MANUEL d’utilisation pratique de l’application
[ C Y B E R T R A C K E R ]
Adaptée à : Nouvelle-Calédonie, province Sud, milieu marin
Ce manuel d’utilisation est produit dans le cadre d’une initiative conjointement menée par la province Sud et le WWF.
La publication de ce guide a été réalisée grâce au financement accordé par le CRISP.
Et avec l’aimable collaboration des partenaires :
Pour toute information complémentaire :
Direction de l’Environnement
Service de la Mer
BP 3718 - 98 846 Nouméa cedex
Nouvelle-Calédonie
Tél : (+687) 24 32 55
Fax : (+687) 24 32 56 denv.contact@province-sud.nc
OU
WWF
Parc zoologique et forestier Michel Corbasson
Rue du Mont Té – Montravel
BP 692 - 98 845 Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie
Tél : (+687) 27 50 25
Fax : (+687) 27 70 25 secretariat@wwf.nc
© DENV et WWF, 2010. Version 1.
Le logiciel CyberTracker – Service de la Mer est la propriété intellectuelle de la province Sud. Pour toute utilisation, en dehors du contexte de la province Sud, de tout ou partie du logiciel et/ou de ce manuel d’utilisation, veuillez contacter la sous-direction informatique au 24.44.31.
Maquette Lauriana Lévy-Hartmann. Impression COPYMAGE, Nouvelle-Calédonie.
Le logiciel CyberTracker 3 a été développé par CyberTracker Conservation, société sud-africaine à but non lucratif qui développe des solutions de saisie de données. CyberTracker 3 peut être téléchargé librement sur le site Web http://www.cybertracker.co.za/ - Logiciel CyberTracker Version 3.206
CyberTracker* est une application informatique dont l’utilisation assure l’automatisation du processus des relevés d’observations faites sur le terrain avec une normalisation des notations. Après saisie, les données sont réunies dans un référentiel commun accessible à tous les agents de la DENV. Ce manuel présente les principales fonctionnalités de
CyberTracker tel qu’il a été mis en place pour le Service de la Mer.
Généralités
La façade du PDA ne peut logiquement présenter qu’un seul
écran à la fois. Une arborisation structurée interne à l’appareil permet d’interagir en fonction des besoins et de façon logique, en passant d’un type d’écran à un autre, ceci étant permis par des touches de navigation proposées dans la partie inférieure de l’écran (voir partie « Barre de navigation » page suivante).
Au niveau des observations, la terminologie utilisée pour titrer les sous-écrans reprend l’initiale du nom du groupe suivi d’un tiret auquel s’ajoute la déclinaison possible de l’observation.
Par exemple :
Pour une observation qui concernera les espèces invasives, on aura le choix entre Ianimal et I-végétal, le «I» (comme Invasif) assurant bien que l’on se trouve dans le domaine de saisie relatif aux espèces invasives.
Cette dénomination permet en un coup d’œil de s’assurer être dans le bon champ de saisie.
La navigation entre les écrans se fait tactilement ou par utilisation du stylet fourni avec l’appareil PDA.
Pour s’assurer de la bonne sauvegarde des données d’observation saisies au cours d’une journée de travail, le contrôle de l’état de charge de la batterie du PDA doit
être régulièrement effectué.
L’appareil PDA est rechargeable sur secteur ou via l’allume-cigare d’un véhicule.
S T R U C T U R E des E C R A N S
Aperçu de l’arborescence suivie pour la structure des
écrans et terminologie associée :
Barre de navigation
Ecrans configurables
Météo
Carte
Carte réf.1
… x 35 minimum
Opérateur
Plateforme
GPS
Commentaire
Observation
Oiseau
O-Comportement
O-Autre
Serpent
Tortue
T-Vivante-Comportement-I
T-Vivante-Comportement-G
T-Trace
Divers
Remorque
Bateau
Activité
Contrôle
Infraction
Déchet
Espèces invasives
I-animal
I-végétal
M. Marin
MM-Comportement
MM-Autre
Installation
Fréquentation
Avertissement
É C R A N d ’ A C C U E I L
A l’allumage du PDA
: Ouverture de l’application Interface d’accueil = MENU principal
Plusieurs fonctionnalités proposées, réparties en 6 liens :
•
OBSERVATION
: Domaine scindé en 11 principaux champs d’observation.
•
GPS
: Fonction de positionnement GPS avec possibilité de suivi / tracé continu de la plateforme de travail à intervalles de temps réguliers.
•
OPÉRATEUR
: Lien donnant accès à la liste des agents du SMER (+ nouvel opérateur invité possible), parmi lesquels l’opérateur actif est sélectionné.
•
MÉTÉO
: Lien ouvrant sur l’écran proposant le choix des conditions météorologiques du jour.
•
PLATEFORME
: Lien donnant accès à la liste des navires du SMER, parmi lesquels la plateforme depuis laquelle l’activité d’observation est réalisée sera sélectionnée.
•
AIDE
: Accès à la bibliothèque d’images (aide à l’identification des espèces référencées).
•
AVERTISSEMENT
: Propriété intellectuelle de la province Sud.
Home Contrôle
B A R R E de N A V I G A T I O N
Navigation Validation
Symbologie identique et visible sur chaque écran d’observation
Home écran principal
GPS contrôle GPS
Options vérification de la saisie et/ou modification si besoin (Edit) ; possibilité de quitter l’application avec la touche
Retour en arrière avec perte des champs remplis sur l’écran quitté
Ecran suivant quand c’est possible et que les champs obligatoires sont remplis
Carte avec validation des champs saisis
Commentaire (+ Photos) avec validation des champs saisis
Enregistrer en base de données
La barre de navigation, non configurable, est proposée en bas de l’écran, accessible en permanence, quelque soit l’étape de saisie.
En fonction de l’icône sélectionné, elle permet un passage
à l’écran de saisie suivant ou un retour à l’étape précédente ou au menu principal. C’est aussi sur la barre
de navigation que sont placés les icônes de validation de la saisie, qu’il est impératif d’activer afin de sauvegarder
!
les informations.
P H A S E 1 : à l’allumage du PDA
Interface d’accueil
Une partie des étapes est à réaliser
1 seule fois
, en début de journée :
1
ère
étape :
LANCEMENT du GPS*
2
ème
étape :
IDENTIFICATION de l’OPÉRATEUR
3
ème
étape :
DÉTERMINATION de la MÉTÉO
4
ème
étape :
DÉTERMINATION de la PLATEFORME
Veiller à ce que ces données soient systématiquement et correctement indiquées en début de saisie.
