’information : les dangers, les informations générales et les conseils de prévention et de secours.
2 À quoi sert-elle ?
• Connaître les dangers liés à l’utilisation d’un produit chimique ;
• Mettre en place les mesures à prendre en cas d’urgence ;
• Mettre en place un suivi médical adapté.
3 Comment la lire ?
4 rubriques essentielles :
• Identification des dangers : pictogramme, mention de danger, conseil de prudence et mention d’avertissement ;
• Contrôle de l’exposition/protection individuelle ;
• Propriétés physiques et chimiques : essentielles à la mise en place d’un stockage adapté ;
• Stabilité et réactivité : renseignements sur les conditions de manipulation et de stockage du produit.
À retenir
1
Lire les données caractéristiques du produit chimique pour informer tous les utilisateurs ;
2
Analyser les dangers, sources potentielles de dommages, afin de prévenir les risques ;
3
Utiliser les équipements de protection collective et individuelle adaptés aux risques ;
4
La FDS : outil majeur pour la prévention et l’évaluation du risque
Fiche 8 :
Se protéger du risque chimique : les gants
(1/2)
Informations générales
1 Les matériaux utilisés : le caoutchouc
• Latex : pour les gestes précis exigeant de la sensibilité et de la dextérité ;
• Nitrile : même indication que le latex. Temps de passage généralement supérieur au latex (acide, Bet, acrylamide, PFA, éthanol, méthanol…) ;
• Néoprène ;
• Butyl : pour les cétones (acétone, acétonitrile…) ;
• Styrène-butadiène (Elastyren) ;
• Styrène-éthylène-butadiène (Tactylon).
2 Les matériaux utilisés : le polymère plastique
Ce sont des gants plus épais que les gants en caoutchouc. Ils sont utilisés pour les activités ne nécessitant pas une grande dextérité :
- Chlorure de polyvinyle (PVC) ;
- Acétate de polyvinyle (PVA) : pour les hydrocarbures chlorés
(chloroforme, dichlorométhane, DMSO…) ;
- Polyéthylène (PE).
3 Exemples d’utilisation et temps de passage
Méthanol
Toluène
Formaldéhyde
Nitrile 0,28 mm
Nitrile 0,12 mm
Latex 0,23 mm
Latex 0,12 mm
Nitrile 0,28 mm
Latex 0,12 mm
Nitrile 0,1 mm
Vinyle 0,16 mm
Latex 0,13 mm
133 min
< 5 min
3 min
2 min
28,6 min
20 sec
< 480 min
20 min
< 10 min
Fiche 8 :
Se protéger du risque chimique : les gants
(2/2)
À retenir
1
Aucun gant n’assure une protection totale ;
2
Le temps de passage varie en fonction du matériau et de l’épaisseur du gant ;
3
La perméabilité des gants augmente au cours de leur utilisation ;
4
Porter les gants pour une durée inférieure à leur temps de passage.
Fiche 9 :
Déversement accidentel de produits chimiques : que faire ?
(1/2)
Conduite à tenir
1 Sécuriser
• Protéger les victimes et les personnes avoisinantes (évacuation) ;
• Ouvrir les fenêtres ;
• Mettre en service les sorbonnes si existantes ;
• Se retirer de la zone et fermer la porte en sortant ;
• Limiter l’accès aux personnes habilitées pour l’intervention.
2 Alerter
• Alerter les personnes ou le service compétent en fonction de la gravité ;
• Pratiquer les premiers secours sur les éventuelles victimes (douche, rince-oeil…).
Au niveau du laboratoire :
AP :...…..……............
SST / PS1 :…..……..
Directeur :.................
....................................
N° interne du PC sécurité :
..................................
APPELER le 18 si aucun service compétent interne ne répond.
3 Intervenir
• Intervenir si, et seulement si, vous connaissez la nature du produit ;
• Intervenir si, et seulement si, vous disposez des moyens et des méthodes appropriés ;
• Après gestion de l’accident, noter l’accident/incident dans le registre santé et sécurité au travail.
Fiche 9 :
Déversement accidentel de produits chimiques : que faire ?
(2/2)
À retenir
Moyens nécessaires pour une intervention par le personnel du laboratoire :
• Produits absorbants ;
• Seaux à déchets chimiques + pelles ;
• Gants néoprène épais ;
• Lunettes de protection ou écrans faciaux ;
• Masques complets avec cartouche ABEKP ;
• Combinaisons et sur-chausses.
Localisation du kit d’intervention : ............................................................
...........................................................................................................................
Fiche 10 :
Prévenir le risque de déversement accidentel de produits chimiques
Conduite à tenir
1
Utiliser des bacs de rétention pour le stockage et/ou le transport ;
2
Utiliser des contenants homologués ou appropriés au stockage des préparations ou mélanges ;
3
Étiqueter les contenants de reconditionnement.
À retenir
1
Éviter le stockage dans les zones de circulation et d’évacuation ;
2
Respecter la limite de remplissage des bidons homologués et fermer les conditionnements après chaque utilisation ;
3
Éviter le stockage dans les portes du réfrigérateur ;
4
Éviter le stockage en hauteur.
Fiche 11 :
Brûlure thermique ou chimique
Conduite à tenir
1 En cas de brûlure thermique ou chimique
• Respecter la règle des trois 15 sans ôter les vêtements :
- Refroidissez la plaie pendant 15 minutes ;
- Avec une eau à environ 15 °C (eau courante ou douche) ;
- Avec une source d’eau située à 15 cm de la plaie.
• En cas de brûlure chimique :
- Ne pas tenter de neutraliser le produit ;
- Mettre des gants et retirer les vêtements, s’ils n’adhèrent pas à la peau.
2 Si les yeux sont touchés :
• Laver à l’eau courante pendant 15 minutes, en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas ;
• Ne pas enlever les lentilles cornéennes ;
• Consulter un médecin en urgence, même en l’absence de symptôme.
3 En cas de brûlure étendue, appeler :
SAMU (15) – Pompiers (18)
À retenir
1 Consulter le médecin de prévention pour le suivi ultérieur et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivant l’accident ;
2
Faire une déclaration d’accident de travail ;
3 Avertir l’assistant de prévention et consigner l’accident dans le registre santé et sécurité au travail ;
4
Notifier l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention.
Fiche 12 :
Projection de produit chimique
Conduite à tenir
1 En cas de projection dans l’oeil
• Laver en respectant la règle des trois 15 (eau courante ou douche), en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas (cf. fiche 11) ;
• Ne pas enlever les lentilles cornéennes ;
• Ne pas tenter de neutraliser le produit chimique ;
• Ne pas utiliser de collyre ou de solution oculaire ;
• Consulter un ophtalmologiste en urgence.
2 En cas de projection sur la peau
• Respecter la règle des trois 15 (cf. fiche 11) ;
• Ne pas neutraliser, ni utiliser de produits (détergents, crème…).
