Zoom sur les espaces clos
Manuel sur les dangers et l'équipement de protection individuel
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Table des matières
La protection du travailleur dans les espaces clos
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Canada : Gestion du travail dans les espaces clos CSA Z1006-10
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Pourquoi les espaces clos peuvent-ils s'avérer être dangereux?
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Dangers retrouvés dans les espaces clos
7
Appareil de détection des gaz dangereux
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Procédures pour s'introduire dans les espaces clos
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Équipement du personnel pour entrer dans les espaces clos
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Formation à l'entrée du personnel et des préposés
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Pour obtenir les normes officielles ainsi que les renseignements concernant les procédures en matière d'espace clos, veuillez vous référer directement au document du département du Travail intitulé “Permit-Required Confined Spaces, Final Rule”, de l'Occupational Safety and Health Administration, Code of Federal Regulations 29, partie 1910.146; Federal Register (1er décembre 1998).
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La prot ection du travailleur dans les espaces clos
Pour de nombreux travailleurs, les espaces clos représentent un risque majeur en ce qui a trait à la santé et à la sécurité.
Reconnaître les éléments importants et planifier de façon appropriée en ce qui concerne le travail en espace clos peut faire la différence entre un travail bien fait et une catastrophe.
Ce manuel comprend des renseignements de base qui serviront en tant que lignes directrices pour mettre au point des programmes de travail en espace clos qui se concentreront surtout sur une surveillance appropriée et un choix judicieux d'équipement de protection individuel. Cette publication n'est pas un manuel d'instruction technique, et son contenu et sa portée ne sont pas entièrement détaillés.
Le manuel est structuré de façon à faciliter l'identification de ce que constitue un espace clos, quels sont les dangers qui peuvent être retrouvés dans les espaces clos, de quelle manière ces dangers peuvent affecter les travailleurs, et ce qui doit être fait afin de protéger les employés qui travaillent en espace clos.
On traite également dans ce manuel de l'équipement pour les mesures à prendre en espaces clos, de la surveillance de l'environnement et de l'équipement en général, à l'équipement de protection respiratoire, en passant par les vêtements de protection et les systèmes d'abaissement et d'extraction.
États-Unis : Normes et directives de travail en espace clos de l'Occupational Safety and Health Administration
Pour une conformité complète aux normes régissant les espaces clos de l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA),
Code of Federal Regulations (CFR) 29 191.146, il est nécessaire de compter sur l'expertise de professionnels de la santé et sécurité tels que les hygiénistes industriels. La MSA, qui possède près de 100 ans d'expérience en matière de sécurité au travail, peut apporter sa contribution en fournissant de l'équipement, en offrant des formations et des services qui conviennent aux conditions particulières que l'on retrouve dans les espaces clos.
Pour de plus amples renseignements, veuillez vous référer aux publications suivantes (en anglais seulement) :
1. “Permit-Required Confined Spaces,
Final Rule”, de l'Occupational Safety and Health Administration, Code of Federal Regulations 29, partie
1910.146; Federal Register
63:66018 66 036 (modifié en
1998)
2. “A Guide to Safety in
Confined Spaces” (Numéro de publication 87-113 de la National Institute for
Occupational Safety and
Health (NIOSH)), juillet 1987
3. “Working in Confined Spaces”
(Numéro de publication 80-106 de la NIOSH), décembre 1979
4. “Assistance in Preventing Occupational Fatalities in Confined Spaces: NIOSH Alert”, numéro de publication
86-110 de la NIOSH), janvier 1986
5. “Standard Practice for Confined Area Entry”,
ASTM D4276-02 (2007)
Un espace clos est défini comme étant une zone qui :
• est assez large pour qu'un employé puisse y entrer et effectuer son travail;
• comporte des moyens d'entrée ou de sortie limités ou restreints;
• n'est pas conçue pour être habitée de façon permanente.
Un espace clos nécessitant un permis est défini comme
étant un espace clos qui répond à l'un ou plusieurs des critères suivants :
• contient une atmosphère dangereuse, avérée ou éventuelle;
• contient des matériaux qui comportent des possibilités d'engouffrement;
• renferme une configuration interne qui pourrait faire en sorte que ceux qui y entrent soient piégés ou asphyxiés en raison de murs convergents ou d'un sol incliné entraînant un rétrécissement de la pièce;
• comporte tout autre risque grave pour la santé ou la sécurité.
Les espaces clos peuvent être de tailles et de formes différentes, et se retrouvent notamment dans l'industrie lourde, l'industrie de l'alimentation et des produits chimiques, dans les installations de raffinage du pétrole, des commodités et des communications, et sur les terrains de construction. En raison de leur apparence, ces espaces sont souvent trompeurs; par exemple, l'intérieur d'un réservoir surélevé à toit ouvrant est considéré comme un espace clos, même si le toit est ouvert à l'environnement extérieur. En règle générale, les zones suivantes sont classifiées en tant qu'espaces clos et devraient faire l'objet d'une attention toute spéciale :
• réservoirs de stockage
• bâches d'aspiration des pompes
• dégraisseuses
• égouts et fosses septiques
• canalisations
• fosses
• fours
• bouches d'égout
• tunnels
• fosses souterraines
• chaudières
• silos
• cuves
• élévateurs à grains
• mélangeurs
• réservoirs d'eau à toit ouvrant
• réservoirs surélevés
• enclos à accès par le dessous
• réservoirs de wagons porte-rails
• fosses de sang des abattoirs
Dans la plupart des cas, ces espaces clos sont relativement faciles à repérer. Si vous tombez sur une zone qui présente les caractéristiques d'un espace clos, mais qui n'est pas comprise dans la liste ci-dessus, il est toujours préférable de traiter les zones inconnues et leur environnement intérieur comme des espaces clos, et de prendre toutes les mesures de sécurité qui s'imposent.
Pour visualiser l'organigramme de décisions concernant les espaces clos nécessitant des permis de l'OSHA, rendez-vous sur le osha.gov pour obtenir l'annexe A du CFR 29 1910.146. Pour visualiser la liste de contrôle pré-entrée des espaces clos de l'OSHA, rendez-vous sur le osha.gov pour obtenir l'annexe D du CFR 29 1910.146.
Canada : Gestion du travail dans les espaces clos
CSA Z1006-10
L'article “Gestion du travail dans les espaces clos CSA Z1006-10” traite des exigences et des lignes directrices en matière de gestion du travail dans les espaces clos et des secours qui s'y rattachent.
La norme CSA Z1006-10 est désignée comme une Norme nationale du
Canada; les anciennes normes et réglementations variaient selon les ressorts.
Certaines régions ont des réglementations générales concernant la santé et sécurité au travail ou concernant les différents secteurs, et ces dernières s'occupent de nombreuses exigences minimales relativement à leur ressort.
La nouvelle norme a pris ces conflits de compétence en considération et a adopté la loi applicable afin de répondre au besoin d'une norme nationale complète. La norme a donc été élaborée spécifiquement dans le but d'assurer qu'elle ne contredise pas d'autres réglementations existantes, mais plutôt qu'elle s'allie à elles afin de garantir de hauts niveaux de sécurité.
L'élaboration de cette norme concernant les espaces clos a été financée en partie par différentes agences gouvernementales de santé et sécurité au travail fédérales, provinciales ou territoriales. La conception de la norme a
été assurée par un comité technique bénévole composé d'intervenants de l'industrie, de producteurs, d'autorités de réglementation, de main-d'oeuvre, ainsi que de représentants généraux. Les éminents experts de l'industrie du comité technique ont apporté une contribution venant de nombreux secteurs, dont l'acier, les télécommunications, l'énergie, la production, les produits chimiques, les services d'urgence, les pâtes et papier, les mines et les chemins de fer.
La norme vous donne des conseils bien détaillés concernant les rôles requis pour une entrée sécuritaire, les exigences de formation pour les équipes d'entrée et de secours et les exigences de qualifications des prestataires de formation. La norme traite également de la compétence des personnes qui auront à travailler dans des espaces clos en ce qui concerne leur habileté à assumer certains rôles spécifiques.
L'un des principaux problèmes en matière d'évaluation des dangers dans les espaces clos est d'omettre de considérer une zone de travail comme étant un espace clos. La nouvelle norme contient une définition assez large d'un espace clos afin de permettre aux organismes de définir efficacement et adéquatement un espace clos et d'ainsi mettre en place une atténuation du risque.
Les employés qui travaillent dans des espaces clos peuvent être exposés à d'importants risques de blessures graves ou mortelles résultant d'asphyxie, d'engouffrement, de décharge électrique, d'une chute, de la chaleur, d'un incendie, d'une explosion ou d'une maladie de longue durée.
Un espace clos est défini comme étant un lieu de travail qui est totalement ou partiellement clos, qui n'est pas conçu pour être habité de façon permanente, dont l'accès est limité ou restreint, et dont les configurations interne ou externe peuvent compliquer l'approvisionnement de premiers soins ou de secours, d'autres services d'urgence ou même l'évacuation du lieu. Chaque espace clos est considéré par défaut comme dangereux, à moins qu'une personne compétente en ait jugé autrement à la suite d'une identification des dangers et d'une évaluation des risques.
La définition d'espace clos selon la norme “Gestion du travail dans les espaces clos CSA Z1006-10” se concentre particulièrement sur les caractéristiques inhérentes à l'espace et sur la capacité du travailleur ou du secouriste à entrer et à sortir de l'espace sans être victime d'une blessure, d'une maladie ou d'un décès.
L'identification des dangers et l'évaluation des risques par un travailleur compétent sont requises afin de déterminer les mesures de contrôles appropriées à prendre pour s'occuper des dangers spécifiques relatifs à l'espace, y compris ceux qui peuvent causer des blessures vives ou chroniques aux travailleurs. La norme vous donne des conseils bien détaillés concernant les rôles requis pour une entrée sécuritaire, les exigences de formation pour les équipes d'entrée et de secours et les exigences de qualifications des prestataires de formation. La norme traite également de la compétence des personnes qui auront à travailler dans des espaces clos en ce qui concerne leur habileté à assumer certains rôles spécifiques.
Pour visualiser la norme “Gestion du travail dans les espaces clos CSA Z1006-10”, rendez-vous sur le csa.ca pour obtenir les normes CSA citées en référence dans les réglementations de la santé et sécurité au travail (SST).
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Pourq uoi les espaces clos peuvent-ils s'avérer
être d angereux?
Les produits pétroliers, les sous-produits chimiques et les autres substances entreposées dans les espaces clos peuvent souvent absorber ou retenir les matières. Lorsque les espaces sont vidés à des fins d'entretien, de nettoyage ou autre, la matière absorbée peut s'infiltrer à l'extérieur des murs, ce qui a comme conséquence de modifier la composition des environnements des espaces clos.