*Après une veille du PDA, relancer le GPS par mesure de précaution.
Cette configuration est gardée en mémoire pour chacune des observations saisies à venir au cours de la journée.
Si le PDA est utilisé par plusieurs opérateurs ou si les conditions de relevé changent au cours de la journée
(météo, plateforme), il faut alors systématiquement, avant la saisie de l’observation, reconfigurer l’appareil avec les étapes 1, 2, 3 et/ou 4.
P H A S E 2 : Accès à l’interface « Observation »
Après indication des informations préliminaires (Opérateur / Météo /
Plateforme) puis sélection du lien « Observation », les relevés d’observation peuvent être saisis, selon 11 catégories distinctes :
BATEAU OISEAU
FRÉQUENTATION
DÉCHET
MAMMIFERE
MARIN
TORTUE
La sélection d’un des liens donne automatiquement accès à l’écran suivant, faisant mention des données à saisir avec présentation des champs de saisie aux intitulés précis.
REMORQUE
INSTALLATION
DIVERS
AUTRES DONNÉES
SERPENT
ESPECES
INVASIVES
DONNÉES
NATURALISTES
La colonne de droite propose un classement ordonné des « données naturalistes » (êtres vivants animaux et végétaux), celle de gauche une liste de l’ensemble des « autres données ».
Pour chacune de v os observations :
!!! Toujours s’ assur er de bien sauvegar der vos données en fin de saisie !!!
APERÇU des ÉCRANS et ÉLÉMENTS d’AIDE à la saisie des relevés d’observations
La revue simplifiée des écrans relatifs aux observations est proposée ici suivant l’ordre alphabétique des 11 catégories constituant le champ de données, soit
(de haut en bas et de gauche à droite)
:
Bateau
Déchet
Espèces invasives
Fréquentation
d’atteindre l’écran présenté.
Paramètres types à modifier lors des saisies :
Le
pavé
numérique permet d’indiquer la dimension quantitative des éléments observés, soit au travers d’une valeur précise, inscrite directement par sélection des chiffres, soit avec une valeur estimée qu’il faut mentionner en cochant la case jouxtant la mention Nb +-. La touche
< permet la correction.
Mammifère marin
Oiseau
Serpent
Tortue
Divers
Installation
Remorque
Un onglet de couleur différente en bord de page indique le passage à une autre catégorie.
Un cadre en haut de chaque nouvelle partie rappelle de façon synoptique le cheminement suivi avant
L’échelle des pourcentages permet la sélection directe par simple clic de la valeur souhaitée, pour généralement estimer l’effort de prospection (voir complément d’information dans partie « Estimation de l’effort de prospection » ci-dessous) qui aura été fourni sur une zone.
La liste nominale avec cases accolées propose un choix qui peut être multiple. Dans une même série, plusieurs cases peuvent être cochées (noircies par clic).
La barre des zéros permet la quantification de l’élément observé, par indication d’une valeur chiffrée.
Cliquer directement sur le chiffre fera dérouler les unités, dizaines, centaines etc, en fonction du format proposé.
Le champ Tap to edit permet d’annoter un commentaire ou tout autre indication alphabétique à partir du clavier
(apparaît en bas de l’écran en cliquant sur Tap to edit).
La liste nominale sans
cases accolées propose un choix qui doit être unique, et validé par une surbrillance du nom.
Estimation de l’effort de prospection :
L’effort de prospection doit être estimé lors de certaines observations. C’est le cas pour les observations de
« SERPENTS », ainsi que pour les observations de traces de « TORTUES » par exemple. Cependant, cet effort n’est pas estimé de la même façon.
Pour les TORTUES :
Si sur un îlot ou une plage, la zone de ponte est limitée à une certaine surface de cet îlot ou plage, l’effort de prospection
(exprimé en %) doit être estimé en fonction de cette zone de ponte
potentielle, et non d’après le périmètre total de l’îlot ou de la plage.
↘ Exemple sur le schéma ci-contre :
Périmètre total de l’îlot = 230 m
Zone de ponte potentielle = 150 m
Zone prospectée = ~ 115 m soit 75 % de la zone de ponte
Pour les SERPENTS :
L’effort de prospection est mentionné en mètres et selon 4 localités possibles. Il s’agit ici d’indiquer la distance parcourue à pied, avec
une réelle volonté de comptage, autrement dit pas au hasard d’une ronde.
Zone de ponte potentielle
Parcours effectué = zone prospectée
CyberTracker
MENU principal
Obs ervations
BATEAU
La dénomination « BATEAU » regroupe ici l’observation possible de navire ou d’individu, « croisés » en domaine maritime, dans un champ de vision défini, pratiquant des activités variables.
1
ère
étape :
Préciser s’il s’agit d’un bateau professionnel
(PRO).
Déterminer le type de modèle ou préciser si individu (exemple : pêcheur professionnel).
Choix du modèle :
Jet
Petit bateau moteur
Bateau moteur
Grand bateau moteur
↘ Sélection de l’icône = ouverture écran suivant
2
ème
étape :
Petit bateau à voile
Grand bateau à voile
Bateau de commerce
Bateau militaire
Accès à l’écran « Activité » décliné en 3 onglets (voir ci-dessous).
Individu
Autre
La définition de l’ « Activité » peut être suivie d’un « Contrôle » et éventuellement du constat d’une « Infraction » qui doit alors être indiquée en tant que telle dans l’espacé prévu.
WW : whale watching ; CM : corps mort
AO : avertissement oral ; AE : avertissement
écrit ; PV : procès verbal ; GEND :
Gendarmerie
RNI : Réserve naturelle intégrale ; Wx : travaux ; DPM : domaine public maritime ;
AMP : aire marine protégée
Une « Activité » peut être suivie d’un « Contrôle » et éventuellement du constat d’une « Infraction » qui doit alors
être indiquée en tant que telle dans l’espace prévu (onglet Infraction + champs de saisie).
CyberTracker
MENU principal
Observations
DÉCHET
La dénomination « DÉCHET » regroupe ici l’observation possible de toute sorte de déchet, en domaine maritime.
1
ère
étape :
Préciser s’il s’agit d’un déchet observé en flottaison ou abandonné sur une plage par exemple.
2
ème
étape :
Estimer le volume de ce(s) déchet(s) en LITRES.
