Se déséquiper. Plongée Plaisir Niveau 1
L’ É Q U I P E M E N T D U P L O N G E U R
Facteur n°1 : l’épaisseur de la combinaison
Des vêtements de 3 à 5 mm suffisent pour les eaux chaudes, contre 6 à
7 mm
1
pour les eaux froides.
A cela s’ajoute le type de combinaisons : monopièce ou deux pièces. Les premières s’enfilent rapidement mais n’offrent qu’une seule épaisseur de néoprène. Les secondes, polyvalentes, intègrent une monopièce sans cagoule (pour les eaux chaudes) sur laquelle s’ajoute une surveste avec cagoule (pour les eaux froides). Ces vêtements peuvent être utilisés dans un éventail de situations assez large.
Facteur n°2 : la capacité du vêtement à limiter les entrées d’eau
Lorsque l’eau pénètre dans la combinaison, elle doit rester prisonnière pour
être réchauffée et faire isolation. Si elle s’échappe, elle est remplacée par une eau plus froide que notre corps va devoir à nouveau réchauffer. A ce petit jeu, on finit par avoir froid très rapidement. Il faut alors trouver les moyens de limiter ce phénomène.
Premier élément essentiel : avoir une combinaison ajustée, très près du corps mais sans trop serrer. Il faut pouvoir respirer normalement. Un vêtement de 6 mm un peu lâche protégera moins du froid qu’un vêtement de 5 mm bien ajusté. Avec un léger surcoût, il est possible de faire faire une combinaison sur mesure.
Deuxième élément : disposer de manchons aux poignets, aux chevilles et sur la cagoule. Un manchon est une pièce en néoprène lisse qui
« colle »
2
à la peau pour limiter les entrées d’eau. Les combinaisons avec manchons sont plus onéreuses que les autres mais sont aussi beaucoup plus efficaces.
Combinaisons et eaux chaudes
En immersion, notre corps se refroidit, y compris dans une eau à 28 °C.
Il existe donc des combinaisons spécifiques, de type « shorty » ou monopièce en néoprène. Des vêtements en Lycra sont aussi utilisés, davantage pour protéger des agressions du milieu (corail de feu, méduses…) que du froid.
Combinaisons et eaux très froides
Pour les eaux froides et très froides, il existe des combinaisons dites
« sèches » ou « étanches ». Dans ce type de vêtement, le corps est totalement isolé de l’eau par de l’air emprisonné dans la combinaison.
D’un coût élevé, ce matériel nécessite un apprentissage spécifique.
Eléments clefs :
épaisseur et capacité à limiter les entrées d’eau
(près du corps, manchons).
1. Notez que les combinaisons épaisses nécessitent un lest important pour compenser leur flottabilité, ce qui peut être inconfortable.
Choisir une combinaison inutilement épaisse n’est donc pas la meilleure solution.
2. Il est conseillé de faire entrer de l’eau au niveau des oreilles en soulevant délicatement les manchons de la cagoule, dès les premiers mètres, pour éviter tout problème d’oreilles (effet ventouse de la combinaison).
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L’ É Q U I P E M E N T D U P L O N G E U R
Premier système de fixation : il suffit de rabattre l’attache après avoir ajusté la longueur de la sangle.
Deuxième système de fixation :
1.
Passer la sangle dans la boucle en métal.
2.
Revenir dans la fente du milieu.
3.
Passer dans la fente qui reste libre entre les deux déjà utilisées.
4.
Tendre fortement la sangle et relever l’attache plastique. Passer
▲ dans la dernière boucle et bloquer la sangle sur la bande Velcro.
1 2
3 4
RÔLES DU GILET
• Maintien de la bouteille ;
• Bouée en surface ;
• Aide à l’équilibre en plongée ;
• Aide à la remontée vers la surface en cas de nécessité.
Son utilisation nécessite un apprentissage avec un moniteur.