Des fuites ou des déversements accidentels de substances telles que l'ammoniac, l'acétylène, l'acide ou même l'eau peuvent entraîner des dangers dans les espaces clos, car il se peut que ces substances dégagent des émanations ou produisent des réactions qui apportent soudainement d'importants changements aux environnements des espaces clos. Ces dangers pourraient également contribuer à augmenter la possibilité de glisser, de trébucher et de tomber.
Les réactions chimiques à même un espace clos pourraient être causées par de nombreuses circonstances. Les procédés de fabrication peuvent générer des sous-produits qui réagissent avec l'atmosphère des espaces clos, ce qui entraîne de dangereuses conditions. Le nettoyage à l'acide ou aux solvants peut dégager des émanations et des vapeurs qui pourraient consister en de graves dangers pour la santé. Parallèlement, de la peinture qui sèche peut dégager des vapeurs toxiques qui consistent en de graves menaces pour la santé et elle peut
également réagir violemment avec l'atmosphère d'un espace clos.
Les procédés d'oxydation, tels que les métaux qui rouillent ou la décomposition et la fermentation de matières organiques, peuvent réduire les niveaux d'oxygène des zones d'espaces clos. Une attention toute particulière devrait être apportée dans de telles atmosphères puisque lorsque la respiration humaine est combinée à de l'oxydation, les niveaux d'oxygène des espaces clos diminuent rapidement en dessous des limites acceptables.
Les opérations mécaniques à l'intérieur d'un espace clos telles que la soudure, la peinture, le nettoyage, le raclage ou le sablage, pourraient être une source de danger. Des changements soudains de température combinés avec des vapeurs pétrochimiques ou des émissions de méthane gazeux créent un environnement instable qui pourrait provoquer des réactions volatiles. Une attention toute particulière devrait être apportée dans des espaces clos tels que des voûtes pour circuits téléphoniques, des soussols et des tunnels qui contiennent des piles rechargeables. Des opérations de rechargement peuvent produire d'importants niveaux de gaz explosifs ou toxiques qui supplantent l'oxygène dans les espaces clos.
Il est possible que les activités d'inertage à l'aide de produits ininflammables tels que le dioxyde de carbone (CO
2
), l'hélium (He) et l'azote (N
2
) supplantent l'oxygène à l'intérieur des espaces clos.
Ces produits, combinés à d'autres matières dans l'espace, peuvent produire des substances dangereuses
Dangers retrouvés dans les espaces clos
Les dangers retrouvés dans les espaces clos font partie de l'un des six groupes suivants : atmosphérique, physique, d'engouffrement, corrosif, biologique et autres. En conséquence, une planification et une préparation rigoureuses doivent être effectuées à l'intention de tout le personnel qui entrera dans un espace clos, et ce, avant que quiconque n'entre dans le lieu de travail.
Les dangers atmosphériques sont ceux qui sont les plus dangereux retrouvés dans les espaces clos, car ils sont souvent très discrets.
Les atmosphères dangereuses sont celles qui exposent les travailleurs à des risques de mort, d'incapacités, de blessures ou de maladies aiguës, en raison de l'une ou de plusieurs des causes suivantes:
• Concentration d'oxygène dans l'atmosphère en dessous de 19,5 % (insuffisance en oxygène). Selon l'OSHA, une atmosphère enrichie d'oxygène contient plus de 23,5 % d'oxygène par volume.
• Concentration dans l'atmosphère de tout contaminant toxique au-dessus de la limite d'exposition admissible (PEL) instaurée par l'OSHA.
• Poussières combustibles en suspension à une concentration telle que la vision est embrouillée à une distance de cinq pieds ou moins.
• Atmosphère présentant un danger immédiat pour la vie ou la santé (DIVS) qui consiste en une menace mortelle immédiate, qui pourrait entraîner de graves effets sur la santé, irréversibles ou immédiats, et qui pourrait causer des affections oculaires, de l'irritation ou d'autres affections qui pourraient empêcher la sortie. Tandis que les concentrations de poussières ou de particules en suspension sont faciles à repérer à l'oeil nu, une insuffisance ou un enrichissement en oxygène, de même que des concentrations de vapeurs et de gaz dangereuses doivent
être détectées à l'aide d'instruments fiables.
Une insuffisance en oxygène survient lorsque les niveaux d'oxygène dans les espaces clos descendent en dessous de 19,5 % de l'atmosphère totale. L'air ambiant normal contient des concentrations d'oxygène de 20,8 % par volume. Dans les atmosphères insuffisantes en oxygène, le niveau confortable d'oxygène pourrait
être supplanté par d'autres gaz tels que du dioxyde de carbone, qui, s'ils sont inhalés, pourraient entraîner des dangers éventuels ou la mort.
Une insuffisance en oxygène peut aussi être causée par de la rouille, de la corrosion, de la fermentation, ou toute autre forme d'oxydation. Au fur et à mesure que les matières se décomposent, l'oxygène est soutiré à l'atmosphère afin de nourrir l'oxydation. Les effets causés par une insuffisance en oxygène peuvent être graduels ou soudains, selon la concentration d'oxygène en général, le niveau d'activité des travailleurs à l'intérieur des espaces clos, et les concentrations des autres gaz dans l'atmosphère. Généralement, la diminution des niveaux d'oxygène dans l'atmosphère entraîne les symptômes physiologiques suivants:
% d'oxygène Effets physiologiques
19.5 à 16
16 à 12
14 à10
10 à 6
En dessous de 6
Aucun effet visible
Accélération du rythme de la respiration. Accélération des battements du coeur. Détérioration de la concentration, de la pensée et de la coordination.
Jugement erroné et mauvaise coordination musculaire. Effort musculaire entraînant rapidement de la fatigue. Respiration intermittente.
Nausées, vomissements. Incapacité à effectuer des mouvements vigoureux ou perte de la capacité de se mouvoir.
Inconscience, suivie d'un décès.
Difficulté à respirer. Mouvements convulsifs. Mort en quelques minutes.
Les atmosphères enrichies en oxygène contiennent une concentration en oxygène plus élevée que 23,5 % par volume; l'atmosphère est donc considérée comme étant enrichie en oxygène et, par conséquent, sujette à l'instabilité. En conséquence des niveaux d'oxygène élevés, la possibilité d'un embrasement éclair ou d'une explosion augmente de façon considérable, de même que la gravité de la situation.
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Combustion
Depuis de nombreuses années, le concept d'incendie est symbolisé par le
triangle du feu ou par le triangle de combustion, et ces symboles représentaient le feu, la chaleur et l'oxygène. Pour qu'une combustion survienne, trois éléments de base doivent être réunis : l l l source de combustion telle que du méthane ou des vapeurs d'essence assez d'oxygène pour oxyder ou consumer le carburant source de chaleur pour entamer le processus
Cependant, une récente recherche a démontré qu'un quatrième élément, soit une réaction en chaîne d'un produit chimique, est lui aussi un composant nécessaire à l'allumage. Afin de refléter ce quatrième élément, le triangle du feu est devenu le tétraèdre du feu (voir la figure 1).
Le pourcentage de gaz combustibles dans l'air est également important.
Par exemple, une bouche d'égout qui se remplirait graduellement par un gaz combustible qui fuit, tel que du méthane (gaz naturel), lequel se mélangerait à l'air frais déjà contenu à l'intérieur. En ce qui concerne le ratio gaz/air, l'échantillon traverse trois domaines: à faible teneur, de la déflagration et enrichi (voir la figure 2). Dans le domaine à faible teneur, il n'y a pas assez de gaz dans l'air pour la combustion. Dans le domaine enrichi, il y a trop de gaz et pas assez d'air pour la combustion. Toutefois, le domaine de la déflagration contient la bonne combinaison gaz/air pour créer un mélange explosif. Une attention particulière doit cependant être apportée lorsqu'un mélange est trop enrichi, car la dilution de l'air frais peut faire en sorte que le mélange passe à la zone d'inflammabilité ou au domaine de la déflagration. Les limites d'explosion à des concentrations de gaz inférieures et supérieures lorsqu'une combustion est possible sont connues comme la limite inférieure d'explosion (LIE) et la limite supérieure d'explosion (LSE).
Une analogie possible serait une voiture qui ne veut pas démarrer lors des matins froids (une atmosphère à faible teneur, car l'essence liquide ne s'est pas suffisamment évaporée), mais qui peut être inondée d'essence (une atmosphère enrichie en raison de la trop grande évaporation). Finalement, lorsque le mélange comporte la bonne quantité de gaz et d'air (domaine de la déflagration), la voiture démarre.
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Figure 1 Figure 2
Les gaz toxiques qui se retrouvent fréquemment dans les espaces clos peuvent provoquer différents effets physiologiques. Les scénarios d'exposition aux gaz toxiques suivants ne sont que des approximations et peuvent varier en fonction de l'état de santé ou des activités de la personne exposée.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore et inodore créé par la combustion de carburants habituels à une quantité d'air insuffisante ou lorsque la combustion est incomplète. Le CO est souvent libéré par accident, à cause d'un entretien ou d'un ajustement inadéquat des brûleurs et des conduits de fumée des espaces clos, ou par des moteurs à combustion interne. Surnommé le “tueur silencieux”, l'empoisonnement au CO peut survenir assez soudainement.
Concentration en
CO dans l'air (ppm)
Durée d'inhalation
9
Exposition à court terme
35
200
400
800
1,600
3,200
6,400
12,800
8 heures
2-3 heures
1-2 heures
45 minutes
20 minutes
5-10 minutes
1-2 minutes
1-3 minutes
Symptômes toxiques
Recommandation de l'American Society of Heating, Refrigerating and
Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) en ce qui concerne la concentration maximale permise dans les zones habitées.
Exposition maximale permise par l'OSHA dans un lieu de travail au cours d'une période de huit heures. Mal de tête et étourdissements au cours des
6 à 8 heures d'exposition constante
Léger mal de tête, fatigue, épuisement, perte de jugement, nausée et
étourdissements.
Mal de tête frontal intense et intensification des autres symptômes.Met la vie en danger après trois heures.
Étourdissements, nausée et convulsions. Perte de conscience en deux heures.Mort à l'intérieur de deux à trois heures.
Mal de tête, étourdissements et nausée. Mort à l'intérieur d'une heure
Mal de tête, étourdissements et nausée à l'intérieur de cinq à dix minutes.
Mort à l'intérieur d'une heure
Mal de tête, étourdissements et nausée à l'intérieur d'une à deux minutesConvulsions, arrêt respiratoire et mort en moins de 20 minutes.
Perte de conscience après deux à trois respirations. Mort à l'intérieur d'une à trois minutes.
Le sulfure d'hydrogène (H2S) est incolore et sent les œufs pourris. Toutefois, l'odeur ne peut être considérée comme un avertissement, car la sensibilité olfactive disparaît rapidement, même après avoir respiré une petite quantité d'H2S. Ce gaz se retrouve souvent dans les égouts, les installations de traitement des eaux usées et dans les opérations pétrochimiques. De plus, l'H2S est inflammable et explosif à des concentrations élevées. Un empoisonnement soudain pourrait provoquer une perte de conscience ainsi qu'un arrêt respiratoire. Un empoisonnement moins brutal peut causer des symptômes tels que de la nausée, des douleurs abdominales, une irritation oculaire, des éructations, de la toux, un mal de tête et des boursouflures aux lèvres.