3 Dans les jours suivants
• Dans les 24 heures, consulter un médecin ;
• Faire une déclaration d’accident de travail en cas de lésion médicalement constatée ;
• Avertir l’assistant de prévention et consigner l’incident ou l’accident dans le registre santé et sécurité au travail ;
• Notifier l’incident ou l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention ;
• Consulter le médecin de prévention et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivant l’incident ou l’accident.
À retenir
1
Manipuler impérativement les produits chimiques sous sorbonne ;
2
Porter des lunettes de protection à coques latérales, des gants adaptés et une blouse fermée.
Fiche 13 :
Manipulation de l’azote liquide
(1/2)
Informations générales
1 Identification des dangers
Risque d’asphyxie
(baisse du taux d’O
2
)
Risque de brûlure
2 Équipements de protection individuelle (EPI)
Toujours porter les EPI adaptés lors de la manipulation et des transferts d’azote liquide.
Gants cryogéniques
Visière de protection
Blouse fermée
+ chaussures fermées
3 Stockage
• Ne pas manipuler, ni stocker l’azote liquide en chambre froide ;
• Stocker l’azote liquide dans des containers cryogéniques étanches et isolants ;
• L’aménagement d’un local de stockage d’azote liquide doit suivre des règles particulières (oxymètre, sol adapté, porte vitrée, renouvellement d’air…) ;
• Ne pas stocker d’azote liquide dans une pièce confinée.
4 Transport
• Il est fortement recommandé de faire appel à un transporteur spécialisé pour tout transport d’azote liquide ;
• Le transport routier d’une quantité d’azote liquide < à 5 L peut être envisagé avec un véhicule de service, vitres ouvertes pour assurer une ventilation minimum.
Fiche 13 :
Manipulation de l’azote liquide
(2/2)
À retenir
1
Ne jamais prendre l’ascenseur en présence d’un container d’azote liquide ;
2 Une concentration comprise entre 0 et 6 % d’O
2 secondes ;
est létale en quelques
3
Un litre d’azote liquide = 680 L de gaz ;
4 Stocker l’azote liquide et le transporter dans un container cryogénique
étanche et isolant.
Fiche 14 :
Accident ou incident avec de l’azote liquide : que faire ?
Informations générales
Risque d’asphyxie
(baisse du taux d’O
2
)
Risque de brûlure
Conduite à tenir
1 En cas de projection sur la peau
• Ne pas frotter ;
• Enlever ou desserrer les vêtements si nécessaire ;
• Dégeler les parties atteintes par un réchauffement modéré et progressif avec de l’eau à température ambiante pendant 15 minutes au minimum ;
• Ne rien appliquer sur la zone brûlée ;
• Recouvrir avec un linge propre ou stérile ;
• Consulter un médecin.
2 En cas de projection dans les yeux
• Laver immédiatement sous un courant d’eau tiède pendant 15 minutes au moins, en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas ;
• Consulter un ophtalmologiste.
3 En cas d’asphyxie
• Ventiler la zone au maximum (ouverture de porte) ;
• Vérifier que le taux d’oxygène est suffisant pour intervenir dans la zone concernée et éviter le sur-accident ;
• Amener immédiatement la victime en atmosphère normale ;
• En cas d’urgence médicale grave : appeler les urgences de votre site
(cf. procédures sur site).
Fiche 15 :
Inhalation de gaz, vapeur et aérosols toxiques
Conduite à tenir
1
Sortir aussitôt du local contaminé, aller à l’air libre ;
2
Pour secourir, retirer la personne de la zone en évitant le sur-accident
(port de masque adapté) ;
3
Ouvrir les fenêtres et mettre la sorbonne à son débit maximal.
Informations générales
1
Manipuler impérativement les gaz et les produits volatils sous sorbonne ;
2
Porter des lunettes de protection à coques latérales, des gants adaptés et une blouse fermée ;
3
Peser à l’aide de balances fermées, hors des mouvements d’air et à l’écart des passages ;
4
Porter un masque anti-poussière (FFP3) pour la pesée des poudres fines ;
5
Disposer d’un masque facial à cartouche(s) adaptée(s) en bon état, pour la manipulation des gaz et produits volatils très toxiques.
À retenir
1
Consulter le médecin de prévention pour le suivi ultérieur et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivant l’accident ;
2
Faire une déclaration d’accident de travail ;
3 Avertir l’assistant de prévention et consigner l’accident dans le registre santé et sécurité au travail ;
4 Notifier l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention ;
5 En cas d’inhalation massive, appeler : SAMU (15) – Pompiers (18) et consulter un médecin en urgence, même en l’absence de symptôme.
Fiche 16 :
Incident avec du phénol
(1/2)
Conduite à tenir
1 En cas de projection dans l’oeil
• Laver en respectant la règle des trois 15 (eau courante ou douche), en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas (cf. fiche 11) ;
• Ne pas enlever les lentilles cornéennes ;
• Consulter un ophtalmologiste en urgence.
2 En cas de projection sur la peau
• Laver aussitôt en respectant la règle des trois 15 (cf. fiche 11) ;
• Hospitaliser immédiatement si la surface contaminée est >10 % de la surface corporelle (10 % = tête ou membre supérieur) ;
• Ne pas neutraliser, ni utiliser de produits (détergents, crème…).
3 Dans les jours suivants
• Dans les 24 heures, consulter un médecin ;
• Faire une déclaration d’accident de travail en cas de lésion médicalement constatée ;
• Avertir l’assistant de prévention et consigner l’incident ou l’accident dans le registre santé et sécurité au travail ;
• Notifier l’incident ou l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention ;
• Consulter le médecin de prévention et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivant l’incident ou l’accident.
Fiche 16 :
Incident avec du phénol
(2/2)
À retenir
1
Manipuler impérativement le phénol sous sorbonne ;
2
Porter des lunettes de protection à coques latérales, des gants adaptés et une blouse fermée ;
3
Utiliser uniquement les solutions prêtes à l’emploi ;
4
Éviter la formation d’aérosols lors des pipetages.
Fiche 17 :
Manipulation de la carboglace
(1/2)
Informations générales
1 Identification des dangers
Risque d’explosion
Risque d’asphyxie
Risque de brûlure (-80 °C)
2 Bonne pratique
• Ne jamais manipuler à mains nues ;
• Ne jamais rejeter à l’évier ;
• Laisser le gaz s’évaporer dans une pièce ventilée ;
• Ne pas jeter d’eau sur la carboglace afin d’éviter une accélération du dégagement gazeux ;
• Le transport routier d’une quantité maximum de 20 kg peut être envisagé avec un véhicule de service vitres ouvertes pour assurer une ventilation minimum. Au-delà de 20 kg, il est fortement recommandé de faire appel à un transporteur spécialisé.
3 Stockage
• Ne pas stocker dans un récipient étanche, même frigorifique : risque d’éclatement ;
• Ne pas stocker dans un endroit confiné ;
• Aérer la zone de stockage.