Dans le cas de l’observation d’une POLLUTION :
Décrire/Indiquer de quel type de pollution il s’agit. Cliquer sur le champ « Tap to edit », un clavier alphabétique apparaît, permettant la saisie. Enregistrer et sortir avec OK.
Remarque :
Dans l’option « Commentaire » prise de photo(s) possible
CyberTracker
MENU principal
Observations
DIVERS
La dénomination « DIVERS » regroupe ici l’observation possible d’éléments ou d’événements ponctuels, en domaine maritime.
L’écran propose une liste prédéfinie, dissociant en 2 colonnes distinctes les données naturalistes d’une part et les « autres divers » possibles d’autre part.
Ce type d’observation ne devrait a priori pas faire l’objet d’une saisie quotidienne, mais bien de façon exceptionnelle. Une photo peut être une donnée intéressante, complétant l’observation.
Méduses
:
Plusieurs espèces connaissent des
pullulations cycliques, phénomène plus ou moins naturel de multiplication massive pouvant être considérées comme une sorte d’invasion biologique.
On parle parfois
« d’année à méduses » lorsque les proliférations sont répétées.
L’augmentation de la température de l'eau semble favoriser les pullulations. Leur apparition peut être le signe d’un déséquilibre
écologique (réchauffement, surpêche, pollution) à considérer.
Physalies
:
La physalie (qui
signifie bulle
d'eau ou galère
portugaise), malgré
Données naturalistes
Autres divers
Squat
:
Toute nouvelle installation
« d’habitation » non autorisée en DPM doit dans ce cas faire l’objet d’un relevé d’observation.
Epave
:
L’observation de
nouvelles épaves peut constituer un événement ponctuel qu’il est bon de signaler au travers d’une saisie spécifique. Un commentaire en plus peut préciser la nature
de l’épave et d’autres
informations (état ancien, récent, dégradé, immatriculation,…).
Autre
:
Possibilité de saisir une autre observation, préciser avec commentaire. les apparences, n'est pas une sorte de méduse, mais un siphonophore marin, soutenu en surface par un flotteur de 10 à 20 cm.
Certaines années, l’échouage massif des physalies peut constituer un phénomène naturel notoire.
Corail en fleur
:
La ponte du corail est un phénomène naturel annuel spectaculaire se produisant quelques nuits par an, au début de l’été austral (novembre-
décembre), quelques jours après la pleine lune et lorsque certaines conditions sont réunies (quand la température de l’eau atteint un seuil suffisant). Un suivi rigoureux de ce phénomène de reproduction encore mal connu est souhaité et son observation est une donnée essentielle et devra faire si possible l’objet d’une attention toute particulière à la dite saison.
Données importantes : date et heure de la ponte, allure de la ponte (nuages
laiteux ou billes roses) et paramètres environnementaux (conditions océaniques et météorologiques).
Poissons
:
Ce choix permet d’indiquer l’observation de regroupements massifs de poissons ou tout autre événement
exceptionnel (échouage, comportement grégaire, requin baleine, chasse de thons, requins…).
CyberTracker
MENU principal
Obs ervations
ESPEC ES INVASI VES
La dénomination « ESPECES INVASIVES » regroupe ici l’observation possible de toute sorte d’espèces considérées comme invasives, qu’il s’agisse d’espèces animales ou végétales, en domaine maritime.
1
ère
étape :
Préciser s’il s’agit d’une espèce animale ou végétale.
Sélectionner les espèces animales observées lors de la ronde d’observation, parmi la liste des espèces proposées.
Plusieurs cases peuvent
être sélectionnées
(noircies) lors d’une même saisie.
Si une observation est particulièrement remarquable : la saisie d’un commentaire + photo est possible.
Lors de l’observation d’une plante invasive :
Estimer la surface en m² recouverte par l’espèce végétale repérée.
+
Identifier la plante invasive parmi la liste des espèces végétales proposées.
Déroulement de la liste avec curseur en bord de fenêtre
= 11 espèces végétales proposées dans le répertoire comme étant les plus fréquentes
Remarque :
Si constat d’une prolifération qui semble anormale sans que l’identification de l’espèce végétale soit possible :
Saisie en fin de fenêtre déroulante avec l’icône « ? » + photo et/ou commentaire.
AIDE à l’IDENTIFICATION (page suivante) :
Photothèque + généralités sur les 11 espèces végétales listées.
CyberTracker
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Obs ervations
ESPEC ES INVASI VES
AIDE à l’IDENTIFICATION (page suivante) :
Photothèque + généralités sur les 11 espèces végétales listées.
Certaines plantes menacent l’environnement par implantation et prolifération. Elles constituent des menaces et par conséquent l’une des premières causes d’extinction d’espèces sur les îles.
Les espèces ci-après sont présentées suivant le même ordre que celui proposé dans l’application installée sur le PDA.
En
gras bleu
, est indiqué le nom vernaculaire de l’espèce. En italique noir, le nom scientifique, latin. En dessous, une brève description de l’espèce végétale est proposée pour
éventuellement aider à l’identification sur le terrain.
Foliole : du latin foliolum, « petite feuille », désigne une des parties du limbe d'une feuille composée.
ex : une feuille de trèfle a 3 folioles
Foliolule : division secondaire d’un foliole.
Bonduc
Caesalpinia bonduc
Arbrisseau d’environ 1 m de haut, couvert d’épines courtes et acérées, jaunâtres ou brunes, droites ou courbes, de 2 à 4 mm. Se rencontre sur les plages et arrière-plages, constituant fréquemment des fourrés
épineux impénétrables.
Lantana ou Lantanier
Lantana camara
Arbuste arrondi ou étalé, de 0,5 à 2 m de haut et large de plus ou moins 2 m. Son feuillage est vert sombre et ses fleurs de couleurs multiples (rouge, jaune, crème, blanc, orangé,…).
Kalankoe tortue
Bryophyllum pinnatum
Développement rampant et tapissant d’herbe vivace de petite taille, pouvant atteindre 45 cm de hauteur. Maintient des feuilles toute l’année, coloration vert à jaune.
Grand / faux aloes, agave, choca vert
Furcraea foetida
Plante adulte de 1 à
1,50 m au feuillage persistant.
Son inflorescence est gigantesque (de
6 à 12 m de haut), fleurs de couleur verte, dégage une odeur fétide au moment de sa floraison. Plante ne fleurissant qu’une fois mais production de bulbes invasifs.
Faux mimosa
Leucaena leucocephala
Arbre au port étalé ne dépasse pas les 4 à 5 m.