Niveaux de PPM d'H2S
de 18 à 25 ppm de
75
à
150 ppm de 170 à 300 ppm de 400 à 600 ppm
1000 ppm
Effets physiologiques
Irritation oculaire
Irritation des voies respiratoires pendant plusieurs heures
Irritation accrue pendant une heure perte de conscience pendant 30 à 60 minutes, mort
Mort en quelques minutes
Dioxyde de soufre (SO2). La combustion du soufre ou de composés contenant du soufre produit un gaz âcre et irritant. Une exposition intense au SO2 pourrait être causée par le chargement ou le déchargement de wagonsciternes, par des bouteilles, par des canalisations qui sont rompues ou qui fuient et par l'enfumage à bord de bateaux.
Niveau de PPM de SO
de 1 à 10 ppm
2
Effets physiologiques
Accélération de la fréquence respiratoire et de la fréquence cardiaque, et diminution de l'amplitude respiratoire.
L'ammoniac (NH3) est un puissant agent irritant qui peut provoquer des bronchospasmes, lesquels entraînent une mort subite. De faibles concentrations qui ne produisent pas d'irritation grave sont rapidement absorbées par les voies respiratoires et sont ensuite métabolisées de façon à ce qu'elles n'agissent plus comme de l'ammoniac.
Chez certaines personnes, une bouffée de nettoyant pour la maison peut leur couper le souffle; ceci n'est qu'un aperçu des réactions potentielles graves qui sont causées par une exposition professionnelle intense. L'ammoniac peut être explosif si les contenus du réservoir ou du système de réfrigération sont libérés dans une flamme nue.
Niveau de PPM de NH
3
de 300 à 500 ppm pendant 30 à 60 minutes
400 ppm de 2500 à 6000 ppm de 5000 à 10 000 ppm
Effets physiologiques
Tolérance maximale à une courte exposition
Irritation oculaire et respiratoire
Irritation de la gorge pendant 30 minutes. Met la vie en danger
Fatal
Niveaux d'exposition pour les gaz toxiques sélectionnés
La limite d'exposition admissible (PEL), instaurée par l'OSHA, est la concentration d'un contaminant en suspension auquelle la plupart des travailleurs peuvent être exposés à répétition au cours d'une journée normale de huit heures et d'une semaine de 40 heures, sans effets indésirables pour la santé.
La valeur limite d'exposition (TLV) — limite d'exposition de courte durée (STEL) est la concentration de gaz auquelle la plupart des travailleurs peuvent être exposés de façon continue pendant 15 minutes sans souffrir d'effets indésirables pour la santé.
Substance*
Monoxyde de carbone
Sulfure d'hydrogène
Dioxyde de soufre
Ammoniac
Acide cyanhydrique
Benzène
Toluène
Xylène
Valeur limite d'exposition
(PPM)
Limite d'exposition de courte durée (PPM)
25
1
—
25
—
0.5 ppm
20
100
35
4.7
2.5
-
5
5
-
150
Limite d'exposition admissible selon l'OSHA (PPM)
50
10
1
50
-
5
-
100
*Valeurs limites d'exposition publiées par l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists en 2010
L'acide cyanhydrique, ou cyanure d'hydrogène (HCN), est un poison qui agit extrêmement vite, car il trouble les cellules du système respiratoire, ce qui entraîne une asphyxie chimique. Le HCN liquide est un irritant oculaire et cutané.
Les hydrocarbures aromatiques que l'on retrouve fréquemment dans l'industrie sont le benzène, le toluène, le xylène, l'acétone et le propane.
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Appareils de détection des gaz dang ereux
MÉTHANE
(Plus léger que l'air)
Les appareils portatifs de détection des gaz fonctionnent à piles et consistent en des appareils
à lecture immédiate qui sont utilisés afin d'effectuer des vérifications pré-entrées et dans l'atmosphère des espaces clos. Les appareils portatifs de détection des gaz sont classés en deux groupes : appareils pour gaz uniques et appareils pour gaz multiples. Ces appareils de surveillance observent généralement une ou plusieurs des conditions suivantes :
1. insuffisance ou enrichissement en oxygène
2. présence de gaz combustibles
3. présence de certains gaz toxiques
Selon la capacité de l'appareil, la surveillance des gaz dangereux peut être effectuée simultanément pour différentes combinaisons d'oxygène, de gaz combustibles et toxiques. Les appareils qui effectuent ce type de surveillance sont généralement connus comme étant des détecteurs de gaz multiples. Peu importe le type d'appareil utilisé pour vérifier les concentrations de gaz dans l'environnement, une surveillance continuelle devrait être effectuée au cours de toutes les opérations en espaces clos. La combustibilité ou le degré de toxicité d'un contaminant peut s'accroître s'il est, au départ, faible ou inexistant. De plus, une insuffisance en oxygène peut survenir sans prévenir.
MONOXYDE DE CARBONE
(Même poids moléculaire que l'air)
SULFURE D'HYDROGÈNE
(Plus lourd que l'air)
Figure 3
La composition atmosphérique d'un endroit clos devrait être déterminée avant que quelqu'un n'y entre. Des instruments fiables devraient être utilisés afin de prélever des échantillons d'air à l'aide d'une barbacane ou d'un autre petit port d'entrée de l'espace clos. Si possible, n'ouvrez pas les portails d'entrée de l'espace clos avant d'avoir terminé cette
étape. Des changements soudains dans la composition atmosphérique de l'espace clos pourraient entraîner de violentes réactions ou diluer les contaminants qui s'y retrouvent, ce qui donnerait une lecture faussement faible de la concentration de gaz initiale.
Lorsque vous testez les espaces nécessitant un permis pour des conditions acceptables d'entrée, vous devez toujours effectuer vos tests dans l'ordre suivant :
1. teneur en oxygène
2. gaz et vapeurs inflammables
3. contaminants atmosphériques toxiques éventuels
Un test complet devrait être effectué dans de nombreux emplacements de lieux de travail. Certains gaz sont plus lourds que l'air et ont tendance à s'accumuler dans les parties inférieures des espaces clos. D'autres sont plus légers que l'air et se retrouvent habituellement en concentrations plus élevées dans les parties supérieures des espaces clos. Enfin, certains autres ont le même poids moléculaire que l'air et leurs concentrations varient dans les espaces clos. En conséquence, les échantillons des tests devraient être pris dans les parties supérieures, du milieu et inférieures de l'espace clos afin de recenser les différentes concentrations de gaz ou de vapeurs (voir la figure 3).
Les résultats des tests atmosphériques auront un effet direct sur le choix de l'équipement de protection individuel nécessaire pour accomplir les tâches requises dans les espaces clos. Les tests peuvent également déterminer la durée d'exposition du travailleur à l'environnement, et s'il peut entrer dans l'espace clos.
Vous devriez vous servir de détecteurs de substances spécifiques si des contaminants réels ont été recensés au préalable. Tenez pour acquis que chaque espace clos comporte une atmosphère inconnue et dangereuse.
Personne ne doit entrer, ni même passer sa tête dans l'espace clos pour un rapide coup d'oeil, et ce, en aucun cas. De tels gestes constituent une entrée dans l'espace clos, et peuvent exposer les personnes à des atmosphères dangereuses et potentiellement mortelles.
Les appareils de surveillance des gaz
combustibles fonctionnent en supposant que lorsque les proportions de vapeurs d'un quelconque combustible se combinent à de l'air et qu'une source d'allumage est présente, une combustion peut survenir. Le domaine de concentrations auquel cette réaction peut survenir est appelé domaine de déflagration ou zone d'inflammabilité. Ce domaine comprend toutes les concentrations qui, si le mélange est allumé, provoqueraient un embrasement éclair ou une flamme en déplacement.
Le pourcentage le plus bas auquel cette situation peut arriver est de 100 % de la limite inférieure d'explosion (LIE); le pourcentage le plus élevé est la limite supérieure d'explosion (LSE) (voir la figure 2).
Les appareils de surveillance des gaz combustibles sont généralement étalonnés en fonction du pentane ou du méthane, et sont conçus pour la surveillance générale des vapeurs d'hydrocarbures.
De tels appareils fonctionnent grâce à l'action catalytique du filament en platine chauffé qui entre en contact avec les gaz combustibles. Le filament est chauffé à la température de fonctionnement par un courant électrique. Lorsque l'échantillon de gaz entre en contact avec le filament chauffé, la combustion de la surface augmente la température proportionnellement à la quantité de combustibles compris dans l'échantillon. Un montage en pont de Wheatstone incorpore le filament comme s'il
était un seul bras et mesure le changement de résistance électrique causée par l'augmentation de la température. Ce changement indique le pourcentage de gaz combustible présent dans l'échantillon.
La plupart des appareils pour gaz combustibles affichent les concentrations de gaz en pourcentage
LIE. Par exemple, 100 % de la LIE du méthane (le principal composant du gaz naturel) est de 5 % par volume, et le LSE est de 15 % par volume. Si une pièce se remplit lentement de méthane et que la concentration atteint 2,5 % par volume, cela représente en réalité 50 % de la LIE (2,5/5 x 100 %).
Entre 5 et 15 % par volume, une étincelle pourrait déclencher une explosion. En bref, pour le méthane,
5 % par volume =100 % de la LIE.
Figure 4
DOMAINE DE LA DÉFLAGRATION
PENTANE
MÉTHANE
HYDROGÈNE
ACÉTONE
% GAZ
Des gaz différents requièrent différentes concentrations de pourcentage par volume pour atteindre 100 % de la LIE (voir la figure 4). La LIE du pentane, par exemple, est de 1,4 %. Les appareils qui mesurent le pourcentage de la LIE sont faciles d'utilisation, et ce, peu importe le gaz en question, puisque les utilisateurs sont principalement concernés par la distance qui sépare la concentration de gaz à sa LIE.
Certains appareils portatifs donnent des lectures concernant les gaz combustibles qui s'affichent en pourcentage de LIE et en pourcentage de gaz combustible par volume, ce qui représente la quantité totale de gaz combustible présent.
INCIDENT
Québec
Deux ouvriers qui travaillaient dans une usine de cosmétiques ont perdu la vie en essayant de secourir un de leurs collègues, car ils ont respiré de trop grandes quantités de gaz d'argon. Un sous-traitant est mort sur place dans l'immeuble, après s'être servi de gaz d'argon pour faire de la soudure à l'intérieur d'un grand réservoir en métal. Les deux apprentis secouristes sont morts le jour suivant après avoir été emmenés à un hôpital local. L'un des deux a suffoqué à cause des émanations en tentant de secourir son collègue. L'autre a perdu connaissance après être entré dans le réservoir. Selon un porte-parole de la
Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec, l'équipement des soudeurs n'était pas approprié pour travailler en espace clos.