Fiche 17 :
Manipulation de la carboglace
(2/2)
4 Équipements de protection individuelle (EPI)
Toujours porter les EPI adaptés lors de la manipulation.
Gants cryogéniques
Pelle à sticks Blouse fermée
À retenir
1
La carboglace est du CO
2
à l’état solide (température de -80 °C) ;
2
1 kg de carboglace = 0,5 m
3
de CO
2
gazeux ;
3
En cas de brûlure, appliquer la règle des trois 15 (cf. fiche 11) : mettre la plaie sous de l’eau à 15°C, pendant 15 minutes, à 15 cm de la source.
Fiche 18
S
Risques CHIMIQUE
Fiche 18
S
Risques CHMIIQUE
Fiche 19 :
Règles de stockage et gestion des déchets
Gestion des déchets
1
Identifier, trier et évacuer régulièrement les produits chimiques inutilisés ou périmés ;
2
Maintenir une liste à jour des produits chimiques présents au laboratoire ;
3
Organiser les zones de stockage selon les classes de danger et les matérialiser en apposant les pictogrammes réglementaires ;
4
Établir une cartographie des zones de stockage ;
5
Identifier et utiliser le matériel de stockage adéquat ;
6
Prévention des risques liés à la manipulation des produits toxiques et CMR :
- Identifier les produits toxiques et CMR ;
- Baliser les lieux de manipulation.
À retenir
1
En matière de gestion des déchets dangereux à risque chimique, la première des règles à respecter est de trier les déchets au maximum pour limiter les risques ;
2
Le regroupement dans un même conditionnement ne doit concerner que des déchets compatibles. Lors du mélange de deux produits incompatibles, des réactions dangereuses peuvent se produire (cf. fiche 18) ;
3
Ces règles s’appliquent également au stockage des produits chimiques.
Risques BIOLOGIQUES
Fiche 1 :
Accident avec du matériel biologique non humain : que faire ?
Fiche 2 :
Accident exposant au sang (AES) ou à des produits biologiques humains : que faire ?
Fiche 3 : Agrément OGM
Fiche 4 : Déchets d’activités de soins à risques infectieux : DASRI
Fiche 5 : Désinfecter/décontaminer
Fiche 6 : Désinfecter/décontaminer : les méthodes
Fiche 7 :
Les gants : se protéger du risque biologique
Fiche 8 :
Transport des matières biologiques
Fiche 1 :
Accident avec du matériel biologique non humain : que faire ?
(1/2)
Conduite à tenir
1 En cas de coupure, piqûre, contact sur peau lésée
• Laver au savon neutre pendant 3 minutes au moins ;
• Rincer soigneusement ;
• Désinfecter pendant 15 minutes avec de l’alcool à 70° ou de l’eau de javel diluée au 7
ème
ou du Dakin stabilisé ;
• Consulter le médecin référent pour les risques VIH et/ou hépatites dans les 2 heures qui suivent (cf. procédures du site).
2 En cas de projection sur peau non lésée
• Laver à l’eau courante ou avec la douche de sécurité pendant 15 minutes ;
• Consulter le médecin référent pour les risques VIH et/ou hépatites dans les 2 heures qui suivent (cf. procédures du site).
3 En cas de projection dans l’oeil
• Laver à l’eau courante pendant 15 minutes, en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas ;
• Ne pas enlever les lentilles cornéennes ;
• Ne pas neutraliser ;
• Ne pas utiliser de collyre ou de solution oculaire ;
• Consulter le médecin référent pour les risques VIH et/ou hépatites dans les 2 heures qui suivent (cf. procédures du site) ;
• Consulter un ophtalmologiste en urgence.
Fiche 1 :
Accident avec du matériel biologique non humain : que faire ?
(2/2)
4 Dans les jours suivants
• Dans les 24 heures, consulter le médecin de prévention pour
évaluer les risques et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivant l’accident ;
• Faire une déclaration d’accident du travail ;
• Avertir l’assistant de prévention et consigner l’accident dans le registre santé et sécurité au travail ;
• Notifier l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention.
À retenir
1
Manipuler sous PSM de type II les produits biologiques qui le nécessitent ;
2
Porter des gants adaptés, une blouse fermée et des lunettes de protection le cas échéant.
Fiche 2 :
Accident exposant au sang (AES) ou à des produits biologiques humains : que faire ?
(1/2)
Conduite à tenir
1 En cas de coupure, piqûre, projection sur peau lésée
• Ne pas faire saigner ;
• Laver immédiatement à l’eau et au savon neutre pendant 5 minutes ;
• Rincer soigneusement ;
• Désinfecter pendant 5 minutes avec du Dakin stabilisé ou de l’eau de javel diluée au 7
ème
ou à défaut de l’alcool à 70°.
2 Projection oculaire ou muqueuse
Rincer abondamment au sérum physiologique ou à l’eau pendant
10 minutes, en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas.
3 Dans l’heure qui suit
• Consulter d’urgence le médecin référent afin d’évaluer le risque de contamination : hépatites, VIH ou autre (cf. procédures sur site) ;
• Le médecin référent décidera de l’opportunité d’un traitement préventif et de sa réévaluation.
Fiche 2 :
Accident exposant au sang (AES) ou à des produits biologiques humains : que faire ?
(2/2)
4 Dans les 24 heures
• Faire établir un certificat médical initial d’accident de travail par le médecin consulté en urgence ;
• S’assurer d’un témoin ;
• Déclarer l’accident selon les démarches qui vous seront indiquées par le secrétariat de l’unité ou contacter la Délégation régionale ;
• Noter l’accident sur le registre santé et sécurité au travail ;
• Notifier rapidement l’accident au médecin de prévention pour la compréhension de l’accident, le suivi clinique et biologique ;
• En cas d’absence de celui-ci, contacter la coordination médicale au
Siège de l’Inserm : 01 44 23 67 34.
À retenir
En cas d’urgence médicale grave : appeler les urgences de votre site
(cf. procédures sur site).
Fiche 3 :
Agrément OGM
(1/2)
Informations générales
1 Dans quel cas est-il nécessaire ?
La création, l’obtention (gratuite ou non), le transport, l’utilisation, la destruction d’un OGM.
2 Qui sont-ils ?
• Des bactéries transformées par un plasmide ;
• Des cellules eucaryotes transfectées par un plasmide ;
• Des souris transgéniques, y compris KO ;
• Des animaux greffés avec des cellules OGM ou infectés avec un virus OGM ou injectés avec un plasmide nu.
3 Pour qui/pour quoi ?
• Des OGM décrits ;
• Des responsables de projets identifiés ;
• Des locaux de confinement identifiés ;
• Une utilisation précise confinée ;
• Une durée de 5 ans.
4 Quels sont les objectifs ?
• Empêcher la diffusion du transgène hors des locaux d’expérimentation ;
• Prévenir le risque pour le manipulateur et empêcher sa diffusion à la population et à l’environnement (OGM de classe 2, 3 et 4).