Longues feuilles alternées, bipennées, composées de 5-10 paires de folioles ayant une quinzaine de paires de foliolules linéaires, les jeunes pousses sont légèrement poilues.
Floraison avec glomérules axillaires blanc crème de 2 cm.
Fruits en longues gousses plates (10 à 15 cm) vertes translucides virant au brun à maturité qui laissent voir par transparence des petites graines.
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Obs ervations
ESPEC ES INVASI VES
Figuier de barbarie
Opuntia stricta
Cactus pouvant atteindre 3 à 5 m de haut, devenu envahissant. Le fruit
(figue de barbarie) est une baie charnue rouge orangé comestible
(nombreuses graines,
~ 300 pour 1 fruit de
160 g) et la fleur d’un jaune relativement vif.
Organisation particulière en cladoles (couramment appelés « raquettes »), tiges aplaties, de 30 à 40 cm de long, 15 à 25 cm de large et 1,5 à 3 cm d’épaisseur, unis les uns aux autres pour former des « branches ». Après 4 ans de croissance, à la base, les cladoles se lignifient pour former un véritable tronc. Présence d’épines de 1 à 2 cm, solidement implantées, blanchâtres. Mais variétés sans épines possibles.
???????
- Pluchea odorata
Arbuste d’assez grande taille (peut atteindre 5 m de haut) et de forme arrondie, aux feuilles vertes persistantes. Espèce invasive des marais à mangrove, au niveau de la limite des tannes et des franges internes en voie de dessalement.
Trompettes d’or
Tecoma stans
Arbuste érigé de zone sèche.
Feuillage vert persistant. Fleurs en grappes terminales abondantes et d'un jaune vif.
Fruits en longues gousses brillantes et lisses, vertes virant au brun foncé à maturité.
Grain d'encre
Passiflora suberosa
Liane grimpante fine appartenant au genre des passiflores, formant une couverture qui obscurcit le milieu et
étouffant toute végétation (y compris les arbres) sur laquelle
elle pousse, elle est considérée comme une plante envahissante. Feuilles de forme très variable, fleurs vertes claires à jaune-vert de 8-30 mm de diamètre, dépourvues de pétales. Fruit en baie subglobuleuse de la taille d'un pois, noirâtre pourpre à bleu nuit à maturité, plus goûté par les oiseaux que par les humains dont il teintera la bouche en violet (d’où son nom commun). Graines longues de 1-2 mm, comprimées, grossièrement réticulées. Liane poussant autant en zones semi-sèches qu'en couvert forestier humide. Très variable et très adaptable, tolère le soleil comme la mi-ombre, préférant un sol drainant et raisonnablement humide.
Faux poivrier -
Schinus terebinthifolius Raddi
Arbre jusqu'à 15 m. Feuilles persistantes, à l’odeur poivrée ou de térébinthe, pouvant faire 15 cm de long.
Fleurs blanc crème, disposées en grappes pendantes.
Baies roses, rouge corail en été, de 8 mm de diamètre, à l’odeur poivrée. Arbre secrétant une résine odorante.
Sansevière
Sansevieria sp.
Plante vivace persistante, de 70 à 90 cm de haut.
Longues feuilles, de 5-6 cm de large, pointues et rigides, d’un vert foncé avec des bandes transversales de couleur grise ou vert clair. Forme des buissons denses en se propageant par son rhizome (tige souterraine, parfois juste au ras du sol) rampant.
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FRÉQUENTATION
La dénomination « FRÉQUENTATION » désigne ici le dénombrement volontaire d’embarcation(s), plus précisément au niveau des îlots et plages.
1
ère
étape :
Préciser s’il s’agit d’embarcations professionnelles (PRO).
OU
Si non, déterminer le type de modèle.
1
2
ère
ème
ligne : embarcation PRO
ligne : beachée
(choix possible pour jet, petit bateau
Choix du modèle :
Jet
Petit bateau moteur
Bateau moteur
Grand bateau moteur
Petit bateau à voile
Grand bateau à voile
moteur, bateau moteur)
1
ère
colonne : ancrée
2
3
ème
ème
colonne : à un corps mort
colonne : au ponton
2
ème
étape :
Bateau de commerce
Bateau militaire
Individu
Autre
Indiquer la quantité dénombrée pour chaque modèle observé.
Remarque :
Au cours de la ronde d’observation, plusieurs types d’embarcations seront observés, certains ancrés, d’autres à un corps mort ou bien à un ponton. Les dénombrements doivent ici être totalisés et saisis ensemble sur cet
écran.
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Obs ervations
INSTALLATION
La dénomination « INSTALLATION » désigne ici la vérification volontaire avec signalement de l’état des installations, en domaine maritime, plus principalement au niveau des îlots et plages.
1
ère
étape :
Préciser de quel type d’installation il s’agit.
2
ème
étape :
Préciser l’état de l’installation.
3
ème
étape :
Préciser le nombre de ces installations pour chacun des états proposés.
Remarque :
Si au cours de la ronde d’observation, plusieurs types d’installations méritent un signalement, procéder à autant de saisie enregistrées que de signalements.
CM : corps mort ; OK : bon état ; HS : hors service
↘ Exemple : Si au cours de la ronde d’observation :
3 Corps morts dégradés une première saisie
1 Faré en bon état (OK) une deuxième saisie = utile car indique que la vérification a été faite !
Ce type d’observation pourra aider à la rénovation, réparation, nettoyage et/ou réinstallation de certains
éléments, en vue d’une amélioration constante de ces installations.
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Obs ervations
MAMMIFERE MARIN
La dénomination « MAMMIFERES MARINS » regroupe ici l’observation possible d’espèces de mammifères marins, en domaine maritime.
Cette observation se décline en plusieurs écrans.
- un 1 er
écran proposant la liste des 4 espèces de mammifères marins les plus communément croisés dans le lagon calédonien + 1 lien
« Autre » ouvrant sur :
- un 2
ème
écran proposant une seconde liste, plus complète, mais relative à des espèces moins fréquemment rencontrées
1
ère
étape :
Préciser de quelle espèce de mammifère marin il s’agit, après identification formelle.
4 espèces de mammifères marins « fréquents »
10 espèces de mammifères marins « peu fréquents »
Après avoir identifié l’espèce observée, sur les 1 er
ou 2
ème
écrans proposés :
2
ème
étape :
Préciser ou estimer le nombre d’individus observés.
3
ème
étape :
Préciser l’activité.
4
ème
étape :
Détails sur les Activités :
Déplacement :
Seul ou en groupe, quitte le site.