Les appareils de surveillance des gaz uniques pour détecter
une insuffisance en oxygène mesurent les concentrations d'oxygène dans l'atmosphère. Les concentrations sont généralement mesurées selon une plage de 0 à 25 % d'oxygène dans l'air et les lectures sont inscrites sur l'affichage numérique. Les indicateurs d'oxygène sont étalonnés en fonction d'un air frais non contaminé à 20,8 % d'oxygène. Chez certains modèles, les niveaux d'alerte sont réglés de façon à avertir les utilisateurs d'une insuffisance ou d'un enrichissement en oxygène.
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Les appareils de surveillance des gaz uniques ALTAIR
MD et ALTAIR
Pro
offrent plusieurs options de capteurs, y compris pour le monoxyde de carbone, le sulfure d'hydrogène et l'oxygène. D'autres caractéristiques font partie de l'appareil, telles qu'une protection supérieure contre la poussière et l'eau, une résistance élevée aux RFI, un fonctionnement à bouton unique ainsi qu'un système à triple alarme.
Les appareils de surveillance des gaz uniques sont des machines compactes qui fonctionnent à piles, et elles sont utilisées pour mesurer les niveaux de monoxyde de carbone (CO), de sulfure d'hydrogène (H
2
S) ou d'autres gaz toxiques selon le modèle choisi. La plupart des appareils de surveillance des gaz toxiques utilisent des cellules captatrices électrochimiques. Si le gaz en question pénètre dans la cellule, la réaction qui en résulte provoque un courant de sortie proportionnel à la quantité de gaz contenue dans l'échantillon.
Si les concentrations de gaz dépassent les niveaux programmés, une alarme audible et visible se déclenche. Ces appareils conviennent parfaitement aux espaces clos contenant des moteurs qui peuvent produire de grandes quantités de CO, de même qu'aux égouts, aux usines de traitement d'eau et aux raffineries de pétrole qui ont tendance à renfermer des volumes dangereux d'H
2
S et de SO
2
.
Au cours des dernières années, des capteurs infrarouges ont été intégrés dans les appareils portatifs, et tout particulièrement pour la détection du dioxyde de carbone (CO
2
) et des hydrocarbures.
Les détecteurs de gaz multiples sont à votre disposition pour une surveillance simultanée de l'oxygène, et des gaz combustibles et toxiques. Les gaz et les vapeurs toxiques qui peuvent être inhalés ou absorbés par la peau se retrouvent fréquemment dans les espaces clos. Il arrive parfois que ces dangers atmosphériques supplantent l'oxygène et empêchent le corps de continuer à respirer. Certains gaz et certaines vapeurs toxiques peuvent également entraîner des lésions physiques permanentes dans les cas d'exposition répétée.
Tandis que la plupart des appareils de surveillance des gaz uniques fonctionnent en mode diffusion, certains détecteurs de gaz multiples portatifs utilisent des pompes intégrées afin de prélever des échantillons dans la zone immédiate ou de l'extérieur du lieu de travail en espace clos lorsqu'il est utilisé avec des conduites d'échantillonnage. L'utilisateur consulte la lecture du capteur sur l'affichage numérique de l'appareil. Peu importe le nombre de capteurs qui sont utilisés, ces derniers surveillent et affichent des lectures de façon continuelle.
Les appareils en mode diffusion vous servent à mesurer simultanément les LEL des gaz combustibles, l'oxygène ainsi que les niveaux toxiques en parties par million (ppm) d'H
2
S, de CO et d'autres gaz toxiques. Les alarmes avisent
également les utilisateurs lorsque les niveaux d'oxygène sont faibles ou élevés.
Des adaptateurs pour des pompes d'échantillonnage télécommandées sont parfois offerts pour convertir les appareils en mode diffusion en appareils en mode pompage.
Détecteur de gaz multiples ALTAIR MD 4X avec technologie de capteurs
XCell MC certifiée MSA
. Le détecteur de gaz multiples ALTAIR MD 4X avec technologie de capteurs XCell MC certifiée MSA vous offre de nombreux avantages en matière de performance: temps de réaction plus rapide, durée de vie du capteur de quatre ans, stabilité accrue et moins d'une minute d'étalonnage. Cet appareil mesure les concentrations de gaz de combustibles
(LIE), d'O
2
, d'H
2
S et de CO, et est également équipé de caractéristiques optionnelles exclusives MotionAlert MC et InstantAlert MC .
Ce détecteur de gaz multiples est robuste et durable; il peut résister à une chute de 20 pieds et il est coté IP67. D'autres caractéristiques de l'appareil consistent en une stabilité et une fidélité accrues, une durée de vie du capteur de quatre ans, une durée d'utilisation de 24 heures, une réaction du capteur et un temps de réinitialisation de moins de 15 secondes, et un étalonnage qui ne dure qu'une minute. Le boîtier phosphorescent est une bonne façon de créer de la visibilité dans les espaces clos sombres. Capteur de deux gaz toxiques (CO/H
2
S), presque sans interférence entre les canaux. Sortie numérique du capteur qui réduit considérablement la susceptibilité au brouillage des RF. Les utilisateurs
économisent en général plus de 50 % sur les gaz d'étalonnage, les capteurs de remplacement et l'entretien.
Le détecteur de gaz multiples Sirius MD avec détecteur à photo-ionisation (DPI)
dispose de capacités multifonctionnelles et intègre un capteur DPI résistant à l'humidité dans un détecteur de quatre gaz, ce qui permet la détection de centaines de produits chimiques à l'aide d'un seul appareil.
INCIDENT
Virginie-Occidentale et Kentucky
Les DPI de gaz et vapeurs toxiques utilisent la lumière ultraviolette pour ioniser les molécules des substances chimiques à l'état gazeux ou vaporeux. Un affichage numérique en temps réel permet aux utilisateurs de déterminer les concentrations de gaz et de vapeurs immédiatement. Selon l'entrée d'étalonnage, les gaz et les vapeurs sont mesurés par rapport à une échelle de 0,1 à 10 000 ppm. Certains modèles de DPI sont moins sensibles à l'humidité que d'autres.
Les systèmes d'échantillonnage du tube de détection sont recommandés pour effectuer de rapides évaluations des dangers
éventuels, lesquels sont difficiles à mesurer autrement. Un volume d'air déterminé est prélevé dans les tubes grâce à une pompe d'échantillonnage manuelle ou qui fonctionne à piles. Si un gaz ou une vapeur est détecté, les granules traitées avec un produit chimique
à l'intérieur du tube changent de couleur. Les utilisateurs peuvent déterminer les niveaux de concentration approximatifs en mesurant la longueur des taches de couleur à l'intérieur des tubes. La plupart des tubes en vente de nos jours sont faits de verre et possèdent un bout cassant. On utilise des pompes portatives pour prélever des
échantillons dans les tubes. Certains modèles sont caractérisés par un indicateur de fin de mouvements qui avertit les utilisateurs lorsqu'un échantillon d'air plein a été prélevé. Les modèles comportant un compteur de mouvements intégré éliminent l'enregistrement monotone de nombreux mouvements de pompage. Les modèles
électroniques rendent l'échantillonnage plus facile grâce à leurs options telles que l'échantillonnage automatique et le pré-programmage du nombre de mouvements.
La pompe Kwik-Draw
MD
, à
être utilisée avec les tubes de détection, prélève un volume d'air précis pour la détection des gaz et des vapeurs; elle est caractérisée par un indicateur de mouvements visible qui
“clignote” à chaque finalisation entière du mouvement de pompage.
Par sa nature, l'exploitation du charbon a toujours été un emploi dangereux. En
2006, 19 décès reliés aux mines de charbon ont été dénombrés en Appalachia. La courroie d'un convoyeur aurait été la cause d'un incendie causant la mort de deux mineurs dans la mine Aracoma Alma 1 du comté de Logan, en Virginie-Occidentale.
Cinq hommes sont morts à la suite d'une explosion de méthane dans la mine Danby du comté de Harlan, au Kentucky. Le 2 janvier 2006, une explosion dans la mine de
Sago à Sago, Virginie-Occidentale, a piégé
13 mineurs pendant près de deux jours.
Seul un d'entre eux a survécu. L'explosion de Sago fut la pire catastrophe minière aux
États-Unis depuis qu'un accident survenu en 2001 en Alabama a fait 13 victimes, et elle fut la pire en Virginie-Occidentale depuis qu'un désastre en 1968 avait entraîné la mort de 78 mineurs.
MSA/Auer Detector Tubes are made of glass, have break-off tips, and are filled with treated chemical granules for sampling a variety of substances.
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INCIDENT
Louisiane
Dans une usine de produits chimiques en Louisiane, une inspection de routine s'est avérée mortelle lorsque deux travailleurs ont suffoqué à la suite d'une asphyxie à l'azote. Un des travailleurs a perdu la vie et l'autre a été gravement blessé après que le gaz d'azote s'est accumulé, faute de s'être évacué de façon sécuritaire. Les travailleurs effectuaient une inspection (pour l'entretien) dans une extrémité ouverte d'un large tuyau horizontal. L'extrémité ouverte avait été scellée avec des feuilles de plastique afin de repousser les débris qui pourraient y entrer. De l'azote a été injecté dans l'équipement de procédé afin de protéger les réacteurs contre l'exposition à l'humidité. Apparemment, deux travailleurs ont suffoqué à cause de l'azote tandis qu'ils travaillaient à l'intérieur des feuilles. Un des deux a été retrouvé inconscient, la tête reposant à l'intérieur du tuyau. Le deuxième,
étourdi, gisait à côté de l'ouverture du tuyau. Aucun panneau de mise en garde n'était affiché sur l'ouverture du tuyau l'identifiant comme espace clos ou avertissant que le tuyau contenait de l'azote potentiellement dangereux.
L'étalonnage est le processus manuel ou automatique d'ajustement des lectures de l'appareil afin de faire correspondre les valeurs de gaz d'étalonnage réelles. Afin d'assurer la précision de la surveillance et de l'équipement de détection, les vérifications d'étalonnage devraient être exécutées fréquemment sur tous les appareils utilisés pour les mesures
à prendre en espaces clos. Selon les capacités d'un appareil en particulier, les trousses d'étalonnage comprenant des concentrations de gaz déterminées devraient être utilisées tous les jours pour vérifier la réponse de l'appareil. Cette procédure est aussi connue sous le nom de test fonctionnel. Si l'appareil ne fournit pas une vérification de réaction quotidienne ou un test fonctionnel, il ne doit pas être utilisé jusqu'à ce qu'il ait été l'objet d'un test d'étalonnage. La MSA offre une gamme complète d'équipement d'étalonnage qui sert à vérifier la fonctionnalité de tous les appareils MSA utilisés dans les environnements d'espaces clos.
