Glossaire. Picobells TeDo PE, Picobells 6 EH
Absence de tourbillonnement correct dans la chambre
Mauvaises odeurs
Reflux des eaux usées dans les tuyaux primaire plein
Câble de connexion interrompu entre l'armoire de distribution et la micro-station d'épuration
Picobells ou bien tuyau plié
Le flexible entre le surpresseur et la micro- station d'épuration est trop long (max. : 11 mètres)
L'installation n'est pas reliée au réseau électrique
La ventilation est obstruée ou absente
Un élément électromécanique est en panne
Introduction de désinfectants, de produits toxiques, de nettoyants agressifs, etc.
1) Les eaux du tuyau d'arrivée ne permettent pas un déversement car le niveau des eaux est trop haut
2) Le tuyau de sortie à l'intérieur du réservoir est bouché avec du papier, des saletés ou des solides. décantation par un vidangeur agréé
Mesurer le flux d'air et la pression d'air au surpresseur et dans la microstation d'épuration. Le bloc de commande de la station Picobells
Premium mesure la pression, qui ne doit pas dépasser 250 millibars.
Chercher un endroit plus proche de l'installation pour le surpresseur, puis l'y installer et le monter
Vérifier la connexion au réseau
électrique, et, le cas échéant consulter le livret journalier de fonctionnement (électronique)
Déboucher la ventilation
Réparer l’élément
1) Vidange de l'ensemble de la micro-station d'épuration ; remplissage avec de l'eau fraîche re-
2) Informer l'usager que des matières non biologiquement dégradables ont annihilé le processus biologique
3) Redémarrer le bioréacteur
1) Prévoir une installation de relevage des eaux usées derrière le réservoir de décantation
2) Vider le réservoir de décantation et nettoyer le tuyau
5.5 Glossaire
Note (1)
On désigne par sédimentation le dépôt de petites particules provenant des liquides ou des gaz sous l'influence de la pesanteur. S'il se forme tout d'abord une couche de matières flottantes en partie supérieure, on la nomme boue flottante.
Note (2)
On entend par dénitrification la transformation de l'azote liée au nitrate (NO3) en N2. L'azote liquide est amené ainsi sous une forme qui est largement inerte et qui ne peut être utilisée comme substance nutritive par la plupart des êtres vivants. L'azote qui en est issu (N2) se dissipe pour la majeure partie dans l'atmosphère dont il constitue de toute manière l'élément principal.
La dénitrification se fait par certaines bactéries hétérotrophes et quelques bactéries autotrophes (dénitrificateur). Celles-ci utilisent le nitrate comme oxydant (comme élément acceptant les électrons) pour leur échange de substances énergétiques oxydantes, si aucun oxygène élémentaire dissous (Dioxygène O2) n'est présent (relations anoxiques).
La dénitrification se fait en plusieurs étapes par les phases intermédiaires Nitrite NO2, monoxyde d'azote NO et oxyde azoté N2O.
L'équation brute est la suivante : 2 NO3 + 2 H+ + 10(H) – N2 + 6 H2O où H représente les équivalents de réduction qui proviennent de l'oxydation des substances
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organiques ou anorganiques (Cf. Ci-dessous). En effet, lors de la dénitrification, il existe toujours à côté de N2 une plus petite quantité de la phase intermédiaire N2O qui est libre.
Note (3)
Demande chimique en oxygène (DCO)
La demande chimique en oxygène (DCO) est un paramètre parent de DBO très important au niveau du traitement des eaux usées. La DCO est une mesure de la somme de toutes les liaisons organiques dans l'eau, y compris des liaisons difficilement dégradables. La valeur
DCO caractérise la quantité d'oxygène en mg/l ou en g/m3, consommée pour l'oxydation de l'ensemble des substances organiques contenues dans l'eau.
Note (4)
Entonnoir Imhoff
Entonnoir transparent avec contenu exactement défini, où la partie inférieure pointue est définie et étalonnée en millimètre. Certaines versions possèdent à la pointe un robinet de vidange. La lecture se fait visuellement.
L'entonnoir Imhoff sert à quantifier les éléments se déposant principalement en sédiments dans les eaux usées.
Note (5)
Boues secondaires
Boues (biomasse) provenant des installations destinées à nettoyer biologiquement les eaux usées. Sont habituellement dénommées « boues excédentaires ».
Biofilm
Il y a formation de biofilms lorsque des micro-organismes (comme par exemple les bactéries, les algues, les protozoaires) se fixent sur les surfaces séparatives de deux milieux entre état gazeux et état liquides (par exemple un niveau d'eau), ou état fluide et état solide (par exemple du gravier sur le fond de l’eau) ou état fluide/ fluide (par exemple petites gouttes d'huile dans l'eau). Il se forme sur la surface séparative une mince couche visqueuse, qui est la plupart du temps fermée (film), dans laquelle les micro-organismes s'insèrent. C'est cette couche que l'on désigne comme biofilm.
La surface séparative sur laquelle se forme le biofilm est dénommée substrat.