Repos :
Préciser si des petits sont présents.
Puis sauvegarder la saisie.
Sociabilisasion :
Comportement acrobatique.
Chasse :
Remarque :
Si au cours de la ronde
Echouage :
d’observation, plusieurs espèces de mammifères marins sont
Autre :
observées, procéder à autant de saisie enregistrées que d’espèces concernées.
AIDE à l’IDENTIFICATION (page suivante) :
Photothèque + généralités sur quelques espèces de mammifères marins listées.
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MAMMIFERE MARIN
2 principales espèces de dauphin fréquentent le lagon de Nouvelle-Calédonie :
● Dauphin spinner ou long bec
Stenella longirostris
Mesure de 1,5 à 2 m. Rostre long et fin. Robe de 3 couleurs : gris foncé sur le dos, gris clair sur les côtés et blanc rosé sur le ventre.
Observables le plus souvent près des passes et dans le lagon la journée. Se nourrissent en haute mer la nuit. Sauts en vrilles impressionnants.
Accompagne les bateaux. Gestation de 10 mois, allaitement de 1 ou 2 ans. 1 seul petit tous les 3 ans environ.
Longévité : 25 à 30 ans.
● Grand dauphin
Tursiops aduncus
Mesure ≈ 2,5 m. Le plus connu. Bec assez court.
Robe grise, parfois tachetée sur le ventre.
Aileron portant souvent des cicatrices infligées par d’autres dauphins, des prédateurs ou des bateaux. Gestation de 12 mois, allaitement de
3 à 5 ans. 1 seul petit tous les 3 à 6 ans.
Longévité : 40 à 50 ans.
2 autres espèces de mammifères marins, un Sirénien et un Cétacé, fréquentent relativement régulièrement le lagon de Nouvelle-Calédonie :
● Dugong ou Vache marine
Dugong dugon
Corps fuselé, 3 à 4 m pour 900 Kg. Nageoire caudale triangulaire, avec sillon médian, ressemblant à celle des Cétacés. Vit seul ou en petits groupes.
Herbivores, croisés dans les baies protégées et près des côtes où ils viennent, plus généralement la nuit, brouter les herbes peu profondes.
Périodes de plongées variant de 1 à 8 min, mais à chaque prise d'air, l'animal fait affleurer sa tête et inspecte les environs. Lors de l’inspiration en surface, le dugong émet un « phaaa » très sonore qui peut être entendu
à une très grande distance. Nage lente, 10 km/h au maximum. Gestation 13-15 mois, 1 seul petit tous les 3 à
7 ans, d’où faible renouvellement de l’espèce. Longévité : ≈ 70 ans. Chasse interdite.
● Baleine à bosse
Megaptera novaeangliae
Mesurent de 12 à 16 m, poids moyen de 25 tonnes.
Corps massif. Longues nageoires pectorales, représentant jusqu’à 30% du corps (4-5 m). Dessus de l’animal entièrement noir, dessous blanchâtre.
Tête et mâchoire couvertes de protubérances
(tubercules pileux caractéristiques de l’espèce).
Grande nageoire caudale noire et blanche, au bord postérieur ondulé, largement sortie de l’eau lors du plongeon et – comme les pectorales – d’un dessin propre à chaque individu (= identification individuelle).
Vit solitaire ou en petits groupes. Femelles plus grosses que les mâles, portent un lobe d’environ 15 cm de diamètre dans la région génitale. Mise bas généralement tous les 2 ou 3 ans, avec gestation de 11 mois.
Baleineau mesurant 4-4,5 m à la naissance pour ≈ 700 Kg, allaité pendant 6 mois. Longévité : 30 ans.
Petite dorsale placée aux 2/3 du dos, de forme triangulaire ou falciforme. La
« bosse » de la baleine à bosse fait référence à son dos rond nettement visible au ras de la surface de l’eau avant que l’animal ne plonge. Eventuellement, ce nom peut désigner l’aileron dorsal lui-même (anatomiquement une bosse) qui couronne la courbure du dos lors du plongeon. Les baleines à bosse ont la particularité de pouvoir réaliser d’impressionnants sauts.
Les baleines à bosse fréquentent le lagon calédonien chaque année pour s’y reproduire et élever les baleineaux. Arrivée vers juillet et départ vers septembre pour regagner l’Antarctique (où elles se nourrissent de janvier à mars).
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Observations
OISEA U
La dénomination « OISEAUX » regroupe ici l’observation possible d’espèces d’oiseaux marins, en domaine maritime.
Cette observation se décline en plusieurs écrans.
- un 1 er
écran proposant la liste des 8 espèces d’oiseaux les plus communs + 1 lien « Autre » ouvrant sur :
- un 2
ème
écran proposant une seconde liste, plus complète, mais relative à des espèces moins fréquemment rencontrées
1
ère
étape :
Préciser de quelle espèce d’oiseau il s’agit, après identification formelle.
8 espèces d’oiseaux marins
« fréquents »
14 espèces d’oiseaux marins
« moins fréquents »
Après avoir identifié l’espèce observée, sur les 1 er
ou 2
ème
écrans proposés :
2
ème
étape :
Préciser ou estimer le nombre d’individus observés.
3
ème
étape :
Préciser l’activité.
4
ème
étape :
Préciser si l’observation est relative
à des « œufs » ou des « petits » et quantifier.
Puis sauvegarder la saisie.
Remarque :
Si au cours de la ronde d’observation, plusieurs espèces d’oiseaux sont observées, procéder à autant de saisie enregistrées que d’espèces.
AIDE à l’IDENTIFICATION (page suivante) :
Photothèque + généralités sur les 22 espèces d’oiseaux marins listées, affichées en respectant l’ordre des listes ci-dessus.
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Les espèces d’oiseaux présentées ci-dessous font référence aux espèces proposées sur le 1 er
écran (dans le même ordre d’affichage), c’est-à-dire les espèces d’oiseaux marins rencontrées fréquemment près ou sur les îlots.
Pour chacune des espèces, il est indiqué : les caractéristiques principales, permettant l’identification ; une indication sur le chant, lorsque celui-ci est distinctif ; des données relatives à la nidification (période, ponte, envol).