La MSA recommande d'effectuer un test fonctionnel avant chaque utilisation quotidienne afin d'examiner le fonctionnement adéquat de l'appareil. L'appareil doit passer le test fonctionnel. S'il échoue au test, il faut alors effectuer un étalonnage avant de l'utiliser. Pour de plus amples renseignements à propos de la vérification d'étalonnage pour les détecteurs de gaz portatifs à lecture immédiate, rendez-vous sur le
osha.gov.
Le système de test automatisé
Galaxy MD
est un système autonome d'étalonnage automatisé qui fonctionne à l'aide d'un seul et unique bouton. Il est compatible avec les détecteurs MSA ALTAIR MD ,
Solaris MD et Sirius MD .
Dangers
Les dangers physiques d'un lieu de travail devraient être déterminés après que les dangers atmosphériques d'un espace clos ont été identifiés. Les dangers physiques, tels que l'équipement de mouture, les agitateurs, la vapeur, les installateurs d'appareils à vapeur, l'équipement de paillage, les arbres de transmission, l'engrenage et toutes les autres parties amovibles qui posent un danger dans les espaces clos, car ils peuvent brûler, estropier ou
écraser ceux qui entrent dans l'espace clos en question. Des dangers tels que l'installation de tuyaux, de même que des surfaces inégales ou mouillées pourraient également entraîner des risques de glisser, de trébucher ou de tomber.
Si l'une de ces substances entre en contact avec la peau, les muqueuses ou les yeux, il pourrait se produire une grave irritation ou de sérieuses brûlures. Les vapeurs libérées par ces matières peuvent elles aussi irriter le système respiratoire et causer des douleurs gastro-intestinales.
Les dangers biologiques, tels que la moisissure, les champignons et les spores que l'on retrouve souvent dans les endroits sombres et humides, peuvent irriter le système respiratoire. Les bactéries et les virus présents dans des applications comme les installations de traitement des eaux usées s'avèrent
également être une menace pour la santé, en raison des nombreuses maladies qu'ils entraînent. De plus, les excréments des oiseaux et des animaux constituent de graves dangers pour la santé d'un humain.
Les dangers d'engouffrement existent généralement dans les endroits où des matières
éparses sont entreposées, telles que des grains, de la pierre concassée et du bran de scie. Ces matières, souvent entreposées dans des silos ou d'autres équipements de confinement, nourrissent les poches d'air qui peuvent s'écrouler sous le poids d'un travailleur. Les dangers d'engouffrement bloquent les voies respiratoires du travailleur ou compriment le haut de son corps jusqu'à ce qu'il suffoque.
L'engouffrement comprend également les liquides ou les substances solides flottantes qui peuvent causer la mort s'ils sont aspirés.
Les dangers corrosifs, tels que les acides, les solvants et les nettoyants peuvent poser des dangers supplémentaires dans les espaces clos.
D'autres dangers, tels qu'une visibilité diminuée, un éclairage inadéquat, des installations de câblage non conformes au code et des socles non sécuritaires, consistent en de sérieux dangers pour la sécurité dans les espaces clos. Les espaces clos peuvent aussi renfermer des rongeurs, des serpents, des araignées ou des insectes qui pourraient être dangereux pour ceux qui y entrent. Enfin, des changements soudains dans les vents ou la température contribuent à des variations inattendues dans les environnements des espaces clos.
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Procédures pour s'introduire dans les espaces clos
Les procédures pour s'introduire dans les espaces clos sont essentielles; en effet, avant que tout travailleur n'entre dans un espace clos nécessitant un permis, des procédures et des précautions doivent être respectées. Il est essentiel que les superviseurs, les préposés et les travailleurs connaissent toutes les spécifications concernant les espaces clos. Un équipement adéquat doit également être à portée de main afin d'assurer la sécurité des travailleurs. Les procédures suivantes doivent être respectées :
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La signature d'un permis d'entrée par le personnel de surveillance est requise avant que quiconque ne s'introduise dans un espace clos. Plus précisément, le permis doit identifier clairement :
• l'emplacement de l'espace clos;
• la raison pour laquelle le travailleur s'introduit dans l'endroit;
• la date de l'entrée et la durée d'occupation autorisée dans l'espace clos.
Un permis pourrait être valide pendant une période qui ne dépasse pas celle qui est nécessaire à l'accomplissement de la tâche ou du travail pour lequel le permis a été délivré.
• liste des travailleurs autorisés à s'y introduire;
• liste des préposés;
• liste de l'équipement et des outils nécessaires;
• signature du responsable autorisant l'entrée;
• liste des dangers et des conditions d'entrée acceptables;
• résultats des tests initiaux et périodiques;
• mesures à prendre afin d'isoler l'espace clos et d'éliminer ou de contrôler les dangers avant que quelqu'un n'y entre;
• liste des services de secours et d'urgence;
• procédures de communication
• permis supplémentaires délivrés (p. ex. : travail à haute température)
La norme “Espaces clos nécessitant un permis, règle finale” de l'OSHA concernant les espaces clos nécessitant des permis du CFR 29, article 1910.146, est officiellement entrée en vigueur le 1er février
1999. À l'origine, cette norme avait été publiée dans le Federal Register le 1er décembre 1998. Selon le département du Travail des États-Unis, 1,6 million de travailleurs s'introduisent dans des espaces clos chaque année, et ils travaillent dans les secteurs de la production, du commerce, du service et des commodités, y compris les réservoirs, les cuves, les fosses, l'électricité, les gaz et les services d'hygiène. On retrouve également des espaces clos dans les secteurs de l'oléifaction, du dégazage, de la fabrication de produits alimentaires, des services agricoles, des machineries et des services d'incendies.*
* Source : Département du Travail, OSHA, CFR 29, partie 1910 (Registre no S-019A),
RIN 1218-AA51, “Espaces clos nécessitant un permis, règle finale”
Cette réglementation exige que les employeurs utilisent un appareil étalonné à lecture immédiate afin d'assurer l'entrée sécuritaire dans les espaces clos.
Les droits des travailleurs qui s'introduisent dans des espaces clos potentiellement mortels sont très clairement définis; ceux qui sont autorisés à entrer ont le droit d'effectuer une évaluation de l'espace clos et possèdent une certification écrite qui assure l'exactitude de l'évaluation, laquelle garantit que les appareils respiratoires et les autres équipements de protection personnels qui sont portés sont appropriés, et que les travailleurs comprennent la nature même des dangers que comportent les espaces clos.
Section (C) : “Avant même qu'un employé ne s'introduise dans un espace clos, l'atmosphère interne doit
être testée à l'aide d'un appareil étalonné à lecture immédiate, dans le but de déterminer, dans cet ordre, la teneur en oxygène, les gaz et les vapeurs inflammables et, enfin, les contaminants atmosphériques potentiellement toxiques. Chaque employé qui entre dans l'espace clos, ou le représentant autorisé de cet employé, doit disposer d'une occasion pour vérifier le test pré-entrée requis en vertu de ce paragraphe. C'est tout
à l'avantage de l'employé dont la vie pourrait être mise en danger en raison d'un accomplissement incorrect des mesures de sécurité préliminaires de vérifier si ces dernières sont effectuées adéquatement.” L'OSHA vous offre de plus amples renseignements sur son site
http://www.osha.gov.
INCIDENT
Pennsylvanie
Un employé d'une entreprise de plomberie a été victime d'une blessure
à l'épaule alors qu'il installait un nouvel
égout et que le côté d'une fosse de cinq pieds de hauteur s'est effondré, emprisonnant l'homme de 30 ans. Un collègue a alerté une ambulance qui passait par là de la situation. Une équipe de sauvetage dans des fossés issue des services médicaux d'urgence de Pittsburgh a
œuvré pendant plus de 90 minutes afin de consolider le fossé puis de libérer la victime. Le bureau situé à Pittsburgh de l'Occupational Safety and Health Administration des États-Unis a appris la nouvelle de l'effondrement d'un bulletin de nouvelles télévisé et elle a immédiatement envoyé un inspecteur sur les lieux, étant donné que les réglementations fédérales concernant la santé et la sécurité exigent que les fosses de cinq pieds de profondeur ou plus doivent être protégées contre les effondrements. Une fosse moins profonde peut faire l'objet de la même réglementation si le sol est considéré comme instable.
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Avant même que quiconque ne s'introduise dans un espace clos, des personnes autorisées doivent signer et délivrer des permis d'entrée. Lorsque le travail en espace clos est terminé, des superviseurs pour l'entrée annulent immédiatement les permis, mais les conservent toutefois pendant au moins un an pour faciliter la vérification du programme. Tous les problèmes rencontrés doivent être notés sur les permis. Pour les situations qui requièrent du travail à haute température, comme de la soudure, une note devrait être inscrite sur les permis d'entrée dans les espaces clos ou un permis de travail à haute température devrait être joint. Ces renseignements supplémentaires devraient détailler les compétences ainsi que la durée du travail à haute température.
Afin de remplir les permis d'entrée correctement et d'informer les travailleurs des dangers que comporte le travail en espace clos, une évaluation complète des dangers énumérant tous les dangers qui pourraient être rencontrés par les travailleurs pendant qu'ils travaillent dans un espace clos doit être effectuée avant que quiconque n'y entre. Les personnes qui s'introduisent dans des espaces clos et ceux qui agissent en tant que préposés doivent également connaître les signes et les symptômes de l'exposition au danger, quel qu'il soit. L'évaluation devrait être suivie par un document décrivant la méthode formelle de fonctionnement pour tous les occupants d'espaces clos. Ce document devrait donc expliquer en détail toutes les pratiques de nettoyage, d'épuration, d'aération, ainsi que de travail sécuritaire. Il devrait être examiné par tous les participants qui entrent dans un espace clos.
Une procédure formelle de sécurité devrait également être documentée afin de traiter des préoccupations en matière de sécurité, telles que les premiers soins, les douches, la décontamination et l'approvisionnement en équipement nécessaire médical et de secours. Afin d'assurer la compréhension des responsabilités et des dangers que comportent certains espaces clos, des « séances pré-entrée » à l'intention de tous les participants devraient être planifiées peu avant l'entrée officielle. Pendant ces séances, l'on doit discuter de chaque danger et des conséquences de chaque exposition à un danger avec tous les travailleurs et les préposés autorisés.
Ventilation. L'OSHA a déterminé qu'un programme complet de permis d'entrée n'est pas nécessaire pour les entrées dans les espaces clos nécessitant un permis qui ne contiennent que des dangers atmosphériques qui ne peuvent qu'être contrôlés par la ventilation. L'entrée dans ces espaces clos peut être considérée sécuritaire à condition que les employeurs :
1. démontrent que le seul danger posé par l'espace clos nécessitant un permis est une atmosphère dangereuse, supposée ou avérée;
2. prouvent que la ventilation forcée à elle seule maintiendra les espaces clos nécessitant des permis comme sécuritaires pour que quelqu'un y entre;
3. élaborent des données de surveillance et d'inspection afin d'appuyer les conditions 1 et 2 (ci-dessus) et rendent ces données disponibles aux travailleurs;
4. effectuent une entrée initiale afin d'obtenir des données et pour faire en sorte que les entrées suivantes seront en conformité avec la clause 1910.146 de l'OSHA, paragraphe (c) (5) (ii), qui traite des exigences concernant les tests périodiques, lesquels assurent que la ventilation prévient effectivement l'accumulation d'une atmosphère dangereuse.
