INTERESSEMENT : MODE D’EMPLOI...
MAIS PAS QUE !
Les conditions d'obtention
La négociation de la prime d’intéressement
s’articule en trois parties distinctes :
• Une part variable liée au salaire
• Chez Fidélia, elles sont au nombre
• Chez Fidélia, le montant de la prime
à distribuer correspond à 1% du
chiffre d'affaire, plafonné à hauteur
de la « masse salariale » du mois de
mai. C’est-à-dire, au montant de
l’ensemble des salaires, hormis les
majorations.
• A savoir : la loi porte le plafond de
l’intéressement à 20% du salaire.
Autant dire à des années-lumière du
plafond dont s’est doté Fidélia pour
limiter le montant de la prime.
Le montant à distribuer
de trois. La loi n’en impose qu’une
seule à définir lors de la négociation
mais dont le caractère aléatoire reste
obligatoire. Cette année, la direction
propose comme critères : le coût
moyen de gestion, le coût moyen de
sinistre et un ratio qualité à 96%.
• Chacun de ces critères est soumis à
une formule de calcul. Même si elle
est loin d’être parfaite et si le choix
des critères reste fortement
discutable, il faut avouer que la
nouvelle formule tend à sécuriser
la prime car, en cas de non
obtention d'un ou plusieurs critères,
la prime diminuerait mais ne
tomberait pas à zéro si aucun des
critères n'était rempli.
non majoré à hauteur de 67%
• Une part fixe liée au temps de
présence à hauteur de 33%
• Concernant ce dernier point, il
serait souhaitable d’une part de
ramener l’équilibre (50/50) entre
salaire et temps de présence, et
d’autre part de calculer la partie
variable sur la base du salaire réel,
c’est-à-dire en y incluant les
majorations, comme c'est déjà le
cas pour la prime de participation,
dont la formule est fixée par la loi,
et dont nous sommes privés par les
spécifités comptables du groupe.
Le mode de distribution
Il est plus que nécessaire d’augmenter le plafond du montant total à distribuer d’au moins 10%. En effet, d’année en année les embauches se raréfient, la masse salariale
stagne et les efforts des salariés pour maintenir à flot les fameux critères (coût du dossier, ratio qualité) seront vains si un plafond imposé par la direction est là pour
stopper toute hausse de l’intéressement et donc amputer toute motivation.
Quoi de plus normal pour une société ouverte 24/7, que de prendre en compte les majorations des salariés travaillant le week-end, les
jours fériés et la nuit. Des majorations composant pour certains, comme les temps partiels, une part extrêmement importante du salaire
et surtout qui résultent d’une spécificité et d’une contrainte liées au métier.
Au sortir d’un mouvement social d’une ampleur peu commune et impactant les trois sites, au regard d’une prime de
participation aujourd’hui disparue, conjugué à d’excellents résultats financiers pour l’entreprise, qui se chiffrent
depuis plusieurs années en millions d’euros, FO attend plus de ces négociations !
Il conviendrait aujourd’hui pour Fidélia d’aboutir à un véritable accord d’intéressement,
seule manière pour les salariés de se voir restituer leur investissement et ce d’une manière significative.
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