● BALBUZARD PECHEUR
Pandion haliaetus cristatus
Envergure : 145-170 cm
Caractéristiques : longues ailes coudées, dessous du corps blanc, contrastant avec le dessus brun. Chant : sifflements courts, cri d'alarme en succession rapide de plusieurs piè ou piou. Nidification en hiver (juillet à octobre), réutilise le même nid d’une année à l’autre. Très grand nid de branches posé sur falaise, hau d’arbre ou de pylône. Ponte de 1 à 3 œufs par an selon conditions alimentaires et météorologiques. Du fait du dérangement, seulement un tiers des couples conduisent des jeunes à l’envol. Envol 3 mois après la ponte.
● MOUETTE argentée ou mouette australienne
Larus novaehollandiae forsteri
Envergure : 93 cm
Caractéristiques : bec et pattes rouge-orangé, corps blanc, ailes grises. Chant : cris brefs et durs, tels que « kaow » ou
« kwee-aarr ». Nidification toute l’année, sur sites très variés. Ponte de 3 œufs. Envol 2 mois après la ponte. Prédateur reconnu des œufs de sternes.
● PUFFIN du Pacifique ou Fouquet noir
Puffinus pacificus
Taille : 40 cm - Envergure : 100 cm
Caractéristiques : bec fin, crochu, long et gris clair, plumage intégralement chocolat, pattes palmées. Chant : Cri en « kéwooooo-éh ». Nidification d’août à avril. Colonies nichant dans des terriers, sur îlots. Souvent découverts sur la côte de
Nouméa. Couples fidèles l’un à l’autre toute leur existence. Ponte d’1 œuf. Envol 5 mois après la ponte.
Taille
Envergure
Plumage
Bec
Nidification
Cri
PRÉCISIONS sur les FOUQUETS = PÉTRELS + PUFFINS
Passent leur vie en mer et viennent à terre uniquement pour nicher. Suivent les bancs de poissons qu'ils attrapent en surface. Bec
crochu étrange, formé de 3 parties cornées dont le dessin est propre à chaque espèce, surmontées de 2 narines tubulaires (pour excrétion de l’excès de sel). Pendant la période de reproduction, pêchent le jour en haute mer et rentrent le soir au nid. On ne connaît souvent d'eux que leur cri inquiétant, pareil à une plainte, lancé à l'approche du nid au crépuscule Lors de leur premier envol les jeunes pétrels sont désorientés par les lumières des éclairages publics et tombent alors au sol. Leurs grandes ailes et leurs pattes palmées les empêchent de reprendre leur envol, les condamnant alors à une mort certaine.
Puffin du Pacifique ou
Fouquet noir
Puffinus pacificus
40 cm
90-100 m
Gris-marron
Crochu, long, gris clair
Août-avril
« ké-wooooo-hé »
Pétrel
à ailes noires
Pterodroma nigripennis
67 cm
V noir sur ailes/dos
Crochu, court, noir
Eté, nov à mai
« wit wit wit »
Pétrel de Gould
Pterodroma
leucoptera
70 cm
Sombre, gorge/front blancs
Crochu, court, noir
Pétrel de Tahiti
Pseudobulweria rostrata trouessarti
84 cm
Sombre, ventre blanc
Crochu, long, noir
Septembre-avril
Sifflement puissant
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● Sterne bridée
Sterna anaethetus
Envergure : 80 cm
Caractéristiques : Dessus noirâtre, contrastant avec dessous blanc
(attention : plumage similaire chez la sterne fuligineuse : voir encadré)
. Zone blanche frontale s’étendant comme un sourcil. Chant : Relativement silencieuse en temps normal, mais très bruyante en colonies (peu denses) pendant la période de reproduction. Cris habituels comparables à un petit jappement, avec un « huip-huip » d'alarme, en staccato
(de façon détachée). Les bandes en pêche poussent divers cris rauques et brefs. Nidification de fin octobre à avril. Colonies nichant en bordures de plages, cachées sous la végétation ou dans les anfractuosités rocheuses. Ponte d’1 œuf. Envol 3 mois après la ponte.
● Sterne diamant ou à nuque noire
Sterna sumatrana
Envergure : 85 cm
Caractéristiques : plumage quasi intégralement blanc à gris clair, bandeau noir partant de l’œil et couvrant la nuque.
Nidification d’août à mars. Colonies nichant sur les plages et les bancs de coraux morts. Pêche à proximité de la colonie.
Ponte de 1 à 3 œufs. Envol 2 mois après la ponte.
● Sterne de Dougall
Sterna dougallii bangsi
Envergure : 75 cm
Caractéristiques : bec noir mais qui devient orangé en période de reproduction. Nidification estivale. Colonies denses nichant souvent sur du pourpier en haut des plages, œufs bien cachés. Ponte de 1 à 3 œufs. Envol 2 mois après la ponte.
● Sterne huppée
Sterna bergii cristata
Envergure : 104 cm
Caractéristiques : grande sterne au bec jaune, huppe noire sur le sommet arrière de la tête. Nidification estivale. Colonies très denses, nichant en zones découvertes et à l’intérieur des îlots. Ponte d’1 œuf. Envol 2,5 mois après la ponte.
● Sterne néréis
Sterna nereis
Envergure : 50 cm
Caractéristiques : plus petite sterne de Nelle-Calédonie, bec jaune en période de reproduction, pointe noire. Nidification d’août à novembre. La seule nichant en hiver ; en couples ou petites colonies isolées, nids difficilement repérables, œufs déposés directement sur le sol ou sur de simples affleurements coralliens. Ponte de 1 à 2 œufs. Envol 2 mois après la ponte.
Espèce menacée.
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Les espèces d’oiseaux présentées ci-dessous font référence aux espèces proposées sur le 2
ème
écran, c’est-à-dire les espèces d’oiseaux marins rencontrées mais de façon moins fréquente que les espèces précédentes.
● Noddi noir ou à cape blanche
Anous minutus
Envergure : 70 cm
Caractéristiques
: Front blanc qui se détache sur son plumage noir. 2
ème
espèce la plus réprésentée sur le territoire, après le Puffin du Pacifique. Nidification d’octobre
à avril. Nichant en colonies denses, jamais au sol. Nid de feuilles cimentées par des excréments. Ponte d’1 œuf. Envol
3 mois apès la ponte.
● Noddi brun
Anous stolidus pileatus
Envergure : 80 cm
Caractéristiques : Plumage brun avec les extrêmités des ailes et de la queue
échancrée plus sombres. Front et sommet de la tête gris. Nidification d’octobre à mars. Nichant au sol ou sur des arbustes en bordure de plage. Nid de brindilles et de corail. Ponte d’1 œuf.
Envol 3 mois apès la ponte.