Selon l'OSHA, les espaces dont tous les dangers ont été éliminés peuvent être reclassés dans la catégorie des espaces clos ne nécessitant pas de permis, à la condition que les dangers soient définitivement éliminés. En règle générale, les espaces clos ne devraient pas être aérés avec de l'oxygène pur, car l'oxygène peut réagir violemment avec d'autres matières présentes dans les atmosphères des espaces clos.
Procédures de cadenassage et d'étiquetage. Dans la préparation pour entrer dans les zones de travail en espace clos, les commodités et l'équipement mécanique qui sont en usage dans les espaces clos devraient être mis à l'écart et débranchés.
Les procédures de cadenassage doivent être effectuées par des employés autorisés seulement. Les tuyaux et les conduites de vapeur devraient être dotés de brides pleines, être en position ARRÊT et être cadenassés. Les disjoncteurs principaux des services électriques de l'espace clos devraient être mis en position ARRÊT et cadenassés au panneau de fusibles. Afin d'assurer que l'alimentation en électricité de l'équipement a bel et bien été interrompue, tous les interrupteurs MARCHE/ARRÊT devraient être testés. Les canalisations hydrauliques alimentant les espaces clos devraient elles aussi être bloquées et vidées afin de prévenir un mouvement imprévu de l'équipement.
Enfin, si possible, les mécanismes d'entraînement, les engrenages et les ceintures de tout l'équipement mécanique devraient être débranchés physiquement avant que quelqu'un n'entre dans l'espace clos. Des étiquettes imprimées sont utilisées afin d'avertir les employés que les dispositifs d'isolement des sources d'énergie doivent rester en position et que leurs étiquettes ne doivent pas être retirées.
Équipement du personnel pour entrer dans les espaces clos
Une large gamme d'équipement de protection est disponible pour les travailleurs qui ont à entrer dans un espace clos. Il est essentiel que tous les travailleurs portent un équipement adéquat aux environnements particuliers et soient compétents en ce qui concerne son utilisation sécuritaire et efficace. En aucun cas un
employé ne devrait s'introduire dans un espace clos sans avoir préalablement obtenu la formation et l'équipement adéquats.
Les outils et l'équipement qui sont requis afin d'accomplir des tâches à l'intérieur d'un espace clos doivent être amassés avant d'entrer dans l'espace clos en question. Un manque d'équipement adéquat peut entraîner de dangereuses situations pour les travailleurs, en plus d'occasionner une perte de précieux temps de travail. Toutes les pièces d'équipement devraient être vérifiées avant utilisation et, par conséquent, être en bon état de fonctionnement. Vous devriez également entreprendre des mesures de protection afin de protéger les personnes qui travaillent à l'extérieur de l'espace clos; par exemple, des barricades devraient être installées afin de mettre les passants
à l'abri des bouches d'égout ouvertes, des ouvertures des
écoutilles et des ouvertures d'autres espaces clos qui ne portent pas d'étiquette. De plus, une attention particulière devrait être apportée afin d'empêcher que des matériaux tombent accidentellement dans les ouvertures des espaces clos.
Dans le cas d'entrepreneurs et de sous-traitants, tous les employés qui travaillent dans un espace clos devront répondre aux exigences des permis d'entrée. Un non-respect des normes établies sur le permis entraînera une évacuation immédiate de l'espace clos.
Une protection des voies respiratoires adéquate devrait
être choisie en fonction de l'analyse de l'atmosphère présente dans l'espace clos, et elle doit être fournie à tous les travailleurs qui y entreront. Les types d'appareils respiratoires recommandés pour les espaces clos comprennent les appareils respiratoires autonomes (ARA), les ARA à double fonction, les appareils respiratoires à adduction d'air pur combinés à une bouteille d'échappement, les dispositifs de purification de l'air et les appareils respiratoires à échappement.
Puisque les modèles, les utilisations et la capacité de protection de ces dispositifs peuvent varier, il est important d'effectuer d'abord une évaluation des niveaux de contaminants présents dans le lieu de travail. Dans le but d'assurer une sélection adéquate, la mise à jour des connaissances relatives aux limitations des dispositifs de protection respiratoire revêt une importance semblable.
Les ARA offrent le plus haut niveau de protection respiratoire qu'il soit, car ils sont conçus dans l'optique de protéger les travailleurs des atmosphères insuffisantes en oxygène ou DIVS, que l'on retrouve souvent dans les installations d'espaces clos. Les ARA sont
équipés de bouteilles à air portées par l'utilisateur qui procurent un approvisionnement en air fiable, mais limité, sans nécessiter de boyaux ou d'attaches qui gênent les mouvements.
Le système Quick-Fill MD
de MSA permet aux travailleurs de prolonger l'approvisionnement en air dans les ARA en les remplissant à l'aide d'un boyau provenant d'une source d'air secondaire, telle qu'une rangée de bouteilles en cascade.
Les ARA sont pratiques dans les installations d'espaces clos dont les ouvertures sont assez larges pour qu'un travailleur portant l'équipement et les bouteilles s'y introduise. Des bouteilles moins encombrantes sont disponibles pour des espaces clos aux ouvertures étroites. En aucun cas un
travailleur ne doit entrer sans protection dans un espace clos qui comporte une atmosphère dangereuse ou potentiellement dangereuse et attendre que son
équipement d'ARA lui soit descendu.
L'OSHA exige que des appareils respiratoires par pression soient utilisés dans une atmosphère DIVS. L'avantage des appareils respiratoires par pression est le maintien d'une légère pression positive dans la pièce faciale, ce qui contribue à empêcher une fuite de contaminants à l'intérieur du casque. Les principaux composants des ARA consistent en une bouteille à air, un dispositif d'avertissement à basse pression, un régulateur, une pièce faciale, une bouteille et un assemblage de soutien et de harnais. Pendant le fonctionnement, la bouteille à air sous haute pression est réduite par le régulateur et acheminée au travailleur en réponse à ses exigences en matière de respiration.
En général, les ARA sont disponibles à la fois en modèles à basse pression (pression manométrique : 2 216 ou 3 000 psi) et
à haute pression (pression manométrique : 4 500 psi). Selon la taille déterminée d'une bouteille, les modèles à haute pression ont une plus grande capacité d'entreposage, ce qui en prolonge la durée de vie. Lorsqu'ils utilisent les dispositifs à haute pression, les utilisateurs d'ARA peuvent choisir entre des bouteilles à durée de vie de 30, de 45 ou de 60 minutes. Les bouteilles à durée de vie de 30 minutes sont habituellement utilisées avec des ARA à basse pression.
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L'appareil respiratoire d'échappement à approvisionnement en air
PremAire MD Cadet Escape Respirator
avec bouteilles d'échappement fournies offre, en un seul assemblage, un régulateur de première phase et une valve de bouteille. Les bouteilles d'échappement moins encombrantes peuvent être portées sur la hanche gauche, ou sur la droite.
La récente technologie
ARA comprend un système de remplissage de la bouteille (système Quick-Fill de MSA) qui utilise un adaptateur particulier vous permet de remplir la bouteille d'air rapidement lorsque vous portez le dispositif, ce qui vous procure un approvisionnement en air pratiquement illimité. Cette configuration élargit la gamme des utilisations possibles de l'équipement d'ARA, car il élimine le besoin de quitter l'espace clos pour se rendre à une station de remplissage de type cascade.
Les ARA à double fonction de type combinaison
fusionnent les capacités des appareils respiratoires à adduction d'air pur à celles d'un ARA. Les modèles à double fonction diffèrent des ARA traditionnels dans le sens qu'ils possèdent généralement un régulateur à deux orifices d'alimentation; un à haute pression
(pression manométrique : 2 216, 3 000 ou 4 500 psi) pour un raccord permanent à la bouteille à air, et l'autre
à basse pression (pression manométrique : 85 psi) pour un approvisionnement en air dans un boyau. Le principal avantage de ces dispositifs est qu'ils procurent une mobilité de type ARA lorsque les appareils à adduction d'air pur sont débranchés. Ils fournissent également un approvisionnement en air prolongé lorsque les options
à adduction d'air pur sont déjà utilisées.
Ces types d'appareils respiratoires sont particulièrement conçus pour les installations d'espaces clos. En effet, les travailleurs qui s'y introduisent peuvent les brancher sur des sources d'air régularisées à basse pression et leur approvisionnement en air est de longue durée et continu.
Toutefois, si les utilisateurs doivent aller et venir ou s'ils doivent quitter l'espace clos, ils pourront opter pour les bouteilles d'ARA à durée de vie de 30, 45 ou 50 minutes.
Les appareils respiratoires à adduction d'air pur
avec bouteilles d'échappement allient leurs capacités à celles d'un ARA. Ces dispositifs sont équipés de bouteilles
à durée de vie de 5, 10 ou 15 minutes qui peuvent être utilisées lors de situations d'urgence seulement. Les appareils respiratoires à adduction d'air pur combinés à des bouteilles d'échappement constituent un dispositif approuvé pour entrer et sortir d'atmosphères DIVS, sauf lorsque la flexibilité des bouteilles moins encombrantes et la fonction poids plume sont nécessaires pour les espaces clos.
Cet unique appareil respiratoire à double approvisionnement de type combinaison est équipé d'une bouteille à durée de vie de 5 minutes, pratique lors de sorties d'urgence. Le régulateur du dispositif est caractérisé par deux orifices d'air principaux qui permettent aux travailleurs de changer d'une source d'air à l'autre sans toutefois avoir à interrompre le débit d'air, ni diminuer l'approvisionnement en air de la bouteille d'échappement. Les travailleurs peuvent facilement entrer dans les espaces clos à l'aide des appareils respiratoires, tout en transportant un approvisionnement en air individuel généralement compris dans des bouteilles
à durée de vie de 30 ou 60 minutes équipées d'une poignée de transport.
Les travailleurs qui entrent d'abord dans les espaces clos respirent de l'air approvisionné à l'aide d'une plus grande source d'air, telle qu'une grande bouteille de 300 pieds carrés. Cette bouteille est située à l'extérieur de l'espace clos et est raccordée à un ou deux orifices du régulateur.
Après qu'ils sont entrés dans l'espace clos, des bouteilles d'air transportables leur sont descendues à l'aide de treuils.