Vérifier la bonne fixation du gilet.
Soulevez-le par la poignée
prévue à cet effet sur le dos du gilet (« back-pack ») et faites quelques secousses légères. S’il bouge un peu,
raccourcissez la sangle ou tendez-la mieux.
Pour aider à la mémorisation du système de montage de la boucle de fixation, il est couramment enseigné de désigner par « 0 » la boucle en métal et les 3 fentes de l’attache plastique par les
chiffres « 1, 2 et 3 ». Il faut alors se souvenir que l’ordre de passage dans les boucles est « ».
attache plastique boucle en métal
SCHÉMA 1
Numérotation de la boucle et des fentes.
SCHÉMA 2
La sangle passe dans la boucle 0 et la fente 2.
SCHÉMA 4
Tendre fortement la sangle sur la bouteille et maintenir la pression. Il est possible de
relever légèrement l’attache plastique pour bloquer la sangle en position.
SCHÉMA 5
Passer la sangle dans la fente n°3.
SCHÉMA 3
La sangle revient dans la fente 1.
SCHÉMA 6
Rabattre l’attache plastique et bloquer la sangle sur la bande
Velcro.
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A L A D É C O U V E R T E D E L A P L O N G É E : N I V E A U 1
Résumé :
Pression et prévention des barotraumatismes
Surface
(1 bar)
La pression atmosphérique due au poids de l’air est de 1 bar au niveau de la mer.
La pression augmente de 1 bar tous les 10 m d’eau.
Elle double donc entre la surface et 10 m, elle triple entre la surface et 20 m.
x 3 x 2
1 tympan
2 trompe d’Eustache
1. Oreille externe
2. Oreille moyenne
10 m
(2 bars)
20 m
(3 bars)
Pression (bar) =
Prof. (m)
+ 1
10
Cette augmentation de pression agit à la descente sur les « volumes fermés » en créant une dépression. A la remontée, le phénomène s’inverse et peut créer une surpression. Cela peut causer des barotraumatismes
(traumatisme dû à la pression) concernant les oreilles (le plus fréquent), les poumons (le plus grave), les sinus, le placage de masque ou les dents (cas particulier).
OREILLES
A la descente, l’air emprisonné dans l’oreille moyenne se comprime et déforme le tympan, pouvant aller jusqu’à une douleur vive et à la rupture du tympan si rien n’est fait.
Fort heureusement la prévention est simple : elle consiste à réinjecter de l’air en provenance des fosses nasales via la trompe d’Eustache. La manœuvre la plus simple est le
Valsalva : nez pincé et bouche fermée, soufflez dans le nez.
Faites cette manœuvre durant toute descente, de manière douce et anticipée, dès qu’une légère gêne apparaît.
SINUS
Les sinus sont des cavités remplies d’air qui communiquent avec les fosses nasales par de minces canaux. Nous n’avons aucune action possible sur l’équilibre des pressions. Si les canaux sont obstrués (rhume, sinusite), le plongeur peut ressentir de violentes douleurs au niveau du front (sinus frontaux) ou des dents et des gencives (sinus maxillaires). Il ne faut pas insister, la plongée doit être annulée. En cas de douleurs persistantes, consulter un médecin ORL.
PLACAGE DE MASQUE
L’air emprisonné dans le masque subit une dépression à la descente ce qui peut plaquer le masque sur le visage au risque de provoquer une douleur (yeux).
Prévention : souffler de temps en temps par le nez dans le masque durant la descente.
P R É V E N T I O N D E S B A R O T R A U M A T I S M E S
REMONTÉE SUR EXPIRATION
Durant votre formation, vous apprendrez à remonter en expirant, afin de prévenir le risque de suppression pulmonaire.
Cet éducatif s’appelle la remontée sur expiration contrôlée (REC-FFESSM) ou la remontée sur expiration embout en bouche (REEB-FSGT).