● Fou masqué
Sula dactylatra
Envergure : 150-170 cm
Caractéristiques : Corps majoritairement blanc, avec franges des ailes et queue noires. Bec jaune à verdâtre, d’où part un masque noir caractéristique couvrant les yeux. Cris en colonnie. Les femelles et les
juvéniles poussent des cancanements et des grognements rauques. Les mâles émettent des sifflements fins. Nidification d’octobre à avril.
Nichant en colonies denses, jamais au sol. Nids de feuilles cimentées par des excréments. Ponte d’1 œuf. Envol 3 mois après la ponte.
● Fou brun
Sula leucogaster
Envergure : 130-145 cm
Caractéristiques : Tête + haut du corps brun foncé, ventre blanc, bec et pattes bleutés (adulte). Queue conique. Nichant sur les îlots, grandes colonies. Nid en dépression dans le sol, complétée de quelques tiges de pourpiers. Parents pouvant rester fidèles plusieurs années. Ponte d’1-2 œufs (bleutés à la ponte, puis blancs après couverture par une fine couche calcaire). Envol 3 à 4 mois après la ponte.
● Pétrel à ailes noires
Pterodroma nigripennis
Envergure : 67 cm
Caractéristiques : chant en « wit wit wit » aigu et répété. « V » noir marqué sur les ailes et le dos.
Nidification en été, de novembre à mai. Nichant au fond de profonds terriers, en colonies d’environ 250 couples. Le poussin est laissé seul pendant la pêche des parents au loin, d’où une grande vulnérabilité.
Ponte d’1 œuf. Envol 4 mois apès la ponte.
● Pétrel de Gould
Pterodroma leucoptera
Envergure : 70 cm
Caractéristiques : Gorge, menton et front blancs.
Calotte, arrière et côtés du cou brun fuligineux. Bec noir. Ailes gris sombre à noir, marquées d’une bande noirâtre se prolongeant dans le bas du dos. Dessous d’aile blanc et marqué d’un liseré noir. Queue
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tion dans la chaîne centrale. Ponte d’1 œuf uniformément blanc.
● Pétrel de Tahiti
Pseudobulweria rostrata trouessarti
Envergure : 84 cm
Caractéristiques : cri « inquiétant » semblable à une sorte de sifflement très puissant, similaire à une plainte. De jour, visible à l’extérieur du lagon. Ne vient à terre qu’à la nuit noire. Les parents pêchent très loin des colonies et laissent leur poussin seul, d’où sa grande vulnérabilité. Nidification étalée de septembre à avril. Nichant au fond de profonds terriers, réutilisés chaque saison. Ponte d’1 œuf. Envol 6 mois après la ponte.
● Grande Frégate ou Frégate du Pacifique
Fregata minor
Envergure : 200-230 cm
Caractéristiques : Grande taille, longues ailes. Adulte : plumage noir. Queue pointue et fourchue, long bec crochu. Poche jugulaire rouge gonflable chez le mâle, attirant les femelles pendant la saison des amours. Pattes rouges à brun rougeâtre. Jeune : tête et gorge rouille à blanc. Nichant en grandes colonies, parfois mixtes (+autres espèces telles que frégates Ariel ou Fous à pattes rouges), dans buissons et arbres. Nid en grande plateforme de brindilles, rapidement incrusté de guano. Ponte d’1 œuf blanchâtre terne (nouvelle ponte possible dans la même année après une pause).
Jeune surveillé par l’adulte après l’éclosion. Envol 4 à 6 mois après la ponte..
● Frégate Ariel
Fregata ariel
Envergure : 175-190 cm
Caractéristiques :
Grande taille, longues ailes fourchues. Adulte : plumage noir, avec une tache blanche sur le flanc chez le mâle et des marques blanches sous chaque aile chez la femelle. Poche jugulaire rouge gonflable chez le mâle.
Pattes rouges à brun rougeâtre. Nichant dans les arbres. Colonies mixtes
(+ autres espèces telles que Fous à pattes rouges)
. Nid en plateforme faite de branches. Ponte d’1 œuf blanchâtre. Jeune protégé en permanence par l’adulte pendant les 1ères semaines. Envol 6 mois après la ponte.
● Fou à pattes rouges
Sula sula rubripes
Envergure : 150 cm
Caractéristiques : le + petit des fous.
3 plumages possibles : tout blanc, tout marron ou à ailes blanches et corps marron. Gros bec conique et gorge colorés de rose ou bleu.
Silhouette anguleuse, pattes rouges.
Nidification jamais au sol. Ponte d’1
œuf. Envol 6 mois apès la ponte.
● Sterne naine
Sternula albifrons
Envergure : 48-55 cm
Caractéristiques :
petite taille. Queue courte et agitée de mouvements saccadés. Front blanc très net et bec jaune
à bout noir. Pattes jaunes. Chant : Reconnaissable de loin par ses cris aigus et stridents. Cri d'alarme plus rauque. cailloux. L'incubation dure environ 22 jours, assurée par les deux parents.
Ponte de 2 ou 3 œufs ocrés parsemés de points foncés . Envol 1 mois apès la ponte.
● Sterne fuligineuse
Sterna fuscata serrata
Envergure : 85-95 cm
Caractéristiques : Dessus de la tête et cou noirs + tache blanche frontale + trait noir partant de la base du bec jusqu'à l'œil. Ventre et face antérieure des ailes blancs. Dessus du dos et face supérieure des ailes brun fuligineux
(voir encadré). Chant : notes et croassements grinçants et durs. Nidification estivale. Nichant sous la végétation ou à découvert, en colonies très denses et très fidèles au site. Ponte d’1 œuf. Envol 3 mois après la ponte.
● Faucon pèlerin
Falco peregrinus nesiotes
marins. croise sur les ilôts pendant les périodes de reproduction des oiseaux marins.
● Aigrette des récifs ou Aigrette à gorge blanche
Egretta gularis
Caractéristiques :
Caractéristiques : Bec court et recourbé dès la base. Silhouette d’ancre en vol, formée par longues ailes et queue. Plumage variable, de foncé à gris clair. Oiseau le plus rapide du monde. Niche sur la Grande Terre. On le
2 plumages prédomient : 1 blanc et 1 gris sombre.
Taille moyenne 60 cm long, envergure
95 cm. Chant : grgnement « ork » et cri
+ rauque si dérangée. Bat lentement des ailes, tête repliée en arrière et pattes tendues. Vol puissant et régulier. Niche sur la Grande Terre. On le croise sur les ilôts pendant les périodes de reproduction des oiseaux
• A T T E N T I O N •
2 espèces de sternes peuvent être confondues car leurs morphologies sont très proches
►Différences entre :
Sterne bridée / Sterne fuligineuse
Le plumage noirâtre dessus, contrastant avec le blanc dessous se rencontre chez les 2 espèces.