5 Par quels moyens ?
• Conformité des locaux (arrêté du 16 juillet 2007) ;
• Respect de certaines pratiques de laboratoire.
Fiche 3 :
Agrément OGM
(2/2)
À retenir
1
Une demande par unité doit toujours être faite au nom du Directeur d’unité ;
2
L’unité décrit les projets et les OGM créés ou utilisés ;
3
Le conseiller de prévention vérifie l’ensemble du dossier, puis le transmet au chargé de mission risques biologiques de l’Inserm ;
4
Le chargé de mission transmet ses commentaires et corrections
(partie scientifique) ;
5
Le Directeur d’unité et la Délégation régionale cosignent la demande.
Fiche 4 :
Déchets d’activités de soins à risques infectieux :
DASRI
Informations générales
Les DASRI sont des micro-organismes pathogènes, des OGM, des prélèvements humains ou animaux et tous les matériels potentiellement souillés.
Solides non coupants, non perforants
• EPI souillés
(gants, sur-chausses, blouses)
• Emballages souillés
(tubes, flacons, cônes, papiers)
Solides coupants et piquants
Déchets coupants, piquants
(aiguilles, lames, verres souillés vides)
Quantité de DASRI produite
> 100 kg/semaine
100 kg/semaine et
-
15 kg/mois
15 kg/mois et
-
5 kg/mois
Durée entre production effective des DASRI et leur traitement par incinération ou désinfection
72 heures maximum
7 jours maximum
1 mois maximum
À retenir
Certains déchets nécessitent un pré-traitement avant évacuation
(désinfection ou autoclavage).
Fiche 5 :
Désinfecter/ décontaminer
Informations générales
1 Objectif
Réduire le nombre de germes viables jusqu’à un niveau estimé convenable.
2 Quoi décontaminer ?
• Les plans de travail : chaque jour (L2), après chaque manipulation
(L3), après un incident de manipulation ;
• Les locaux : après un incident et avant une opération de maintenance par une entreprise extérieure ;
• Un équipement : avant une réparation ou une opération de maintenance par une entreprise ;
• La vaisselle et le petit matériel souillés : avant leur lavage ;
• Les déchets contaminés issus du L3 avant leur collecte.
À retenir
Deux techniques utilisables au laboratoire (cf. fiche 6) :
• La chaleur ;
• Les procédés chimiques.
Fiche 6 :
Désinfecter/ décontaminer : les méthodes
Informations générales
1 Méthode par la chaleur
Autoclavage : 121°C pendant 20 minutes ou >134°C pendant 20 minutes dans le cadre de l’inactivation d’une protéine prion.
2 Méthode par procédés chimiques
• Composés chlorés (hypochlorite de sodium ou eau de javel) ;
• Composés iodés (polyvinylpyrrolidone iodé ou Bétadine) ;
• Alcools (éthanol) ;
• Aldéhydes (glutaraldéhyde, formaldéhyde) ;
• Ammoniums quaternaires (chlorure de benzalkonium) ;
• Oxydants (peroxyde d’hydrogène, acide peracétique, oxyde d’éthylène).
À retenir
Les spectres d’activité
Eau de javel
Éthanol
Glutaraldéhyde
Formaldéhyde
Chlorure de benzalkonium
Acide peracétique
+
efficacité faible
++
efficacité moyenne
Bactéries Mycobactéries Spores Champignons Virus
+++
+++
+++
+++
++
++
++
++
+
-
++
++
++
+/-
++
++
+
+/-
++
+
++/+ +/+/+/-
+++
-
+++
++
efficacité forte
efficacité nulle
+++ +++ ++
Fiche 7 :
Les gants : se protéger du risque biologique
Informations générales
1
Utiliser des gants en latex ou en nitrile ;
2
Respecter la norme EN 374 -2 pour une protection contre les bactéries, champignons et parasites, complétée par la norme ISO 16 604 pour une protection contre les virus ;
3
Inspecter les gants avant usage ;
4
Retirer tout bijou risquant de déchirer le gant ;
5
Surveiller son comportement lorsqu’on porte des gants (ne pas répondre au téléphone, ne pas ouvrir les portes…) ;
6
Changer ses gants régulièrement ;
7
En cas de projection avérée sur les gants, les changer impérativement ;
8
Apprendre à retirer les gants sans se contaminer ;
9
Se laver les mains après retrait ;
10
Éliminer les gants en DASRI.
À retenir
1
Attention : ne pas confondre les gants norme EN 374 et les gants norme EN 455 qui sont un dispositif médical ne protégeant pas le manipulateur ;
2
Aucun gant n’assure une protection totale, leur port n’exempte pas du respect des bonnes pratiques ;
3
La double paire de gants augmente la sécurité et facilite certains gestes comme la sortie du confinement.
Fiche 8 :
Transport des matières biologiques
Informations générales
1
L’envoi des matières biologiques est soumis à des règles différentes selon la nature des échantillons à expédier.
2
Cinq situations possibles :
• Envoi de matières infectieuses de catégorie A : règles du transport
6.2 avec code ONU 2814 ;
• Envoi de matières infectieuses de catégorie B : règles du transport
6.2 avec code ONU 3373 ;
• Envoi de matières biologiques exemptées : règles du transport
6.2 mais allégées de nombreuses contraintes ;
• Envoi d’OGM de classe de confinement 1 : règles du transport 9 avec code ONU 3245 ;
• Envoi de matières biologiques non soumises au transport 6.2.
3
En cas d’utilisation de carboglace, le code ONU 1845 sera apposé sur l’étiquette de l’échantillon.
À retenir
1
L’expéditeur est responsable du classement de la matière dangereuse, de l’emballage, du choix du transporteur et des documents fournis au transporteur ;
2
Afin de ne pas risquer la perte de votre échantillon, il convient de respecter les règles de transport en vigueur ;
3
Pour vous accompagner dans cette démarche, adressez-vous à votre assistant de prévention et/ou à votre conseiller de prévention qui détiennent les procédures en vigueur à l’Inserm.
Risques RADIOACTIFS
Fiche 1 :
Manipulation de produits radioactifs
Fiche 2 :
Radionucléides les plus utilisés à l’Inserm
Fiche 3 :
Accident avec une source radioactive :
exposition externe
Fiche 4 : Accident avec une source radioactive :
exposition externe avec dose efficace > 20 mSv
Fiche 5 :
Accident avec une source radioactive :
contamination surfacique non fixée
Fiche 6 : Accident avec une source radioactive :
contamination corporelle externe et décontamination
de la personne
Fiche 7 :
Accident avec source radiocative :
contamination interne
Fiche 8 :
Procédures de gestion des déchets
Fiche 1 :
Manipulation de produits radioactifs
Informations générales
1
S’informer auprès de la PCR. Lire les consignes et les fiches tech- niques du radionucléide concerné ;
2
Établir un protocole expérimental détaillé ;
3
Rechercher le radionucléide adapté à la manipulation et avec l’activité la plus faible ;
4
Prévoir le matériel pour toute manipulation : déchets, sacs plastiques, poubelles, contrôle, dosimétrie, détecteur, décontaminant, absorbant ;
5
Vérifier la non-contamination du poste de travail et le fonctionnement des appareils de détection (choisir l’appareil adapté au radionucléide) ;
6
Effectuer une manipulation test avec un produit neutre coloré comme la fuchsine.