Expiration bloquée
Expiration insuffisante
Expiration suffisante
DENTS
Des caries mal soignées ou des plombages défectueux peuvent créer de petites poches d’air dans une dent.
Cela peut provoquer des douleurs à la descente ou à la remontée. Une bonne hygiène bucco-dentaire est nécessaire, avec consultation régulière d’un dentiste.
PRÉVENTION DU RISQUE DE SURPRESSION
PULMONAIRE
Tout blocage, total ou même partiel, de l’évacuation de l’air à la remontée provoque une augmentation de pression intrapulmonaire, au risque de porter atteinte aux poumons. On parle alors de surpression pulmonaire. Les conséquences peuvent être très graves, puisque cela menace notre système respiratoire.
Fort heureusement, la prévention est simple :
1. Il ne faut jamais bloquer sa respiration pendant la remontée.
2. Il faut insister sur l’expiration si la remontée est un peu rapide.
Barotraumatisme possible à la descente ou à la remontée
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Test de connaissances n°2
1.
Lors du palmage, pourquoi faut-il éviter de trop plier les genoux ?
2.
Quelles sont les caractéristiques d’un bon palmage de sustentation ?
3.
Les palmes ne servent-elles qu’à la propulsion ou bien ont-elles également une autre utilité ?
4.
Qu’est-ce qu’un palmage respectueux de l’environnement ?
5.
Quels principaux facteurs peuvent favoriser un palmage « destructeur » ?
6.
Quelles techniques d’immersion connaissez-vous ?
7.
Quelles peuvent être les sources de difficultés pour faire une coulée expiratoire ?
8.
Quelles peuvent être les sources de difficultés pour faire un « canard » ?
9.
Quelle est l’utilité d’un lestage correct ?
10 à 16.
10. Pression au niveau de la mer ?
X
15.
Entre la surface et et 10 m par combien la pression est-elle multipliée ?
1 1.
Pression à 10 m ?
12.
Pression à 12 m ?
13.
Pression à 15 m ?
14.
Pression à 20 m ?
X
16.
Entre la surface et
20 m par combien la pression est-elle multipliée ?
R E S P I R E R
Vérifier la quantité d’air disponible
Un manomètre permet de vérifier la quantité d’air disponible.
Lorsqu’une bouteille est remplie, vous disposez de 180, 200, ou
230 bars (2 700, 3 000 ou 3 400 psi). Pendant votre plongée, vous devez regarder votre manomètre de temps en temps. Evitez tout de même de le consulter toutes les 30 secondes, la plongée a pour objectif de regarder la faune et la flore, pas le manomètre !
Lorsque vous êtes à mi-pression (100 bars ou 1 500 psi), indiquezle à votre guide de palanquée de manière à ce qu’il puisse adapter le parcours pour être de retour avant qu’il ne vous reste plus que
50 bars (750 psi). Si ce n’était pas le cas, il vous faudrait alors indiquer que vous êtes sur réserve dès 50 bars (début de zone rouge). Ceci étant, votre guide de palanquée n’attendra généralement pas que vous lui indiquiez être à mi-pression ou sur réserve, il viendra vers vous et vous demandera de lui montrer votre manomètre. Vous devrez comprendre son signe et lui présenter le manomètre bien en vue, à hauteur des yeux.
« Montre-moi ton manomètre ».
« Je suis à mi-pression »,
(100 bars ou
1 500 psi) un signe essentiel.
« Je suis sur réserve » 50 bars (750 psi), début de zone rouge, vous êtes sur « réserve », il faut le signaler sans tarder.
Points clefs
• Consulter régulièrement son manomètre.
• Dès 100 bars
(1 500 psi)
(mi-pression) l’indiquer au guide de palanquée.
• Dès 50 bars
(750 psi), faire le signe « Je suis sur réserve ».
• Toujours remonter sur le bateau avec au moins 30 à
50 bars (450 à
750 psi) de réserve d’air.
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