Le plus grand nombre de micro-organismes vit dans la nature, sous forme de biofilms. Il s'agit là d'un nombre prépondérant. D'un point de vue technique, les biofilms peuvent exercer des effets positifs ainsi que des effets négatifs. Les biofilms contribuent à l'auto-nettoyage des eaux. Par contre, les conséquences négatives sont dues à ce que les biofilms occasionnent une destruction de la matière (corrosion biogène). Les biofilms croissent selon des modalités tout à fait différentes. Dans certains cas, il se formera un biofilm épais et fermé présentant une surface séparative relativement plane par rapport au fluide qui s'écoule. Mais, dans d'autres cas, la formation de la surface séparative peut être très irrégulière, lorsque par exemple des sortes de bactéries poussent sous forme de filaments dans le milieu fluide ou bien lorsque le substrat est colonisé par des protozoaires ou d'autres sortes supérieures d'organismes.
La formation d'un biofilm commence lorsqu'une cellule se fixe sur une surface séparative et s'y multiplie. Plusieurs mécanismes différents peuvent être à l'origine de leur adhérence ; sont notamment importantes à cet égard les forces de van der Waals, l'attirance électrostatique ainsi que les ponts hydrogène. Chaque surface séparative offre des potentiels d'adhérence pour les micro-organismes. Dans de nombreux cas, la liaison est effectivement favorisée si la surface séparative est déjà occupée par des polymères organiques (par exemple, les
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polysaccharides). De tels polymères sont en principe d'origine biologique. Ils proviennent du glycocalix se formant autour des cellules bactériennes, qui, à l'occasion, se dissout complètement ou partiellement et est lié par adsorption au contact des surfaces séparatives.
On assiste à une extension des organismes à la suite de la multiplication des cellules qui se sont déposées sur une surface. La surface séparative est tout d'abord colonisée sous forme d'un film (biofilm). Parallèlement ou ultérieurement, les biofilms se croissent en plusieurs couches et forment finalement des structures tridimensionnelles avec des limites plus ou moins distinctes par rapport aux états limitrophes du biofilm (solide, liquide, gazeux). La matrice du biofilm qui en résulte peut être fermée, mais elle peut être parcourue par des cavernes, des pores et des passages, que l'on observe notamment au stade précoce de formation du biofilm.
Dans le biofilm, les cellules des organismes sont enrobées pour la majeure partie dans une matrice mucilagineuse provenant des substances polymères extracellulaires (EPS). Il se créé dans de nombreux cas une situation de transition par rapport à la surface séparative. Cette remarque vaut en particulier pour la surface de séparation " biofilm - eau ". Dans la zone du noyau, le biofilm est compact (base-bio-film). Par contre, au niveau du bord, la distinction est très souvent beaucoup moins nette (surfaces – biofilms). Les micro-organismes se multiplient :
(par exemple, bactéries croissant sous forme filaire, vorticellidae, etc., d'où la formation de creux et de bosses.
Le biofilm de base contient plusieurs états solides (cellules bactériennes, EPS, particules anorganiques), un état fluide (eau) avec les matières qui y sont dissoutes (par ex. substrats) ainsi qu'à l'occasion également un état gazeux (par ex. petites bulles gazeuses, enrichies entre autres avec de l'azote, du dioxyde de carbone, du méthane, de l'acide sulfurique). A quelques exceptions près (par ex. les vers), les états solides sont immobiles. L'eau contenue dans les pores de EPS stagne. Les substances qui sont dissoutes dans la phase fluide, peuvent par conséquent s'étendre uniquement par le biais de processus diffus de transport des substances. Effectivement, les mécanismes de transport par convection des substances apparaissent au sein du biofilm de base dans les cavernes et passages lorsque l'eau les traverse.
A la surface des biofilms qui sont parcourus par l'eau, il se forme sur les parois une contrainte tangentielle dont l'importance est déterminée par les conditions d'écoulement dans la masse hydraulique. Les forces de cisaillement produites par ce phénomène se traduisent par l'arrachement des micro-organismes qui sont détachés du biofilm et transportés ailleurs. Ce phénomène est désigné sous le nom d'érosion.
Les forces de cisaillement augmentent si, du fait de la croissance du biofilm, la section parcourue par l'eau se rétrécit et si la vitesse d'écoulement s'en trouve accrue. L'épaisseur des biofilms est limitée par l'augmentation du taux d'érosion. De plus, l'extension de la profondeur du biofilm par des détachements de végétation est limitée. Des parties entières du biofilm se détachent lorsque le biofilm devient trop lourd du fait de son épaisseur croissante ou si des situations de manque perdurant depuis longtemps apparaissent dans les couches plus profondes du biofilm (par exemple manque de substrat ou d'oxygène) ou bien si des bulles de gaz se forment dans le biofilm (par exemple, par dénitrification) et si, par là même, la composition de parties de biofilms se perd. Au niveau du biofilm de surface, des processus diffus de transport des matières sont déterminants dans les excroissances fermées du biofilm.
Par ailleurs, des processus de transport par convection peuvent être importants. Ce dernier phénomène doit être notamment pris en compte si, du fait du mouvement des excroissances pénétrant dans le flux (bactéries filaires, par exemple, des processus de mélange sont déclenchés.
La cinétique de réaction dans les systèmes de biofilms est essentiellement déterminée par des processus diffus de transport des matières. Même dans un cadre de forte turbulence dans la masse, on voit apparaître à proximité de la surface du biofilm, à savoir dans la couche séparative de l'écoulement, une diminution de la vitesse d'écoulement entraînant des conditions laminaires décisives ainsi qu'une diffusion déjà déterminante dans la couche
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