Etablir une distinction entre la sterne bridée et la
sterne fuligineuse exige une bonne vue complétée d'une expérience sur le terrain des deux espèces. La forme blanche sur le dessus
du bec constitue un élément indiscutable : chez la
sterne bridée, le blanc se prolonge en arrière audessus de l'œil (ce qui lui donne un air dédaigneux), tandis que chez la sterne fuligineuse le blanc atteint juste l'œil. Le trait loral (entre la partie antérieure de l’œil et la base du bec) noir est plus large chez la sterne fuligineuse et dépasse légèrement la base de la mâchoire inférieure.
La Nouvelle-Calédonie abrite huit espèces de sternes, dont six se rencontrent dans le lagon. La clé simplifiée cidessous permet d’aider à leur identification :
C l é d ’ i d e n t if ic a t io n s im p l if ié e d e s s t e r n e s
Couleur générale
Noire
Style de colonie et habitat
Dense, intérieur de l’îlot
Espèce
St. fuligineuse
Individus isolés, périphérie de la végétation
St. bridée
Couleur du bec Couleur des pattes Couleur de la tête
Noire Noire
Blanche avec bande noire
St. à nuque noire
Casque noir
St. de Dougall
Blanche
Orangée Orange
Casque noir
St. de Dougall
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Observations
REMORQUE
Jaune
St. néréis
Noire
Casque noir et grande taille
St. huppée
La dénomination « REMORQUE » désigne ici le dénombrement volontaire de remorques observées.
Indiquer, sur ce même écran, la quantité dénombrée pour chaque
Clé d’identification
Le choix Autre, s’il se présente, peut être précisé avec la prise d’un commentaire supplémentaire
(+éventuellement photos).
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Obs ervations
SERPENT
Lors de la saisie de l’observation :
Identifier l’espèce : s’il ne s’agit ni de Tricot rayé jaune, ni de Tricot rayé bleu, indiquer Autre.
Indiquer la localisation du ou des serpent(s) de cette espèce observée parmi les choix proposés : sur Terre ou en Mer, voire ailleurs avec le choix
Autre.
Mentionner la quantité de serpents observés pour l’espèce. Cette valeur peut être exacte ou indiquée comme étant estimée (avec case +/-).
Estimer l’effort de prospection effectué sur la zone : il faut indiquer ici la valeur chiffrée en mètres que vous estimez avoir réalisée pour ce comptage. Ici il s’agit bien de la saisie des résultats obtenus lors d’une démarche volontaire de comptage, et non pas le nombre de serpents croisés au hasard lors d’une ronde effectuée dans un autre objectif.
Situer votre zone d’observation (quel îlot par exemple) avec le lien
« cartes », puis sauvegarder l’ensemble de la saisie.
Attention : Si les 2 espèces de Tricots rayés (ou autres) ont été observées lors de la prospection, il faut réaliser des saisies distinctes.
Serpents marins = famille des Elapidae
Clé d’identification
2 sous-familles représentées en Nouvelle-Calédonie :
-
-
Les Laticaudinés, avec 2 espèces de « tricots rayés » qui cohabitent :
Le
tricot rayé commun ou jaune
Laticauda saintgironsis (lèvres jaunes)
-
Le
tricot rayé bleu
Laticauda laticaudata (lèvres sombres)
-
Les Hydrophiinés, avec 12 espèces
Indications sur comportement :
Généralement, les tricots rayés se nourrissent en mer (prédateurs de murènes et de congres) mais ils vivent la les anfractuosités rocheuses, les racines ainsi que dans les terriers d’oiseaux marins (puffins et pétrels). Ils pondent
Pacifique, 3 espèces prédominent en Nelle-
Calédonie :
Traces : Ce choix concerne l’observation non pas de l’animal mais de ses traces, qu’il s’agisse de nid (cuvette avec balayage) ou d’empreintes dans le sable.
Tortue VERTE
(code Ve)
Chelonia mydas
4 x 2 costales
2 préfrontales bec denticulé
Tortue Grosse tête
(code GT)
Caretta caretta
grosse tête
5 x 2 costales
4 écailles préfrontales
Tortue Bonne écaille
(code BE)
Eretmochelys imbricata
Ecailles imbriquées mais moins avec l’âge
4 écailles préfrontales bec pointu et crochu
Préfrontale
Vertébrale
Nucale
Costale
Le
prélèvement
doit être effectué par le personnel formé.
La
taille
se mesure par la longueur de la carapace
(ici indiquée en mm, croissance de quelques mm par an).
Bagues :
Si déjà baguée : lire le(s) n°
Si 1 seule bague : mettre une 2
ème
Si aucune : en mettre 1 a minima
Observation : Si observation simple d’une ou de plusieurs tortues. Il s’agit d’identifier l’espèce et son activité.
Bagage : Cet écran est à choisir lorsque l’observation, couplée à un bagage (pose de
bagues par paire ou simple si en complément d’une fixée et/ou lecture précise des n° si bagues déjà en place), ne concerne qu’une seule tortue. Un prélèvement de chair peut être effectué et doit alors être indiqué dans le champ prévu, de même que la taille de la tortue, indiquée en mm.
2 espèces viennent régulièrement pondre
sur les plages de Nelle-Calédonie :
GT
et
Ve
Traces alternées = GT ou BE
Traces parallèles = Ve
Trace ancienne :
Trace récente :
Effort de prospection :
estimé en %, en fonction de la couverture de la zone où il est potentiellement possible que les tortues viennent pondre (voir complément d’information au début du manuel).
Nombre :
Combien de tortue(s) ou de traces observée(s).
Concernant le comportement des tortues, on définit plusieurs
activités
possibles, qui peuvent
être en lien direct avec la saison pendant laquelle l’observation est réalisée (par exemple pour la
ponte de novembre à janvier-février ou l’éclosion
des œufs après 45 à 70 jours d’incubation).
Autre activité :
Morte, en reproduction, retour vers l’eau,…
L’identification certaine de l’espèce est très importante
(ceci car la présence d’autres espèces est suspectée et demande à
être vérifiée).
Si la tortue observée ne correspond pas à une des 3 espèces proposées, indiquer
« Autre » et faire une photo.

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