Ensuite, les travailleurs les raccordent à la source d'air transportable. Grâce à un raccord qui change la source d'air du travailleur, laquelle provient d'une bouteille extérieure, en une bouteille transportable, les travailleurs peuvent compter sur de plus petits réservoirs en tant que sources d'air lorsqu'ils explorent un espace clos. Comme cette technique permet aux travailleurs de se glisser plus facilement dans les espaces restreints, cette option pourrait faire partie du programme d'espace clos d'une entreprise.
Les appareils respiratoires purificateurs d'air sont conçus pour être utilisés uniquement dans des atmosphères contenant assez d'oxygène pour maintenir quelqu'un en vie (au moins 19,5 %) et des concentrations déterminées de gaz, de vapeurs et de particules.
Grâce à ces appareils, un filtre spécial ou des cartouches filtrantes sont utilisés afin de retirer les gaz, les vapeurs, les poussières, les brumes et les fumées de l'air ambiant. Pour que les appareils respiratoires soient efficaces, les niveaux de contaminants doivent se retrouver à l'intérieur des limites de concentrations de l'appareil respiratoire ou du filtre en question.
En général, la durée de vie des cartouches d'un appareil respiratoire purificateur d'air dépend non seulement de la concentration de contaminants, mais aussi du volume de respiration des travailleurs, ainsi que de la capacité de purification de l'air de l'appareil.
En raison de la probabilité accrue d'insuffisance en oxygène et de la possibilité que les concentrations de contaminants présents dans un espace clos changent soudainement ou ne soient pas clairement déterminées, les appareils respiratoires purificateurs d'air ne devraient pas être utilisés pour entrer dans un espace clos,
à moins que des conditions précises existent et qu'elles peuvent être maintenues.
Les appareils respiratoires d'échappement
procurent un moyen d'échappement des atmosphères
DIVS. Ces légers dispositifs sont habituellement transportés par les travailleurs et comportent une bouteille d'air à durée de vie de 5 ou 10 minutes, qui libère de l'air respirable dans le capuchon. En général, les capuchons sont faits de matières flexibles comme l'uréthane et ils peuvent être portés dans des températures aussi basses que 0 °F. Des modèles de capuchons optionnels sont disponibles pour être portés pardessus les casques de protection. Les appareils respiratoires d'échappement ne doivent jamais être utilisés pour entrer dans un espace clos. Comme le nom l'indique, ils sont destinés à être utilisés uniquement pour s'échapper.
L'appareil respiratoire d'échappement TransAire
MD
procure un moyen d'échappement des atmosphères
DIVS. Le léger dispositif libère un débit d'air comprimé
élevé dans le capuchon, lequel est approvisionné par une bouteille à durée de vie de 5 ou 10 minutes.
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Tous les travailleurs qui entrent dans un espace clos doivent porter un casque de protection.
Les casques de protection V-Gard MC
s'adaptent aux dispositifs de protection de l'ouïe, aux écrans faciaux et même aux casques de soudage.
Les lunettes de protection
Sightgard MC
protègent contre les impacts sur les côtés et sur le devant, en plus d'allier le style au confort.
Les protecteurs d'oreilles à branchement par câble
protègent confortablement vos oreilles et vous permettent en plus de communiquer aisément.
La MSA fournit deux types de casques conformes aux normes de l'ANSI/ISEA Z89.1-2009 et du CSA CSA Z94.1-2005 : Les casques de type I protègent le travailleur d'un impact sur le dessus de la tête, tandis que les casques de types II absorbent les impacts qui se produisent à la fois sur le dessus et sur les côtés de la tête. La protection nécessaire devrait être déterminée par l'employeur en fonction des dangers qui se retrouvent dans un lieu de travail en particulier. Il ne devrait pas être permis aux travailleurs d'entrer dans un espace clos sans porter un casque de protection approprié.
Les lunettes de protection, peu importe leur forme, contribuent à empêcher les débris volants d'atteindre les yeux des travailleurs. Pour une protection du visage supplémentaire, des
écrans faciaux protègent contre les éclaboussures et les débris.
Les écrans faciaux étant fabriqués pour être portés avec des montures sur casque ou des casques de protection, la MSA recommande qu'ils soient portés par-dessus des lunettes de protection résistantes aux impacts.
Les dispositifs de protection de l'ouïe protègent contre les bruits communément produits à l'intérieur d'espaces clos. Par leur nature, les espaces clos ont tendance à faire résonner et à amplifier même les plus petits bruits, ce qui constitue en un danger potentiellement grave pour les oreilles des travailleurs.
Les protège-tympans apparaissent généralement sous deux formes : comme des bouchons flexibles qui s'insèrent dans les canaux auditifs des travailleurs ou comme des protecteurs d'oreilles qui recouvrent chaque oreille.
Les bouchons ou les protecteurs d'oreilles doivent être portés dans des environnements où les travailleurs coupent et broient, ou là où l'on retrouve des niveaux de bruits mécaniques élevés.
Si le travailleur ne porte pas de casque, alors les protecteurs d'oreilles doivent être accompagnés de serre-tête. À l'opposé, si le travailleur porte un casque, les serre-tête s'adaptent en dessous du menton ou derrière la tête. D'autres modèles à boutons-pression sont également disponibles
L'assemblage du Defender MC
et de l'écran facial est utilisé dans des installations qui requièrent des lunettes de protection et une protection intégrale du visage, en raison de particules abrasives volantes, d'objets volants et d'éclaboussures chimiques.
Le matériel de communication est absolument essentiel à l'intérieur des lieux de travail en espaces clos. Un matériel de communication fiable permet aux travailleurs de communiquer entre eux ainsi qu'avec les préposés du lieu du travail qui se trouvent à l'extérieur. S'il survenait une situation d'urgence, le matériel de communication permettrait aux travailleurs de solliciter de l'aide rapidement. Lorsque les travailleurs sont à l'ouvrage dans des espaces clos, la communication doit être maintenue entre les espaces clos et les préposés qui sont à l'extérieur. Les systèmes de communication
à commande vocale qui fonctionnent à piles sont les plus fréquemment utilisés, car ils permettent aux travailleurs de se déplacer librement dans les espaces clos, ce qui élimine le besoin de disposer d'appareils de communication manuels.
Une attention toute particulière devrait être apportée afin d'assurer que toutes les piles des dispositifs de communication sont en bon état de marche, et que la portée des appareils est suffisante pour la transmission des ondes, et ce, dans toutes les parties des lieux de travail en espace clos. À l'extérieur des espaces clos, des lignes de communication devraient être
établies afin de faire venir le personnel de sauvetage, en cas de nécessité. Les dispositifs de systèmes d'alarme et de sécurité personnelle (SASP) qui sont habituellement utilisés par les pompiers sont également utiles dans les espaces clos, là où la communication entre les travailleurs et les préposés est plutôt difficile. Conçue pour émettre un son si un travailleur n'a pas bougé depuis une certaine période de temps, l'alarme alerte les autres travailleurs et les préposés qu'un travailleur ne bouge plus et qu'il est peut-être en train de suffoquer. Par conséquent, les préposés dégagent l'espace clos et font venir de l'aide.
Certains détecteurs de gaz multiples individuels se vendent eux aussi avec une option d'alerte semblable, qui peut être activée manuellement dans le cas d'une situation dangereuse, ou qui s'activera automatiquement si aucun mouvement n'est détecté après une certaine période de temps, habituellement de 30 secondes.
INCIDENT
Pennsylvanie
Un homme a été tué et un autre blessé lorsqu'un fossé de sept pieds de profondeur s'est effondré dans le comté de Beaver, Pennsylvanie. Les hommes étaient en train de creuser une fosse pour une bouche d'égout lorsqu'ils ont été emprisonnés
à environ quatre pieds de distance à l'intérieur de la fosse de 30 pieds de longueur. L'un a été enterré jusqu'aux épaules, et l'autre jusqu'au nez. À l'aide d'une pelle rétrocaveuse, les sauveteurs ont essayé de déterrer l'homme, mais ils craignaient d'empirer l'effondrement et ont fini par creuser avec des pelles manuelles. Un enquêteur du bureau de Pittsburgh de l'Occupational Safety and Health Administration des États-Unis a déclaré que le fossé n'était pas consolidé conformément aux exigences des normes fédérales en matière de santé et de sécurité. Un cube de terre qui mesure un pied de chaque côté pèse environ 100 livres. Une verge cubique de terre en contient 27, ce qui totalise 2 700 livres, soit environ le poids d'une petite voiture. Une paroi de fossé qui s'effondre peut contenir de trois
à cinq verges cubiques de terre, ce qui représente
8 000 à 14 000 livres. Une personne qui ne serait qu'enterrée sous quelques pieds de terre serait soumise à une pression assez forte dans la région de la poitrine pour empêcher l'expansion des poumons, ce qui entraînerait une suffocation à l'intérieur de trois minutes environ. Même si la victime est secourue avant qu'elle ne suffoque, il est toujours probable que des charges aussi lourdes de terre causent de graves blessures internes. Une personne enterrée dans la terre jusqu'à la hauteur de son diaphragme ne pourrait pas être en mesure de se déterrer elle-même; ses chances de survie sont donc faibles. Si le visage est couvert partiellement, la mort est pratiquement assurée.
Du matériel de récupération et d'entrée dans les espaces clos
pourrait s'avérer nécessaire afin de faciliter les tâches d'entrée et de sortie des espaces clos. Des systèmes de récupération adéquats pour les travailleurs et le matériel constituent à la fois une bouée de sauvetage robuste, un trépied et un monte-personne ou un monte-matériaux. Le matériel de récupération est utile pour descendre des travailleurs dans les espaces clos, car il contrôle la vitesse de la descente et prévient les chutes accidentelles dans le lieu de travail. Des monte-charge supplémentaires sont fréquemment utilisés au travail afin de monter et de descendre des outils et des pièces d'équipement.
Si un travailleur devait être retiré rapidement de l'espace clos, sans qu'un autre travailleur puisse s'y introduire
(sauvetage extérieur), l'équipement élévateur utiliserait les concepts de la physique afin de faire monter le travailler en question et de le sortir de son lieu de travail. En général, les monte-charge possèdent un multiplicateur pratique de 25 :
1. Il est très difficile pour une personne normale de tirer quelqu'un hors d'une profonde bouche d'égout, sans obtenir un peu d'aide d'un multiplicateur pratique.
Les monte-charge de l'équipement élévateur devraient être équipés de câbles de récupération durables et devraient être autofreinants, afin de prévenir les chutes libres et de garder le personnel en place lorsque les montées et les descentes sont terminées. Les trépieds et les potences devraient être équipés de deux dispositifs mécaniques servant à entrer dans les espaces clos : un monte-charge pour monter et descendre le matériel et les employés et une longe rétractable présentant une capacité de sauvetage d'urgence pour la protection contre les chutes arrière et pour la récupération d'urgence. La longe rétractable du sauveteur demeure attachée au travailleur en espace clos. La longe permet au travailleur de se déplacer librement à l'intérieur de l'espace clos sans qu'il ait besoin d'un préposé à l'extérieur pour retirer ou rétracter le câble d'un monte-charge chaque fois que le travailleur se déplace. Si ce dernier doit être secouru, le préposé à l'extérieur n'a qu'à activer la fonction sauvetage d'urgence de la longe rétractable, et peut le ramener à la surface sans s'être introduit dans l'espace clos.