À retenir
1
Se souvenir du principe « toute dose a un effet » : attention au cumul des doses ;
2
Ne pas oublier d’identifier les autres risques associés et s’en protéger ;
3
Vérifier la présence éventuelle d’une contamination après manipulation.
Fiche 2
TIFS AC
Risques RADIO
Fiche 2
TIFS AC
Risques RADIO
Fiche 2
TIFS AC
Risques RADIO
Fiche 3 :
Accident avec une source radioactive : exposition externe
Conduite à tenir
1 Contacter la personne compétente en radioprotection
(PCR)
• Mise en sécurité de la personne (rassurer) ;
• Mise en sécurité du poste de travail (arrêt de l’exposition) ;
• Balisage de la zone contaminée.
2 Recenser les conditions de l’incident
• Présence d’écran ou non ;
• Position de la personne exposée par rapport au faisceau ;
• Durée estimée de l’exposition.
3 Collecter les dosimètres (personne et ambiance)
• Envoyer les dosimètres pour analyse d’urgence ;
• Estimer les doses reçues :
- si la dose estimée est inférieure au ¼ de la limite annuelle : traitement de l’incident par la PCR ;
- si la dose est comprise entre le ¼ et la limite annuelle : faire une déclaration d’évènement significatif en radioprotection auprès de l’ASN (guide ASN/DEU/03) ;
- si la dose est supérieure à 20 mSv : appliquer les consignes de la fiche « exposition externe avec dose efficace > 20 mSv » (cf.fiche 4).
À retenir
1
Ne pas s’affoler ;
2
N° vert de l’ASN : 0800 804 135 ;
3
En cas de besoin, joindre l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) : 06 07 31 56 63.
Fiche 4 :
Accident avec une source radioactive : exposition externe avec dose efficace > 20 mSv
Conduite à tenir
1 Appliquer les consignes de la fiche 3 « Accident avec une source radioactive : exposition externe »
2 L’employeur a une obligation d’information vis-à-vis :
• de l’Inspection du travail ;
• du CHSCT ;
• de l’ASN.
3 La note d’information de l’employeur doit contenir :
• La description des causes et des circonstances présumées de l’incident ;
• Les mesures pour éviter le renouvellement de l’incident.
4 La PCR doit procéder ou faire procéder, pour l’IRSN, aux actions suivantes :
• Estimer les doses reçues par le(s) travailleur(s) ;
• Étudier les circonstances du dépassement ;
• Étudier les mesures pour éviter le renouvellement de l’incident ;
• Réaliser les contrôles techniques et d’ambiance.
À retenir
1
N° vert de l’ASN : 0800 804 135. L’employeur doit informer l’ASN en cas d’évènement significatif en radioprotection (critère 1 « dépassement des limites » guide ASN/DEU/03) ;
2
N° IRSN : 06 07 31 56 63 ;
3
Dans le cas d’une exposition externe > 20 mSv : inspection réactive de l’ASN possible.
Fiche 5 :
Accident avec une source radioactive : contamination surfacique non fixée
Conduite à tenir
1 La PCR évalue le risque
• Identification du produit (isotope et propriétés physico-chimiques) ;
• Étendue de la contamination ;
• Risque de dispersion ;
• Surfaces et objets contaminés.
2 Estimer la contamination non fixée
• Mesure directe (si possible) ;
• Mesure indirecte par frottis (100 cm
2
).
3 Éliminer dès que possible la contamination non fixée
• Application d’un décontaminant de l’extérieur vers l’intérieur ;
• Recueil des déchets ;
• Contrôler l’absence de contamination.
4 Identifier la cause
• Anomalie de fonctionnement ;
• Erreur de manipulation ;
• Temps de préparation insuffisant.
À retenir
1
N° vert de l’ASN : 0800 804 135 ;
2
N° IRSN : 06 07 31 56 63 ;
3
Déclaration de l’incident si critère 4.3 retenu « dispersion de radionucléides ou de molécules contaminées » (guide ASN/DEU/03).
Fiche 6 :
Accident avec une source radioactive : contamination corporelle externe et décontamination de la personne
(1/2)
Conduite à tenir
1
Prévenir la PCR ;
2
Ne pas diffuser la contamination à des parties saines du corps (protéger les orifices naturels) ;
3
Récupérer et éliminer le matériel utilisé pour la décontamination.
Zone contaminée
Méthodes de décontamination
Cutanée sans blessure sur corps, visage, bras, cou…
• Se déshabiller si nécessaire ;
• Laver la peau avec une brosse douce du bord vers le centre de la contamination avec de l’eau savonneuse ou de la Bétadine dans le cas de l’iode ;
• Rincer à l’eau abondante ;
• Répéter la séquence 3 fois ;
• Sécher par compresse ou serviette à usage unique, si décontamination finale vérifiée.
Contrôle de décontamination
• Contrôler la zone avec l’appareil de détection adapté ;
• Ne pas oublier les autres parties du corps et les vêtements.
Oeil ou cheveux/ barbe
• Laver abondamment avec de l’eau tiède en évitant l’écoulement d’eau vers les parties non atteintes ;
• Sécher par compresse ou serviette à usage unique, si décontamination finale vérifiée.
• Contrôler la zone avec l’appareil de détection adapté.
Fiche 6 :
Accident avec une source radioactive : contamination corporelle externe et décontamination de la personne
(2/2)
À retenir
1
La blessure prime sur le risque radioactif ;
2
Soigner la plaie revient à réduire la voie de pénétration ;
3
Quel que soit le résultat de la décontamination, consulter le service médical ou les urgences : déclarer l’incident si le critère 4.0 est retenu
« perte de contrôle de substance radioactive ou d’un dispositif conduisant à une exposition » (guide ASN/DEU/03).
Fiche 7 :
Accident avec une source radioactive : contamination interne
Conduite à tenir
1 Prévenir la PCR
• Recenser les données (nature du radionucléide, voie(s) de pénétration) ;
• Décrire les causes et les circonstances présumées de l’incident ;
• Évaluer par calcul l’activité potentiellement inhalée ou ingérée ;
• Déterminer l’heure de la contamination interne.
2 Prévenir le médecin de prévention qui jugera de la nécessité de pratiquer les examens suivants :
• Anthropogammamétrie ;
• Prélèvements narinaires ;
• Analyses radio-toxicologiques des urines.
