pas de sac d’expiration, ce qui exclu l’utilisation de Nitrox.
Les CCR mélange : Ce sont des machines très complexes, des véritables usines à gaz qui fabriquent les mélanges durant la plongée en fonctions des paramètres préétablis et de la profondeur. Ils présentent l’avantage de pouvoir maintenir la PPO
2
constante durant toute la plongée, ce qui réduit considérablement les paliers de décompression mais les budgets, formation, achat et entretien sont pharaoniques. La complexité des machines est telle qu’il faut suivre une formation pour chaque machine auprès d’un agent d’usine. Le mélange est fabriqué à partir d’un gaz le « diluent » qui peut
être un Nitrox ou un Trimix et de l’injection d’oxygène pur. Qui est le seul gaz consommé par l’organisme, les gaz neutres : Hélium,
Azote tournant en boucle dans la machine. Il est donc très facile en agissant sur l’injection de maintenir la PPO
2 d’O
2
constante. La gestion de l’injection de l’ oxygène peut se faire soit électroniquement a l’aide d’une boucle de régulation comprenant des senseurs
O
2
, analyseurs, ordinateurs et électro-vannes.
La gestion peut aussi se faire manuellement à l’aide de vannes manuelles actionnées par le plongeur. La vanne manuelle d’ O
2
étant doublée par une injection automatique
8 d’oxygène à raison de notre débit métabolique
9
. Il va de soi que dans ces systèmes il est impératif de connaître avec exactitude la quantité d’oxygène dans la boucle de recyclage.
Les SCR
Les SCR sont des machines beaucoup plus simples qui utilisent un mélange préfabriqué de
Nitrox. De ce fait elles ne doivent pas être
équipées de coûteuses et délicates boucles de régulations. Le montage et l’entretien s’en trouvent très simplifiés. Cette simplification en fait des machines idéales pour la plongée loisir. Les machines peuvent être en mode passif ou actif.
En mode passif, l’injection de mélange est proportionnelle à la consommation métabolique du plongeur. Ce type de machine est principalement utilisé par les plongeurs démineurs. En mode actif le dédit est constant et ne s’adapte pas au métabolisme du plongeur. Malgré une consommation de gaz un peu plus importante, c’est néanmoins cette solution qui a été adoptée dans la plupart des machines de loisir, à cause de la simplicité
8
9
C’est le système KISS (Kip Is Simple Stupid) de Gordon Smith
Débit minimum d’oxygène que notre organisme à besoin pour vivre.
d’une part et surtout par le fait qu’il est impossible d’avoir une concentration d’oxygène dans le sac inspiratoire supérieure à la concentration dans la bouteille.
Choix de la machine
Le choix de la machine dépend incontestablement de l’usage que l’on veut en faire et du budget. Pour des plongées Tec le choix va plutôt se porter sur les CCR
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. Pour la plongée loisir le choix sera plutôt axé sur des machines plus simples et moins coûteuses comme les SCR. Dans le cadre de nos cours notre choix s’est porté sur un SCR en mode actif le « Dräger Dolphin. Ce choix à été guidé par les considérations suivantes : Machine ayant fait ses preuves, solide, facile à monter et à entretenir, pièces de rechange faciles à trouver mais surtout c’est la machine la plus répandue dans les centres de plongée.
Principe commun à tous les recycleurs
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Quoique de nombreux spéléos optent pour le
SCR.
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