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Les produits de protection contre les chutes Workman MD
procurent aux travailleurs de la qualité, du confort et de la valeur; par conséquent, votre entreprise fournit à ses employés des systèmes sécurisés prévenant les chutes d'une qualité optimale.
• Le harnais Workman vous protège en tout confort grâce à ses composants légers et à ses sangles durables.
• Le limiteur de chutes individuel Workman présente une solide conception et un mécanisme de freins à action rapide qui garantit la solidité et la fiabilité du produit.
• Le trépied Workman est facile d'utilisation grâce à sa procédure d'installation simple et ses quatre points d'attache.
Avant d'entrer dans un lieu de travail en espace clos, toutes les pièces d'équipement devraient être soigneusement inspectées avant chaque utilisation. Tout
équipement présentant un signe d'usure ou de dommage ne doit pas être utilisé.
Une large gamme de harnais sont à disposition pour être utilisés avec le matériel de récupération. Les anneaux-boucles situés sur les épaules, le dos ou la poitrine peuvent servir de points d'attache pour le câble de récupération. Pour des urgences qui surviennent à l'intérieur d'espaces clos aux ouvertures très petites, des harnais de poignets permettent au travailleur descendu d'être sorti rapidement du lieu de travail. Les bras au-dessus de la tête, il peut être remonté à la surface à l'aide d'un trépied et d'un monte-charge. Cette façon de procéder protège la tête d'un travailleur blessé et réduit la possibilité que les épaules du travailleur descendu soient prises à l'intérieur des ouvertures des espaces clos.
Le harnais complet EVOTECH MD
présente les plus récentes caractéristiques de confort pour l'utilisateur, de facilité d'utilisation, de durabilité et de sécurité du travailleur.
INCIDENT
Les espaces clos peuvent se former de façon involontaire, entraînant la création d'environnements dangereux. Vers la fin d'une journée de décembre, lorsque la température était sous le point de congélation, une petite équipe de construction versait un plancher de béton de 50
000 pieds carrés à l'intérieur d'un immeuble. Un appareil de chauffage au propane et des appareils de chauffage à ventilateurs au kérosène servaient de source de chaleur. Le béton a été versé et était presque prêt à l'emploi. Afin de maintenir la température, l'équipe a séparé la baie par un mur à l'aide de plastique provenant du reste de l'immeuble; elles ont donc créé un espace clos involontairement. L'un des travailleurs est entré dans l'espace clos improvisé, et il a commencé à lisser le béton. Lorsque ses collègues y sont rentrés par l'ouverture de plastique, ils ont retrouvé le travailleur gisant dans le béton, la face vers le sol.
Même s'il a été envoyé d'urgence à l'hôpital, il souffre désormais de pertes de fonctions motrices involontaires, entraînées par un niveau élevé de CO combiné à une insuffisance en oxygène. Comme c'est le cas avec bien d'autres substances, l'équipe avait déjà exécuté cette pratique sans qu'il survienne d'incident, et elle croyait que le matériel de détection des gaz était trop cher, trop compliqué et pas nécessaire.
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Formation à l'entrée du personnel et des préposés
Tout le personnel impliqué dans une entrée dans un espace clos, y compris les superviseurs, les travailleurs, les préposés et les sauveteurs doivent être très bien formés.
Les personnes qui autorisent l'entrée dans un espace clos doivent posséder des connaissances approfondies du contenu de l'espace clos ainsi que des dangers qui s'y retrouvent. Tous les travailleurs doivent parfaitement comprendre leurs tâches à accomplir avant d'entrer dans un espace clos, et ils doivent également être au courant des changements éventuels dans la distribution des tâches ou dans les mesures à prendre dans les espaces clos. La formation doit également être certifiée. Plus précisément, les employeurs devraient s'assurer que les travailleurs en espaces clos se familiarisent avec :
• l'identification des dangers: les employeurs doivent faire savoir aux travailleurs quels sont les dangers qui sont présents dans les espaces clos et quelles sont les conséquences qui découlent de l'exposition à ces dangers. De plus, les employeurs doivent informer les travailleurs en ce qui concerne les signes et les symptômes relatifs à une exposition dangereuse dans un espace clos.
• l'équipement de protection: les employeurs doivent veiller à ce que les employés possèdent tout l'équipement de protection individuel et les appareils nécessaires, y compris les barrières à l'extérieur servant à protéger les travailleurs qui entrent contre les dangers extérieurs.
Les travailleurs doivent apprendre l'utilisation et le port appropriés de l'équipement de protection, de même que le bon fonctionnement des appareils destinés aux espaces clos.
• les moyens de communication: les employeurs doivent s'assurer que les travailleurs autorisés à entrer maintiennent la communication avec les préposés situés
à l'extérieur des lieux de travail en espaces clos.
• les avertissements: les préposés sont alertés lorsque les travailleurs détectent des signes ou des symptômes annonciateurs d'une exposition ou s'ils se retrouvent devant une situation interdite.
Plus précisément, chaque travailleur se doit de savoir quelles pièces d'équipement sont à leur disposition, à quel endroit il doit se les procurer, et de quelle façon il doit s'en servir correctement. Les travailleurs devraient également être formés au sujet du matériel de communication, afin qu'ils puissent maintenir la communication avec les préposés et avertir leurs collègues de toute situation dangereuse ou de tout changement soudain à l'intérieur des espaces clos.
• l'autosauvetage: les employeurs doivent assurer une entrée et une sortie sécuritaires des lieux de travail en espaces clos.
Les employés devraient quitter les lieux de travail lorsque :
1. les préposés donnent l'ordre d'évacuer l'endroit;
2. les travailleurs décèlent des signes ou des symptômes annonciateurs d'une exposition dangereuse chez un travailleur;
3. les travailleurs se retrouvent devant une situation interdite;
4. les alarmes d'évacuation sont activées.
De plus, les employés doivent se familiariser avec les procédures d'autosauvetage.
Le rôle d'un préposé devrait être examiné par tous les travailleurs en espaces clos. Les préposés sont situés à l'extérieur des lieux de travail en espaces clos et ils doivent demeurer en service en tout temps au cours des opérations d'entrée. Plus précisément, les préposés doivent superviser :
• le nombre de travailleurs à l'intérieur : c'est la responsabilité du préposé de dresser un compte précis du nombre de travailleurs.
• l'identification des dangers : les préposés doivent connaître tous les dangers potentiels des espaces clos, et ils doivent être en mesure de les déceler. De plus, les préposés doivent superviser toutes les conditions des lieux de travail en espaces clos autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, afin de déterminer si l'occupation de l'espace clos est sécuritaire.
• les communications : les préposés doivent maintenir une communication efficace et continue avec tous les travailleurs qui se trouvent dans un espace clos au cours de leur occupation. Par ailleurs, un préposé doit ordonner à tous les travailleurs de sortir si :
certaines conditions non permises par les permis d'entrée surviennent;
les préposés remarquent des changements dans le comportement des travailleurs;
des dangers incontrôlables surviennent à l'intérieur de l'espace clos nécessitant un permis;
les préposés distinguent des conditions à l'extérieur qui pourraient mettre les travailleurs en danger;
un préposé doit quitter son poste s'il advenait qu'un autre espace clos surveillé par ce même préposé nécessitait des mesures d'urgence.
• la protection de la zone : les préposés ont également la responsabilité d'empêcher le personnel non autorisé d'entrer dans l'espace clos. Si un membre du personnel non autorisé s'introduisait dans les environs de l'espace clos, les préposés seraient responsables de lui faire savoir qu'il doit partir. Si un membre du personnel non autorisé s'introduit dans un espace clos, les préposés doivent avertir les travailleurs et le personnel de surveillance de sa présence.
• le sauvetage coordonné : si un travailleur suffoque, les préposés doivent ordonner à tous les travailleurs à l'intérieur de l'espace clos d'en sortir, faire venir de l'aide et coordonner tous les efforts de sauvetage nécessaires.
L'aide peut provenir de l'intérieur, des services d'urgence ou des équipes communautaires d'intervention en cas d'urgence.
Les préposés peuvent exécuter des sauvetages de l'extérieur, tel qu'il est spécifié dans la procédure de sauvetage de l'entreprise. Il est strictement interdit aux préposés d'en-
trer dans les espaces clos. Plus de 60 % des morts dans les espaces clos surviennent parce que les préposés ou des personnes non autorisées se précipitent dans des environnements dangereux sans porter d'équipement de protection.
Certaines entreprises équipent les préposés d'un équipement de protection individuel adéquat et d'appareils nécessaires à un sauvetage. Dans ce cas, les préposés sont prêts à intervenir si jamais ils devaient participer à un sauvetage. Cependant, les préposés ne peuvent entrer dans l'espace clos avant que d'autres préposés ne viennent remplacer ceux qui effectueront le sauvetage.
Après que l'entrée dans l'espace clos est terminée, et que tous les employés ont quitté les lieux de travail, les espaces clos devraient être sécurisés et les permis d'entrée annulés.
Les dossiers ainsi que les permis d'entrée, y compris les notes au sujet des problèmes survenus, doivent être conservés pendant au moins un an. Une vérification annuelle des permis est requise et les programmes doivent être revus si nécessaire. Les dossiers complets documentant toutes les activités de formation, les exercices de sécurité, les inspections de l'équipement, les résultats des tests atmosphériques et l'entretien de l'équipement devraient être conservés pour chaque entrée dans un espace clos. Ces documents contribueront à assurer que des procédures adéquates ont été adoptées et que les règles de sécurité en espaces clos ont été correctement apportées.
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Avis: Cette feuille d’information ne renferme qu’une description générale des produits ciinclus. Bien que les capacités de rendement et d’utilisation y soient décrites en détail, ces produits ne doivent être utilisés que par un personnel dûment formé et qualifié, uniquement après avoir lu attentivement et compris toutes les instructions, étiquettes et autres informations complémentaires accompagnant ces produits, et après avoir pris connaissance de tous les avertissements, mises en garde et précautions fournis afin de les respecter à la lettre. Ces produits ne doivent être utilisés sous aucun prétexte par des personnes non qualifiées et sans formation adéquate. Seuls les documents d’information pertinents renferment les renseignements complets et détaillés relatifs à l’emploi et à l’entretien de ces produits.
ID 5555-57 (Fr. Can.)/ Septembre 2011
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Téléc. : 1. 800.967.0398
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Téléc. : 52 - 44 2227 3943
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Tél.: 724-776-8626
Sans frais: 1-800-672-7777
Téléc.: 724-741-1559

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