À retenir
1
Boire abondamment ;
2
Toute contamination interne nécessite un geste thérapeutique rapide ;
3
CONSULTATION MÉDICALE IMMÉDIATE OBLIGATOIRE ;
4
N° vert ASN : 0 800 804 135 pour déclaration à l’ASN si nécessaire en cas de « dispersion de radionucléides ou de matériels contaminés »
(critère 4.3 du guide ASN/DEU/03).
Fiche 8 :
Procédures de gestion des déchets
Gestion des déchets
Les déchets radioactifs doivent être triés de façon sélective en fonction de la période (T) du radionucléide considéré :
1 T>100 jours :
enlèvement par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) ;
2 T<100 jours : décroissance au laboratoire avant évacuation en déchets industriels banals (DIB).
À retenir
Nature
Déchets solides
Déchets liquides
Durée de décroissance
> 10 T
Mesure de l’activité résiduelle
< 2 fois le bruit de fond
Filière d’évacuation des déchets
Évacuation en filière DIB
> 10 T < 10 Bq / L
Risque INCENDIE
Fiche 1 :
Début d’incendie : que faire ?
Fiche 2 :
Incendie : que faut-il dire au service de secours ?
Fiche 3 : Évacuation : savoir reconnaître le balisage
Fiche 4 : Début de feu L2-L3
Fiche 5 : Départ de feu en zones surveillées-contrôlées
Fiche 6 :
Départ de feu dans une animalerie
Fiche 7 : Incendie : consignes
Fiche 8 :
Incendie : prévenir
Fiche 9 :
Les moyens de lutte contre l’incendie : les extincteurs
Fiche 1 :
Début d’incendie : que faire ?
Conduite à tenir
1 Alerter les secours
• Le plus rapidement possible ;
• Composer le numéro de téléphone indiqué sur les consignes affichées et déclencher l’alarme si elle existe (signal d’évacuation du personnel) ;
• Alerter tous les occupants du laboratoire et/ou du bâtiment si l’alarme est inexistante.
2 Essayer d’éteindre le départ de feu
• Si et seulement si vous êtes formé à la manipulation des extincteurs ;
• Ne mettez pas votre vie en danger ;
• Sans maîtrise du feu : fermer les portes et évacuer.
3 Évacuer
• Respecter les consignes d’évacuation ;
• Se diriger vers la sortie de secours la plus proche ;
• Ne pas revenir en arrière ;
• Ne pas emprunter les ascenseurs ;
• Suivre toutes les indications des guides et serre-files ;
• Rejoindre le lieu de rassemblement prévu.
À retenir
1
2 étapes : ALERTER et ÉVACUER ;
2
Garder son sang froid, afin de pouvoir réagir de manière adéquate.
Fiche 2 :
Incendie : que faut-il dire au service de secours ?
Conduite à tenir
Identifiez-vous
Nom de l’entreprise et lieu exact du sinistre
Nature de l’accident
• Donner votre nom ;
• Donner le numéro de téléphone d’où vous appelez.
• Donner le nom de l’entreprise ;
• Donner l’adresse exact (ne pas oublier la commune) ;
• Préciser l’accès au site (parfois l’accès voiture est distinct de l’accès piétons) ;
• Préciser le service, l’étage, le numéro de porte, les codes d’accès... ;
• Préciser si c’est un local à risques ;
• Préciser uniquement ce qui est nécessaire
(proximité d’une source scellée, d’un stockage de produits inflammables...).
• Dans la mesure du possible, décrire ce qui s’est passé.
Préciser le nombre et l’état des victimes
Préciser s’il existe des risques persistants
Ne pas raccrocher le premier
• Préciser l’état apparent (parle, respire...).
• Par exemple, risque d’effondrement ou risque d’explosion.
• Attendre les instructions du service de secours.
À retenir
1
Le message d’alerte doit être aussi précis que possible, il est important de parler clairement et calmement ;
2
Ne jamais raccrocher en premier.
Fiche 3 :
Évacuation : savoir reconnaître le balisage
Informations générales
Balisage Modèle
BAES : blocs autonomes d’éclairage et de sécurité
Utilité
• Faciliter l’évacuation ;
• Assurer un éclairage d’ambiance ou anti-
panique.
Cheminements, sorties ou issues de secours
Permet d’indiquer le chemin vers la sortie la plus proche.
Points de rassemblement
Arrêts d’urgence
• Lieu situé à l’extérieur du bâtiment et connu de tout le personnel ;
• Lieu où doit se regrouper tout le personnel lors d’une évacuation.
• Permet l’arrêt instantané d’une machine ;
• Permet la coupure de l’alimentation électrique (sur une zone ou sur la totalité du bâtiment).
À retenir
Retentissement de l’alarme : ÉVACUATION IMMÉDIATE.
Fiche 4 :
Début de feu L2-L3
Conduite à tenir
1
Alerter les secours (cf. fiches 1 et 2)
;
2
Utiliser les moyens d’extinction mis à disposition si et seulement si vous êtes formé
;
3
Donner l’alarme : composer le numéro de téléphone indiqué sur les consignes affichées et/ou déclencher l’alarme : signal d’évacuation des locaux
;
4
Alerter tous les occupants du laboratoire et/ou du bâtiment si l’alarme est inexistante ;
5
Arrêter les appareils en fonctionnement
;
6
Arrêter la ventilation
;
7
Fermer et arrêter les postes de sécurité microbiologique (PSM)
;
8
Couper l’alimentation électrique et les vannes de gaz de ville le cas
échéant
;
9
Sortir les produits inflammables de la zone à risque.
À retenir
1
Tenir à jour la liste des agents pathogènes manipulés
;
2
Connaitre la localisation des organes de coupure des différents fluides alimentant les locaux
;
3
Connaitre la nature et la localisation des risques associés (radioactifs, chimiques, électriques…).
Fiche 5 :
Départ de feu en zones surveillées-contrôlées
Conduite à tenir
1
Alerter les secours (cf. fiches 1 et 2)
;
2
Utiliser les moyens d’extinction mis à disposition si et seulement si vous êtes formé
;
3
Donner l’alarme : composer le numéro de téléphone indiqué sur les consignes affichées et/ou déclencher l’alarme : signal d’évacuation des locaux
;
4
Alerter tous les occupants du laboratoire et/ou du bâtiment si l’alarme est inexistante ;
5
Arrêter les appareils en fonctionnement
;
6
Arrêter la ventilation
;
7
Fermer et ranger les flacons de source radioactive
;
8
Abaisser la vitre et arrêter la sorbonne
;
9
Couper l’alimentation électrique et les vannes de gaz de ville le cas
échéant
;
10
Sortir les produits inflammables de la zone à risque.
À retenir
1
Tenir à jour la liste des sources radioactives stockées dans la zone ;
2
Connaitre la localisation des organes de coupure des différents fluides alimentant les locaux ;
3
Connaitre la nature et la localisation des risques associés (radioactifs, chimiques, électriques…).
Fiche 6 :
Départ de feu dans une animalerie
Conduite à tenir
1
Alerter les secours (cf. fiches 1 et 2)
;
2
Utiliser les moyens d’extinction mis à disposition si et seulement si vous êtes formé
;
3
Donner l’alarme : composer le numéro de téléphone indiqué sur les consignes affichées et/ou déclencher l’alarme : signal d’évacuation des locaux ;
4
Alerter tous les occupants du laboratoire et/ou du bâtiment si l’alarme est inexistante ;
5
Évacuer ou déplacer rapidement les animaux sans mettre en danger des vies humaines ;
6
Arrêter la ventilation ;
7
Fermer les portes des pièces non atteintes par le feu ;
8
Arrêter les appareils en fonctionnement ;
9
Couper l’alimentation électrique et les vannes de gaz de ville le cas
échéant ;
10
Sortir les produits inflammables de la zone à risque.
À retenir
1
Tenir à jour la liste des sources radioactives stockées dans la zone ;
2
Connaitre la localisation des organes de coupure des différents fluides alimentant les locaux ;
3
Connaitre la nature et la localisation des risques associés (radioactifs, chimiques, électriques…).
Fiche 7 :
Incendie : consignes
Informations générales
1
La maitrise du risque incendie nécessite une analyse des risques de l’environnement de travail et des situations de travail ;
2
Les dégagements de secours doivent être maintenus libres de tout encombrement ;
3
Les portes coupe-feu ne doivent pas être bloquées ;
4
Le personnel doit être formé à la lutte contre l’incendie (manipulation d’extincteurs) et à l’évacuation des bâtiments ;
5
Les extincteurs doivent être contrôlés annuellement.
Au niveau du laboratoire :
AP : ……....…...............
SST / PS1 : ……..……..
Directeur : …….………
Au niveau du site :
N° interne du PC sécurité : .........................
APPELER le 18 si aucun service compétent interne ne répond.
À retenir
Les personnels doivent impérativement connaitre :
1
Le numéro d’alerte du site ..................................................................... ;
2
Le cheminement prévu pour l’évacuation ;
3
L’emplacement du point de rassemblement ........................................ ;
4
L’emplacement du déclencheur manuel d’alarme le plus proche ;
5
L’emplacement du bouton d’arrêt d’urgence coup de poing ;
6
L’emplacement des extincteurs.
Fiche 8 :
Incendie : prévenir
Conduite à tenir
Incendie : causes possibles
Encombrement
Risque électrique
Risque chimique
Incendie prévention
• Veiller à limiter le potentiel calorifique (jeter les cartons, les papiers, les boîtes de polystyrène...).
• Éviter les surcharges ;
• Contrôler, réparer ou éliminer les appareils défectueux ;
• Dépoussiérer les filtres ou orifices de ventilation ;
• Veiller à la fermeture des appareils le soir et le week end ;
• Supprimer la présence de matériaux inflammables à proximité des apppareils électriques ;
• Utiliser du matériel électrique norme NF.
• Veiller à respecter les règles de compatibilité (séparer les comburants des produits extrêmement inflammables ou facilement inflammables) ;
• Limiter la quantité de produits inflammables dans la pièce de travail à la quantité nécessaire pour une journée ;
• Reboucher immédiatement le flacon d’un produit inflammable après utilisation ;
• Prendre connaissance de la stabilité des produits chimiques stockés grâce à la FDS (point d’auto-inflammation et point éclair) ;
• Contrôler les réactions exothermiques (mise en place d’un système de refroidissement) ;
• Stocker (court terme) les produits inflammables dans des armoires de sécurité ;
• Séparer les gaz inflammables (hydrogène, méthane, acétylène...) de l’oxygène, des gaz comburants et des gaz toxiques.
Comportement à risque
• Ne pas fumer à proximité des zones de stockage situées à l’extérieur ;
• Établir un permis de feu en cas de travaux pouvant produire des étincelles, des flammes ou de la chaleur.
Fiche 9
Risque INCENDIE
Fiche 9
Risque INCENDIE
Expérimentation ANIMALE
Fiche 1 :
Accident avec un animal de laboratoire
Fiche 2 :
Accident avec un primate
Fiche 3 :
Généralités sur le transport d’animaux
Fiche 4 : Consignes en cas de réception d’animaux
Fiche 5 : Consignes en cas d’envoi d’animaux
Fiche 1 :
Accident avec un animal de laboratoire
Conduite à tenir
1 En cas de morsure, griffure, piqûre
• Laver aussitôt au savon liquide neutre ou au savon de Marseille pendant 3 minutes ;
• Rincer soigneusement ;
• Désinfecter pendant 15 minutes au moins avec de l’alcool à 70° ou de l’eau de javel diluée au 7
ème
ou du Dakin stabilisé.
2 En cas de projection de liquide biologique
Pour toute projection sur la peau :
Laver aussitôt à l’eau courante ou avec la douche de sécurité à jet diffus pendant 15 minutes au moins.
Pour toute projection dans l’oeil :
• Laver aussitôt à l’eau courante pendant 15 minutes, en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas ;
• Ne pas enlever les lentilles cornéennes ;
• Ne pas utiliser de collyre ou de solution oculaire ;
• Consulter un ophtalmologiste en urgence.
3 Dans les jours suivants
• Dans les 24 heures, consulter un médecin ;
• Faire une déclaration d’accident du travail ;
• Avertir l’assistant de prévention et consigner l’incident ou l’accident dans le registre santé et sécurité ;
• Notifier l’incident ou l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention ;
• Consulter le médecin de prévention et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivant l’incident ou l’accident.
À retenir
Utiliser les gestes spécifiques de prévention et/ou manipuler les animaux avec le matériel de contention (gants, boîtes…).
Fiche 2 :
Accident avec un primate
(1/2)
Conduite à tenir
1 En cas de morsure, griffure, piqûre
• Laver aussitôt au savon liquide neutre ou au savon de Marseille pendant 3 minutes ;
• Rincer soigneusement ;
• Désinfecter pendant 15 minutes au moins avec de l’alcool à 70° ou de l’eau de javel diluée au 7
ème
ou du Dakin stabilisé ;
• Dans les 2 heures qui suivent, consulter les médecins référents pour les risques infectieux (cf. Procédures du site).
2 En cas de projection de liquide biologique
Pour toute projection sur la peau :
• Laver aussitôt à l’eau courante ou avec la douche de sécurité à jet diffus pendant 15 minutes au moins.
Pour toute projection dans l’oeil :
• Laver aussitôt à l’eau courante pendant 15 minutes, en écartant les paupières, tête inclinée et l’œil atteint positionné vers le bas ;
• Ne pas enlever les lentilles cornéennes ;
• Ne pas utiliser de collyre ou de solution oculaire ;
• Consulter un ophtalmologiste en urgence ;
• Dans les 2 heures qui suivent, consulter les médecins référents pour les risques infectieux (cf. Procédures du site).
3 Dans les jours suivants
• Dans les 24 heures, consulter le médecin de prévention pour le suivi ultérieur et lui signaler tout symptôme survenant dans les jours suivants l’incident ou l’accident ;
• Faire une déclaration d’accident du travail ;
• Avertir l’assistant de prévention et consigner l’incident ou
l’accident dans le registre santé et sécurité ;
Fiche 2 :
Accident avec un primate
(2/2)
• Notifier l’incident ou l’accident au médecin de prévention et au conseiller de prévention.
À retenir
Utiliser les gestes spécifiques de prévention et/ou manipuler les animaux avec le matériel de contention (gants, boîtes…).
Fiche 3 :
Généralités sur le transport d’animaux
Conduite à tenir
1
Avant tout transfert d’animaux (envoi ou réception), prendre contact avec le responsable de l’animalerie ;
2
Il est toléré de transporter des animaux sur une courte distance sans passer par un transporteur agréé. Cependant, les transports en commun (bus, métro) sont à proscrire ;
3
Dans le cas d’un transport sans transporteur agréé, la personne effectuant le transfert est responsable des animaux et doit maîtriser les risques d’évasion, de contamination et s’assurer du bien-être des animaux au cours du transport.
À retenir
1
En cas de transfert régulier entre deux sites, informer la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) en lui précisant la ou les personnes amenée(s) à effectuer les transferts d’animaux, le véhicule utilisé et les points de départ et d’arrivée ;
2
Tout animal transporté doit être accompagné d’un document mentionnant l’espèce, le sexe, les adresses des établissements d’origine et de destination et le nombre d’animaux en cas de lot ;
3
Pour les échanges internationaux, il s’agit de certificats sanitaires spécifiques des différentes espèces approuvées par les autorités du pays importateur.
Fiche 4 :
Consignes en cas de réception d’animaux
Conduite à tenir
1
Demander à l’animalerie d’origine de fournir les bilans sanitaires effectués sur les animaux hébergés (toute espèce) sur les 18 derniers mois et les transmettre au responsable de l’animalerie d’accueil ;
2
Le détenteur initial des animaux doit faire appel à un transporteur agréé et effectuer les formalités administratives (fournir au transporteur : le numéro d’agrément de l’établissement d’expérimentation animale et le numéro d’agrément OGM le cas échéant) ;
3
À la réception des animaux, vérifier le nombre reçu et l’état de santé par un examen clinique rapide avant transfert dans une cage d’hébergement selon les procédures définies dans l’établissement ;
4
Inscrire les animaux sur le registre entrées/sorties.
À retenir
1
S’assurer auprès du responsable de l’animalerie de la capacité d’hébergement disponible et de la compatibilité de nombre et d’espèces ;
2
S’assurer auprès du responsable de l’animalerie de la compatibilité sanitaire entre les animaux déjà hébergés et les animaux à accueillir ;
3
L’objectif est de s’assurer que la livraison permette une prise en charge rapide des animaux à leur arrivée. Pour ce faire, généralement, le transporteur prend contact avec le destinataire pour régler les aspects pratiques (jour et heure de livraison et accès aux locaux).
Fiche 5 :
Consignes en cas d’envoi d’animaux
Conduite à tenir
1
Transmettre au responsable de l’établissement de destination le résultat des bilans sanitaires obtenus, afin d’obtenir l’accord pour l’envoi des animaux ;
2
Prendre contact avec un transporteur agréé par le ministère de l’Agriculture et lui transmettre les documents nécessaires au transfert ;
3
Convenir avec le transporteur des modalités pratiques (date, numéro de vol le cas échéant) et de ce qu’il prend en charge (cage de transport, gelée hydratante, nourriture, litière).
À retenir
1
Au départ des animaux, inscrire ces derniers sur le registre entrées/ sorties de l’animalerie en précisant leur destination ;
2
La liste des transporteurs agréés peut être disponible auprès du responsable animalerie ou sur demande au bureau de l’expérimentation animale (bea@inserm.fr) ;
3
Les documents à transmettre au transporteur sont les suivants : agrément de l’établissement, certificat sanitaire, fiche de renseignements ;
4
Réaliser un examen clinique des animaux avant leur chargement, pour s’assurer de leur bon état de santé apparent.
Glossaire
A
ACD : Agents chimiques dangereux
AES :
Accident d’exposition au sang
ANDRA :
Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs
AP : Assistant de prévention
ASN : Autorité de sûreté nucléaire
B
BAES : Bloc autonome d’éclairage de sécurité
BCMP : Bureau de coordination de la médecine de prévention
BCPR : Bureau de coordination de la prévention des risques
C
CHSCT : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
CLP : Classification, labelling et packaging (classification, étiquetage et emballage)
CMR :
Cancérogène et/ou mutagène et/ou reprotoxique
CP : Conseiller de prévention
CSHSCT : Comité spécial d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
D
DASRI : Déchets d’activités de soins à risques infectieux
D3E : Déchets d’équipements électriques et électroniques
DU :
Directeur d’unité
E
EPC :
Équipements de protection collective
EPI : Équipements de protection individuelle
ETRAF : Enceinte pour toxiques à recyclage d’air filtré
EUH : Informations additionnelles sur les dangers
F-H
FDS : Fiche de données de sécurité
HCB : Haut conseil des biotechnologies
I-K
INRS : Institut national de recherche et de sécurité
IRSN :
Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire keV :
KiloélectronVolt
KO : Knock-out
L-M
L2 : Laboratoire de confinement de niveau 2
L3 : Laboratoire de confinement de niveau 3 mSv :
milliSievert
O-P
OGM :
Organisme génétiquement modifié
PC : Poste de commandement sécurité incendie
PCR : Personne compétente en radioprotection
PSM : Poste de sécurité microbiologique
PS1 :
Premier secours niveau 1
S-T-V
SGH :
Système général harmonisé
SST : Sauveteur secouriste du travail
T : Période
VIH :
Virus de l’immunodéficience humaine
Direction et coordination
Françoise PIERRE
Directrice des ressources humaines
Auteurs
Corinne SCHILTZ, Conseiller de prévention
Administration du Siège
Sébastien CAILLOT, Conseiller de prévention
Délégation régionale Paris 7
Coordination éditoriale
Joël FAYOLLE
Bureau de coordination de la prévention des risques
Création graphique
Julie ARQUÉ, Chargée de communication
Mission organisation
Photographies (couverture)
© Inserm/Patrice Latron
© Getty Images
Édition
Mars 2013
Département des ressources humaines
Bureau de coordination de la prévention des risques
101 rue de Tolbiac
75654 Paris Cedex 13
Contact :
@ : vanessa.grondin@inserm.fr
Tél. : 01 44 23 67 34
Fax : 01 44 23 67 61
Internet : www.inserm.fr

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